Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
Fusion des rédactions rime avec confusion, avec réduction des effectifs, avec suppression d’éditions !!! La disparition du Soir 3, fin 2019, n’augurait rien de bon. Il suffit, et nous le regrettons, de voir les audiences du 23h atteindre avec réjouissance les 212 000 téléspectateurs quand […]
Communiqués nationaux Siège Tous nos communiquésA la demande du gouvernement, un projet de plateforme numérique commune dénommé « Ici » prévoit de fusionner les sites internet de France Bleu et de France 3. Pour protester contre ce projet, le SNJ Radio France se mobilise en organisant une « semaine blanche […]
Communiqués nationaux Régions France 3 Tous nos communiquésLe SNJ est signataire de cet appel unitaire lancé par une centaine d’organisations, syndicats et associations, à l’initiative de la Ligue des Droits de L’Homme. En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une […]
Non classéLe SNJ est signataire de cet appel unitaire lancé par une centaine d’organisations, syndicats et associations, à l’initiative de la Ligue des Droits de L’Homme.
En réaction à l’horreur des attentats, l’état d’urgence a été décrété par le gouvernement, puis aggravé et prolongé pour une durée de trois mois. Nos organisations ont immédiatement exprimé leurs craintes vis-à-vis de ce régime d’exception ; ces craintes sont aujourd’hui confirmées par l’ampleur des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines. Nous assistons à un véritable détournement de l’état d’urgence qui cible également des personnes sans aucun lien avec des risques d’attentat. Ces abus doivent cesser.
La volonté de se rassembler et de manifester ensemble a prévalu après les attentats commis à Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher de Vincennes, en janvier 2015. Elle prévaut encore. Or, depuis le 13 novembre 2015, les interdictions visant les mobilisations sur la voie publique se multiplient. Manifester n’est plus un droit, et les rares concessions accordées par les préfectures, qui attendent souvent le dernier moment pour informer de leurs intentions, entravent dans les faits son exercice.
Le ministère de l’Intérieur justifie tout cela par son incapacité à sécuriser les parcours alors même qu’il autorise, dans le même temps, les rencontres sportives et des événements tels que les marchés de Noël, qui se tiennent sur la voie publique. L’interdiction des rassemblements et manifestations entraîne la multiplication des arrestations, des gardes à vue, des assignations à résidence, un fichage policier des militants, et, pour quelques-uns, des condamnations. Qui peut croire que cela soulage les autorités ? La censure, ici, s’avère doublement contre-productive…
L’état d’urgence autorise par ailleurs des perquisitions sur ordre des préfectures, de jour comme de nuit, en dehors de tout cadre judiciaire, sur le fondement de fiches possiblement erronées, des dénonciations, des informations et des soupçons sujets à caution. Plus de deux mille six cents intrusions discrétionnaires sont intervenues à domicile, dans des mosquées, des commerces, interventions souvent violentes qui, pour le moment, n’ont donné lieu à aucune poursuite judiciaire en matière de terrorisme. Rien n’indique qu’une telle frénésie va s’arrêter, chacun peut en être victime.
Les assignations à résidence se multiplient sur la base de motifs aussi vagues que la présence sur le lieu d’une manifestation ou le fait de « connaître » tel ou tel individu. Ces graves restrictions sont appliquées, sans distinction, et de manière massive, d’autant que les juridictions administratives ont montré qu’elles s’en accommodent, quitte à ce que les libertés en souffrent. Elles reprennent à leur compte toutes les allégations du ministère de l’Intérieur et, comble de la démission, sont nombreuses à considérer qu’il n’y aurait pas d’urgence à statuer sur l’état d’urgence.
L’état d’urgence et le climat de guerre intérieure alimenté par le gouvernement contribuent au renforcement des amalgames et aux pratiques discriminantes, notamment de la part des forces de police. Ce ne sont pas « les terroristes qui sont terrorisés », ce sont des jeunes et des populations victimes de l’arbitraire en raison de leur origine et/ou de leur religion qui voient leur situation encore davantage fragilisée.
Reprenant à son compte les exigences de l’extrême droite, FN en tête, le gouvernement s’engage honteusement dans une modification de la Constitution visant à étendre la déchéance de la nationalité aux binationaux nés en France.
Ces multiples atteintes portées au contrat démocratique sont une mauvaise réponse aux actes terroristes. Notre pays a été blessé, mais loin d’en apaiser les plaies, l’état d’urgence risque de les exacerber en appauvrissant notre démocratie, en délégitimant notre liberté.
Dans ces circonstances, nous appelons les pouvoirs publics à :
► jouer leur rôle de garant de la défense des droits et des libertés publiques ;
► rétablir, sans délai, le droit plein et entier de manifester ;
► cesser les perquisitions et les assignations à résidence arbitraires et à agir dans le cadre de procédures judiciaires ;
► mettre en place des garanties effectives de contrôle ;
► lever l’état d’urgence ;
► renoncer à une réforme constitutionnelle préparée dans l’urgence et au contenu inacceptable.
Paris, le 21/12/2015
Connaissez-vous l’abattement forfaitaire sur les cotisations à la Sécurité Sociale, également appelé déduction forfaitaire spécifique journaliste ? Et savez-vous que l’entreprise doit, tous les ans, vous demander si vous acceptez cet abattement ? Votre choix peut avoir des conséquences sur le montant de votre retraite […]
Non classéConnaissez-vous l’abattement forfaitaire sur les cotisations à la Sécurité Sociale, également appelé déduction forfaitaire spécifique journaliste ? Et savez-vous que l’entreprise doit, tous les ans, vous demander si vous acceptez cet abattement ? Votre choix peut avoir des conséquences sur le montant de votre retraite du régime général. Explications et conseils.
De quoi s’agit-il ?
L’abattement forfaitaire sur les cotisations à la Sécurité Sociale est une aide à la presse. Avec l’accord individuel des journalistes, France Télévisions peut cotiser à la Sécu à hauteur de 70% seulement du salaire. (Attention : cette déduction n’a rien à voir avec l’allocation forfaitaire pour frais d’emploi des journalistes, au moment de la déclaration des revenus)
Quelles sont les conséquences ?
– Pour l’entreprise : en passant d’une cotisation à taux plein à une déduction forfaitaire de 30%, l’entreprise fait des économies sur la masse salariale. C’est l’objectif de la mesure. France Télévisions a donc tout intérêt à faire la promotion de l’abattement forfaitaire, ce que ne manque pas de faire l’entreprise à chaque fois qu’elle communique sur le sujet… quand elle n’oublie pas tout simplement de consulter les journalistes chaque année !
– Pour les journalistes : pas de conséquence sur le montant de la retraite malgré l’absence d’une cotisation à taux plein, à condition que le salaire annuel brut soit supérieur au plafond de la sécurité sociale (soit 46216 brut annuel en 2015). Inversement, le choix d’une cotisation à taux plein entraîne une baisse du salaire net, jusqu’à une quarantaine d’euros en moins par mois.
Que dois-je faire ?
-Si vous gagnez moins de 46216 euros bruts par an, le SNJ vous conseille de choisir la cotisation à taux plein. Vous allez perdre une partie de votre salaire net, autour de 400 euros par an, mais en retour votre pension de retraite annuelle sera augmentée de près de 4000 euros !
-Si vous gagnez plus de 46216 euros bruts par an, vous pouvez choisir l’abattement forfaitaire, sans conséquence négative pour votre retraite. Toutefois, au-delà de l’intérêt salarial individuel, l’abattement forfaitaire constitue une perte importante pour les caisses de retraite. Le choix d’une cotisation à taux plein peut donc devenir une manifestation de soutien au régime de retraite par répartition
Paris, le 17/12/2015
Cotisations sociales_Journalistes, attention à votre retraite
C’est une carte de vœux que le SNJ a décidé de vous adresser, Madame la présidente. Premier vœu : mettre fin au règne du père fouettard. Entendez par là qu’il est temps d’en finir avec des pratiques qui empoisonnent le dialogue social, mais aussi et surtout […]
Non classéC’est une carte de vœux que le SNJ a décidé de vous adresser, Madame la présidente. Premier vœu : mettre fin au règne du père fouettard. Entendez par là qu’il est temps d’en finir avec des pratiques qui empoisonnent le dialogue social, mais aussi et surtout le quotidien des salariés. Le management brutal devrait appartenir au passé, Pourtant, au-delà de quelques gestes symboliques de la nouvelle direction, l’autoritarisme, le harcèlement moral, les dérapages des managers sur le lieu de travail ou dans les instances restent les principes du pouvoir exercé dans notre entreprise.
Notre deuxième vœu : l’information. Tous ceux qui participent à la qualité de nos journaux ou de nos magazines sont inquiets.
A commencer par le réseau régional de France 3. Vous avez mis en place, tout en le niant, un calque entre la réforme territoriale, voulue par le gouvernement, et les nouvelles exigences éditoriales imposées dans les régions. Il faut, dites vous, que la réforme territoriale soit visible sur nos antennes. Un nouveau découpage expérimenté malgré les revendications de notre organisation au cours des élections régionales. Depuis, une note circule dans les régions pour que la réforme trouve écho dans les bureaux régionaux d’information et dans les grilles de programme des antennes régionales.
Un non-sens au regard de ce qui était encore, il y a peu, la force de ce réseau : la proximité ! Un exemple, la mutualisation des Soir 3 régionaux, dans le seul but d’économiser des jours de travail et de ne plus remplir notre mission auprès de nos téléspectateurs. Une mutualisation qui cache sans doute une réforme plus profonde qui toucherait l’emploi. En redéfinissant la carte des capitales de l’information régionale, en fermant des BRI, en ne laissant que quelques équipes pour alimenter les 13 journaux qui resteront, à l’instar des 13 entités voulues par l’Etat.
Notre vœu est donc de vous voir stopper cette aberration éditoriale. Le réseau régional de France 3 ne doit pas être détruit, ce serait désastreux pour les spectateurs fidèles à leur journal régional et dangereux pour l’emploi de nos collègues.
Notre troisième vœu : non encore et toujours à la fusion des rédactions nationales ! Votre nouveau directeur de l’information a évoqué sa volonté de borner les effets pervers de la fusion. Pour un philosophe, cela peut s’apparenter à un euphémisme, mais pour nous c’est tout d’abord un premier aveu !
Il y a donc bien des effets pervers dans cette fusion. Notre cohérence, au SNJ, c’est de vous dire et donc de vous redire, que c’est bien l’ensemble de cette fusion qui aura des effets pervers sur les trois rédactions concernées. La fusion ne vise pas à rassembler pour être différents, mais à tout confondre et à faire disparaitre les corps sans laisser de trace ! Disparition du pluralisme, de l’autonomie éditoriale, de la différence de traitement, et de la pensée multiple.
Nous refusons la fusion des rédactions parce que c’est une valorisation de la pensée unique, véritable poison de l’information. Tout comme cette France du micro-trottoir, du populisme médiatique qui inquiète sans analyser et qui disserte sans avoir vérifié.
Arrêtez donc cette fusion, puisque rien n’a commencé. De plus, vous avez un autre projet qui va percuter le funeste Info 2015 : la chaine info en continu, dont nous allons débattre aujourd’hui.
Pour que cette chaine info en continu ait ses chances, il vous faut vous rendre à l’évidence : on ne peut pas mener ces deux projets de front. Vous sans doute, mais pas les salariés concernés. Ni les élus, ni les organisations syndicales déjà majoritairement opposés à la fusion des rédactions. Un calendrier contraint pour la chaine info en continu associé à une fusion qui n’a pas encore de réalité : le choix devrait être simple. En l’espèce, renoncer n’est pas capituler.
La chaine info en continu est donc à l’ordre du jour de ce CCE. Nous n’allons pas anticiper sur ce débat. Mais les quelques éléments déjà connus laissent beaucoup de nos collègues sur leur faim. C’est un projet de patrons de l’audiovisuel public disent-ils, pas un projet pour les salariés de cette entreprise. Pas plus qu’une nouvelle vision de l’information en continu.
De plus nous sentons venir la difficulté de la négociation que vous voulez ouvrir en vue d’un accord spécifique pour cette chaine tout info. Le SNJ rappelle un principe fondamental de notre profession : le journalisme n’est pas une compétence complémentaire, ce qui n’empêche en aucun cas évidemment des reconversions validées. Ce n’est pas un archaïsme de notre part, mais une des clés de la réussite pour la collecte, la vérification et la publication d’une information de qualité. Vous aurez donc compris notre quatrième vœu : que cette chaine d’info en continu, ne soit pas une copie éditoriale et sociale de celles qui existent déjà.
Cinquième vœu : halte au plan « horizon 2015 ». Faire en sorte que les rédactions télé, radio et web outre-mer ainsi qu’à France Ô ne fassent plus qu’une seule et grande rédaction. Une fusion à marche forcée avec, par exemple, des tentatives de suppression de rédacteurs en chef notamment en radio en Guyane. Un plan refusé ici même en séance par la majorité des élus, car non abouti dans sa conception. Un plan, là aussi dont les économies possibles ont été pensées mais pas l’éditorial.
Dire non n’est pas de l’immobilisme, c’est au contraire affirmer notre vision de l’information de service public. Nous ne défendons pas le statu quo, puisque nos propositions existent et sont régulièrement exposées dans les instances entre autres.
Mais au moment où un nouveau directeur de l’information prend ses marques, le SNJ en profite pour rappeler qu’il ne laissera pas la maitrise des coûts prendre encore un peu plus le pas sur l’éditorial. Nous espérons enfin qu’il saura se mettre en conformité avec l’article 6 de la convention collective nationale du travail des journalistes qui précise qu’aucune entreprise « ne pourra employer pendant plus de trois mois des journalistes professionnels et assimilés qui ne seraient pas titulaires de la carte professionnelle de l’année en cours ou pour lesquels cette carte n’aurait pas été demandée. »
Paris, le 15 décembre 2015
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Non classéTrois directeurs de l’information en moins d’un an. La belle affaire. Ce qui surprend dans la nomination de Michel Field à la place de Pascal Golomer, c’est avant tout le timing choisi par la présidente. Entre les deux tours d’élections régionales, elle a décidé elle […]
Non classéTrois directeurs de l’information en moins d’un an. La belle affaire. Ce qui surprend dans la nomination de Michel Field à la place de Pascal Golomer, c’est avant tout le timing choisi par la présidente. Entre les deux tours d’élections régionales, elle a décidé elle aussi de pratiquer le retrait d’un sortant.
Pascal Golomer avait remplacé dans la précipitation Thierry Thuilllier et ne faisait pas, bien évidemment, office de choix préférentiel, mais bien de choix par défaut pour Mme Ernotte. Les nombreux différends entre la présidente et l’ex directeur de l’information amènent donc aujourd’hui à son limogeage.
Alors que dire de Michel Field ? Rien, nous ne sommes pas là pour commenter les choix, mais pour tenter de les comprendre. La présidente a maintenant constitué la quasi totalité de son équipe de directrices et directeurs. Mais pour quels projets ?
Le SNJ rappelle qu’il veut qu’ Info 2015 soit stoppé. Il demande des garanties pour la bonne marche et la qualité de la chaine d’info en continu. Mais aussi des assurances quant à la défense de l’information dans ses réseaux régionaux et ultra marins.
Etre directeur de l’info, sans carte de presse au passage, c’est aussi veiller à ce que l’information de service public ne soit pas une expression vaine. Elle doit répondre à une exemplarité dans la prise de distance, l’analyse et le respect des valeurs éthiques et déontologiques.
Le défi doit être aussi celui du respect des salariés. Il faudra donc que le management brutal disparaisse définitivement de l’entreprise, et en particulier dans l’ensemble des rédactions, magazines compris.
C’est à la lumière de toutes ces aspirations que le SNJ pourra dire si l’homme de la présidente est à sa place ou non.
Paris, le 8 décembre 2015
Les élus du CE de France 3 Nord-Ouest déplorent que le projet d’évolution d’organisation du réseau régional de France 3 soit un projet avant tout politique, calqué sur la réforme territoriale voulue par le gouvernement, et non pas un projet véritablement éditorial comme l’a présenté […]
Non classéLes élus du CE de France 3 Nord-Ouest déplorent que le projet d’évolution d’organisation du réseau régional de France 3 soit un projet avant tout politique, calqué sur la réforme territoriale voulue par le gouvernement, et non pas un projet véritablement éditorial comme l’a présenté la direction.
Il avait été souligné l’absence d’explications et de clarté lors de la réforme de 2010. Cette fois, les comités d’établissement ont reçu les représentants de la direction du réseau régional mais sans qu’une information exhaustive ait réellement été donnée. Pire, une contradiction apparaît entre les documents reçus et ceux fournis dans d’autres instances comme la note d’intention de la direction. Ajoutons qu’aucun bilan concret des pôles n’a été établi.
Un projet politique mais aussi un projet d’économies: en effet, il apparaît comme un «PSE» (Plan de sauvegarde de l’emploi) déguisé ayant pour objectifs des gains de productivité couplés au non-remplacement annoncé de plus d’un départ à la retraite sur 2, ce qui correspondrait à 500 postes supprimés.
Ces deux objectifs laissent apparaître une réforme aux contours très flous :
Ce flou et cette opacité font craindre aux élus l’émergence rapide de risques psychosociaux forts.
Sur le numérique :
Le discours est là mais pas les moyens. Peu d’informations sur les moyens alloués, sur le public concerné, sur les formations. La définition de la ligne du numérique, partagée au quotidien entre trois fonctions (délégué au numérique, rédacteur en chef, chef infos numériques) n’est pas claire. Les tâches supplémentaires qui seront demandées aux salariés concernés, apparaissent comme du temps de travail « masqué ». Le développement du numérique ne donne pas lieu à un véritable projet éditorial et la garantie des principes déontologique n’est pas assurée à cause de la multiplication des tâches.
Sur les périmètres éditoriaux:
Les élus notent l’ambiguïté du projet et manifestent leur opposition à la fusion des éditions d’information régionales en JT « grandes régions » vidées de sens et contraires aux missions d’information de proximité du réseau régional de France 3.
Sur les fonctions impactées :
Les fonctions de directeurs de la régulation, de directeurs financiers et de responsables de formation restent sur un périmètre polaire, ce qui parait incohérent et antinomique avec la nouvelle organisation. Si pour les directeurs financiers, comme il a été précisé, ce maintien du périmètre n’est que transitoire, pourquoi ne pas l’avoir fait évoluer dans cette réorganisation ? En ce qui concerne les directeurs de la régulation d’activité et leur positionnement « hors-sol », tout espoir semble perdu pour les antennes à faibles moyens de bénéficier d’un rééquilibrage plus juste. Peu d’éléments sur les prérogatives des responsables des ressources humaines (DRH, RRH, IRH) dont le fractionnement de certaines missions risque de les vider de leur substance. Seule évidence, un renforcement de leurs effectifs.
Le rattachement des gestionnaires de paye à la direction des études semble incohérent et inquiétant pour l’avenir de cette profession, déjà malmenée par les évolutions des logiciels de paye.
Pas de projet défini ni d’avenir clairement établi pour les différents types d’assistantes notamment pour celles qui n’ont pas manifesté de souhaits d’évolution professionnelle.
Pas d’informations sur la répartition des nouvelles tâches des salariés des services de communication.
Sur le dialogue social :
Pour les élus SNJ, CFDT et SUD du pôle nord-ouest, les 13 régions constituant le nouveau réseau régional de France 3 doivent être des régions de plein pouvoir, disposant de pouvoirs de décision éditoriale et économique. Nous sommes opposés à la mise en place des DUP.
C’est pourquoi nous nous positionnons clairement pour la proximité avec la création concomitante de CE régionaux correspondants.
Les élus CFDT, SNJ et SUD du pôle nord-ouest rendent un avis négatif sur la réforme du réseau régional de France 3.
A Rennes, le 6 décembre 2016
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Pole Sud-Est Le couperet est tombé ! Avant même de connaître les résultats des élections régionales, et pendant que ses personnels sont occupés à honorer le service public de leur travail pour cet épisode inédit de la vie politique française, la direction du pôle sud-est […]
Non classéLe couperet est tombé ! Avant même de connaître les résultats des élections régionales, et pendant que ses personnels sont occupés à honorer le service public de leur travail pour cet épisode inédit de la vie politique française, la direction du pôle sud-est travaille de son côté au futur des éditions d’informations en région.
Imaginez des JT avec chaque jour un reportage des régions voisines…
Imaginez des Soirs 3 régionaux communs…
Imaginez des Voix Est Libre réduites à 26 minutes…
Ce n’est plus de la science fiction, puisque, avant même la réunion du CE du 11 décembre, la décision a été annoncée cette semaine par le délégué régional de l’antenne des Alpes et confirmée à demi-mot par celui de Provence-Alpes, pour application dès janvier 2016 dans le nord et le sud du pôle.
Loin des grandes déclarations de la présidente de France TV sur le maintien en l’état des 24 antennes. Loin des grandes professions de foi entendues ça et là lors des Assises de l’Entreprise sur la grande richesse de France 3, de son maillage et de son « info de proximité ».
Quel mépris pour nos téléspectateurs toujours fidèles, notamment dans les grandes villes, pour qui le Soir 3 régional était le seul créneau d’information « près de chez eux » qu’ils pouvaient suivre après 20h !
Quelle gifle pour les journalistes impliqués dans la fabrication de la « Voix Est Libre » (et par là même pour toute une rédaction et une antenne), seule émission de débats politiques ou de société, et leurs invités, souvent très actifs dans la forme que nos confrères avaient imaginée pour cette émission, son rythme et le recul qu’elle permet d’instaurer sur les sujets traités !
Et quel aveuglement, quel non-sens déontologique d’inclure quotidiennement dans les journaux des reportages de régions voisines, dont les préoccupations et enjeux sont souvent diamétralement opposés !
Et pour quel résultat au final, sinon de rares économies de bouts de chandelles en Équivalents Temps Plein qui permettront à la direction du pôle sud-est d’être parmi les bons élèves ?
Le SNJ demande à la direction du pôle sud-est et à celle en charge de l’information en régions, de renoncer à ces nouvelles restrictions d’antennes. Les salariés, journalistes et techniciens, comme leurs managers doivent être consultés sur leur avenir.
Le SNJ se réserve le droit d’agir en conséquence sur le non-respect de l’autonomie de nos antennes, sur l’atteinte grave au pluralisme de l’information et sur le droit de nos téléspectateurs à être informés au plus près de leurs préoccupations quotidiennes.
Lyon, le 4 décembre 2015