Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
Préalable SNJ au CSE Siège du 12 juin 2023 La direction de l’entreprise aura donc été sourde aux alertes des élus et des experts. Elle sera restée indifférente devant la mobilisation de ses salariés : le bulldozer Tempo est lancé, il doit détruire les éditions […]
Communiqués nationaux Non classé TempoLe SNJ appelle l’ensemble des salariés du Siège et du Réseau France 3 à cesser le travail pour 48 heures, à partir du 3 septembre 2023 à 0h00, et appelle l’ensemble des organisations syndicales à nous rejoindre dans ce mouvement. Préavis à lire ci-dessous :
Communiqués nationaux Régions France 3 Siège TempoPréalable du SNJ au CSE extraordinaire Siège du 3 septembre Le monde du football vient de clore son « mercato ». Cette période de transhumance financière qui voit des joueurs changer de club, parfois à contrecœur, quand ils sont un enjeu économique loin des destinées sportives.Certains de […]
IRP - CSE Siège Tous nos communiquésPréalable du SNJ au CSE extraordinaire Siège du 3 septembre
Le monde du football vient de clore son « mercato ». Cette période de transhumance financière qui voit des joueurs changer de club, parfois à contrecœur, quand ils sont un enjeu économique loin des destinées sportives.
Certains de nos professionnels sont en train de vivre le même sort. Puisque la direction de France Télévisions veut les transférer sans leur aval à France TV Studio, ce sont les salariés qui vont le payer au prix fort.
Un simple transfert d’actifs, avec en prime plus de 80 salariés, et tout cela pour ne plus assurer la gestion directe d’émissions historiques : « Thalassa », « Télématin », « Passage des Arts », « Des Racines et des Ailes », « Des Chiffres et des Lettres » et « Faut pas Rêver » …
Ces programmes emblématiques du service public seront donc produits par la filiale France TV Studio, mais avec quelles garanties ? Le document qui décrit l’opération et que les élus ont pu consulter après la victoire en justice des instances, reste bien flou sur les conditions de ces transferts.
La pérennité des emplois n’est pas assurée, le recours prioritaire à la Fabrique pour la production des émissions n’est pas suffisamment étayé… On constate également une faille dans la démonstration. Il sera permis de faire appel à du personnel France Télévisions pour animer telle ou telle émission !
Alors pourquoi transférer des salariés qui pourraient tout à fait garder les contrats les liant à la maison mère ? Est-ce que les nouvelles têtes de pont de « Télématin » vont toutes être affiliées à France TV Studio même si elles travaillent pour d’autres émissions du groupe ?
Trop de questions sans réponse.
C’est la raison pour laquelle nous réitérons notre revendication première : les salariés concernés doivent conserver leurs contrats France Télévisions pour être totalement protégés, notamment d’un éventuel arrêt des émissions auxquelles ils collaborent.
La présidente fait un choix politique dangereux en transférant ces salariés. Notre vision du service public, telle que nous l’avions présentée devant le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, est fondée sur la nécessaire exemplarité dans la défense des salariés et des contenus.
Ce projet met clairement en péril l’égalité de traitement entre salariés ; comme un service public à deux vitesses, avec une seule variable d’ajustement : nous !
Paris, le 3 septembre 2021
Un monteur du bureau de France 2 Bordeaux a été choqué, ce mercredi 1er septembre 2021, par le comportement des policiers qui lui ont fait subir un contrôle musclé aux abords du palais de justice de la capitale girondine. Le JRI et le rédacteur étaient […]
Bureaux France 2 Communiqués nationaux Tous nos communiquésUn monteur du bureau de France 2 Bordeaux a été choqué, ce mercredi 1er septembre 2021, par le comportement des policiers qui lui ont fait subir un contrôle musclé aux abords du palais de justice de la capitale girondine.
Le JRI et le rédacteur étaient en train de couvrir l’ouverture du procès d’un gros bonnet de la drogue, présenté comme le « roi du shit » en France.
Alors que ce monteur se garait dans une rue adjacente, cinq policiers portant des gilets pare-balles et lourdement armés l’ont bombardé de questions, trouvant son comportement « anormal ».
Pourtant, notre collègue a gardé son calme, et rien ne justifiait ce qui s’est passé par la suite.
Ces représentants des forces de l’ordre l’ont pincé au bras puis fouillé, avant de jeter son portefeuille dans son véhicule. Des propos intolérables ont été tenus : « Il va être beau ton reportage, de toute façon à la télé, vous faites que de la merde ».
L’équipe du bureau de France 2 Bordeaux a signalé les faits au service communication de la DDSP (direction départementale de la sécurité publique).
Le SNJ condamne avec la plus grande fermeté cette attitude agressive et insultante de la police à l’égard d’un membre d’une équipe de reportage. Nous demandons à la direction de l’information de France Télévisions d’interpeller les autorités afin que de tels faits ne se reproduisent pas.
Paris, le 1er septembre 2021
Profession de foi des candidat-e-s aux élections Délégués du Personnel (DP) : Profession de foi des candidat-e-s aux élections du Comité d’Etablissement :
Elections professionnelles 2021/2022 IRP - CSE Outre-mer 1ère Tous nos communiquésProfession de foi des candidat-e-s aux élections Délégués du Personnel (DP) :
Profession de foi des candidat-e-s aux élections du Comité d’Etablissement :
Liminaire des élus SNJ au CSE Réseau des 31 août et 1er septembre 2021
IRP - CSE Régions France 3 Tous nos communiquésLiminaire des élus SNJ au CSE Réseau des 31 août et 1er septembre 2021
Dimanche dernier, le 15 août, un journaliste de France 3 Rouen a été lâchement agressé lors d’un tournage. Il a reçu un coup dans la nuque alors qu’il s’apprêtait à enregistrer un plateau de situation à Saint Etienne du Rouvray suite à une fusillade. Notre […]
Communiqués nationaux Régions France 3 Tous nos communiquésDimanche dernier, le 15 août, un journaliste de France 3 Rouen a été lâchement agressé lors d’un tournage. Il a reçu un coup dans la nuque alors qu’il s’apprêtait à enregistrer un plateau de situation à Saint Etienne du Rouvray suite à une fusillade. Notre collègue a été très choqué et a immédiatement quitté les lieux avec le JRI. La direction a porté plainte.
Le Syndicat National des Journalistes tient à assurer ces deux confrères de son total soutien et condamne fermement ces actes de violence qui sont la négation même de toute liberté d’informer. Par ailleurs, l’équipe victime de cette agression avait déjà subi de multiples insultes la veille lors d’une manifestation anti-pass sanitaire.
A Caen samedi, des manifestants ont fait le siège devant la station de France 3 en proférant là aussi des insultes et en taguant les murs.
Depuis quelques années, les conditions de tournage se durcissent, des journalistes sont attaqués, physiquement ou verbalement.
Le droit à l’information reste un principe intangible de notre démocratie et nous serons toujours aux côtés de nos confrères et consœurs qui défendent ces valeurs en exerçant leur métier. Le SNJ reste vigilant quant aux conditions de sécurité indispensables à l’exercice de la profession de journaliste, qu’il faut préserver en toute circonstance
Paris, le 17 août 2021
Pour lire le communiqué du SNJ, cliquez ci-dessous
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notre compte-rendu à lire ci-dessous
IRP - CSE Siège Tous nos communiquésSi vous souhaitez connaitre les réponses de la direction aux membres du CSE Siège sur la plateforme de réservations hôtelières ….. cliquez ici.
Communiqués nationaux IRP - CSE Siège Tous nos communiquésSi vous souhaitez connaitre les réponses de la direction aux membres du CSE Siège sur la plateforme de réservations hôtelières ….. cliquez ici.
Nous entrons dans un moment charnière. La fin de mandature des élus de ce Comité Social et Economique approche, mais nous entrons aussi, et surtout, dans une année d’élection présidentielle. Et le moins que nous puissions dire, c’est que notre direction laisse tout le monde […]
IRP - CSE Siège Tous nos communiquésNous entrons dans un moment charnière.
La fin de mandature des élus de ce Comité Social et Economique approche, mais nous entrons aussi, et surtout, dans une année d’élection présidentielle.
Et le moins que nous puissions dire, c’est que notre direction laisse tout le monde partir dans tous les sens. Une nouvelle émission politique sur France 2, une nouvelle émission politique sur France 5, chacun son hochet… comme d’habitude !
Mais alors que le directeur de l’information avance ses pions avec son projet « Démocratie », où allons-nous trouver l’ersatz d’un début de débat en interne pour évoquer l’échéance d’avril 2022 ? Allons-nous laisser privatiser ce débat démocratique par quelques présentateurs, quelques politologues, quelques pseudos débats (avec de « vrais gens » comme ils disent), pour arriver au bout du bout à gloser des heures et des heures sur le duel qu’on nous prédit partout et n’importe où ?
Le SNJ en appelle à la responsabilité de ceux qui nous dirigent pour organiser, en interne, une réflexion entre tous les acteurs de l’information impliqués par la présidentielle à venir. Et surtout qu’on ne nous oppose pas comme travail en cours, les fameux ateliers « Présilab » qui, entre autres, font appel à des influenceurs pour tenter de réfléchir à un meilleur traitement de la politique. Une caricature ! La politique dans toutes ses dimensions est une chose sérieuse.
Plus matériel que spirituel, évoquons maintenant la fameuse plateforme « HCorpo » qui, à la base, devait nous faciliter la tâche pour nos réservations d’hôtels et pour nos missions.
C’est pour l’instant, comme nous l’avons déjà dit en réunion de représentants de proximité, tout simplement ni fait ni à faire. Complexité générale du système, complexité pour réserver en même temps avec les autres membres de l’équipe quand la mission n’est pas complètement organisée, choix d’hôtels inadaptés par rapport aux lieux de certaines missions, opacité enfin sur le coût de cette plateforme pour France Télévisions. Nous avons plus l’impression d’enrichir un groupe hôtelier qu’autre chose. Pour nous c’est donc non !
Après nous avoir imposé la carte « Corporate », après nous avoir compliqué la vie avec « Concur », voilà la cerise sur le gâteau avec « HCorpo » ! Si la direction veut continuer à rendre l’organisation des missions toujours plus lourde et contraignante, si elle souhaite décourager les reporters, qu’elle continue ainsi.
Nous avons posé des questions à la direction concernée qui répondra par écrit pendant ce CSE, mais d’ores et déjà nous avons sollicité le secrétaire de l’instance pour qu’il négocie avec le président l’inscription d’un point sur « H Corpo » pour la réunion de septembre.
Quelques lignes de satisfaction maintenant. Sous le haut patronage des élus, le CSE Central et le CSE du Siège ont enregistré une première victoire dans le dossier du projet de transfert d’une centaine de salariés de France Télévisions vers France TV Studio. Un premier point marqué quant à la date de consultation des élus, repoussée de plusieurs mois, contrairement aux désirs de la direction.
Mais sur le fond le SNJ rappelle qu’il est opposé à ce transfert, toujours pas justifié selon nous. La gestion des émissions peut se faire avec France TV Studio, mais les salariés doivent rester liés par contrat à France Télévisions, et à 100% (lire ici le texte SNJ « Non au transfert forcé de nos collègues ! » : 2021 Préalable SNJ au CSE Central du 31 mars (snj-francetv.fr)
Un dernier mot en guise de rappel. Le mercato continue à la rédaction nationale. Certains continueront de cumuler, d’autres auront droit à des émissions ou des moyens supplémentaires. Et nous au quotidien, nous sommes pressés. Pressés de voir les services de la rédaction reprendre le pouvoir sur les éditions, pressés de voir certains encadrants sanctionnés pour leurs mauvais comportements managériaux, pressés d’assister à la remise en cause d’une fusion qui ne cesse de faire des dégâts humains, pressés enfin que nos diagnostics soient pleinement entendus, comme au service JRI par exemple.
Un certain nombre de dossiers individuels sont pris en compte par le nouveau directeur de la rédaction, c’est un fait. Mais notre patience a des limites … en septembre, il sera temps de demander des comptes à la nouvelle direction de l’information.
Nous ne nous laisserons pas endormir par les beaux discours ou par la « calinôthérapie ». Car nous l’avons bien compris, les projets de la direction pour nos rédactions se fondent sur le « reporter multitâche », qui devrait travailler non-stop pour toutes les rédactions du groupe, tout en montant lui-même ses sujets !
Cette vision low-cost de la télévision, avec une rédaction unique et des méthodes venues des chaînes d’info privées, nous ne la partageons pas. Elle menace les conditions de travail des journalistes et des techniciens, et elle réduit la diversité éditoriale de nos éditions d’information.
Paris, le 15 juillet 2021
Un petit tour ….. et puis s’en va ! Décidément, le réseau France 3 multiplie les passages éclair à sa tête depuis un certain nombre d’années. Les directeurs et directrices s’y succèdent à un rythme endiablé et ne semblent goûter que peu de temps à […]
Régions France 3 Tous nos communiquésUn petit tour ….. et puis s’en va !
Décidément, le réseau France 3 multiplie les passages éclair à sa tête depuis un certain nombre d’années.
Les directeurs et directrices s’y succèdent à un rythme endiablé et ne semblent goûter que peu de temps à la fonction.
Une instabilité, érigée en outil de management ou plutôt de mise au pas, comme dans une entreprise du CAC 40. Une stratégie qui n’est pas digne d’un service public de l’information.
Des mandats de deux ans au plus. Celui de l’ex-directeur en poste n’aura pas excédé 9 mois avant de se transformer en une mission auprès de la présidente.
François Desnoyers aura désormais en charge les « synergies au sein de l’audiovisuel public ». Placard doré ou projet mystère ?
Alors que le réseau France 3 traverse depuis une décennie une période de disette sans précédent, que les départs dans le cadre de la rupture conventionnelle collective ne sont toujours pas remplacés et qu’une vaste réforme est attendue dans le cadre de la régionalisation à l’horizon 2022, voilà qu’une énième nomination, la quatrième en 4 ans, surgit comme une passe d’armes une veille de 14 juillet. Une nomination qui n’a pourtant rien de révolutionnaire puisque le nouvel élu occupait jusqu’alors le poste de directeur-adjoint en charge de l’antenne et des programmes pour les stations régionales.
Philippe Martinetti a dévoilé son ambition de créer, c’est son expression « une task force régionale ».
Pour l’instant, l’urgence est plutôt de réparer des collectifs de travail parfois épuisés et de soulager des antennes souvent sous alimentées voire anémiées. Et non de réformer au pas de charge. Le réseau est toujours en attente de vrais moyens pour présenter à nos publics des éditions et des programmes dignes du service public dans le cadre d’une régionalisation souhaitée mais non pas précipitée et volontairement non financée.
Les salariés de France 3 ont cessé de se comporter en bons petits soldats car ils attendent depuis longtemps des réponses concrètes en termes d’emploi, d’éditorial, d’outils de travail de qualité et de conditions de travail non dégradées.
Rappelons ici que le réseau a enregistré 26 alertes sur la santé depuis moins de trois ans dont deux tentatives de suicide. Et ce ne sont pas les soi-disantes nouvelles perspectives ouvertes dans les différentes expérimentations comme sur la chaîne de plein exercice d’Aquitaine, NoA, qui les auront rassurés.
Pour le SNJ, ce nouveau jeu de chaises musicales démontre une fois de plus que le destin du réseau régional de France ne se joue pas là où on le croit, mais plutôt dans des cabinets ministériels ou des hémicycles et plus surement encore à la direction de la stratégie et à celle de la transformation de l’entreprise.
Le retour d’un management jacobin, sorte de trahison de l’ « esprit Bastille » !
Philippe Martinetti, nous le connaissons déjà mais lui, connait-il vraiment le réseau régional ? En tous cas, le nouveau directeur, qui a plusieurs fois montré un enthousiasme débordant pour le projet de régionalisation, sait aussi qu’il aura, face à lui, des interlocuteurs coriaces et attachés à une certaine idée du service public « Made In France 3 ».
Le SNJ attend de lui en tous cas que les élus, présents et futurs, soient véritablement écoutés et entendus, ce qui a rarement été le cas ces derniers mois et que ce CSE soit beaucoup plus qu’une instance prétexte ou un passage obligé.
Nous demandons surtout au nouveau directeur d’être à la hauteur des attentes de tous les salariés à l’heure où le Réseau, déjà malmené, doit s’orienter vers une vaste réforme qui ne pourra se faire qu’avec eux.
Paris, le 15 juillet 2021