Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
MOTION Réuni en comité national le 10 mars à Paris, le Syndicat National des Journalistes, première organisation de la profession, apporte son soutien aux salariés d’Euronews, qui viennent de prendre connaissance du projet de démantèlement de la chaîne européenne, à l’initiative de leur nouvel actionnaire. […]
Communiqués nationauxPRÉAVIS DE GRÈVE Après les fortes mobilisations des 19 et 31 janvier, des 7, 11 et 16 février et des 7, 8 et 11 mars, le Syndicat National des Journalistes appelle à amplifier encore le mouvement. Malgré la très forte opposition exprimée dans la rue […]
Communiqués nationauxLA REPRISE AU SIFFLET Un nouveau CSE extraordinaire en visioconférence pour présenter essentiellement le PRA qui doit entrer en vigueur au lendemain du second tour de l’élection pour perdurer jusqu’à mi-juillet. Décidément cette direction donne toujours le sentiment de l’improvisation, bousculée par les municipales alors […]
Non classéLA REPRISE AU SIFFLET
Un nouveau CSE extraordinaire en visioconférence pour présenter essentiellement le PRA qui doit entrer en vigueur au lendemain du second tour de l’élection pour perdurer jusqu’à mi-juillet.
Décidément cette direction donne toujours le sentiment de l’improvisation, bousculée par les municipales alors qu’elle voulait imposer le confinement des éditions d’info du réseau jusqu’en septembre.
Les élus n’ont eu droit à aucun document sur les méthodes qui vont permettre aux salariés, jusque-là en travail à domicile forcé, de réinvestir les antennes régionales entre lundi prochain, pour les équipes JT et techniques, et à partir du 10 ou du 15 juillet pour tous les autres salariés.
Reprise massive à mon coup de sifflet
La principale information émanant de la direction du réseau concerne les journalistes et techniciens qui sont priés de revenir massivement sur site dès le 29 juin.
La fin du télétravail est donc clairement signifiée à l’exception des personnels vulnérables ou avec conjoint vulnérable, des personnes testées positives au covid-19 ou cas contact devant observer des quatorzaines. Pour les premiers, seuls des certificats d’isolement établis par les médecins traitants ou les médecins du travail pourront leur permettre de ne pas revenir sur site. Au mieux en télétravail et si ce n’est pas possible ils seront en absence autorisée payée, dixit le DRH du réseau.
En fait, tous les métiers liés à la fabrication des programmes et des sessions d’information sont fortement incités à obéir au coup de sifflet qui siffle la fin de séquences de travail à domicile forcées sans aucune communication préalable et sans beaucoup d’égard pour les personnels.
Dans le rôle de la directrice d’école maniant le sifflet, on devine l’ombre de la présidente sortante Delphine Ernotte, en campagne pour sa réélection.
Le retour de l’ensemble des personnels est prévu pour la mi-juillet entre le 10 et le 15, selon Laurence Mayerfeld, sans plus de précision. A la question « est-ce le 10 ou le 15 ? », la réponse de la directrice du réseau, toujours en mode improvisé : « je n’ai pas encore décidé ! ».
Le reste est à l’avenant avec seulement 20% des fonctions support qui seront autorisées à être présentes sur site entre le 29/6 et la mi-juillet.
Avec cette technique du « stop and go », la direction ne s’y prendrait pas autrement pour obliger ainsi les salariés inquiets sur les conditions sanitaires à poser davantage de congés cet été… Etrangement, Olivier Godard, le DRH réseau, se révèle incapable de chiffrer les demandes de congés supplémentaires.
Cette direction ne s’avance pas plus sur le terrain du télétravail malgré les demandes pressantes de certains élus. Elle ne jure que par son questionnaire envoyé cette semaine sur vos boîtes mails par les RH. 747 réponses ont été reçues par la direction à ce jour sur leur expérience de télétravail « contraint ».
Les analyses, en respectant l’anonymat des participants, seront partagées avec élus et organisations syndicales à la rentrée pour en tirer des enseignements, dixit Laurence Mayerfeld.
En fonction des réponses au fameux questionnaire, de nouvelles organisations de travail pourraient sortir du chapeau, mais pour l’instant la direction reste sur le principe de 2 jours de télétravail en moyenne par semaine. La directrice botte en touche sur d’éventuelles négociations concernant le télétravail.
Sur l’allègement des mesures sanitaires de distanciations physiques évoquées par le gouvernement, la direction se dit prudente et préfère attendre des décisions concrètes.
En attendant, les cloisons en plexiglass enfin commandées ne sont pas toutes installées dans les régions et il faudra attendre encore pour séparer efficacement les bureaux toujours en openspace.
Élections municipales en berne
Les audiences des débats sont à marée basse (entre 1,7 et 6,5 %), mais c’est tout à fait honorable, selon Sophie Guillin, responsable de l’info régionale.
Mais pourquoi avoir organisé à la hâte avec un schéma si réducteur et un déconfinement minimaliste, l’info pour ce second tour ?
Organiser ces débats en mode semi-confiné, sans partenariat pour l’animation et la communication et parfois sans la totalité des candidats, tout cela a donné globalement un résultat antenne très pauvre.
Pourtant, cette campagne, sans meeting, ni porte à porte, se joue dans les médias et les réseaux sociaux.
Dans certaines régions, comme en Paca, les candidats ont refusé de débattre sur nos antennes. Des partenariats public/privé nous ont même damé le pion, comme en Occitanie ou France Bleu Hérault, Public Sénat et Midi Libre ont organisé un débat avec l’ensemble des candidats, en Facebook Live. Là aussi, le retour contraint semble avoir eu ses effets. Alors qu’on nous affirme à longueur d’année que partenariats et internet sont notre avenir, nous sommes restés seuls, dans notre coin. Comme si multiplication des débats signifiait repli sur soi.
Notre directrice du réseau comme la directrice de l’info régionale ne s’en chagrinent pas et l’absence de communication sur les projets éditoriaux pour la rentrée en dit long du poids de l’inertie qui pèse sur nos dirigeants et nos rédactions en chef…
Relocalisation à la hussarde
Pour les nouveaux locaux de Perpignan, déjà présentés pendant le confinement, la direction d’Occitanie a revu sa copie à la demande du CSE : elle ne prenait pas en compte les précautions « covid » les plus élémentaires.
Les plans ont donc été révisés en fonction des précautions sanitaires de distance physique dans la newsroom, mais sans tenir compte des risques d’un openspace évoqués au précédent CSE.
Les élus ont voté un avis qui met en garde sur ces « openspace couloirs » et les flux de circulations. Pour éviter un rapprochement des personnels et diminuer les nuisances sonores, ils demandent une étude acoustique et ergonomique sur ces nouveaux locaux qui devraient être aménagés avant la fin de l’année.
Nouvelle consultation sur les DUER
Consultés pour la deuxième fois en moins d’un mois sur les Documents Uniques d’Exposition aux Risques des 23 antennes, les élus ont constaté que dans la forme comme dans le fond ces documents officiels étaient trop disparates. Multiplier les consultations sur leur évolution est une intention a priori louable, mais les élus ont rappelé dans une résolution que les salariés devaient être associés à ces révisions. Et qu’après passage en CSE, les DUER devaient aussi être communiqués à tous, de façon claire et compréhensible, pour que chacun dans l’entreprise puisse s’approprier les mesures de précaution nécessaires pour limiter les risques, contre les virus mais aussi contre les RPS…
Ces DUER ressemblent malheureusement plus à des copier/coller de mesures tentants de garantir la tranquillité juridique de la direction plutôt qu’une véritable politique de prévention. Nous avons ainsi souligné que les consignes données pour les équipes de tournage en cas d’accidents industriels, incendies ou même de manifestations – « se placer sous le contrôle des autorités gestionnaires du sinistre (police, gendarmerie, préfecture…) » – relevaient en fait d’une logique de contrôle de l’info par les autorités. Les représentants du SNJ ont contesté la présence de ces consignes dans différents DUER, comme celui de Haute-Normandie.
Par ailleurs, certaines formulations des recommandations sont parfois très éloignées des réalités de terrain. On trouve ainsi dans certains DUER : « Evaluation des risques discutée en conférence de rédaction avant le départ des équipes de tournage ». On se dit que le rédacteur de cette phrase n’a jamais couvert de faits divers en étant réveillé à 4 heures du matin par le rédacteur en chef adjoint d’astreinte, que ce dernier a déjà tenté d’appeler au moins 5 JRI, que l’heure tourne et que le premier qui décrochera son téléphone devra partir le plus vite possible pour couvrir l’événement, peut-être même tout seul.
La direction veut rappeler le cadre de la loi mais dans le même temps elle reconnaît que l’exception du terrain qui consiste parfois à détourner ce cadre pour la bonne réalisation d’un reportage ne fera pas l’objet de sanction…
Prochain CSE : le 8 juillet toujours en visio-conférence… Pour la direction, les instances et les représentants des personnels doivent rester en mode confiné !
Vos élus et RSCE : Jean-Manuel Bertrand, François Ollier, Thierry Will et Hervé Colosio.
Communiqué des syndicats SNJ et SRCTA-UNSA Ce que nous redoutions le plus est malheureusement arrivé. Un des collègues a été touché par la Covid-19, cas confirmé. Les représentants des syndicats SNJ et SRCTA-UNSA lui souhaitent un prompt rétablissement et se mettent à sa disposition pour […]
Non classéCommuniqué des syndicats SNJ et SRCTA-UNSA
Ce que nous redoutions le plus est malheureusement arrivé. Un des collègues a été touché par la Covid-19, cas confirmé. Les représentants des syndicats SNJ et SRCTA-UNSA lui souhaitent un prompt rétablissement et se mettent à sa disposition pour l’aider à surmonter ce moment difficile.
Une réunion de crise ce matin a permis de prendre les premières mesures d’urgence :
La direction a sollicité une entreprise spécialisée pour désinfecter la station entre 13 et 17 heures.
Toutes les émissions ont été suspendues après le journal de 13 heures et les servitudes. En radio, un programme musical a été proposé en mode automatique aux auditeurs.
Les équipes non essentielles à la réalisation du journal du soir ont été renvoyées à la maison.
Il n’y aura plus d’invité plateau JT jusqu’à nouvel ordre
Report de l’émission spéciale Covid-19 du jeudi 25 juin
Quatre personnes qui ont travaillé avec l’intéressé, identifiées par la direction, ont été mises en quatorzaine en attendant l’enquête approfondie de l’Agence Régionale de Santé (ARS) sur le nombre de sujets contacts…
Les représentants des syndicats SNJ et SRCTA-UNSA veilleront à ce que tous les cas contacts soient testés et placés en quatorzaine.
De son côté, Le CSE, en accord avec la direction a procédé à la fermeture de la cafétéria jusqu’à nouvel ordre.
La situation sanitaire se dégrade de plus en plus. Le 24 juin, la maladie a touché 2827 personnes et causé 9 décès en Guyane. Le coronavirus affecte les collectivités locales, les institutions, pénètre dans nos foyers et toutes les couches sociales. Nous réitérons notre appel à la vigilance accrue de chacun pour le respect des gestes barrières. C’est le seul moyen pour le moment de nous protéger et d’assurer la sécurité de ceux que nous aimons en cette période difficile.
Nous continuerons à échanger avec la direction en votre nom pour continuer à veiller à la mise en place de toutes les mesures d’hygiène et de sécurité pour la protection des salariés.
Suite au premier cas de coronavirus détecté au sein de notre établissement, nous renouvelons notre demande (motion du 16 juin 2020) à la direction de communiquer aux salariés le protocole d’action d’urgence dans ce cas de figure. En effet, tous les salariés ont besoin d’être informés de la conduite à tenir dans ce type de situation.
Les représentants des syndicats SNJ et SRCTA-UNSA sont à votre disposition pour tout échange sur cette situation difficile.
Continuons à s’appeler, protégeons-nous et restons solidaires jusqu’au bout…
Remire-Montjoly, le 24 juin 2020
Communiqué intersyndical SNJ et SOENC FP / CFDT Médias :
Non classéCommuniqué intersyndical SNJ et SOENC FP / CFDT Médias :
Le 16 juin 2020 Réunis ce jour en CSE extraordinaire suite à leur demande du mardi 9 juin, les représentants des syndicats SNJ et SRCTA-UNSA demandent instamment à la direction de renforcer les mesures de protection d’hygiène et de sécurité pour protéger l’ensemble des salariés […]
Non classéLe 16 juin 2020
Réunis ce jour en CSE extraordinaire suite à leur demande du mardi 9 juin, les représentants des syndicats SNJ et SRCTA-UNSA demandent instamment à la direction de renforcer les mesures de protection d’hygiène et de sécurité pour protéger l’ensemble des salariés contre la Covid-19.
La direction locale assure le dialogue social, s’est déjà impliquée dans l’achat de masques, de gel et l’affichage de mesures barrières, mais il faut aller plus loin et beaucoup plus vite avec le passage en phase 3 d’une épidémie généralisée et hors de contrôle, pour protéger le personnel. Nous pouvons à tout moment être confrontés à des cas de covid-19 parmi les salariés de Guyane la 1ère.
Par conséquent, nous ne pouvons plus reprendre une activité normale comme annoncée dans certaines stations de France Télévisions sans renforcer les équipements de protection individuelle pour les salariés, tant en interne que lors des missions à l’extérieur.
Nous demandons l’arrêt des productions programmées à l’extérieur, en particulier la captation du concert de la fête de la musique avec le groupe Les Blue Stars, prévue le samedi 20 juin. 17 musiciens seraient prévus pour ce spectacle, plus nos collègues, alors que les recommandations préfectorales annoncent des regroupements maximum de 10 personnes.
Les représentants du personnel demandent aussi l’arrêt des invités en plateau (JT, émission diverses), comme cela se faisait pendant la période de confinement.
Nous voulons poursuivre notre mission d’information sur le terrain et recevoir les invités uniquement par visio-conférence pendant toute la durée de la circulation du virus en Guyane. La direction doit prendre des mesures nécessaires pour la réalisation à distance de l’émission spéciale Covid-19 du 18 juin 2020 pour protéger nos collègues et les invités.
Les élus SNJ et SRCTA-UNSA constatent une présence trop importante du personnel dans la station, eu égard à la situation sanitaire très critique : 1421 cas de Covid-19 confirmés, 5 décès, dont deux ce matin.
Pendant cette période de flambée épidémique très inquiétante, nous demandons à la direction de recourir au maximum au télétravail, de façon exceptionnelle, ou à d’autres dispositifs d’éloignement du personnel sans aucune perte de salaire. Toutes les décisions doivent être prises en concertation avec les intéressés.
Les élus SNJ et SRCTA-UNSA demandent à la direction de Guyane la 1ère de fournir un protocole précis sur les actions mises en place si un ou plusieurs cas de Covid-19 confirmés ou des sujets contacts étaient constatés dans la station : communication auprès du personnel, placement en quatorzaine, mesures de protection, tests, désinfection, mode de continuité de l’activité…
Les représentants du personnel SNJ et SRCTA-UNSA réclament l’installation d’urgence des protections en plexiglas dans les espaces de travail partagés : salles de montage, régie de production télé, studio radio, cafeteria…
Les élus concernés demandent la généralisation des gels hydro alcooliques dans la station, dans les couloirs et dans les espaces de travail partagés. Ils réclament la dotation minimale de six masques lavables par salarié, comme indiqué dans la démarche de prise en charge du groupe France Télévisions et des flacons de gel individuel.
Nous demandons également la poursuite du nettoyage systématique des locaux et la désinfection générale du bâtiment au moins une fois par mois sous le contrôle du chef d’établissement ou de son représentant. Les élus SNJ et SRCTA-UNSA resteront vigilants quant à la mise en place de toutes les mesures destinées à protéger les salariés de Guyane la 1ère qu’ils travaillent à Saint-Laurent, Kourou ou Remire-Montjoly.
TRACT INTERSYNDICAL REDACTION MALAKOFF : SNJ – CFDT – CGC – UNSA – FO – CGT Le 20 avril dernier, les syndicats de l’établissement France télévisions de Malakoff publiaient un communiqué intitulé “France Ô une ambition au service de l’Outre-mer après le 9 août”. A […]
Non classéTRACT INTERSYNDICAL REDACTION MALAKOFF :
SNJ – CFDT – CGC – UNSA – FO – CGT
Le 20 avril dernier, les syndicats de l’établissement France télévisions de Malakoff publiaient un communiqué intitulé “France Ô une ambition au service de l’Outre-mer après le 9 août”.
A mi-chemin de cette échéance, les salariés qui assurent la présence des Outre-mer sur la TNT dans l’Hexagone ne savent toujours pas si leur chaîne existera encore le 10 août.
La direction de l’entreprise a confirmé aux représentants du personnel avoir fourni au Ministère de la Culture – à sa demande – un projet pour une éventuelle poursuite de la diffusion. Depuis, tout le monde attend.
Condamnée il y a deux ans, France Ô survit. Le problème, c’est que derrière cette chaîne de télévision, il y a des salariés, hommes et femmes, techniciens, journalistes et personnels administratifs qui endurent ce compte à rebours.
Le lancement réussi le 3 juin dernier du nouveau portail des Outre-mer – œuvre conjointe des équipes de Malakoff et des stations ultramarines – démontre la capacité d’innovation du service public. Un portail ne peut remplacer une chaîne de télévision, les publics auxquels chacun s’adresse sont différents. En revanche, Télévision et Web se complètent ! Avec la radio numérique, ils devraient constituer une offre tri-media exemplaire au service de l’Hexagone, des ultramarins, de leur diaspora et de tous ceux qui partagent affinité, intérêts et curiosité avec ces territoires.
Leur champ d’investigation est large. L’actualité, par exemple, nous le rappelle. Au moment où la France questionne son Histoire, la place du racisme et des discriminations dans la société, qui peut nier la légitimité des Outre-mer à faire entendre et partager leurs expériences et lectures sur ces sujets.
Malakoff, le 15 juin 2020
Ce CSE extraordinaire avait pour point essentiel d’exposer la suite du PRA, le plan de reprise d’activité tant attendu par bon nombre de salariés et de téléspectateurs soucieux d’une information de proximité enfin déconfinée. Voir le liminaire lu en CSE par les élus SNJ. Ce […]
IRP - CSECe CSE extraordinaire avait pour point essentiel d’exposer la suite du PRA, le plan de reprise d’activité tant attendu par bon nombre de salariés et de téléspectateurs soucieux d’une information de proximité enfin déconfinée. Voir le liminaire lu en CSE par les élus SNJ.
Ce PRA à géométrie variable est valable jusqu’au 28 juin et il devrait prendre fin avec les soirées électorales.
La direction du réseau a bon espoir d’enchainer ce PRA avec un plan de normalisation de l’activité envisagé pour la période du 29 juin jusqu’à la rentrée.
Pour ce PRA qui entre en vigueur lundi 15 juin, la direction a établi un modèle unique sur lequel chaque direction régionale s’est calquée avec plus ou moins d’audace.
Ce déconfinement se poursuit à pas comptés avec une centaine de salariés de plus en moyenne par emprise, mais des questions subsistent comme pour les salariés vulnérables ou le télétravail. Des questions aussi avec plusieurs éditions locales toujours privées d’antenne !
Cette consultation très formelle des élus du CSE s’est bornée à une brève description des évolutions d’effectifs où la direction évoque une reprise normale fin juin à condition que l’épidémie ne reprenne pas, balayant ainsi d’un revers de manche les remarques et les critiques formulées par les élus.
Laurence Mayerfeld a beau rappeler que les DR ont l’autonomie pour édicter les PRA, chacun dans sa région, il n’empêche que depuis le début de la crise les plans se succèdent dans l’improvisation sans anticipation des événements.
Fonctionnement du CSE
Pour pourvoir au remplacement de membres de commissions démissionnaires sont désignés :
Vote des élus pour le départ de Philippe Bard dans le cadre de l’accord de RCC : 9 voix pour, 16 abstentions. Les élus et la direction ont salué le départ de l’entreprise de notre élu titulaire SNJ dans le cadre de l’accord de rupture conventionnelle collective.
Le SNJ salue le journaliste, le syndicaliste et l’ami, pour son engament syndical et son regard toujours avisé sur l’entreprise, la profession et les évolutions de la société dont il a été le témoin durant sa carrière professionnelle.
Prochains CSE les 24 juin et 8 juillet, prochaine CSSCT le 17 juin, toujours en visioconférence.
Vos élus et RS SNJ : Jean-Manuel Bertrand, François Ollier, Thierry Will et Gilles Bernard.
FIN DU CONFINEMENT DE L’INFORMATION DE PROXIMITE… ENFIN ! Le SNJ se félicite de la reprise d’activité. Une reprise partielle, une reprise tardive, un mois après le déconfinement du pays, mais une reprise réelle. Et il était temps ! Pour nos téléspectateurs, mais aussi pour les salariés, […]
IRP - CSEFIN DU CONFINEMENT DE L’INFORMATION DE PROXIMITE… ENFIN !
Le SNJ se félicite de la reprise d’activité. Une reprise partielle, une reprise tardive, un mois après le déconfinement du pays, mais une reprise réelle. Et il était temps ! Pour nos téléspectateurs, mais aussi pour les salariés, qu’ils soient en CDI ou en CDD.
Ce confinement a apporté plusieurs éléments de réflexion, liés notamment à des audiences fortes. Des audiences qui confirment la capacité de la télévision à rassembler un large public.
Oui, la télévision est toujours un vecteur de lien social et les téléspectateurs sont attachés à une information de proximité. Ces audiences sont à conjuguer avec les pratiques liées aux nouvelles technologies. Des pratiques qui soulignent le besoin de participation du public. Internet et télévision ne s’opposent pas, mais se complètent.
Aujourd’hui le déconfinement de l’info de proximité amène son lot de questions. L’état d’urgence sanitaire est maintenu jusqu’au 10 juillet, ce qui permet à France Télévisions de continuer à imposer le télétravail.
Un télétravail avec ses avantages : moins de déplacements, gains de temps et de concentration, voire amélioration de la relation travail/famille pour certains.
Mais un télétravail qui, pour d’autres, a de nombreux inconvénients : privation de contact physique, d’échanges informels, d’interactions, d’expressions du visage. Des disparitions qui dégradent parfois considérablement l’exercice de l’activité : fatigue, baisse de concentration, solitude face à une surcharge de travail ou à des consignes floues.
Alors dans l’immédiat, nous avons des questions qui appellent des réponses concrètes de la direction :
– Pour les salariés vulnérables. Un certificat d’isolement médical permettait jusque-là de les maintenir en télétravail. Pourtant aujourd’hui des cadres de FTV sollicitent des arrêts maladies et remettent en cause ce qu’ils accordaient encore hier.
– Pour des salariés qui souhaitent reprendre le travail sur site. Le SNJ soutient leurs demandes et à toutes fins utiles rappelle à la direction qu’elle doit des indemnisations pour les frais engagés par le télétravail.
Pour les élus du SNJ, le montage boite noire dans les voitures, sur les parkings des antennes doit cesser après plus de 3 mois de pratique.
Les reporters vivent mal cette situation commandée pour des raisons épidémiques mais ces raisons tendent à s’estomper aujourd’hui. Les équipes de tournage doivent pouvoir revenir sur les sites.
A cette fin, la direction doit tout mettre en œuvre dans les emprises afin de faciliter le travail sur site : parcours de circulation adaptés à chaque antenne, cloisonnement des lieux partagés, protection individuelle des salariés en présentiel et surtout repenser dans un avenir très proche les espaces de travail comme les openspace qui ont montré toutes leurs limites pendant la crise sanitaire.
Les jours qui viennent ne sont ni bons, ni mauvais, ils sont incertains. Et l’incertitude peut être une chance autant qu’une difficulté. Il n’est pas inutile de réfléchir ensemble à un après constructif et solidaire.
Ce qui fera la différence c’est notre capacité à réfléchir ensemble ! Cette fameuse intelligence collective qui semble tant inquiéter nos dirigeants…
Paris, le 12 juin 2020
Cette direction ne fera pas l’économie d’un bilan de mandature, et la crise sanitaire l’impose encore plus. Quel manque d’humilité, quelle morgue, quelle supériorité supposée… Mais au bout du compte toutes ces postures ont servi quel type de gouvernance ? Celle du déni, de la discrimination, […]
Non classéCette direction ne fera pas l’économie d’un bilan de mandature, et la crise sanitaire l’impose encore plus. Quel manque d’humilité, quelle morgue, quelle supériorité supposée… Mais au bout du compte toutes ces postures ont servi quel type de gouvernance ?
Celle du déni, de la discrimination, des inégalités, de l’humiliation, du refus de la remise en cause, du monologue social, du casting exacerbé ! Le tout au profit d’un clan, comme toujours, au détriment du plus grand nombre comme toujours.
Alors qu’aujourd’hui nous allons évoquer la reprise d’activité ou encore les moyens de remédier aux lacunes en termes d’expositions aux risques, nous constatons, une fois de plus, que nous écouter n’est pas dans les projets de l’entreprise.
Il faut remettre en cause toute l’organisation spatiale du Siège, mais on nous répond plexiglas. Il faut revoir de fait l’organisation éditoriale des rédactions nationales, on nous dit que la fusion a montré toute sa force pendant la crise sanitaire. Il faut en finir avec les nombreuses mises à l’écart de certains journalistes, on nous répond que c’est de l’ordre du fantasme. Et pourtant les témoignages sont nombreux, étayés, vérifiables. Mais dans les services, comme une consigne respectée par les bons petits soldats de l’encadrement, on s’attaque aux messagers, histoire de ne pas donner crédit au message.
Depuis plusieurs années, les représentants du SNJ paient cash cette critique du système mis en place depuis longtemps à France Télévisions. Du management brutal, à la mise à l’écart professionnelle, tout y passe, de président en présidente, de directeur en directeur. Une discrimination syndicale, une discrimination professionnelle qui va au-delà de notre organisation syndicale et qui fait de notre entreprise une pathétique machine à détruire les enthousiasmes. La reprise d’activité qui se profile, avec entre autre le deuxième tour des élections municipales, ne sera pas, nous le savons déjà, l’occasion de cette nécessaire remise en cause. Nous l’avons déjà écrit, ce monde d’après à France Télévisions ressemble déjà furieusement au précédent… Logique, ce sont toujours les mêmes profils qui détiennent le pouvoir… Nous n’avons jamais supporté que nos propositions restent à l’état de témoignage. La direction ne respecte pas les instances et donc pas les salariés que nous représentons. Il est définitivement temps que tout cela cesse.
Paris, le 4 juin 2020