Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
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Non classé/// CRISE SANITAIRE ET SOCIALE \\\ La propagation du Coronavirus plonge la France et le monde du travail dans une crise sans précédent. Crise sanitaire, tout d’abord, avec de nouveaux risques graves encourus par ceux qui restent sur leur lieu de travail habituel. Crise sociale […]
Non classé/// CRISE SANITAIRE ET SOCIALE \\\
La propagation du Coronavirus plonge la France et le monde du travail dans une crise sans précédent. Crise sanitaire, tout d’abord, avec de nouveaux risques graves encourus par ceux qui restent sur leur lieu de travail habituel. Crise sociale aussi, avec d’importantes pertes de revenus, et parfois même d’emploi, pour des millions de salariés.
Cette semaine, la direction de France Télévisions s’est donc engagée auprès des organisations syndicales sur plusieurs points :
– elle n’a pas l’intention, pour le moment, d’utiliser les nouvelles dispositions légales permettant à l’employeur d’imposer les dates de congés payés ou de RTT. En revanche, si un grand nombre de salariés refusaient de poser une ou deux semaines de vacances avant la fin du printemps, elle menace d’y avoir recours au deuxième semestre.
– même si France Télévisions était éligible au dispositif d’activité partielle, les salaires des permanents seront payés à 100%.
Mais qu’est-il prévu pour les intermittents, les journalistes rémunérés à la pige, les salariés qui enchaînent les CDD ? La situation de ces milliers de collègues est aujourd’hui préoccupante. La direction affirme vouloir honorer et payer tous les contrats qui étaient prévus en mars et en avril (signés ou non). Le SNJ veillera à ce que cet engagement soit tenu, les premiers retours indiquant que ce n’est pas toujours le cas.
Toutefois, ce dispositif nous semble insuffisant. La crise ne va pas s’étaler sur des semaines mais sur des mois… et pour les salariés non-permanents, il n’y a quasiment aucune solution de repli, le secteur de l’audiovisuel étant largement touché par le « chômage partiel ». Le SNJ demande donc à la direction, comme nous l’avons déjà exigé à Radio France, le versement aux « précaires » d’un revenu calculé sur la moyenne des 6 derniers mois de salaire. Et ce pendant toute la période de confinement.
La direction de Radio France a déjà mis en place ce dispositif. Côté France Télévisions, ce n’est pas encore fait : nous réitérons donc notre demande ! Dans cette période dramatique, la direction doit penser à tous ses salariés, notamment les non-permanents, qui sont souvent les plus vulnérables ! Comme l’a affirmé la présidente devant les représentants du personnel, « on protège d’abord les salariés et nos missions essentielles, on fera les comptes budgétaires plus tard ». Adapter l’activité de France Télévisions va générer des dépenses imprévues, c’est évident, mais aussi des économies substantielles (frais de mission, de déplacements, droits sportifs…).
Dans cette équation budgétaire que France Télévisions devra résoudre après la crise, hors de question d’oublier les non-permanents ! Comme tous les salariés du pays, ils vivent un traumatisme quotidien, dans leur vie professionnelle et personnelle. Il serait irresponsable de la part de la direction de France Télévisions de les abandonner maintenant, en plein cœur de la crise sanitaire et sociale que nous vivons.
Paris, le 3 avril 2020
Avec une pandémie d’une telle gravité, on est en droit d’exiger de la direction de France Télévisions des mesures de protection exceptionnelles pour tous les salariés. Or, selon les antennes et les sites, on est parfois loin du compte. Le SNJ met la direction en […]
Non classéAvec une pandémie d’une telle gravité, on est en droit d’exiger de la direction de France Télévisions des mesures de protection exceptionnelles pour tous les salariés. Or, selon les antennes et les sites, on est parfois loin du compte.
Le SNJ met la direction en garde : en refusant d’entendre la parole des salariés et de leurs représentants, la continuité du service public audiovisuel ne pourra pas être assurée très longtemps alors que la crise sanitaire pourrait durer des semaines, voire des mois.
Au troisième jour du confinement national, direction et syndicats représentatifs au niveau de l’entreprise ont échangé ce jeudi en audio conférence durant deux heures sur l’impact à France télévisions de la crise sanitaire.
Premier constat, une majorité de salariés se trouve confinée à domicile. Certains y pratiquent le télétravail, d’autres ne le peuvent pas et sont de fait en absence autorisée. Plusieurs emprises régionales et ultra-marines ont dû fermer leurs portes pour raisons sanitaires, parfois pendant plusieurs jours. Dans les sites restés ouverts, le nombre de salariés présents est très faible : selon la direction, environ 270 personnes étaient hier au Siège contre plus de 3000 un jeudi en temps normal. Même constat dans les antennes régionales et stations ultramarines avec le plus souvent, entre 15 à 30 salariés présents selon les sites. Arrêt total de l’activité pour les équipes régionales de la Fabrique, télétravail pour la majorité du personnel administratif, pour un grand nombre de journalistes mais aussi certains techniciens, flou artistique pour beaucoup d’autres. La direction ne le cache pas, elle entend recourir au chômage partiel (avec maintien intégral du salaire) pour les personnes concernées.
Deuxième constat, nul ne veut opposer notre mission d’information à l’obligation de protéger les salariés, mais concilier ces deux impératifs s’avère difficile. Surtout quand les moyens consacrés à la protection ne semblent pas à la hauteur des ambitions éditoriales. La direction affirme que les mesures de sécurité mises en œuvre sont suffisantes quand elles sont respectées. Les équipes de reportages et les salariés présents dans les établissements sont loin d’en être tous convaincus ! Le SNJ ne prétend pas détenir une vérité scientifique sur ce point mais craint que les certitudes affichées par la direction soient en partie liées à la pénurie de matériels de protection constatée à France TV comme dans tout le pays.
Dans ce contexte, le SNJ estime que les salariés confrontés à d’importantes failles dans le dispositif de prévention de la contamination (comme ce fut le cas mercredi au Siège, et en particulier à la rédaction de France 3 le-de-France) peuvent légitimement faire valoir leur droit de retrait, comme la loi le permet en pareilles circonstances. Même si la direction a choisi comme posture de le contester.
Troisième constat, face à cette menace sur la santé des équipes et compte tenu des attentes de la population, l’offre d’information de France Télévisions devra encore évoluer dans la forme comme dans le fond. La mutualisation des éditions, les JT « grandes régions » et la réduction du nombre de tournages sont déjà des réponses à ces contraintes inédites. L’exceptionnel du moment reste pour le SNJ exceptionnel. Au sortir de cette crise sanitaire nous serons extrêmement vigilants.
Pour remplir nos missions dans la durée (la crise sanitaire pourrait durer des semaines, voire des mois) il faudra sans doute équilibrer différemment l’offre d’information entre chaînes de télé et les plateformes numériques, plus adaptées au télétravail. C’est d’ailleurs la piste qui semble privilégiée par la direction pour les stations d’outre-mer, où l’articulation entre télé, internet et radio serait provisoirement modifiée.
Pour les reportages télé, les plus « lourds », il faudra sans doute mieux planifier les équipes disponibles, organiser des roulements, fonctionner en petits groupes avec véhicule et matériel dédié, favoriser l’autonomie, mais aussi proscrire les interactions risquées sur des tournages qui ne semblent pas toujours incontournables.
Si la sécurité immédiate des salariés est aujourd’hui une préoccupation majeure, il faudra également trouver des réponses pour les nombreux CDD, pigistes et intermittents réguliers, pour qui France Télévisions est un employeur important et qui ont vu des promesses de contrats disparaître.
Menaces sur la santé des salariés, entrave de l’activité, dégradation de l’emploi, les différentes facettes de la crise du COVID-19 nous imposent de sortir sans tarder les instances représentatives du personnel de leur confinement actuel. Ces instances, qui doivent trouver le moyen de fonctionner différemment mais efficacement, ont un rôle essentiel à jouer dans la protection et l’information des salariés de France Télévisions.
Paris, le 20 mars 2020
MESURES COVID-19 Depuis aujourd’hui, face à l’expansion du Covid-19, des mesures de confinements sont appliquées à l’ensemble de la population de notre pays. Nous, journalistes-reporteurs de FranceTv, sommes également concernés, mais nous n’oublions pas notre devoir d’informer. Et si les conditions d’exercice de nos métiers […]
Non classéMESURES COVID-19
Depuis aujourd’hui, face à l’expansion du Covid-19, des mesures de confinements sont appliquées à l’ensemble de la population de notre pays.
Nous, journalistes-reporteurs de FranceTv, sommes également concernés, mais nous n’oublions pas notre devoir d’informer. Et si les conditions d’exercice de nos métiers sont profondément bouleversées par ces mesures, nous comprenons qu’un temps d’adaptation est nécessaire.
Or, depuis quelques jours, nous constatons et déplorons certaines des actions mises en place, qui traduisent un manque d’anticipation et d’organisation dans les rédactions du Siège.
D’un point de vue sanitaire tout d’abord, les conditions de départ en reportage sont contestables. Pas de masques dignes de ce nom, les seuls disponibles étant remis à la main ! Un matériel commun pour plusieurs JRI dans la journée, vaguement nettoyé avec des lingettes quand cela est possible.
Seuls les véhicules sont désormais désinfectés par des personnels dédiés.
Dans le fonctionnement des services ensuite. Alors que les besoins en personnels seront bien évidemment revus à la baisse, de trop nombreux reporteurs et JRI attendent d’être envoyés sur des tournages. Cette promiscuité dans les openspaces étant contraire aux mesures que le gouvernement nous demande de suivre.
Le télétravail, impossible pour la majorité d’entre nous, d’autres modes de fonctionnement seraient possibles.
Nous remettons également en cause certains des sujets qu’il nous est demandé de réaliser, comme si rien n’avait changé. Le fond est souvent occulté par la forme avec les fameux micros-trottoirs, degré zéro du journalisme. En cette journée par exemple, des équipes sillonnent les villes en quête de témoignages de citoyens sur la situation que nous vivons. On « vadrouille », comme le disent certains encadrants ! On vadrouille et on contamine peut-être notre public…
Afin de pouvoir exercer correctement notre métier de reporteur, nous demandons :
– Des conditions sanitaires dignes de ce nom afin de protéger nos équipes.
– Une organisation qui évite des attentes « au cas où » dans nos services. On pourrait imaginer un volant de quelques équipes avec un matériel dédié, engagés sur quelques jours, les autres étant disponibles, mais chez eux.
– Un droit de regard sur le contenu des sujets que l’on nous demande de réaliser et surtout la fin de ces micros-trottoirs.
Nous exigeons par ailleurs que toutes les mesures prises, ou à prendre, s’appliquent de la même façon à l’ensemble des antennes de l’entreprise. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.
Nous vous rappelons que les circonstances exceptionnelles actuelles ne doivent pas mettre en péril notre intégrité physique. L’entreprise a pour obligation de protéger ses salariés. Par notre présence, nous ne devons pas non plus être une menace pour nos interlocuteurs.
En cas de doute, nous disposons d’un droit individuel de retrait que nous ne manquerons pas d’utiliser.
Paris, le 17 mars 2020
C’est un rebondissement totalement inattendu auquel les salariés ont eu droit ce mardi 18 février. Le tribunal de commerce de Fort-de-France a prononcé la poursuite d’activité de France-Antilles jusqu’au 10 mars, pour permettre à une éventuelle offre de reprise de Xavier Niel, le patron du […]
Non classéC’est un rebondissement totalement inattendu auquel les salariés ont eu droit ce mardi 18 février. Le tribunal de commerce de Fort-de-France a prononcé la poursuite d’activité de France-Antilles jusqu’au 10 mars, pour permettre à une éventuelle offre de reprise de Xavier Niel, le patron du groupe Iliad (Free), et aussi co-actionnaire du Monde, du Nouvel Observateur et récent acquéreur du groupe Nice-Matin.
Une décision prise suite à une requête du procureur de la République qui a reçu une lettre d’intention de Xavier Niel pour la reprise du groupe France-Antilles.
Une candidature hors délai qui arrive quinze jours après la liquidation des titres de France-Antilles Martinique, France-Antilles Guadeloupe et France-Guyane, et à quelques jours des notifications des licenciements pour les 235 salariés du groupe.
Depuis le 30 janvier, la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane sont les seuls territoires de France à ne plus avoir de presse écrite quotidienne.
Aujourd’hui, les interrogations sont multiples tant sur les motivations du porteur du projet, qui aurait pu se positionner lors des différents appels d’offres lancés ces derniers mois, que sur le contenu du projet qui n’est pas encore connu.
Le patron de presse se positionnerait sur un projet qui « permettrait non seulement, de poursuivre une activité de presse quotidienne sur certains des territoires concernés mais également la reprise d’un nombre significatif de salariés », indique le procureur dans sa requête. Mais cet ultime d’appel d’offres est aussi la dernière chance et un ultime espoir pour la survie de France-Antilles. C’est l’occasion pour Xavier Niel et aussi d’autres repreneurs de se positionner pour faire renaître une presse écrite quotidienne sur nos territoires.
C’est aussi une lueur d’espoir pour les 235 salariés, qui, durant ces derniers mois ont connu les montagnes russes émotionnelles.
Le Syndicat national des journalistes, première organisation de la profession, sera extrêmement vigilant sur les offres déposées tant sur le volet social, le modèle économique proposé et l’indépendance des rédactions.
Fort-de-France,le 18 Février 2020
Le 17 février, commence l’examen du texte à l’Assemblée Nationale. Précédemment, le Conseil d’État a rendu un avis négatif sur le projet de réforme du gouvernement. La plus haute juridiction du pays juge le texte bâclé, juridiquement et économiquement bancal ! Le projet est nuisible pour […]
Non classé Préavis de grèveLe 17 février, commence l’examen du texte à l’Assemblée Nationale. Précédemment, le Conseil d’État a rendu un avis négatif sur le projet de réforme du gouvernement. La plus haute juridiction du pays juge le texte bâclé, juridiquement et économiquement bancal ! Le projet est nuisible pour les salariés, il doit être abandonné. Le SNJ appelle l’ensemble des journalistes à poursuivre la mobilisation, le jeudi 20 février.
Le système de retraite par points entraînera une baisse généralisée des montants des pensions. Qu’espérer de la retraite par points quand la précarisation de la profession entraîne de longues périodes de chômage ? Quand les plus précaires, pigistes ou CDD, voient leurs revenus menacés ? Comment cotiser plus longtemps, quand les entreprises poussent leurs salariés dehors ?
Les immenses richesses du pays permettent d’améliorer notre système de retraites avec des ressources complémentaires, dont les contributions des revenus et bénéfices issus de placements financiers.
Nous revendiquons :
– Le retrait du projet de réforme des retraites ;
– La négociation d’un système qui génère de nouvelles ressources sans baisse des salaires ;
– A France Télévisions, des recrutements sur les postes des équipes de reportage laissés vacants par les départs enregistrés en 2019 ; l’embauche en 2020 de 150 journalistes en CDI ;
– La réalisation d’un audit sur les conditions de travail et d’embauche des salariés de FTV dont les contrats sont maquillés en « prestataires », « consultants » ou « auto-entrepreneurs ».
Pour faire aboutir ces revendications, le Syndicat National des Journalistes de France Télévisions dépose un préavis de grève pour une durée de 24h00, ce jeudi 20 février, à partir de 0h00.
Paris, le 13 février 2020
SAISINE SUR LES FRAIS DE MISSION Une délégation du SNJ a été reçue par la direction de FTV, suite à notre saisine sur la discrimination entre les salariés sur la question des frais de mission. Nous avons rappelé notre opposition au système que la direction […]
Non classéSAISINE SUR LES FRAIS DE MISSION
Une délégation du SNJ a été reçue par la direction de FTV, suite à notre saisine sur la discrimination entre les salariés sur la question des frais de mission.
Nous avons rappelé notre opposition au système que la direction veut mettre en place à partir du mois d’avril :
– Suppression du forfait en reportage et passage aux frais réels uniquement (seules exceptions : missions à l’étranger et missions en France de plus de 15 jours) ;
– Création d’un groupe fermé de salariés (ceux qui ont cumulé plus de 100 découchers en mission en 2019) qui pourraient encore bénéficier du forfait.
Par ailleurs, nous demandons la suppression du tarif « zone de résidence » pour le remboursement des repas.
La direction répond que :
– La suppression du forfait est inéluctable, c’est une demande de la Cour des Comptes et une volonté de la direction. A terme, tout remboursement en France devra être justifié.
– Pour ne pas alourdir les missions de ceux qui passent plus de la moitié de leur année de travail en déplacement, un seuil a été instauré. Il crée de fait un groupe d’une centaine de salariés mais c’est « le maximum que l’on puisse faire, il n’est pas question d’abaisser ce seuil et d’ouvrir ces droits à d’autres salarié ». D’ailleurs ce groupe est fermé et a vocation à disparaître à terme.
– Cette disparition du forfait pour les reportages ne s’applique pas aux mobilités temporaires (remplacements dans une autre région, etc.).
– Pour la zone de résidence, sa suppression serait « logique mais coûterait très cher ». En marge de la négociation à venir sur les mesures salariales, au mois de mars, il devrait être proposé d’augmenter le tarif zone de résidence pour que l’écart soit moins grand avec les remboursements hors zone.
Sur ce dernier point, nous considérons que la direction se prépare à tendre un piège aux organisations syndicales et aux salariés, en réduisant l’enveloppe des mesures salariales pour revaloriser le tarif « zone de résidence ».
La direction refuse donc de revoir sa position, conteste la réalité de la discrimination entre les salariés et souhaite même ponctionner sur les prochaines mesures salariales pour financer son projet.
Paris, le 12 février 2020
Le Conseil d’État a rendu un avis négatif sur le projet de réforme du gouvernement. La plus haute juridiction du pays juge le texte bâclé, juridiquement et économiquement bancal ! Le projet est nuisible pour les salariés, il doit être abandonné. Le SNJ appelle l’ensemble des journalistes […]
Préavis de grèveLe Conseil d’État a rendu un avis négatif sur le projet de réforme du gouvernement. La plus haute juridiction du pays juge le texte bâclé, juridiquement et économiquement bancal ! Le projet est nuisible pour les salariés, il doit être abandonné. Le SNJ appelle l’ensemble des journalistes à poursuivre la mobilisation, le jeudi 6 février.
Le système de retraite par points entraînera une baisse généralisée des montants des pensions. Qu’espérer de la retraite par points quand la précarisation de la profession entraîne de longues périodes de chômage ? Quand les plus précaires, pigistes ou CDD, voient leurs revenus menacés ? Comment cotiser plus longtemps, quand les entreprises poussent leurs salariés dehors ?
Les immenses richesses du pays permettent d’améliorer notre système de retraites avec des ressources complémentaires, dont les contributions des revenus et bénéfices issus de placements financiers.
Nous revendiquons :
– Le retrait du projet de réforme des retraites ;
– La négociation d’un système qui génère de nouvelles ressources sans baisse des salaires ;
– A France Télévisions, des recrutements sur les postes des équipes de reportage laissés vacants par les départs enregistrés en 2019 ; l’embauche en 2020 de 150 journalistes en CDI ;
– La réalisation d’un audit sur les conditions de travail et d’embauche des salariés de FTV dont les contrats sont maquillés en « prestataires », « consultants » ou « auto-entrepreneurs ».
Pour faire aboutir ces revendications, le Syndicat National des Journalistes de France Télévisions dépose un préavis de grève pour une durée de 24h00, ce jeudi 6 février, à partir de 0h00.
Paris, le 31 janvier 2020
FRAIS DE MISSION DES EQUIPES DE REPORTAGE Dans le cadre de l’accord de groupe France télévisions sur l’amélioration du dialogue social et la prévention des conflits collectifs, le SNJ demande à la direction d’être reçu, dans les délais prévus, sur la question des frais de […]
Non classéFRAIS DE MISSION DES EQUIPES DE REPORTAGE
Dans le cadre de l’accord de groupe France télévisions sur l’amélioration du dialogue social et la prévention des conflits collectifs, le SNJ demande à la direction d’être reçu, dans les délais prévus, sur la question des frais de mission des équipes de reportage.
La direction veut supprimer le forfait et passer aux frais réels, à compter du mois d’avril 2020.
Le forfait ne serait maintenu que pour certains salariés : d’une part, ceux en reportage à l’étranger ou sur une mission de 15 jours et plus ; d’autre part, ceux qui ont cumulé au moins 100 nuitées en 2019.
Dans la pratique, le seuil de 100 ne pourrait bénéficier qu’aux seuls salariés des MIF (Moyens Internes de Fabrication, ex filière de production) et constituerait de fait une discrimination. Il est trop élevé pour que les équipes de reportages y soient éligibles.
Dans le même temps, la direction entend maintenir la zone de résidence. Cette disposition entraîne un remboursement des repas plus bas qu’en frais de mission. Il s’agit aussi d’une indemnité comptabilisée dans la fiche de paye, et donc imposable.
Pour le SNJ, un traitement discriminatoire entre les salariés est inacceptable.
Nous revendiquons :
-la suppression de la zone de résidence
-l’abaissement du seuil prévu de 100 nuitées en 2019, afin de le rendre accessible aux équipes de reportage et aux salariés, CDI et CDD, qui les constituent.
Paris, le 28 janvier 2020
La diffusion récente d’un communiqué de la direction sur la prise des congés en 2020 a provoqué une inquiétude légitime parmi les plus de 2000 journalistes ayant opté pour le forfait jours. Affirmant que « l’adaptation majeure consiste à générer des droits pleins en début d’année […]
Non classéLa diffusion récente d’un communiqué de la direction sur la prise des congés en 2020 a provoqué une inquiétude légitime parmi les plus de 2000 journalistes ayant opté pour le forfait jours. Affirmant que « l’adaptation majeure consiste à générer des droits pleins en début d’année pour les absences relevant de l’organisation du temps de travail au forfait jour », la direction entend faire exactement le contraire pour les jours fériés.
Jeudi dernier, lors du CSE central, le SNJ a expliqué pourquoi ce changement présenté comme anodin par la direction constituait en fait une violation de l’accord collectif et des conventions individuelles de forfait jours.
L’accord conclu le 28 mai 2013 après 4 années de négociation repose sur un certain nombre de compromis. Parmi ceux-ci figure la reprise sous une autre appellation – pour les journalistes qui choisissent le forfait jours – du dispositif antérieur des « jours divers » contenu dans l’avenant audiovisuel à la CCNTJ en vigueur de 1982 à 2013
Son principe est simple. En échange de jours de congés supplémentaires, les journalistes travaillent les jours fériés sans bénéficier de rémunération complémentaire. Ils doivent donc être planifiés 5 jours les semaines comportant un jour férié sauf à poser une récupération s’ils ne souhaitent pas travailler ce jour-là.
Pour cette raison, l’accord collectif et les avenants individuels de forfait jours ne font pas référence aux « jours fériés » dans le cas des journalistes au forfait jours mais à des jours « au titre des jours fériés ». Supprimer le bénéfice de ces jours de congés aux journalistes que la direction déciderait unilatéralement de ne pas planifier les jours fériés revient à rompre cet équilibre.
En réponse la direction a affirmé qu’elle n’avait pas l’intention de contrevenir aux dispositions de l’accord collectif en matière d’organisation du temps de travail ni de réduire l’activité éditoriale des rédactions les jours fériés. Elle s’est engagée à reconsidérer son projet d’adaptation avant de revenir devant les représentants des salariés.
Le SNJ attend donc un retour rapide « à la normale » avec la possibilité pour les journalistes au forfait jours de poser sans entrave leurs jours « au titre des jours fériés ».
Le SNJ recommande d’ailleurs aux journalistes de prendre en compte ces jours au titre des jours fériés dans les prévisions qu’ils donneront à leur hiérarchie.
Dans le cas contraire, nous serions contraints de faire dire le droit.
Paris, le 20 janvier 2020