Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
Les salariés l’ont appris en remplissant leurs demandes de congés jusqu’en septembre,grâce à un tableau des JT communs entre les antennes de Rhône-Alpes et Alpes… Pour lire la suite du communiqué intersyndical, cliquer ci-dessous
Régions France 3Liminaire SNJ au CSE Réseau des 25 et 26 janvier 2023 Le SNJ vous souhaite tout d’abord ses meilleurs vœux pour cette année 2023 qui va s’avérer cruelle pour les éditions nationales de la 3 qui sont sacrifiées tant l’obstination aveugle de la présidence pour […]
IRP - CSE Régions France 3 Tous nos communiquésDéfendons nos retraites et nos salaires : le SNJ appelle à la grève et à la mobilisation le mardi 31 janvier !
Préavis de grèveQuelle rentrée nous prépare notre direction ? À l’information c’est une fois de plus le jeu des « chaises musicales » qui se pratique en coulisses ! Sans qu’on en comprenne les raisons, nous allons assister à un chassé-croisé qui n’a rien à envier aux juilletistes et aoûtiens ! […]
Non classéQuelle rentrée nous prépare notre direction ? À l’information c’est une fois de plus le jeu des « chaises musicales » qui se pratique en coulisses ! Sans qu’on en comprenne les raisons, nous allons assister à un chassé-croisé qui n’a rien à envier aux juilletistes et aoûtiens ! Rédacteurs en chef ou adjoints, directeurs adjoints opérationnels, nous jouent la valse de l’info, mais pour quel nouveau dessein ? Quel nouveau projet motive ce jeu de taquin qui ne fait rire personne ?
Un numéro 2 de la direction de l’information est relégué à la transversalité, une rédactrice en chef du service politique est faussement promue et, cerise sur le gâteau, elle est remplacée par un recrutement extérieur en pleine procédure de rupture conventionnelle collective à France Télévisions.
Alors pourquoi tout cela ? Est-ce le signe d’une reprise en main ou d’une improvisation totale, au gré des volontés de la présidente ? Car elle ne supporte pas les esprits rebelles au sein de son propre état-major ! Enfin « esprit rebelle » n’exagérons rien, mais au sommet de l’entreprise, il semble qu’on n’aime pas les têtes qui dépassent ! C’est d’ailleurs dans cet état d’esprit que sont maltraités les salariés affectés au « Soir 3 ». Réaffectés pour la plupart sous la pression à « France Info », nous considérons que ces passages en force fragilisent, plus qu’ils ne donnent envie de participer à la triste et funeste mascarade de la suppression du « Soir 3 ». La direction va même jusqu’à faire disparaître cette édition de ses documents internes comme les bilans d’audience par exemple.
Oui cette entreprise sacrifie sans scrupule une de ses éditions « phares », honneur de notre mission de Service Public. Un comportement honteux qui va jusqu’à nier dans sa communication externe les excellents résultats de ce journal, que nous n’arrêterons pas de défendre !
L’attachement à notre mission de Service Public est partagé par beaucoup. Nous le constatons à travers la pétition initiée par l’un de nos représentants, par les soutiens qui viennent des députés et sénateurs, des représentants de partis politiques de tous bords et par une grande partie de l’échiquier hexagonal !
Cette mission échappe à notre Présidente depuis le début de son mandat ! Transformer est synonyme de détruire pour l’équipe en place depuis 4 ans, à tous les niveaux ! Et ce gigantesque « plan de départs » qui se profile n’arrangera rien ! Pas de quoi donc envisager la rentrée sous les meilleurs auspices !
Mardi 16 juillet 2019
C’est ce qu’a fait un salarié de France 3 Bordeaux, joignant le geste à la parole ! Volontaire pour travailler sur la chaîne NoA, il s’est retrouvé désemparé face à un mur d’incompréhensions. Conséquences : plusieurs jours d’arrêt maladie et déclenchement d’un dispositif d’assistance psychologique. […]
Non classéC’est ce qu’a fait un salarié de France 3 Bordeaux, joignant le geste à la parole ! Volontaire pour travailler sur la chaîne NoA, il s’est retrouvé désemparé face à un mur d’incompréhensions. Conséquences : plusieurs jours d’arrêt maladie et déclenchement d’un dispositif d’assistance psychologique.
Lui et un autre salarié s’étaient mêlés 4 jours durant aux festivaliers de « Garorock », à Marmande, pour fabriquer des modules. Mais une fois sur place, il a fallu improviser. Aucun temps de préparation, manque de communication et de coordination de l’encadrement : ils ont été livrés à eux-mêmes. L’événement passé, les demandes se sont accumulées, sans les moyens nécessaires pour y répondre.
Cette situation n’est malheureusement pas nouvelle. La commission de suivi a pointé à plusieurs reprises les failles de la chaîne NoA. Pour exister, ce modèle expérimental table sur l’enthousiasme de salariés qui se sentiraient frustrés dans l’exercice de leur métier. Ces volontaires, attirés aussi par la promesse de primes, se donnent sans compter. Quelle aubaine pour la direction de France 3 Nouvelle Aquitaine, qui ne leur fixe pas vraiment de limites !
Il y a quelques semaines, les élus de proximité pointaient à leur tour un accroissement soudain des arrêts de travail, dont certains concernaient des salariés investis dans NoA.
Reconnaissant là une véritable alerte, la direction a réagi et proposé de faire appel à un organisme extérieur. Il s’agit de mesurer le surcroît de travail généré par NoA, que l’on soit volontaire ou pas, et les transferts d’activités liés à son fonctionnement.
Sollicitée, l’ARACT (association régionale pour l’amélioration des conditions de travail) réserve encore sa réponse. En cas d’acceptation, elle n’interviendra qu’à l’automne prochain. D’ici là, les vacances d’été auront sans doute fait retomber la pression. C’est ce qu’espère la direction. Mais près d’un an après son lancement, NoA est loin d’avoir trouvé son point d’équilibre.
Les tensions se multiplient et cela risque fort de s’aggraver, avec l’accroissement des programmes régionaux à moyens constants et les premiers effets de la rupture conventionnelle collective (RCC) sur l’organisation du travail. Enfin, la directrice régionale, promue à la direction du réseau, ne sera plus aussi disponible pour piloter « sa » chaîne.
Créer une nouvelle télévision sans moyens supplémentaires ou si peu : la faisabilité de ce modèle reste encore à démontrer. NoA est devenue réalité mais à quel prix ! Aujourd’hui, la santé des salariés concernés est plus que jamais menacée.
Bordeaux, le 12 juillet 2019
Nous vous demandons tout d’abord d‘observer un temps de silence pour marquer la disparition du Soir 3 sur France 3. 40 ans d‘existence, jusqu‘à 1 million de téléspectateurs, tout cela vient d‘être balayé par une décision incompréhensible entérinée cette semaine par la direction de France […]
Non classéNous vous demandons tout d’abord d‘observer un temps de silence pour marquer la disparition du Soir 3 sur France 3.
40 ans d‘existence, jusqu‘à 1 million de téléspectateurs, tout cela vient d‘être balayé par une décision incompréhensible entérinée cette semaine par la direction de France Télévisions.
Pour revenir à l ‘actualité de ce CSE, vous allez nous présenter la grille de rentrée. Quel tour de passe-passe et quel manque d‘ambition ! Vous annoncez le triplement des programmes régionaux mais, au final, vous vous contentez essentiellement de rallonger des rendez-vous déjà existants et notamment les éditions d‘information, et tout cela sans moyens supplémentaires, sans projet éditorial et avec des effectifs forcément réduits avec l‘entrée en vigueur de la rupture conventionnelle collective.
Et les documents fournis aux élus sont aussi pauvres que les moyens alloués.
Une indigence particulièrement criante dans le projet des matinales avec France Bleu. Lors de la dernière réunion du CSE, nous nous étions plaints de l‘absence de documents, ceux que vous venez de nous envoyer sont très parcellaires.
Votre projet d‘élargissement de l‘expérimentation de Toulouse et Antibes sans réel bilan n‘est justifié que par la volonté de répondre aux injonctions de l‘actionnaire.
Il manque surtout la réponse au problème que le SNJ a soulevé lors de la réunion de mai, celui des droits d‘auteur des journalistes, droit moral et droit patrimonial.
Paris, le 27 juin 2019
Le SNJ qui participe aux travaux sur la création d’un Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) est co-signataire de ce communiqué de l’Observatoire de la déontologie de l’information (ODI), et s’oppose fermement à la mise en place d’un Conseil de l’ordre voulu par […]
Non classéLe SNJ qui participe aux travaux sur la création d’un Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM) est co-signataire de ce communiqué de l’Observatoire de la déontologie de l’information (ODI), et s’oppose fermement à la mise en place d’un Conseil de l’ordre voulu par le gouvernement.
L’Observatoire de la déontologie de l’information (ODI) a pris connaissance avec stupéfaction des déclarations, à l’agence de presse Reuters, du secrétaire d’Etat au numérique, Cédric O.
L’ODI rappelle qu’il travaille depuis plusieurs mois, avec de nombreuses associations, syndicats et fédérations de professionnels des médias (journalistes et entreprises) et des représentants des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, à la création d’un Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM), et que ce travail ne peut être mené que dans un climat de confiance.
Il n’est pas question pour les promoteurs d’un CDJM de céder à quelque pression que ce soit, y compris venant du gouvernement. Le ministre de la Culture, qui a lu le rapport Hoog, ne semble pas sur la même ligne que le secrétaire d’Etat au numérique.
Un Conseil de déontologie journalistique et de médiation n’est évidemment pas un conseil de l’ordre ; il ne censure pas, il n‘interdit pas, il veille à la liberté des lignes éditoriales et des choix rédactionnels. Un CDJM est un espace de dialogue et de pédagogie, un tiers de confiance entre publics, journalistes et médias.
La liberté d’expression, la liberté de la presse, le droit du public à être informé sont des biens trop précieux dans une société démocratique pour être soumis aux ukases des politiques.
Paris, le 27 Juin 2019
« L’audience, un pari ! Des reportages, c’est promis » ! Nous avons lundi dernier en Comité Social et Economique (CSE), assisté au triste spectacle d’une direction incapable d’expliquer son projet de suppression du Soir 3. Aucune réponse aux questions de fond, au-delà du refus unanime des élus et […]
Non classé« L’audience, un pari ! Des reportages, c’est promis » !
Nous avons lundi dernier en Comité Social et Economique (CSE), assisté au triste spectacle d’une direction incapable d’expliquer son projet de suppression du Soir 3. Aucune réponse aux questions de fond, au-delà du refus unanime des élus et des organisations syndicales !
Oui, c’est un projet uniquement économique doublé d’un message à usage interne que nous envoie la Présidente ! Il faut renforcer France Info, avec les moyens du bord, c’est-à-dire la ressource des rédactions nationales.
Un choix inacceptable, qui entache nos missions de Service Public. Et au-delà des membres du CSE, c’est aujourd’hui la communauté politique qui s’en empare. Pas une récupération non, mais une volonté de défendre cette édition qui n’a pas d’équivalent dans le groupe. Députés, Sénateurs, élus de proximité, partis politiques, tout le monde s’en mêle et tant mieux, car nous n’avons pas le monopole de cette mission. Notre pétition citoyenne, nos appels aux personnalités, les questions posées au Parlement, tout cela concourt à faire écho à notre combat, juste et nécessaire.
Les élus ont dit non à ce projet néfaste, funeste, qui veut effacer du paysage le Soir 3, sans justification éditoriale, sans explication recevable. Le tout s’inscrit dans un projet d’entreprise en trompe l’œil.
A qui le tour demain ? Alors que la direction de l’information se réorganise autour de ses désaccords stratégiques, en sacrifiant son numéro 2, nous journalistes, techniciens et administratifs, nous ne la laisserons pas mettre en œuvre cette disparition programmée !
On ne fait pas des paris sur notre dos, et certainement pas avec le fruit de notre travail et de notre engagement !
Paris le 27 juin 2019
« Je suis journaliste : ma mission est d’informer le public. Mais les autorités peuvent voir d’un mauvais œil que je publie des informations confidentielles. Elles vont chercher à en savoir plus sur mon travail. De récentes affaires ont démontré combien la liberté de la […]
Communiqués nationaux Documentation Tous nos communiqués« Je suis journaliste : ma mission est d’informer le public. Mais les autorités peuvent voir d’un mauvais œil que je publie des informations confidentielles. Elles vont chercher à en savoir plus sur mon travail. De récentes affaires ont démontré combien la liberté de la presse et le secret des sources peuvent être menacés par la police et la justice ».
L’association de la presse judiciaire (APJ) et le Syndicat national des journalistes (SNJ) lancent conjointement un guide de défense des journalistes. Ce précieux document vise à prodiguer à nos consœurs et confrères les premiers conseils pour réagir correctement et légalement aux mesures de convocations et d’enquêtes qui se sont malheureusement multipliées ces derniers mois.
► Que faire en cas de garde-à-vue ?
► Que répondre aux questions des policiers et gendarmes ?
Ces intrusions policières et judiciaires ont pour objet principal d’identifier les sources des journalistes dont les reportages et les enquêtes dérangent les pouvoirs politiques et économiques. C’est la raison pour laquelle ce Guide rappelle un certain nombre de droits du journaliste.
Si la protection du secret des sources est garantie par la loi, des menaces et des pressions sont pourtant exercées sur les journalistes pour identifier leurs sources. Les journalistes sont des justiciables comme les autres mais ils possèdent des droits spécifiques pour leur permettre de remplir leur mission d’informer.
Le guide est à télécharger ci-dessous, en version courte ou en version longue
Paris, le 25 juin 2019
Guide de défense du journaliste version courte
Guide de défense du journaliste version longue
Le 18 juin dernier, nous avons atteint le « climax » de la communication interne. Lors de sa conférence de presse au Théâtre Marigny, notre foyer ne doit pas être assez prestigieux, Delphine Ernotte a dessiné les contours de son entreprise. Un discours urbi et orbi, mais […]
Non classéLe 18 juin dernier, nous avons atteint le « climax » de la communication interne.
Lors de sa conférence de presse au Théâtre Marigny, notre foyer ne doit pas être assez prestigieux, Delphine Ernotte a dessiné les contours de son entreprise. Un discours urbi et orbi, mais qui s’adressait surtout à la tutelle et à la presse spécialisée. En quelque sorte un discours de politique générale, et un slogan « Rien ne se fera sans vous ».
Si ce n’était pas si grave, nous pourrions juste en sourire.
Mais ce cynisme d’entreprise, ce déni de réalité, affiché au grand jour, n’a laissé personne indifférent. De qui la présidente se moque-t-elle ?
A l’heure d’une RCC, qui tend à changer la composition des effectifs de l’entreprise, âge, employabilité, poly compétences….
A l’heure où la funeste fusion des rédactions nationales continue de faire des dégâts humains et éditoriaux.
A l’heure où France Info, la chaine protégée de la présidente, tord le bras de ses collaborateurs, maltraite ses CDD ou CDI, contrevenant ainsi aux règles de l’entreprise.
A l’heure où, à coups d’arguments incohérents, la direction de l’information supprime le Soir 3 faisant fi de 3 mouvements de grèves massivement suivis, d’une pétition citoyenne et de soutiens de politiques de tous bords.
A l’heure où sous couvert d’un changement de producteur, la DRH liquide un certain nombre de chroniqueurs de Télé-Matin.
Et bien la présidente et son équipe osent nous dire que rien ne se fera sans nous !
Une conférence de presse et une stratégie d’entreprise hors sol, qui fait du mantra de la transformation numérique, un leurre …
C’est bien notre mission de Service Public qui est dans le collimateur à travers des éléments de langage qui ne trompent plus personne. Injonctions de l’actionnaire, choix internes incompréhensibles, économies sur la masse salariale, métiers hybrides à venir … Voilà l’entreprise qu’on nous sert chaque matin et dans laquelle on devrait se reconnaître sans broncher ! On crée des liens, un fil, réseau social interne, alors que partout tout se défait, se délite. L’autoritarisme est partout dans les rapports sociaux, dans les rédactions, le caporalisme éditorial abime et les insultes faites au métier sont multiples au quotidien …
« Rien ne se fera sans vous » est donc un slogan qui s’adresse à qui, alors au bout du compte ? A ceux qui sont fidèles à cette télé qu’on dit mourante, et à qui on enlève des émissions qu’ils regardent ? On se demande vraiment à qui parle notre présidente ? Peut-être alors seulement à son entourage, et à ceux qui pourraient la prolonger quelques mois au-delà de son mandat de 5 ans …
Parce que sincèrement de notre côté on ne constate qu’une chose… Que tout se décide contre nous !
Paris, le 24 juin 2019
Tout se décide contre nous 240619
Les journalistes de France Télévisions exercent-ils leur profession en toute liberté ? Depuis 5 ans, à France 2, et aujourd’hui à la rédaction nationale de France 3, de nouvelles pratiques transforment les reporters en producteurs de contenus qu’ils ne maîtrisent plus. Au nom d’une efficacité […]
Non classéLes journalistes de France Télévisions exercent-ils leur profession en toute liberté ? Depuis 5 ans, à France 2, et aujourd’hui à la rédaction nationale de France 3, de nouvelles pratiques transforment les reporters en producteurs de contenus qu’ils ne maîtrisent plus. Au nom d’une efficacité qui reste à prouver, et au prix d’une destruction du journalisme.
Le taylorisme à la mode France 2 est lié à un encadrement hypertrophié qui prétend tout savoir. Huit à dix noms au générique pour un reportage de deux minutes : cela veut dire des équipes de terrain téléguidées pour mettre en musique un scénario imaginé à l’avance. Des listes de questions sont même envoyées aux reporters, voire des réponses à souffler aux interlocuteurs.
Ces sujets en kit sont assemblés et commentés par d’autres journalistes, qui ne sont pas sur les lieux du reportage. Au final, tous les journalistes sont perdants, car dépossédés du travail de reporter ou écartés du terrain.
Une dérive aggravée par les outils de transmission (TVU pack, Aviwest…) : la facilité de leur mise en œuvre permet à l’encadrement de tout décider au dernier moment. Par ricochet, les équipes de reportage subissent stress inutile et dévalorisation. Les journalistes sont condamnés à produire au lieu de construire.
Les reportages sont choisis par des encadrants qui puisent leurs idées dans les tendances des réseaux sociaux ou des chaînes d’info. Suivent de multiples modifications des commentaires et des montages. Jusqu’au ridicule, avec des versions 2, 3, 4 ou plus, selon le nombre de chefs, sans doute soucieux de justifier leur fonction.
Journalistes, nous avons le droit et le devoir de dire non ! Nous pouvons refuser de signer un sujet modifié contre notre volonté. La charte d’éthique professionnelle, dont le SNJ est à l’origine et qui fait partie de l’accord collectif de France Télévisions, le rappelle en ces termes : « Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte ou exprimer une opinion contraire à sa conviction ou sa conscience professionnelle…. »
Ne vous laissez pas voler le contrôle de vos reportages ! Car c’est votre réputation professionnelle qui est en jeu. Et en cas de litige, vous êtes pénalement responsable de vos écrits et publications. Pendant que vous comparaîtrez devant un tribunal, les donneurs d’ordres, eux, resteront bien au chaud dans leurs bureaux !
Le SNJ dénonce depuis des années cette négation du droit moral du journaliste, « auteur » au sens du code de la propriété intellectuelle. Une tendance bien dans l’air du temps, si l’on en juge par une récente enquête de la SCAM, qui gère les droits d’auteurs des journalistes de FTV. Selon cette enquête, seulement 62% des journalistes interrogés, tous médias confondus, se sentent auteurs ou autrices.
9 points de moins que dans l’enquête de 2013.
Le SNJ appelle France Télévisions à cesser cette politique d’apprentis-sorciers qui infantilise les journalistes et détruit la profession.
Un journaliste ne doit pas travailler sous la contrainte et risquer la mise à l’écart s’il ose dire non. Les sujets en kit ne doivent pas être la norme au détriment du reportage. La vérité du terrain doit prévaloir sur les préjugés de cadres trop sûrs d’eux.
Journalistes, le SNJ est là pour défendre vos droits, à vos côtés, y compris en justice !
Paris le 20 juin 2019
Décidément il n’y a plus rien à espérer… La direction régionale de France 3 Bretagne persiste et signe dans son incompréhension du malaise d’une grande partie des salariés. Journalistes, scriptes et documentalistes ont tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises depuis la rentrée 2018 – […]
Non classéDécidément il n’y a plus rien à espérer… La direction régionale de France 3 Bretagne persiste et signe dans son incompréhension du malaise d’une grande partie des salariés.
Journalistes, scriptes et documentalistes ont tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises depuis la rentrée 2018 – et on ne parle même pas des élus qui le font depuis des années – via une lettre ouverte, des réunions, un texte de revendications et une grève. Face au manque d’écoute, à la persistance des dysfonctionnements et des manquements éditoriaux, la motion de défiance est arrivée sur la table.
Unique réponse de la direction : un mail outré, insultant, mensonger et déconnecté des réalités. Quel haut niveau de dialogue social, Monsieur le directeur régional !
Jusqu’où les salariés devront-ils aller pour se faire entendre ? A l’heure où l’entreprise signe des accords rappelant l’importance de la co-construction pour faire face aux enjeux à venir dans un contexte difficile, la direction régionale de Bretagne, elle, vilipende son personnel comme de méchants enfants qui ne comprennent rien à la conjoncture, qui ne veulent pas comprendre que la dégradation est une fatalité… Quelle idée d’aimer son métier franchement et de vouloir le sauvegarder !
La réponse de la direction régionale n’est que mépris, absence de discernement et s’apparente fort à une volonté d’intimidation. Le personnel de France 3 Bretagne a de quoi s’inquiéter.
Le SNJ, la CFDT, La CGT et SUD
Fait à Rennes et Brest, le 19 juin 2019
Dialogue Social en Bretagne – Carton Rouge
Le plan d’économies, portant sur la période 2019/2022, constitue une remise en cause sans précédent des missions de service public et du cadre social de radio France ………. Soutien grève Radio France 180619
Non classéLe plan d’économies, portant sur la période 2019/2022, constitue une remise en cause sans précédent des missions de service public et du cadre social de radio France ……….
Soutien grève Radio France 180619