Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
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Non classéLe 18 juin dernier, nous avons atteint le « climax » de la communication interne.
Lors de sa conférence de presse au Théâtre Marigny, notre foyer ne doit pas être assez prestigieux, Delphine Ernotte a dessiné les contours de son entreprise. Un discours urbi et orbi, mais qui s’adressait surtout à la tutelle et à la presse spécialisée. En quelque sorte un discours de politique générale, et un slogan « Rien ne se fera sans vous ».
Si ce n’était pas si grave, nous pourrions juste en sourire.
Mais ce cynisme d’entreprise, ce déni de réalité, affiché au grand jour, n’a laissé personne indifférent. De qui la présidente se moque-t-elle ?
A l’heure d’une RCC, qui tend à changer la composition des effectifs de l’entreprise, âge, employabilité, poly compétences….
A l’heure où la funeste fusion des rédactions nationales continue de faire des dégâts humains et éditoriaux.
A l’heure où France Info, la chaine protégée de la présidente, tord le bras de ses collaborateurs, maltraite ses CDD ou CDI, contrevenant ainsi aux règles de l’entreprise.
A l’heure où, à coups d’arguments incohérents, la direction de l’information supprime le Soir 3 faisant fi de 3 mouvements de grèves massivement suivis, d’une pétition citoyenne et de soutiens de politiques de tous bords.
A l’heure où sous couvert d’un changement de producteur, la DRH liquide un certain nombre de chroniqueurs de Télé-Matin.
Et bien la présidente et son équipe osent nous dire que rien ne se fera sans nous !
Une conférence de presse et une stratégie d’entreprise hors sol, qui fait du mantra de la transformation numérique, un leurre …
C’est bien notre mission de Service Public qui est dans le collimateur à travers des éléments de langage qui ne trompent plus personne. Injonctions de l’actionnaire, choix internes incompréhensibles, économies sur la masse salariale, métiers hybrides à venir … Voilà l’entreprise qu’on nous sert chaque matin et dans laquelle on devrait se reconnaître sans broncher ! On crée des liens, un fil, réseau social interne, alors que partout tout se défait, se délite. L’autoritarisme est partout dans les rapports sociaux, dans les rédactions, le caporalisme éditorial abime et les insultes faites au métier sont multiples au quotidien …
« Rien ne se fera sans vous » est donc un slogan qui s’adresse à qui, alors au bout du compte ? A ceux qui sont fidèles à cette télé qu’on dit mourante, et à qui on enlève des émissions qu’ils regardent ? On se demande vraiment à qui parle notre présidente ? Peut-être alors seulement à son entourage, et à ceux qui pourraient la prolonger quelques mois au-delà de son mandat de 5 ans …
Parce que sincèrement de notre côté on ne constate qu’une chose… Que tout se décide contre nous !
Paris, le 24 juin 2019
Tout se décide contre nous 240619
Les journalistes de France Télévisions exercent-ils leur profession en toute liberté ? Depuis 5 ans, à France 2, et aujourd’hui à la rédaction nationale de France 3, de nouvelles pratiques transforment les reporters en producteurs de contenus qu’ils ne maîtrisent plus. Au nom d’une efficacité […]
Non classéLes journalistes de France Télévisions exercent-ils leur profession en toute liberté ? Depuis 5 ans, à France 2, et aujourd’hui à la rédaction nationale de France 3, de nouvelles pratiques transforment les reporters en producteurs de contenus qu’ils ne maîtrisent plus. Au nom d’une efficacité qui reste à prouver, et au prix d’une destruction du journalisme.
Le taylorisme à la mode France 2 est lié à un encadrement hypertrophié qui prétend tout savoir. Huit à dix noms au générique pour un reportage de deux minutes : cela veut dire des équipes de terrain téléguidées pour mettre en musique un scénario imaginé à l’avance. Des listes de questions sont même envoyées aux reporters, voire des réponses à souffler aux interlocuteurs.
Ces sujets en kit sont assemblés et commentés par d’autres journalistes, qui ne sont pas sur les lieux du reportage. Au final, tous les journalistes sont perdants, car dépossédés du travail de reporter ou écartés du terrain.
Une dérive aggravée par les outils de transmission (TVU pack, Aviwest…) : la facilité de leur mise en œuvre permet à l’encadrement de tout décider au dernier moment. Par ricochet, les équipes de reportage subissent stress inutile et dévalorisation. Les journalistes sont condamnés à produire au lieu de construire.
Les reportages sont choisis par des encadrants qui puisent leurs idées dans les tendances des réseaux sociaux ou des chaînes d’info. Suivent de multiples modifications des commentaires et des montages. Jusqu’au ridicule, avec des versions 2, 3, 4 ou plus, selon le nombre de chefs, sans doute soucieux de justifier leur fonction.
Journalistes, nous avons le droit et le devoir de dire non ! Nous pouvons refuser de signer un sujet modifié contre notre volonté. La charte d’éthique professionnelle, dont le SNJ est à l’origine et qui fait partie de l’accord collectif de France Télévisions, le rappelle en ces termes : « Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte ou exprimer une opinion contraire à sa conviction ou sa conscience professionnelle…. »
Ne vous laissez pas voler le contrôle de vos reportages ! Car c’est votre réputation professionnelle qui est en jeu. Et en cas de litige, vous êtes pénalement responsable de vos écrits et publications. Pendant que vous comparaîtrez devant un tribunal, les donneurs d’ordres, eux, resteront bien au chaud dans leurs bureaux !
Le SNJ dénonce depuis des années cette négation du droit moral du journaliste, « auteur » au sens du code de la propriété intellectuelle. Une tendance bien dans l’air du temps, si l’on en juge par une récente enquête de la SCAM, qui gère les droits d’auteurs des journalistes de FTV. Selon cette enquête, seulement 62% des journalistes interrogés, tous médias confondus, se sentent auteurs ou autrices.
9 points de moins que dans l’enquête de 2013.
Le SNJ appelle France Télévisions à cesser cette politique d’apprentis-sorciers qui infantilise les journalistes et détruit la profession.
Un journaliste ne doit pas travailler sous la contrainte et risquer la mise à l’écart s’il ose dire non. Les sujets en kit ne doivent pas être la norme au détriment du reportage. La vérité du terrain doit prévaloir sur les préjugés de cadres trop sûrs d’eux.
Journalistes, le SNJ est là pour défendre vos droits, à vos côtés, y compris en justice !
Paris le 20 juin 2019
Décidément il n’y a plus rien à espérer… La direction régionale de France 3 Bretagne persiste et signe dans son incompréhension du malaise d’une grande partie des salariés. Journalistes, scriptes et documentalistes ont tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises depuis la rentrée 2018 – […]
Non classéDécidément il n’y a plus rien à espérer… La direction régionale de France 3 Bretagne persiste et signe dans son incompréhension du malaise d’une grande partie des salariés.
Journalistes, scriptes et documentalistes ont tiré la sonnette d’alarme à plusieurs reprises depuis la rentrée 2018 – et on ne parle même pas des élus qui le font depuis des années – via une lettre ouverte, des réunions, un texte de revendications et une grève. Face au manque d’écoute, à la persistance des dysfonctionnements et des manquements éditoriaux, la motion de défiance est arrivée sur la table.
Unique réponse de la direction : un mail outré, insultant, mensonger et déconnecté des réalités. Quel haut niveau de dialogue social, Monsieur le directeur régional !
Jusqu’où les salariés devront-ils aller pour se faire entendre ? A l’heure où l’entreprise signe des accords rappelant l’importance de la co-construction pour faire face aux enjeux à venir dans un contexte difficile, la direction régionale de Bretagne, elle, vilipende son personnel comme de méchants enfants qui ne comprennent rien à la conjoncture, qui ne veulent pas comprendre que la dégradation est une fatalité… Quelle idée d’aimer son métier franchement et de vouloir le sauvegarder !
La réponse de la direction régionale n’est que mépris, absence de discernement et s’apparente fort à une volonté d’intimidation. Le personnel de France 3 Bretagne a de quoi s’inquiéter.
Le SNJ, la CFDT, La CGT et SUD
Fait à Rennes et Brest, le 19 juin 2019
Dialogue Social en Bretagne – Carton Rouge
Le plan d’économies, portant sur la période 2019/2022, constitue une remise en cause sans précédent des missions de service public et du cadre social de radio France ………. Soutien grève Radio France 180619
Non classéLe plan d’économies, portant sur la période 2019/2022, constitue une remise en cause sans précédent des missions de service public et du cadre social de radio France ……….
Soutien grève Radio France 180619
Ce jeudi 13 juin, l’antenne de France télévisions a été confisquée à des fins de politique interne. Alors que la direction célébrait en grandes pompes, sur France 2, les stars du petit écran, les salariés du Réseau Régional et du Siège défendaient l’information et notre […]
Non classéCe jeudi 13 juin, l’antenne de France télévisions a été confisquée à des fins de politique interne. Alors que la direction célébrait en grandes pompes, sur France 2, les stars du petit écran, les salariés du Réseau Régional et du Siège défendaient l’information et notre mission de Service Public. En répondant à l’appel de 7 organisations syndicales, journalistes, techniciens et administratifs ont fait grève massivement, à la fois pour dire non à la suppression du Soir 3, mais aussi pour que soient sanctuarisés les emplois liés à la fabrication de l’information.
Un mouvement plus que visible à l’antenne. Dans les bureaux régionaux d’information, les rédactions locales, chez les correspondants des bureaux de France 2, dans les rédactions du siège, sur les plateaux, au montage, en reportage … Partout ce même refus massif, d’une politique aveugle qui trahit à la fois notre mission, nos téléspectateurs et nous les salariés sans qui ce groupe n’est rien !
A l’instar de la funeste fusion des rédactions nationales, la présidente et la direction de l’information pensent qu’un projet collectif n’a pas besoin de l’adhésion des salariés ; Une erreur ? Non, une volonté de gouvernance de quelques-uns contre le plus grand nombre.
Et même nos téléspectateurs ne sont pas respectés. A travers la pétition pour sauver le Soir 3, ils nous disent leur attachement à ce journal. La direction répond « ils viendront sans mal sur France Info ». La belle affaire ! On ne dirige pas avec des mantras, des faux semblants et des infox. Nous n’opposons pas les rédactions nous ! Nous n’opposons pas les salariés nous ! Nous ne pratiquons pas le monologue social, mais juste cette envie de créer du collectif autour de la défense de notre groupe, dans l’intérêt de ce que nous considérons comme notre mission.
Ce jeudi 13 juin une fois de plus, contournant la réalité de la mobilisation massive, la direction a, ici ou là, diffusé des images de grévistes, utilisé les CDD à tour de bras. Et la palme revient encore au 19/20 qui a ressorti de ses étagères un reportage prêt depuis le mois de novembre 2018 jusque-là oublié au grand dam de l’équipe qui l’avait réalisé. L’intérêt journalistique pour la rédaction en chef, sa durée ; un 4 minutes 30 un jour de grève, c’est tout à coup très pratique. Quel manque de respect généralisé. A noter malgré tout, qu’à la demande de l’équipe concernée, en grève jeudi et suite à l’intervention du délégué syndical SNJ, la direction de l’information a fait retirer du 20 Heures, un reportage réalisé la veille, c’est moindre mal !
Pour autant, notre entreprise devrait s’inspirer de Radio France qui réalise des reportages sur ses propres conflits internes et à l’antenne les raisons d’une grève sont expliquées ! A France Télévisions, c’est le silence complet et des présentateurs, un comble, qui font le service minimum. À l’exception du Soir 3 cette fois ci. Comme si taire un conflit, le faisait disparaître, comme si l’espace d’un mouvement social l’information s’arrêtait aux portes des studios …
Tout cela pour vous dire que nous ne désarmerons pas. A la fois parce que notre conviction est faite et que votre mobilisation nous engage.
Lundi 24 juin la direction veut en finir avec ce projet, en demandant aux élus du CSE Siège de rendre un avis, ce qui permet ensuite la mise en œuvre de la suppression du Soir 3, quelle que soit la décision prise par les représentants du personnel.
Ce n’est en aucun cas pour nous la fin du film…
Paris, le 17 juin 2018
Après deux heures de négociation, la direction une fois de plus choisit le conflit. Pire encore, elle est dans le déni. Elle remet en cause la forte mobilisation des 26 et 27 mai dernier. Elle assume la diffusion par le 19/20 du 27 mai d’un […]
Non classé Préavis de grèveAprès deux heures de négociation, la direction une fois de plus choisit le conflit. Pire encore, elle est dans le déni. Elle remet en cause la forte mobilisation des 26 et 27 mai dernier. Elle assume la diffusion par le 19/20 du 27 mai d’un reportage réalisé par un gréviste, bafouant ainsi les usages.
Elle déroule au mot près le mantra de la nécessaire transformation de l’entreprise, nous rappelant à chaque phrase que le monde a changé et que c’est pour cela qu’il ne faut plus penser par chaine, mais « global ». D’un côté donc, une direction qui bafoue le dialogue social, de l’autre, des syndicats qui défendent la mission de Service Public, les téléspectateurs et l’identité de France 3 !!!
Sur le retrait du projet de suppression du « Soir 3 », tout comme sur la sanctuarisation des emplois liés à la fabrication de l’information, la direction ne veut rien lâcher !! Elle s’appuie sur l’accord cadre du 7 mai 2019, pour affirmer qu’elle n’avance pas masquée et qu’elle ne peut donc pas répondre à nos revendications concernant l’emploi ! « Employabilité », « polycompétence » seront les maîtres mots de demain, alors impossible de dire où et comment les emplois perdus seront remplacés dans un tout proche avenir ! Un avenir plus qu’inquiétant !
Pour toutes ces raisons, les syndicats CGC, SNJ, SUD et UNSA maintiennent le préavis de grève
(texte ci-dessous) du 13 juin prochain.
PREAVIS de GREVE
Le Soir 3 : Après un premier mouvement de grève, particulièrement bien suivi les 26 et 27 mai derniers, malgré nos nombreuses interpellations en instances représentatives du personnel, la direction de France Télévisions maintient sa volonté de supprimer le Soir 3.
Cette suppression est une insulte à tous ceux qui depuis des années sont les artisans de la réussite de cette édition. Comble du double jeu, la direction demande à ceux qui fabriquent le Soir 3 de le produire maintenant pour France info.
Sous couvert d’alimenter l’offre d’info créée par Delphine Ernotte, sur ordre de la tutelle de l’époque, il faudrait donc dépouiller les autres chaines de France Télévisions !
Le développement de France Info est nécessaire, mais il ne doit pas se faire au détriment des rédactions nationales. En basculant des postes du Soir 3 vers la chaine info, la direction pense pouvoir calmer la grogne, alors que les cadences infernales y font des dégâts humains considérables : arrêts maladies nombreux, burn-out, éditions dégradées etc.
Dans le réseau régional de France 3, les projets de la direction détruisent nos emplois, nos conditions de travail et notre santé ainsi que la qualité de l’information. La grille de rentrée se prépare dans les pires conditions :
– Extension du temps d’antenne consacré à l’information, sans moyen supplémentaire.
– Matinales communes avec France Bleu.
– Moyens humains indigents pour les rédactions numériques.
– Menaces récurrentes sur les locales.
– Disparition du tout image régional avec la suppression du Soir 3.
Nous exigeons :
– Le maintien du Soir 3 sur France 3 dans les conditions de fabrication actuelle, ainsi que le tout images régional ; une discussion sérieuse autour d’une programmation décente et régulière pour la semaine et le week-end.
– Le remplacement de tous les journalistes et techniciens des équipes de reportage qui vont quitter l’entreprise dans le cadre des départs volontaires des 4 prochaines années.
– L’embauche des CDD réguliers.
– Des embauches dans toutes les rédactions numériques des antennes régionales, sans ponction dans les effectifs de ces antennes.
– Des embauches à France Info, sans ponction dans les effectifs des rédactions nationales.
Le 13 juin prochain, la direction de l’information qui n’est pas à une provocation près, a décidé de fêter les 70 ans du journal télévisé.
Les organisations syndicales SNJ, UNSA, CGC et SUD appellent les salariés du Siège de FTV et du réseau régional de France 3 à cesser le travail le 13 juin pour une durée de 24h00.
Le SNJ, la CGC, l’UNSA et SUD
Paris, le 12 juin 2019
Les organisations syndicales ont été conviées, à Bordeaux, à négocier une prorogation de l’accord NOA au-delà de l’échéance initiale de l’expérimentation (1er septembre 2019). Cette expérimentation concerne à ce jour 88 salariés volontaires des 3 antennes de Bordeaux, Poitiers et Limoges, parmi eux 37 journalistes […]
Non classéLes organisations syndicales ont été conviées, à Bordeaux, à négocier une prorogation de l’accord NOA au-delà de l’échéance initiale de l’expérimentation (1er septembre 2019).
Cette expérimentation concerne à ce jour 88 salariés volontaires des 3 antennes de Bordeaux, Poitiers et Limoges, parmi eux 37 journalistes sur un total de 420 salariés en CDI.
Dans le détail, la prorogation en question concerne les trois fiches de postes expérimentés, ainsi que l’avenant portant sur le déploiement des « UTS » unités de tournage avec smartphone équipés pour NoA utilisables sur l’antenne linéaire de Nouvelle Aquitaine.
La direction propose une prorogation jusqu’au 30 août 2020.
Motifs : les fiches de postes ne sont pas encore définitivement fixées, la formation est perfectible pour un certain nombre de « contributeurs » NoA, une nouvelle vague de candidature vient d’être ouverte et les candidats n’ont pas encore été formés, enfin, le déploiement des UTS sur le linéaire France 3 vient tout juste de démarrer.
Nous avons fait part de notre réticence : deux ans pour « expérimenter », c’est bien long. De plus, les départs prévisibles après la signature de l’accord sur le plan de départs RCC vont avoir des conséquences sur le fonctionnement de France 3 et par conséquence sur NOA.
Nous avons donc obtenu qu’une réunion de la commission de suivi soit dédiée spécifiquement début 2020 à un point d’étape pour envisager de verser à l’espace métier, en vue d’une négociation nationale, les 2 fiches de postes concernant des emplois PTA qui sont déjà très abouties.
L’accord prévoit également après 1 an d’exercice des activités, le versement de « primes » à l’acte plafonnées et répondant à des critères de fréquence etc….
C’était un engagement pris par la direction lors de la mise en place de ces fiches d’activité.
Il faut savoir également que les élus RP ont alerté la direction sur un fort taux d’absentéisme dans la région, l’ARACT vient d’être contactée pour accompagner une évaluation de la charge de travail des volontaires et des non volontaires NoA de nouvelle Aquitaine. Selon les préconisations éventuelles de cette enquête, une expérimentation sur de nouveaux process de travail pourrait être lancée à la demande des RP.
Le bureau national du SNJ s’est prononcé majoritairement pour la signature du texte en ajoutant des réserves portant sur les références aux accords QVT et GPEC-RCC que nous n’avons pas signés. Elles concernent également les éventuelles discriminations salariales entre volontaires et non volontaires.
Les syndicats CGT, CFDT et FO ont également signé cet avenant ce qui permet à ces 4 syndicats de poursuivre le travail entamé au sein de la commission de suivi.
Bordeaux, ce 07 juin 2019
Avenant 2 de NoA pourquoi le SNJ a signé
Le Soir 3 : Après un premier mouvement de grève, particulièrement bien suivi les 26 et 27 mai derniers, malgré nos nombreuses interpellations en instances représentatives du personnel, la direction de France Télévisions maintient sa volonté de supprimer le Soir 3. Cette suppression est une insulte […]
Préavis de grèveLe Soir 3 : Après un premier mouvement de grève, particulièrement bien suivi les 26 et 27 mai derniers, malgré nos nombreuses interpellations en instances représentatives du personnel, la direction de France Télévisions maintient sa volonté de supprimer le Soir 3.
Cette suppression est une insulte à tous ceux qui depuis des années sont les artisans de la réussite de cette édition. Comble du double jeu, la direction demande à ceux qui fabriquent le Soir 3 de le produire maintenant pour France info.
Sous couvert d’alimenter l’offre d’info créée par Delphine Ernotte, sur ordre de la tutelle de l’époque, il faudrait donc dépouiller les autres chaines de France Télévisions !
Le développement de France Info est nécessaire, mais il ne doit pas se faire au détriment des rédactions nationales. En basculant des postes du Soir 3 vers la chaine info, la direction pense pouvoir calmer la grogne, alors que les cadences infernales y font des dégâts humains considérables : arrêts maladies nombreux, burn-out, éditions dégradées etc.
Dans le réseau régional de France 3, les projets de la direction détruisent nos emplois, nos conditions de travail et notre santé ainsi que la qualité de l’information. La grille de rentrée se prépare dans les pires conditions :
– Extension du temps d’antenne consacré à l’information, sans moyen supplémentaire.
– Matinales communes avec France Bleu.
– Moyens humains indigents pour les rédactions numériques.
– Menaces récurrentes sur les locales.
– Disparition du tout image régional avec la suppression du Soir 3.
Nous exigeons :
– Le maintien du Soir 3 sur France 3 dans les conditions de fabrication actuelle, ainsi que le tout images régional ; une discussion sérieuse autour d’une programmation décente et régulière pour la semaine et le week-end.
– Le remplacement de tous les journalistes et techniciens des équipes de reportage qui vont quitter l’entreprise dans le cadre des départs volontaires des 4 prochaines années.
– L’embauche des CDD réguliers.
– Des embauches dans toutes les rédactions numériques des antennes régionales, sans ponction dans les effectifs de ces antennes.
– Des embauches à France Info, sans ponction dans les effectifs des rédactions nationales.
Le 13 juin prochain, la direction de l’information qui n’est pas à une provocation près, a décidé de fêter les 70 ans du journal télévisé.
Les organisations syndicales SNJ, UNSA, CGC et SUD appellent les salariés du Siège de FTV et du réseau régional de France 3 à cesser le travail le 13 juin pour une durée de 24h00.
Le SNJ, la CGC, L’UNSA et SUD
Paris, le 07 juin 2019
Communiqué préavis de grève 130619 SNJ CGC UNSA SUD
Lundi 3 juin, un journaliste reporter d’images de France 3 Normandie a été violemment agressé pendant l’exercice de son travail. Il filmait, depuis la voie publique, une mosquée à Petit-Couronne. Un homme, suivi par d’autres, lui a demandé d’arrêter de filmer avant de le frapper, […]
Non classéLundi 3 juin, un journaliste reporter d’images de France 3 Normandie a été violemment agressé pendant l’exercice de son travail. Il filmait, depuis la voie publique, une mosquée à Petit-Couronne. Un homme, suivi par d’autres, lui a demandé d’arrêter de filmer avant de le frapper, de le jeter à terre et de casser sa caméra. Ils l’ont ensuite enfermé à clé dans l’enceinte de la mosquée. Il a fallu l’intervention de la police pour le libérer. Le médecin légiste lui a notifié cinq jours d’ITT.
Les organisations syndicales représentatives de France 3 Normandie-Rouen condamnent fermement cette agression infâme et apportent tout leur soutien à leur collègue et confrère. La liberté de la presse est un droit constitutionnel inaliénable et quiconque s’y oppose avec violence doit être condamné par les tribunaux.
Depuis plusieurs mois, notamment à Rouen, les journalistes sont devenus des proies faciles et des boucs-émissaires. Cette situation ne peut plus durer.
Ce tournage, où le JRI était seul, s’est fait dans des circonstances particulières. Ce même-jour, un imam de cette mosquée comparaissait devant le tribunal de Boulogne sur Mer pour avoir aidé des migrants à passer en Angleterre, contre rémunérations. Il était donc probable que des fidèles de cette mosquée soient plutôt tendus. Mais notre collègue, contrairement à l’encadrement, ignorait l’existence de ce procès dans le Pas de Calais. Jamais il n’aurait dû aller tourner seul dans ces conditions.
Il est plus que temps de prendre conscience que le tournage seul n’est pas sans risque. Dans des conditions difficiles, il faut au minimum travailler à deux. Les récentes manifestations des gilets jaunes à Rouen ont montré que tourner des images, même pour un off, n’est plus anodin. C’est même parfois dangereux. La direction de France 3 Normandie doit assurer la sécurité de tout son personnel. Partout et tout le temps.
Rouen, le 5 juin 2019
Tract intersyndical agression journaliste rouen
Après 48 heures de mobilisation, l’heure est au bilan. Il est pour nous extrêmement positif. Les journalistes de la rédaction nationale, ex-France 3 comme le dit la direction, étaient massivement en grève, au deuxième jour du conflit. Des services complètement à l’arrêt, « politique », « enquêtes et […]
Non classé Préavis de grèveAprès 48 heures de mobilisation, l’heure est au bilan.
Il est pour nous extrêmement positif. Les journalistes de la rédaction nationale, ex-France 3 comme le dit la direction, étaient massivement en grève, au deuxième jour du conflit. Des services complètement à l’arrêt, « politique », « enquêtes et reportages », « société », d’autres très affectés comme celui des journalistes reporteurs d’images, ou le service « économie ».
Même chose pour les correspondants en région (ex France 2) : 7 bureaux sur 10 ont participé au mouvement, ce qui montre bien que nous prenons le meilleur de la fusion, la convergence des revendications !
Le projet de la direction, la suppression du Soir 3 a été rejeté avec force.
Oui, le Soir 3 doit rester sur France 3. Et ce n’est pas un syndicat minoritaire qui a fédéré, non, c’est bien avec la CGC et l’UNSA, le syndicat majoritaire chez les journalistes. Mais au-delà de l’appel à la grève, c’est la réponse qui compte !
Les grévistes contestent la perte des repères que la direction nous impose et la volonté de défendre notre mission de Service Public ! Partout en Europe, les chaines publiques, ont un journal diffusé entre 22 heures et 23 heures. La BBC souvent cité en exemple, ne serait donc plus une référence ? C’est à n’y rien comprendre !
Nous le redisons, France Info doit effectivement être traitée comme une chaine à part entière, avec les moyens nécessaires, mais pas au détriment de nos chaines généralistes.
Et puisque l’heure est au bilan, deux mises au point :
– Le 19/20 de lundi, s’est distingué en ne respectant pas le droit de grève.
Il a diffusé un sujet de 5 minutes, réalisé il y a plusieurs jours, par un journaliste pourtant gréviste hier. La règle tacite, en cas de conflit, c’est de respecter les grévistes, pour ne pas artificiellement briser un mouvement, surtout que ce sujet est apparu au conducteur à 10 minutes de l’antenne. Nous avons rencontré la direction de l’information, qui reconnait sans condamner, que si elle avait eu en mains l’ensemble des données, l’issue aurait pu être différente. Dont acte, mais à l’antenne le mal est fait.
– Seconde mise au point. La CGT, appelait à l’union la semaine dernière, une manière détournée de diviser les salariés, critiquant au passage le cavalier seul du SNJ.
Trois syndicats étaient dans ce préavis, donc la notion de cavalier seul est factuellement fausse. Nous aurions préféré qu’ils appellent à soutenir la grève. Mais surtout, le SNJ a expliqué clairement que le désaccord de fond prévalait sur une union de façade. L’accord cadre sur le déploiement du projet d’entreprise signé par la CGT, FO et la CFDT valide en creux le renforcement de l’offre France Info, sans sanctuariser les éditions nationales. Et là, c’est une divergence de fond, qui ne permettait pas à cet instant précis une union syndicale.
Nous verrons ces prochains jours sur quelles bases un préavis plus large pourrait être déposé. En attendant, la mobilisation massive des salariés nous engage. Nous reviendrons bientôt vers le personnel administratif, les techniciens et les journalistes, pour revendiquer à nouveau le maintien du Soir 3 sur France 3.
Paris, le 29 mai 2019