Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
Les représentants du SNJ ont été reçus ce lundi pour la négociation de ce préavis. Sur la partie réforme des retraites, si elle est adoptée en l’état, la direction dit envisager une adaptation à la réforme, concernant les fins de carrières et la pénibilité mais […]
Communiqués nationaux Tous nos communiquésDéfendons nos retraites et nos salaires :le SNJ appelle à la grève et à la mobilisationle jeudi 19 janvier ! Pour lire le préavis de grève, veuillez cliquer ci-dessous
Préavis de grèveLe SNJ France Télévisions apporte tout son soutien aux journalistes de France Bleu qui seront en grève le mercredi 29 mai contre le projet de matinales filmées et retransmises sur France 3. « La direction est clairement prête à nous forcer la main. Un rapport […]
Non classé« La direction est clairement prête à nous forcer la main. Un rapport de force auquel il faut répondre. Car, au-delà de la question des matinales filmées, se joue l’avenir de France Bleu » : par ce communiqué, le SNJ Radio France annonce un préavis de grève dans le réseau France Bleu.
Nos confrères et consœurs sont inquiets, à juste titre, pour le réseau régional de Radio France : « La direction assure que nous garderons la main sur l’éditorial, face à France 3. Mais comment la croire, alors que France Info la radio s’est pliée à l’immense majorité des exigences de France Télévisions ? Comment la croire quand, lors des « expériences » avec France 3, il a fallu modifier notre offre ? »
Le SNJ France Télévisions dénonce lui aussi ce projet. Notre direction affirme qu’il s’agit d’un développement de la télévision régionale. Quelle mauvaise foi ! Les matinales communes déjà expérimentées depuis 2018 prouvent surtout qu’elles n’apportent rien, ni aux salariés, ni aux téléspectateurs.
Le projet des matinales filmées est uniquement une opération de communication : il s’agit de prouver au gouvernement que le temps d’antenne va bien être rallongé. La forme prime sur le fond. Et peu importe pour notre direction que cette grossière manipulation se fasse au détriment de l’information, de nos emplois et de nos conditions de travail.
Soutien à la grève F Bleu 270519
Paris, le 27 mai 2019
La mobilisation continue Hier la direction ne pensait qu’à une chose, réussir sa soirée électorale. Pourtant c’est elle qui avait choisi de la mettre en péril en ne donnant pas suite à notre revendication, celle du maintien du Soir 3 sur France 3. Mais hier, […]
Non classé Préavis de grèveLa mobilisation continue
Hier la direction ne pensait qu’à une chose, réussir sa soirée électorale.
Pourtant c’est elle qui avait choisi de la mettre en péril en ne donnant pas suite à notre revendication, celle du maintien du Soir 3 sur France 3. Mais hier, d’autres rendez-vous ont aussi été touchés. Les organisations syndicales, CGC / SNJ / UNSA peuvent être fiers, du premier signal envoyé hier. Journalistes des deux rédactions nationales au siège, techniciens de reportage et en régie, monteurs et ce n’est pas exhaustif, ont su répondre à l’appel à la mobilisation. Des journaux réalisés dans des conditions dégradées, des plateaux enregistrés à la place de directs, des grévistes remplacés à la limite de la légalité, des journalistes du service politique qui manquent à l’appel de la soirée électorale, ou encore le réseau des correspondants (ex France 2) en région affecté largement par le mouvement.
C’est une première journée qui en appelle une autre, celle d’aujourd’hui. Le préavis couvre l’ensemble des catégories de personnel jusqu’à minuit. Malgré des clivages orchestrés par la direction et des organisations syndicales qui ne sont pas dans le préavis, nous avons besoin de votre mobilisation pour peser avant qu’il ne soit trop tard.
Le soir 3 doit rester sur France 3 et nous devons rester mobilisés.
Le SNJ, la CGC et l’UNSA
Paris le 27 mai 2019
270519 communiqué grève Soir 3
Jeudi dernier, le SNJ, la CGC et l’UNSA étaient reçus par la direction, dans le cadre de la négociation du préavis de grève « Soir 3 » des 26 et 27 mai 2019. À notre unique revendication, le maintien du Soir 3 sur France 3, la direction […]
Non classéJeudi dernier, le SNJ, la CGC et l’UNSA étaient reçus par la direction, dans le cadre de la négociation du préavis de grève « Soir 3 » des 26 et 27 mai 2019.
À notre unique revendication, le maintien du Soir 3 sur France 3, la direction a répondu qu’elle appliquera son projet de suppression de cette édition, doublé d’un transfert de salariés vers France Info. Un projet éditorial qui n’est en fait, qu’un simple projet économique. Les trois syndicats signataires du préavis, appellent donc à une grève massive dès ce dimanche 0H00 jusqu’à lundi minuit.
Depuis l’annonce de ce funeste projet, nous avons reçu de nombreux soutiens. Les SDJ de France 2 et de la rédaction nationale de France 3, de nombreuses personnalités politiques, de maires de nombreuses communes de France et des téléspectateurs qui ont signé la pétition en ligne depuis 2 mois, près de 5500 à ce jour.
Maintenant nous avons besoin de vous ! Notre mission de Service Public est en péril. Défendons la contre ses fossoyeurs !!
Nous comptons sur votre mobilisation.
Le SNJ, la CGC, et l’UNSA.
260519 communiqué grève Soir 3
Paris, le 26 mai 2019
Ce matin le SNJ, la CGC et l’UNSA étaient reçus par la direction, dans le cadre de la négociation du préavis de grève des 26 et 27 mai 2019. À notre unique revendication, le maintien du Soir 3 sur France 3, la direction a répondu […]
Non classéCe matin le SNJ, la CGC et l’UNSA étaient reçus par la direction, dans le cadre de la négociation du préavis de grève des 26 et 27 mai 2019. À notre unique revendication, le maintien du Soir 3 sur France 3, la direction a répondu qu’elle appliquera son projet de suppression de cette édition, doublé d’un transfert de salariés vers France Info. Un projet éditorial qui n’est, en fait, qu’un simple projet économique. Les trois syndicats signataires du préavis, appellent donc à une grève massive dès dimanche OHOO jusqu’à lundi minuit.
Depuis l’annonce de ce funeste projet, nous avons reçu de nombreux soutiens. Les SDJ de France 2 et de la rédaction nationale de France 3, de nombreuses personnalités politiques, de maires de nombreuses communes de France et des téléspectateurs qui ont signé la pétition en ligne depuis 2 mois, près de 5500 à ce jour. Maintenant c’est le soutien des salariés dont nous avons besoin !
Notre mission de Service Public est en péril. Défendons la contre ses fossoyeurs !!
Nous vous donnons rendez-vous pour une Assemblée Générale vendredi 24 mai 2019, à 14 heures – Atrium 3ème étage coté France 3.
Le SNJ, la CGC, l’UNSA.
230519 communiqué Préavis Soir 3
La direction de France Télévisions veut-elle en finir avec le médiateur de l’information? Oui, à en juger par l’organisation des rencontres avec les téléspectateurs. Une attitude inadmissible alors que la défiance vis-à-vis des médias et des journalistes n’a jamais été aussi forte. Pas assez corporate […]
Non classéLa direction de France Télévisions veut-elle en finir avec le médiateur de l’information? Oui, à en juger par l’organisation des rencontres avec les téléspectateurs. Une attitude inadmissible alors que la défiance vis-à-vis des médias et des journalistes n’a jamais été aussi forte.
Pas assez corporate aux yeux de la direction ? Pas assez marketing et comm’ ?
A France Télévisions, il n’y a plus de médiateur des programmes depuis près d’un an. Quant au médiateur de l’information, la direction semble vouloir s’en débarrasser également.
En effet, dans un communiqué de presse, France Télévisions annonce l’organisation, le 4 juin, d’une rencontre avec les téléspectateurs. Les thèmes : les fake news, le journalisme d’investigation et les nouveaux usages en terme de consommation de l’information.
Il y aura trois tables rondes en présence de la présidente de FTV et du directeur de l’information. Et pas la moindre place pour le médiateur de l’information. D’après nos informations, il n’a pas été associé à cette démarche !
Vouloir rencontrer nos téléspectateurs est une intention louable. Mais pourquoi écarter et mépriser le médiateur de l’information, dont le rôle depuis des années est précisément de répondre aux requêtes de notre public ?
Pour le SNJ, la réponse à cette question se trouve sans doute dans la fonction même des médiateurs qui sont « indépendants de toute hiérarchie » et « n’interviennent jamais dans le choix, la préparation ou l’élaboration des programmes. Ils n’interviennent jamais a priori mais a posteriori ».
Le SNJ exige de la direction qu’elle respecte cette fonction, voulue par le législateur. Elle est indispensable à l’information de service public et à sa crédibilité. L’expérience et le travail de fond ne seront jamais remplacés par quelques opérations de communication.
Et si la direction respectait le médiateur de l’information
Paris le 23 mai 2019
L’avenir de France 3 et de ses tranches d’information ne serait-il, dans un futur proche, qu’une histoire de mèches un peu folles ou d’épi indomptable ? Ainsi l’avenir de notre chaîne passerait par l’installation de deux ou 3 caméras dans un studio de radio ! […]
Non classéL’avenir de France 3 et de ses tranches d’information ne serait-il, dans un futur proche, qu’une histoire de mèches un peu folles ou d’épi indomptable ?
Ainsi l’avenir de notre chaîne passerait par l’installation de deux ou 3 caméras dans un studio de radio ! Un projet qui menace le réseau France Bleu selon nos collègues de la radio publique qui ont déposé un préavis de grève que le SNJ soutient. Un projet qu´on nous présente comme de simples expérimentations mais qu’on s’empresse de généraliser sans attendre un premier bilan toujours pas présenté à notre CSE ni aux instances de proximité concernées.
Alors que l’ensemble des salariés, notamment les journalistes et les techniciens qui partagent la fabrication de l’information, en tous cas ceux qui choisissent de rester dans l’entreprise, s’inquiètent des conséquences que font peser sur leur avenir professionnel les départs non remplacés, voilà qu’on leur présente des tranches d’informations « de 7h à 21h30 ». Alimentées par quoi ? Des journées de travail interminables et des amplitudes horaires sans cesse dépassées ? De nouvelles écritures dont on ignore toujours l’intérêt journalistique ? Des séquences ou des interviews filmées au smartphone où la signification de l’image n’a plus aucune importance et qui servent de « ligne éditoriale » sans que l’on parle vraiment de contenus, mot désormais galvaudé.
Alors à qui va-t-on faire croire que deux fois 7 minutes de plus, pour nos JT de midi et le 19 h, ce sera un progrès ? Au passage, revenir à des débuts de tranches avant « l’heure pile » risque de désorienter une nouvelle fois nos téléspectateurs, avec un risque de perte d’audience importante.
Et remettre des locales à 18 h 50, comme cela était le cas il y a 7 ans, est-ce bien raisonnable alors que l’on a parfois mis des années à fidéliser les téléspectateurs sur les nouveaux créneaux ?
Et que dire de la disparition du Soir 3 de nos antennes, la seule édition d’information tardive ouverte sur le monde et sur chacune des régions, grâce aux 5 minutes d’infos régionales prisées par nos téléspectateurs notamment des zones urbaines où cela correspondaient à leurs habitudes?
Une disparition annoncée pour la semaine des élections européennes pour la plus européenne des éditions d’informations, c’est un comble !
Paris, le 23 mai 2019
Malgré un refus énoncé, malgré nos nombreuses interpellations en instances représentatives du personnel, la présidente de France Télévisions et la direction de l’information maintiennent leur volonté de supprimer le « Soir 3 » ! Un transfert de moyens vers France Info n’est pas un transfert d’édition mais […]
Non classé Préavis de grèveMalgré un refus énoncé, malgré nos nombreuses interpellations en instances représentatives du personnel, la présidente de France Télévisions et la direction de l’information maintiennent leur volonté de supprimer le « Soir 3 » !
Un transfert de moyens vers France Info n’est pas un transfert d’édition mais bel et bien un coup de canif dans le contrat qui nous lie avec nos téléspectateurs.
Oui, le « Soir 3 » fait partie depuis 40 ans de notre mission de Service Public. Et sous couvert d’alimenter l’offre d’info créée par Delphine Ernotte sur ordre de la tutelle de l’époque, il faudrait donc dépouiller les autres chaines du dit « premium ». Nous ne sommes absolument pas opposés au développement de France Info, mais dans le contexte de suppressions d’emplois programmées, comment imaginer que cela ne se fera pas au détriment des rédactions nationales ? De plus, en basculant des postes vers la chaine info, la direction pense pouvoir calmer la grogne, là où les cadences infernales font des dégâts humains considérables (arrêts maladies nombreux, burn-out, éditions dégradées etc…).
Un transfert imposé à toute une catégorie de personnel et qui ne portera pas ses fruits tant les dysfonctionnements au détriment de l’antenne sont nombreux à France Info.
D’ailleurs le dernier accord, la RCC déguisée, met en avant la volonté de la direction et des syndicats signataires de renforcer l’offre numérique et linéaire de France Info et seulement la préservation des moyens des rédactions nationales. Ce qui clairement valide la suppression du « Soir 3 ». Cela est donc inscrit dans les projets de notre direction. Il n’y a plus de place pour tout le monde au royaume de l’information.
La suppression du « Soir 3 » est une insulte à tous ceux qui depuis des années sont les artisans de la réussite de cette édition. Comble du double jeu, le projet de la direction demande à ceux qui fabriquent le « Soir 3 » de maintenant le produire pour France info. Un transfert de moyens donc, mais surtout une perte de capital symbolique pour France 3. Une édition qui prend du recul, qui prend le temps de l’analyse et qui est depuis sa création une vitrine du traitement de l’information européenne sans oublier la dimension régionale qu’intégrait le « Soir 3 » avec un « tout-images » qui disparait par la même occasion.
Nous réclamons :
Le maintien du Soir 3 sur France 3, dans les conditions actuelles de fabrication. Nous demandons également qu’une discussion sérieuse soit entamée autour d’une programmation décente et régulière pour la semaine et le week-end.
Pour toutes ces raisons et parce que la direction impose ses décisions, sans concertations, à l’image de la fusion des rédactions, les syndicats SNJ, CGC et UNSA appellent les salariés du Siège à cesser le travail pour une durée de 48 heures, à partir du 26 mai à 00h00. C’est bien parce que la direction refuse de discuter et d’entendre nos demandes formulées déjà ces dernières semaines, que nous décidons donc d’arrêter le travail même si l’enjeu de ce dimanche est important. A la direction de prendre enfin ses responsabilités, les salariés les prennent tous les jours, pour défendre l’information du groupe.
Le SNJ, La CGC et l’UNSA
Paris, le 20 mai 2019
Préavis de Grève CGC, SNJ, UNSA des 26 et 27 mai 2019
Malgré un refus énoncé, malgré nos nombreuses interpellations en instances représentatives du personnel, la présidente de France Télévisions et la direction de l’information maintiennent leur volonté de supprimer le « Soir 3 » ! Un transfert de moyens vers France Info, n’est pas un transfert d’édition […]
Non classéMalgré un refus énoncé, malgré nos nombreuses interpellations en instances représentatives du personnel, la présidente de France Télévisions et la direction de l’information maintiennent leur volonté de supprimer le « Soir 3 » !
Un transfert de moyens vers France Info, n’est pas un transfert d’édition mais bel et bien un coup de canif dans le contrat qui nous lie avec nos téléspectateurs.
Oui, le « Soir 3 » fait partie depuis 40 ans de notre mission de Service Public. Et sous couvert d’alimenter l’offre d’info créée par Delphine Ernotte sur ordre de la tutelle de l’époque, il faudrait donc dépouiller les autres chaines du dit « premium ». Nous ne sommes absolument pas opposés au développement de France Info, mais dans le contexte de suppressions d’emplois programmées, comment imaginer que cela ne se fera pas au détriment des rédactions nationales. De plus, en basculant des postes vers la chaine info, la direction pense pouvoir calmer la grogne, là où les cadences infernales font des dégâts humains considérables (arrêts maladies nombreux, burn-out, éditions dégradées etc…).
D’ailleurs le dernier accord, la RCC déguisée, met en avant la volonté des signataires, syndicats et direction de renforcer l’offre numérique et linéaire de France Info et seulement la préservation des moyens des rédactions nationales. Pas un mot sur le maintien des éditions nationales et c’est bien dommage. Sans doute n’était-ce pas la volonté des représentants des salariés, tant cet accord a été improvisé pour obtenir un trophée politique. Mais en creux clairement, il valide la suppression du « Soir 3 ». Cela est donc inscrit dans les projets de notre direction. Il n’y a plus de place pour tout le monde au royaume de l’information.
La suppression du « Soir 3 » est une insulte à tous ceux qui depuis des années sont les artisans de la réussite de cette édition. Comble du double jeu, le projet de la direction, demande à ceux qui fabriquent le « Soir 3 » de maintenant le produire pour France info. Un transfert de moyens donc, mais surtout une perte de capital symbolique pour France 3. Une édition qui prend du recul, qui donne du temps à l’analyse et qui est depuis sa création une vitrine du traitement de l’information européenne sans oublier la dimension régionale qu’intégrait le « Soir 3 » avec un « tout-images » qui disparait par la même occasion.
Pour toutes ces raisons nous demandons bien sur le retrait du projet de transfert vers France Info et donc le maintien de Soir 3 sur France 3.
Mais au-delà de ce projet que nous allons contester dans la mobilisation, d’autres points à l’ordre du jour nous inquiètent. Fin d’émissions en série, nouvelles externalisations de productions, flou sur l’avenir de Thalassa et la liste ne semble pas terminée. Et au-delà de ces programmes qui disparaissent ce sont des emplois qui sont en péril ; CDI, CDD et pigistes.
Comment imaginer alors un avenir meilleur, avec ce plan de départ volontaire qui s’annonce et qui malgré la signature de 3 organisations syndicales, laissent planer beaucoup de perplexité parmi les salariés. Pas assez incitatif pour ceux qui partent et inquiétant pour ceux qui restent. De plus, en coulisses, circule l’information d’une révision de l’accord collectif début 2020. Nous verrons bien, mais que la direction se rassure sur un point ! Malgré toutes ses tentatives, elle ne réussira pas à marginaliser nos élus où qu’ils se trouvent et quelques soient les combats qu’ils mènent !
Paris, le 20 mai 2019
Découvrez en avant-première le dispositif de France 3 Côte d’Azur pour le 72e festival de Cannes. Cette année, pour la couverture du Festival de Cannes, c’est un bien mauvais scénario que la direction régionale nous a écrit ! Un signal fort vient d’être […]
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Découvrez en avant-première le dispositif de France 3 Côte d’Azur pour le 72e festival de Cannes.
Cette année, pour la couverture du Festival de Cannes, c’est un bien mauvais scénario que la direction régionale nous a écrit !
Un signal fort vient d’être envoyé aux techniciens et journalistes : Le festival, ce sera sans vous… ou presque !
Oui, un seul reportage sera diffusé chaque jour sur l’antenne de France 3 Côte d’Azur, une seule équipe de reportage, composée d’un journaliste et d’un JRI, a été dédiée au linéaire, une seule équipe pour rendre compte aux téléspectateurs de notre région de l’actualité du festival. Et, cette année les techniciens sont « hors champs »… ou presque, car certains deviennent contributeurs sur internet… En Côte d’Azur on n’exerce plus forcément son métier, on contribue.
Et pourtant, le festival reste la plus prestigieuse manifestation du septième art dans le monde, c’est également un des événements, le plus médiatisé, avec plus de 4000 journalistes et techniciens. Plus de 80 000 festivaliers débarquent sur Cannes et génèrent 197 millions d’euros de retombées économiques.
Dans ce contexte, il n’est pas utile de proposer à nos téléspectateurs une « page » régionale différente, créative, ancrée sur notre territoire !
Notre Bureau Régional d’Information n’aurait qu’un petit rôle à jouer ! C’est une première pour les 120 000 téléspectateurs quotidiens de France 3 Côte d’Azur qui vont être épatés par cet abîme d’information dans le JT.
Un certain déséquilibre…
Grâce à Instagram, YouTube, et Facebook, France 3 Côte d’Azur sera présent à tous les étages, et donnera à voir du contenu de qualité sur tous ces supports. Car la modernité, c’est par exemple, faire un Facebook Live devant le palais des festivals pendant plus de 30 minutes sur la pose du tapis rouge… Le tapis sous toutes ses coutures… c’est à #Cannes 2019 #C’est ma première fois !
Peut-on encore parler de journalisme ?
Les équipes qui travaillent toute l’année sur notre site internet paca.france3.fr ne déméritent pas quant à leur implication et la qualité de leur travail… Ici, ce qui est contesté par les syndicats, les Représentants de Proximité et la majeure partie des salariés de France 3 Côte d’Azur, c’est la débauche de moyens sur internet par rapport au linéaire… le déséquilibre flagrant entre les 2 médiums. Qu’en est-il de nos téléspectateurs, encore très nombreux et qui n’ont pas forcément accès à internet ? La nouvelle cible, les jeunes consultent-ils les réseaux sociaux de France 3 Côte d’Azur ? À l’heure où le décryptage de l’information est plus que nécessaire, la télévision de service public doit-elle se contenter, se féliciter, s’enorgueillir de « milliers » de clics sur Facebook, Instagram, Youtube, pour une moyenne de 14 secondes de connexion par contenu ?
En Côte d’Azur, la télévision régionale est en train de devenir le parent pauvre du web… 12 à 13 personnes par jour dont 5 de Marseille vont fabriquer des contenus ou contribuer sur le web, contre 1 équipe sur le linéaire :
Et puis, sur le WEB modernité oblige, on filme au smartphone, place au MOJO. Le MOJO, c’est fantastique, c’est souple, peu encombrant, ça permet d’être en direct sans moyen de transmission et au passage on fera l’économie d’un preneur de son… Puis, certaine fois on va démultiplier les équipes, un seul journaliste par tournage… c’est économique ! Et il est tout aussi économique de passer par un prestataire privé « Eurovisions » pour assurer les directs TV !
France 3 Côte d’Azur, bon élève, prend le virage du numérique avant l’heure, avant l’accompagnement nécessaire des équipes vers de nouvelles pratiques et de nouveaux métiers… Même si notre présence sur le net est aujourd’hui indispensable, même s’il est naturel de vouloir rajeunir notre public, la décision unilatérale de la direction de passer « du tout au presque rien », présage de la casse des métiers et démobilise les équipes sur ce type d’événement fédérateur. Ici, on expérimente au risque de nous décrédibiliser auprès de notre cœur de cible.
Un certain regard sur la proximité…
Rappelons -nous qu’il y a 2 ans, on nous affirmait avec beaucoup de conviction qu’il fallait fermer les locales pour depuis, faire une marche arrière spectaculaire, car aujourd’hui c’est l’hyper proximité qui prime !
Et bien, aujourd’hui, la direction nous explique qu’elle a souhaité une diminution drastique du traitement sur le linéaire au profit d’un traitement innovant sur le numérique…
En voici le programme :
Le SNJ, la CFDT, SUD et FO
Antibes, le 15 mai 2019
Une nouvelle version du projet de RCC (rupture conventionnelle collective) a été proposée par la direction. Trois syndicats représentatifs de France télévisions ont choisi de la signer, le SNJ non. Après trois mois de négociations infructueuses avec la DRH, il aura donc suffi de quelques […]
Non classéUne nouvelle version du projet de RCC (rupture conventionnelle collective) a été proposée par la direction. Trois syndicats représentatifs de France télévisions ont choisi de la signer, le SNJ non.
Après trois mois de négociations infructueuses avec la DRH, il aura donc suffi de quelques heures d’échanges avec la PDG et d’un maquillage grossier du texte pour rendre « signable » aux yeux de certains ce qui ne l’était pas la semaine précédente.
L’accord proposé le 7 mai dit « accord cadre sur le déploiement du projet d’entreprise de France télévisions » est une rupture conventionnelle collective qui ne dit pas son nom. Il en comporte tous les éléments constitutifs, qu’on en juge :
-Le cadre légal de référence demeure l’article L 1237-19 qui définit les RCC.
-Le maximum possible de départs dans ce dispositif est toujours fixé à 2000.
-L’engagement de recruter 1100 nouveaux salariés en CDI reste lié à la réalisation effective de ces 2000 départs.
-Le différentiel des 900 suppressions potentielles de postes ne varie donc pas.
Le changement avec la précédente version tient au fait que cette fois les mots « rupture conventionnelle collective » ne sont jamais utilisés. Une omission qui ne trompera que ceux qui veulent se laisser berner.
Malgré les avancées obtenues au cours de la négociation de la RCC, le SNJ a refusé de signer le projet d’accord du 30 avril, considérant qu’il ne protégeait pas correctement les salariés de FTV.
Les changements apportés dans la nouvelle version de l’accord ne constituent pas une amélioration, bien au contraire ! Car au-delà de l’aspect faux-cul de l’opération camouflage, quasiment toutes les avancées ont été supprimées.
-Disparus les engagements chiffrés de recrutements pour 2019 et 2020
-Disparue la priorité explicite donnée aux recrutements sur les fonctions opérationnelles par rapport à l’encadrement
-Disparu l’engagement de recruter prioritairement les précaires que la direction a elle-même reconnu « réguliers »
-Disparue la garantie écrite de ne pas dénoncer unilatéralement l’accord collectif du 28 mai 2013
Côté ajouts, outre le maquillage lourd, on trouve :
-La « qualité de vie au travail », surréaliste et hors-sujet, déclinée à toutes les sauces
-Des comités Théodule à tous les étages
-Une perspective d’expérimentations tous azimuts sur 4 ans destinées à généraliser la polyvalence pour compenser les suppressions de postes.
S’ajoutent enfin quelques lignes sur l’information nationale, régionale, ou ultramarine. Des engagements déjà démentis par les projets en cours ! Par exemple le renforcement de France Info : à l’heure d’un plan de suppressions de postes, il se fera au détriment des rédactions nationales et au moment de la disparition du Soir 3.
Même contradiction pour le réseau régional ou ultramarin, car les moyens ne suivent pas les ambitions affichées.
A France Télévisions, Tartuffe a trouvé de dignes héritiers à la direction et parmi certains syndicats. Le SNJ, lui, refuse de se voiler la face : la mise en œuvre de cet accord risque d’avoir des conséquences très lourdes sur la santé, la sécurité et les conditions de travail de tous les salariés qui resteront dans l’entreprise.
Paris, le 9 mai 2019