Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
L’accord sur le forfait mobilité durable vient d’être remis à la signature par la direction de Ftv. Mais ce sera sans le Snj.Évidemment, nous ne sommes pas opposés à ce forfait qui permet à environ 700 salariés d’utiliser un vélo pour venir travailler. L’idée est […]
Communiqués nationaux Tous nos communiquésRÉDACTION NATIONALE La présidente est toujours au rendez-vous lorsqu’il s’agit de trahir les salariés. Fermeture de France Ô pour soi-disant améliorer la visibilité de l’outre-mer. Suppression du Soir 3, dernier rendez-vous d’information d’une chaîne généraliste au cœur de la nuit et au succès jamais démenti tout […]
Communiqués nationaux Tous nos communiquésCe jeudi 18 mai, pour la 4 ème fois, la rédaction de France 3 Rhône-Alpes est en grève. Près de 70% des journalistes planifiés se sont déclarés grévistes. Aujourd’hui pour les téléspectateurs, a été décidé un journal présenté et piloté depuis Grenoble. Un dispositif initié […]
Non classéCe jeudi 18 mai, pour la 4 ème fois, la rédaction de France 3 Rhône-Alpes est en grève.
Près de 70% des journalistes planifiés se sont déclarés grévistes.
Aujourd’hui pour les téléspectateurs, a été décidé un journal présenté et piloté depuis Grenoble.
Un dispositif initié par notre direction afin de permettre la tenue d’un « séminaire » et d’une réflexion autour du « grand journal » de la rentrée, projet qui entérine la suppression des éditions locales de Lyon et St Etienne.
Un projet encore et toujours dénoncé par la rédaction, qui a donc refusé d’y participer, notre préalable étant le maintien de ces éditions de proximité.
Aujourd’hui, les discussions sont au point mort avec le sentiment d’un retour à la case départ sur bon nombre de revendications.
Depuis le 17 mars, date de la première grève nous demandons à notre direction de pallier le manque d’effectifs chronique. Chaque jour, le nombre d’équipes insuffisant oblige à recourir à des reportages venus d’autres régions pour simplement boucler le temps d’antenne imparti. Où est alors la cohérence éditoriale face à des choix de sujets par défauts dans la 2ème région de France ?
2 mois plus tard le compte n’y est toujours pas :
Le remplacement systématique des absences pour éviter l’épuisement des équipes et particulièrement celle des bureaux excentrés est une revendication restée lettre morte.
La demande de 2 équipes par jour supplémentaire (5 journalistes), elle, s’est traduite par l’obtention de 2 postes, une avancée certaine mais insuffisante pour couvrir correctement l’actualité de nos cinq départements, et d’un bassin de plus de 4 millions d’habitants.
Les journalistes grévistes de la rédaction de France 3 Rhône Alpes affirment plus que jamais qu’ils ont fait les efforts nécessaires, mais qu’ils ne peuvent être tenus à l’impossible.
Ils ne veulent pas de réorganisation à effectif constant, de suppression d’éditions dans lesquelles ils s’investissent. Ils réaffirment fortement, clairement, qu’ils ont besoin de postes supplémentaires pour assurer correctement leur mission d’information auprès de ceux qui sont leurs vrais patrons : les téléspectateurs.
Contact presse :
Sandie Goldstein : 06 19 91 26 41
Myriam Figureau : 06 26 09 45 06
Avec le soutien du SNJ
Lyon, le 18 mai 2017
La scission organisée par la direction entre CDD et CDI sur le traitement des frais de mission ne doit pas avoir lieu. Depuis la mise en place du nouveau barème de frais de mobilité et la disparition du forfait, il n’est plus possible aux CDD […]
Non classéLa scission organisée par la direction entre CDD et CDI sur le traitement des frais de mission ne doit pas avoir lieu.
Depuis la mise en place du nouveau barème de frais de mobilité et la disparition du forfait, il n’est plus possible aux CDD d’obtenir des avances de frais.
La direction leur rétorque : « ils n’ont qu’à demander une avance sur salaire ».
Pour travailler, il leur faut donc payer et les exemples sont nombreux :
Un collègue CDD attend depuis un mois et demi le remboursement de plus de 1000 € de frais engagés (train, hôtel et repas) pour ses trois dernières missions dans le grand ouest. Avec un salaire moyen de 1500 €, il hésite à accepter les deux prochaines missions, son compte en banque ne le lui permet pas.
Mais refuser une mission c’est prendre le risque de ne pas être rappelé. Et continuer d’avancer les frais c’est se retrouver dans la situation d’une autre collègue CDD. Elle, a choisi de travailler, avec ce que ça implique, payer d’abord. Aujourd’hui, en plus d’attendre les remboursements qui tardent, qui tardent, elle paie des agios.
Autre solution retenue par notre troisième collègue CDD c’est se lever au milieu de la nuit et prendre le premier train pour économiser une nuit d’hôtel. Et ne pas manger le soir.
Pourquoi la direction organise la précarisation des CDD ? Ils sont déjà étranglés par la fonte significative du nombre de leurs contrats au sein de l’entreprise. La direction voudrait se débarrasser des CDD et des intermittents, elle ne s’y prendrait pas autrement.
Nous ne pouvons accepter cette différence de traitement.
Les avances de frais pour les CDD et les intermittents doivent être rétablies, leurs billets de train et d’avion doivent être réservés et payés par les services administratifs. Les assistantes ne doivent pas être mises en défaut à cause d’une politique RH exécrable.
Les salariés de France Télévisions attendent que leur entreprise se comporte comme il se doit envers les CDD et les intermittents. L’audiovisuel public doit montrer l’exemple, il est grand temps d’agir en rétablissant les avances de frais de mission, signe de reconnaissance pour l’engagement sans faille des collègues, indispensables au bon fonctionnement de l’entreprise.
Ne laissons pas ajouter la maltraitance à la précarité !
SNJ SUD CFDT
Le 19 mai 2017
Sur son piédestal du 20 h de France 2, David Pujadas se croyait intouchable, protégé par de bons chiffres d’audience. Le présentateur vedette vient pourtant d’être écarté. Une décision de Delphine Ernotte, Présidente de France Télévisions, qui peut paraître brutale. Le SNJ France Télévisions ne […]
Non classéSur son piédestal du 20 h de France 2, David Pujadas se croyait intouchable, protégé par de bons chiffres d’audience. Le présentateur vedette vient pourtant d’être écarté. Une décision de Delphine Ernotte, Présidente de France Télévisions, qui peut paraître brutale.
Le SNJ France Télévisions ne peut se réjouir des soubresauts que traverse le Service Public depuis cette annonce. Car M. Pujadas a été la figure de proue de l’Information de France 2 pendant 16 ans. Il est donc normal que son départ suscite des interrogations.
Cependant, le SNJ rappelle qu’il n’avait cessé d’alerter la direction de l’Information sur les dérives de l’édition phare de la chaîne, sous le règne de David Pujadas et d’Agnès Vahramian, sa rédactrice-en-chef.
Non, l’audience ne justifie pas tout, et le côté obscur du 20 h se traduisait par une violence du management, un taylorisme érigé en système, et de la discrimination professionnelle. Alain De Chalvron, ancien correspondant de France 2 en Chine, n’avait-il pas lui-même été « exclu » du 20h pour avoir écrit un rapport sur l’état de la rédaction, pourtant demandé par la Présidente de FTV.
Le 20 h était tenu par une caste, celle d’un petit groupe de journalistes. L’étage supérieur de la fusée qui décide de tout : le taylorisme journalistique a été imposé comme l’ultime étape d’un système visant à contourner toute contradiction. Autrement dit, les journalistes qui mettent en forme l’information ne sont pas ceux qui la recueillent. Ceux qui fournissent des « bouts de sujets » sont cantonnés à des rôles d’exécutants.
Sur la planète 20 h, tout le monde est perdant. Alors que des journalistes peu expérimentés érigés en « nouvelles stars » de l’antenne sont en surchauffe, de grands reporters sont réduits à des missions dégradantes : multiplier les éléments.
De nombreuses dérives de cette édition ont été pointées par le médiateur de FTV. Les sujets « incarnés » ont suscité l’opprobre de bon nombre de téléspectateurs. Quel est l’intérêt journalistique de mettre en scène les journalistes au risque de donner à voir une réalité aseptisée, pour ne pas dire déformée ? Et que dire des micros-trottoirs dans laquelle on laisse parfois des électeurs d’extrême-droite tenir des propos discriminatoires, sans apporter la moindre contradiction ? La diffusion d’un dossier sur des stages destinés à redorer la masculinité des participants, sans apporter de contrepoint ni dénoncer le caractère sexiste, et lancé sur la « fin du patriarcat » a également suscité beaucoup de réactions.
Autre hasard du calendrier, dans une tribune écrite dans Libération, le directeur de l’Information, Michel Field, qui semble découvrir opportunément le contenu des journaux, s’interroge sur les reportages « incarnés » tout comme sur les « effets de montage, musique et commentaires dramatisants ».
Le même directeur de l’information qui paraissait peu enclin à défendre l’investigation ces dernières semaines, et qui semble souvent bien loin de s’intéresser à ses équipes de reporters, sauf à les remercier par mail après certaines opérations spéciales.
Le SNJ n’a pas à se féliciter ou à se plaindre d’un choix qui n’est pas de notre ressort. C’est une prérogative, de la présidente sans aucun doute.
Le choix du calendrier est néanmoins catastrophique puisqu’il jette sur le service public un nouveau doute quant au lien politique entre des décisions et le changement d’actionnaire.
Notre seule vigilance s’opère sur les contenus, et les principes qui régissent notre profession. Le choix des équipes quelles qu’elles soient doit se faire dans le respect des uns et des autres, et permettre de repartir sur des bases saines qu’elles soient journalistiques ou sociales.
Les révolutions de palais ne changent rien pour celles et ceux qui dans l’ombre tentent de faire leur métier du mieux possible.
Paris, le 17 mai 2017
A quelques heures de la fin de la campagne officielle et à 48 heures du vote, vendredi 5 mai, des milliers de documents internes, issus d’un piratage massif de boites mails personnelles et professionnelles de membres du mouvement En Marche ont été diffusés sur le web, par […]
Non classéA quelques heures de la fin de la campagne officielle et à 48 heures du vote, vendredi 5 mai, des milliers de documents internes, issus d’un piratage massif de boites mails personnelles et professionnelles de membres du mouvement En Marche ont été diffusés sur le web, par divers canaux anonymes relayés sur les réseaux sociaux, assortis de quelques fausses infos, dans le but évident de perturber le scrutin de dimanche.
Si la plupart des journaux de presse écrite ne sont pas tombés dans le panneau, traitant le sujet sans relayer des documents invérifiables dans un laps de temps aussi court, on ne peut que s’inquiéter du zèle avec lequel ont été appliquées les directives de la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale (CNCCEP), émanation du ministère de l’Intérieur, qui « appelait l’ensemble des acteurs présents sur les sites internet et les réseaux sociaux, au premier chef les médias mais également tous les citoyens, à faire preuve de responsabilité » en ne participant pas à la propagation de ces contenus. Une « consigne » interprétée parfois comme une interdiction absolue de simplement mentionner l’existence de ces #MacronLeaks.
Or, si le code électoral proscrit la propagande électorale hors les délais de la campagne officielle, évoquer un fait, ne serait-ce que pour décrypter le mécanisme de cette affaire, et/ou mettre en garde les citoyens contre la propagation de fausses nouvelles, ne pouvait en aucun cas être assimilée à de la « propagande électorale ».
Première organisation de la profession, le Syndicat national des journalistes (SNJ) condamne toute intrusion dans les choix éditoriaux des médias. Ces interdits, consignes et rappels, qui se sont multipliés pendant la couverture de la campagne électorale par l’entremise du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), conforté dans un rôle de censeur, s’avèrent d’autant plus absurdes qu’ils ne concernent ni la presse écrite ni les médias en ligne. Le SNJ a déjà dénoncé à maintes reprises l’élargissement des compétences du CSA, consacré par la loi Bloche comme une machine à générer censure et autocensure. Les règles tatillonnes d’égalité et d’équité, instaurées par ce même CSA, ont été combattues par beaucoup et, appliquées scrupuleusement, ont souvent démontré par l’absurde ce que des décisions administratives peuvent entraîner en ce qui concerne le traitement de l’information.
Si, en ce qui concerne les #MacronLeaks, nombre de radios et télés ont finalement choisi de passer outre les « recommandations », il est évident que des injonctions imbéciles et dangereuses ne peuvent que nuire à l’information fournie aux citoyens, et à la crédibilité de médias qui risquent d’apparaître comme les vecteurs d’une censure d’Etat, sur une information circulant pourtant librement sur Internet. Et ce, sans la garantie d’un traitement journalistique.
En cette période périlleuse pour la liberté de la presse, le SNJ appelle la profession à la plus grande vigilance. Refusons à des organismes étatiques le soin de décider à la place des médias ce qui doit relever ou pas du traitement de l’information.
Paris, le 12 mai 2017
MacronLeaks_non aux consignes de l’Etat dans le traitement de l’information
Nouvelle Calédonie 1ère Depuis des mois, le SNJ alerte régulièrement sur la situation catastrophique de la rédaction TV : manque d’anticipation, d’organisation, de moyens, ligne éditoriale hasardeuse, etc… Nouvelle illustration de ce chaos : le cyclone Donna. Un événement largement médiatisé…..sauf en interne où, apparemment, […]
Non classéDepuis des mois, le SNJ alerte régulièrement sur la situation catastrophique de la rédaction TV : manque d’anticipation, d’organisation, de moyens, ligne éditoriale hasardeuse, etc…
Nouvelle illustration de ce chaos : le cyclone Donna.
Un événement largement médiatisé…..sauf en interne où, apparemment, l’information a eu du mal à passer. En dépit des alertes on a failli faire l’impasse sur l’info « Donna » pendant le Journal télévisé….du dimanche soir.
Avec le passage de Donna on a aussi eu droit à un manque flagrant de réactivité ayant pour conséquences, l’absence d’envoi d’équipes vers les Iles et le Nord ainsi que des JRI qui attendent pour travailler (du jamais vu en telles circonstances !) ou encore un autre qui joue les OPV….
Bref, un beau gâchis, un manque d’images de cyclone à l’antenne et donc une rédaction désabusée et déboussolée.
Certes, il y a eu des éditions spéciales, des journaux télévisés…mais cela relève presque du miracle.
A un mois des élections législatives, il convient d’ajouter à ce tableau l’absence du FN lors du plateau consacré à la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle.
Le SNJ demande donc une feuille de route claire, nette et précise de la couverture des 2 tours et des débats.
C’est parce que nous défendons une information de qualité que désormais nous réclamons des actes.
Paris, le 11 mai 2017
Le Front national autorise les uns d’accès à ses meetings, interdit les autres, fait le tri entre les médias et décide de quel journaliste sera autorisé, ou non, à suivre Marine Le Pen. Pratique scandaleuse. Faut-il s’en étonner ? Sans doute pas. Faut-il le dénoncer ? Avec […]
Non classéLe Front national autorise les uns d’accès à ses meetings, interdit les autres, fait le tri entre les médias et décide de quel journaliste sera autorisé, ou non, à suivre Marine Le Pen. Pratique scandaleuse. Faut-il s’en étonner ? Sans doute pas. Faut-il le dénoncer ? Avec force !
Le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, soutient l’initiative de 34 Sociétés de journalistes, réunies pour protester publiquement, dans une tribune publiée par Le Monde, contre cette entrave à la liberté d’informer, alors que « plusieurs titres de presse ont vu leur représentant tenu à l’écart de toute information et de toute possibilité de suivi sur le terrain de la candidate du Front national ».
Le SNJ s’est déjà élevé à maintes reprises par le passé contre le FN et les écarts brutaux de ses nervis, dénonçant les incidents qui ont régulièrement émaillé meetings ou congrès du parti d’extrême droite, avec bien souvent des journalistes bousculés ou pris à partie. Le SNJ est toujours à leurs côtés dans les actions en justice.
La qualification du FN au deuxième tour de la présidentielle ne doit pas faire oublier le comportement récurrent de ce parti envers les journalistes depuis de longues années. Si 21% des votants ont fait le choix du Front national au premier tour de l’élection présidentielle, les dérapages verbaux fréquents de ses représentants, comme leur vision de la liberté de la presse, confirment jour après jour que ce parti d’extrême-droite est anti-démocratique, en dépit de ses efforts de communication pour se donner une apparence respectable.
Le SNJ rappelle que la profession, si elle doit s’astreindre à la plus grande rigueur dans le traitement journalistique quotidien de l’actualité, n’est nullement tenue à une quelconque neutralité vis-à-vis d’un parti au discours de haine, qui a fait de l’intolérance, du racisme, de la xénophobie, du repli sur soi et de l’homophobie son fonds de commerce. Autant de rhétoriques contraires aux valeurs du pays de la déclaration universelle des droits de l’Homme.
Le SNJ précise que les journalistes sont des citoyens à part entière, et que leur liberté d’opinion ne saurait être brimée ni réprimée par qui que ce soit. Et surtout pas par leurs employeurs !
Le SNJ appelle toutes les consœurs et confrères à faire barrage au Front national.
Paris, le 5 mai 2017
Non, le Front national n’est pas un parti comme les autres
La liberté d’informer menacée par la vague réactionnaire en Europe : Ne laissons pas faire ! Jamais la journée de la liberté de la presse n’aura pris une telle importance devant la montée en Europe, et maintenant en France, de la marée brune charriant les thèses de l’extrême-droite raciste et xénophobe, réactionnaire […]
Non classéJamais la journée de la liberté de la presse n’aura pris une telle importance devant la montée en Europe, et maintenant en France, de la marée brune charriant les thèses de l’extrême-droite raciste et xénophobe, réactionnaire et ultralibérale.
La Pologne, après la Hongrie, est devenue le laboratoire grandeur nature des atteintes aux libertés publiques et, parmi celles-ci, la liberté d’informer et d’être informé. Après la mainmise des gouvernements ultra-conservateurs sur les médias publics, est désormais en ligne de mire l’asphyxie économique programmée des médias indépendants. Les journalistes, dignes de ce nom, y sont devenus des parias.
Aux frontières de l’UE, la Turquie de Recep Tayyip Erdogan affiche le triste record d’être la plus grande prison au monde pour les journalistes : 150 de nos confrères sont détenus dans les prisons du régime de l’AKP. Pour mieux contrôler l’information, la plupart des médias sont sous la coupe du pouvoir et de ses alliés. Des milliers de journalistes sont privés d’emploi ou contraints à l’exil. Après le récent référendum marqué par le bourrage des urnes dénoncé par les observateurs internationaux, le « sultan » Erdogan a les pleins pouvoirs. Menaçant de réintroduire la peine capitale, osera-t-il assassiner des journalistes ?
Outre-Atlantique, le démagogue Donald Trump vilipende les journalistes en les désignant comme « ennemis » à la vindicte populaire. Ses services se font les champions des « fakenews » pour tromper l’opinion publique. En vain, heureusement jusqu’à présent.
Aujourd’hui, la France n’est pas épargnée par cette montée des idées identitaires, haineuses, xénophobes, homophobes et, jour après jour, grandissent les menaces sur les journalistes et la liberté d’expression. En témoignent les pratiques du Front national et de la candidate Marine Le Pen lors de la campagne pour la présidentielle. Exclusion des médias qui déplaisent, violences et menaces contre les journalistes de la part des sbires du FN, sur ordre des dirigeants lepénistes, une pratique bien connue de ce parti extrémiste.
Deux ans après la tuerie de Charlie Hebdo et les grandes marches qui ont réuni des millions de manifestants pour crier haut et fort le droit à la liberté d’expression, les syndicats de journalistes SNJ, SNJ-CGT et CFDT Journalistes appellent la profession toute entière à prendre la mesure des dangers et les citoyens à se mobiliser pour leur droit d’être informés à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, ce 3 mai. Il y a urgence. Sans information libre, il n’existe pas de démocratie réelle.
DECLARATION DES SYNDICATS FRANÇAIS 3 MAI
Pole Nord-Est La Direction prépare activement depuis quelques mois un projet de feuilleton pour 2018. Belle idée. Mais à quel prix ! Un nouveau feuilleton entièrement fabriqué par FTV et MFP, diffusé sur France 2, mais… Le hic : une fois encore, tout est fait à moyens […]
Non classéLa Direction prépare activement depuis quelques mois un projet de feuilleton pour 2018.
Belle idée. Mais à quel prix !
Un nouveau feuilleton entièrement fabriqué par FTV et MFP, diffusé sur France 2, mais…
Le hic : une fois encore, tout est fait à moyens constants.
Une fois encore, on déshabille Paul pour rhabiller Jacques. Un vrai scénario de sitcom.
On vous explique :
La Direction voit grand, très grand, voire surdimensionné :
Un pôle d’activité de 16.000m2 à Montpellier, plus une plate-forme de post-production à Paris (Saint Cloud). Le tout dans un calendrier serré : démarrage des tournages en septembre, diffusion du feuilleton en janvier 2018.
Pour financer ce projet, la direction :
Ensuite, il faut que ça suive : le matériel déménage, les hommes aussi.
Pour constituer une équipe dédiée à la fabrication de ce feuilleton, la direction veut redéployer 92 postes (priorité aux mobilités internes, donc au détriment des sites existants), remplacés dans les sites d’origine uniquement si la direction l’estime nécessaire !
Pour la mobilité, c’est le volontariat qui est mis en avant – pour le moment. Mais ensuite ? Nous, on connait trop bien la chanson.
Et puis, tout cela va très vite :
Très peu de temps pour les salariés motivés par cette mobilité pour changer de vie et perte de rémunération puisque les accords « filière » ne leur seront plus appliqués.
Et ensuite ? La direction nous promet une phase 2 (= renouvellement et localisation des cars), et une phase 3 (programmes régionaux) : en réalité, c’est la filière qu’on restructure, un petit pas (phase 1) qui en appelle un autre (phase 2), puis un troisième (phase 3), sans nous donner aucune visibilité sur les moyens et les activités de la filière.
Un feuilleton sous le soleil oui. Un projet d’avenir pour FTV, peut-être.
Mais avec nos 32 fictions ! Et avec un avenir garanti pour tous les sites de la filière en région !
Strasbourg, le 26 avril 2017