Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
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Non classéLa direction refuse de négocier. Elle s’enferme dans le déni et le mensonge : non, il n’y aurait pas de souffrance parmi les salariés concernés par la fusion des rédactions nationales. Non, il n’y aurait pas de danger pour le pluralisme et la qualité de l’information. Non, il n’y aurait pas de répression syndicale. Le préavis de grève du 14 novembre, au siège de France Télévisions, est maintenu.
Après la réunion de négociation de mercredi matin, les organisations syndicales pensaient avoir trouvé un terrain d’entente avec les représentants de la direction. Le directeur de la rédaction nationale et trois membres des RH semblaient comprendre enfin le sens du mot « négocier ».
Nous proposions de reporter à l’été 2017 le déménagement des services « politique », pour se caler sur la fusion organisationnelle de ces deux entités (encadrement commun, services fusionnés). De quoi permettre aux journalistes des deux rédactions de travailler sereinement sur les échéances électorales à venir. Une ouverture syndicale qui ne validait pas pour autant la fusion que nous continuons de combattre.
Un nouveau rendez-vous devait être fixé dans l’après-midi de mercredi. Puis un mail de la direction. Pas de nouvelle négociation, le déménagement aura bien lieu. Oubliés les risques de casse humaine, oubliées les considérations de la santé au travail, oubliés les arguments éditoriaux. C’est bel et bien l’orgueil d’une direction en panne d’autorité qui a guidé ses représentants. Nous avons proposé une ouverture, une sortie de crise. La direction a choisi l’affrontement.
Nous maintenons donc notre préavis de grève sur le périmètre du Siège, à partir du 14 novembre à 18heures jusqu’au mardi 15 novembre minuit, créneau du déménagement des services concernés. Une négociation aboutie aurait pu permettre d’éviter cela. La responsabilité de ce conflit est donc entièrement celle de la direction. Les salariés sauront répondre à ce bras de fer par la mobilisation.
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Paris, ce 10 novembre 2016
Fusion des rédactions nationales Si vous refusez toujours la fusion des rédactions nationales, vous serez virés pour faute : c’est en substance le message adressé par la direction de France Télévisions à deux représentants du SNJ. Face au refus unanime du déménagement des services « politique » […]
Non classéFusion des rédactions nationales
Si vous refusez toujours la fusion des rédactions nationales, vous serez virés pour faute : c’est en substance le message adressé par la direction de France Télévisions à deux représentants du SNJ. Face au refus unanime du déménagement des services « politique » de France 2 et France 3, exprimé par les salariés, leurs représentants et des instances représentatives du personnel, la direction choisit donc la répression syndicale.
« En cas de refus de votre part de déménager et si aucune solution alternative n’emportait votre adhésion, alors nous serions contraint d’en tirer toutes les conséquences qui s’imposent sur le plan légal, étant précisé qu’un tel refus serait juridiquement considéré comme fautif ». Ce courrier recommandé AR a été adressé aux deux représentants du personnel SNJ, journalistes au service politique de France 3. Passons sur le contenu indigent du courrier, que même un étudiant en première année de « ressources humaines » aurait eu honte de rédiger, la menace est limpide.
Depuis des années, le SNJ s’oppose au projet « Info 2015 », qui est désastreux pour le pluralisme et la qualité de l’information et pour l’emploi. Un combat dans lequel se retrouvent aujourd’hui toutes les organisations syndicales représentatives de France Télévisions, toutes les instances représentatives du personnel et tous les salariés. Y compris ceux qui n’avaient pas manifesté de désaccord au début du projet ; après la fusion des services « économie société » de France 2 et France 3, le bilan humain est en effet catastrophique pour celles et ceux qui vivent ce cauchemar de la fusion.
Face au refus unanime, la direction avait décidé de reporter la fusion à l’été 2017. Mais elle prétend imposer dès maintenant le déménagement des bureaux. Et menace de licencier ceux qui s’y opposeraient !
En à peine plus d’une année, la nouvelle direction de France Télévisions s’est complètement discréditée : tentative d’étouffer le scandale du fichage illégal des salariés, volonté de censurer une enquête du magazine « Envoyé spécial », soupçons de la Cour des comptes sur la passation de certains marchés. Il ne manquait plus que la répression syndicale pour compléter la panoplie.
En menaçant nommément deux représentants du SNJ, c’est bien l’ensemble des salariés de France Télévisions qui est visé par ces méthodes d’un autre âge.
Le SNJ appelle tous les salariés à cesser le travail dès le 14 novembre à 18 heures, à la fois pour refuser la fusion et le déménagement mais aussi pour soutenir des élus qu’on pousse violemment vers la sortie.
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Paris, le 8 novembre 2016
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Non classéHier les salariés d’iTélé ont rappelé dans un communiqué que leur grève relève d’un combat déontologique, éthique et moral pour défendre le travail des journalistes en toute indépendance. Le Syndicat National des Journalistes de France Télévisions, première organisation de la profession, tient à apporter son […]
Non classéHier les salariés d’iTélé ont rappelé dans un communiqué que leur grève relève d’un combat déontologique, éthique et moral pour défendre le travail des journalistes en toute indépendance.
Le Syndicat National des Journalistes de France Télévisions, première organisation de la profession, tient à apporter son soutien à une action qui illustre parfaitement les devoirs et les droits contenus dans la « Charte d’Ethique des Journalistes Professionnels ». Une charte que le directeur général et directeur de la rédaction d’iTélé avoue ne pas connaitre, un aveu révélateur de l’état d’esprit de cette direction.
Dans un contexte où notre profession est attaquée de toute part par des intérêts économiques partisans, des intérêts politiques dévoyés et des parlementaires égarés il est important de rappeler que les journalistes ne peuvent exercer leur mission d’informer si leur crédibilité est entachée par des soupçons sur l’entreprise de presse qui les emploie.
Comme le rappellent également dans leur communiqué les salariés d’iTélé, le SNJ de France Télévisions soutient que les journalistes de l’audiovisuel doivent être particulièrement vigilants quant aux répercussions de la « recherche d’audience à tout prix » sur leur crédibilité, et cela quelle que soit la chaîne pour laquelle ils travaillent, publique ou privée.
« Se soumettre ou se démettre » voilà ce que leur propose Vincent Bolloré avec l’ouverture de la clause de conscience.
Au-delà du mépris et de la provocation, c’est un non-sens juridique. Seuls les journalistes peuvent l’invoquer s’ils le souhaitent.
Paris, Le 20 octobre 2016
Compétences complémentaires réseau France 3 Un mois. La direction n’aura pas même attendu un mois pour violer son engagement de cantonner au périmètre de Franceinfo les compétences complémentaires atypiques qu’elle met en œuvre dans la nouvelle chaîne, avec l’accord de la CGT et de FO […]
Non classéCompétences complémentaires réseau France 3
Un mois. La direction n’aura pas même attendu un mois pour violer son engagement de cantonner au périmètre de Franceinfo les compétences complémentaires atypiques qu’elle met en œuvre dans la nouvelle chaîne, avec l’accord de la CGT et de FO Après Franceinfo, c’est sur l’ensemble du réseau régional France 3 que la direction veut maintenant propager une compétence complémentaire éditoriale ouverte aux documentalistes, chefs monteurs, scriptes et assistants d’émission.
Cette direction, qui a toujours affirmé “le journalisme n’est pas une compétence complémentaire”, et le déclarait encore il y a quelques mois veut désormais employer des “journalistes” à temps partiel, sans carte de presse ni statut professionnel.
Des “journalistes” qui ne pourraient pas se prévaloir du statut spécifique et de la déontologie de la profession, dont les sources ne seraient pas protégées, dont les droits d’auteurs ne seraient pas reconnus, dont l’éligibilité à une protection juridique en cas de plainte pour diffamation ne serait pas assurée…
Si France Télévisions a besoin de renforcer son potentiel éditorial, pourquoi la direction ne propose-t-elle pas des CDI aux nombreux journalistes qu’elle emploie en CDD ou à la pige depuis des années ? S’il s’agit de répondre à des souhaits légitimes de reconversion de techniciens ou de personnels administratifs, pourquoi la direction ne propose-t-elle pas à ces salariés une véritable formation de journaliste qualifiante et reconnue ?
En insérant cette « compétence complémentaire éditoriale » dans un texte consacré aux compétences complémentaires des PTA, la direction fait acte de démagogie, de clientélisme et de provocation.
En prévoyant que ces salariés assurent en outre “la promotion des programmes et des activité de l’entreprise”, la direction porte atteinte à la crédibilité de toutes les rédactions de France Télévisions.
Le SNJ ne laissera pas commettre ce mauvais coup contre nos rédactions et au-delà contre l’ensemble de la profession.
Paris, le 17 octobre 2016
Pigistes, CDD et intermittents La direction a décidé de mettre fin à la négociation d’un accord de réduction de la précarité. Par sa mauvaise foi et sa mauvaise volonté, elle a torpillé les espoirs des centaines de pigistes, CDD et intermittents qui espéraient décrocher enfin un emploi stable. Mauvaise foi de la direction : plusieurs mois […]
Non classéPigistes, CDD et intermittents
La direction a décidé de mettre fin à la négociation d’un accord de réduction de la précarité. Par sa mauvaise foi et sa mauvaise volonté, elle a torpillé les espoirs des centaines de pigistes, CDD et intermittents qui espéraient décrocher enfin un emploi stable.
Mauvaise foi de la direction : plusieurs mois après le début de la négociation, elle vient seulement de révéler aux organisations syndicales qu’à peine la moitié des 1000 départs à la retraite, prévus d’ici 2020, sera remplacée.
Mauvaise foi la direction : au prétexte de l’absence de signature des syndicats, elle va appliquer un dispositif unilatéral, qui revient sur les avancées de la négociation. Ainsi, adieu à la garantie :
Mauvaise foi enfin, quand la direction se refuse à toute communication écrite sur ses règles décidées unilatéralement. Preuve qu’elles ne sont pas ouvertement assumées.
Les propositions de la direction étaient trop belles pour être honnêtes. Au regard des mauvais coups subis par les pigistes et CDD depuis tant d’années, le SNJ exigeait des engagements plus fermes de la direction. Son plan de réduction de la précarité ressemblait trop à un simple plan de communication à destination des autorités de tutelle. Le SNJ poursuivra et amplifiera ses actions, en particulier en justice, en faveur des salariés sous contrats précaires.
Paris, 14 octobre 2016,
N.B. : en mai dernier, 738 précaires ont été identifiés comme prioritaires, sur les 5 901 personnes ayant travaillé au moins un jour pour France télévisions, en 2015.
Notre-Dame des Landes Des équipes de reportage de France Télévisions ont été agressées, des journalistes blessés. Les faits se sont déroulés à Notre-Dame-des-Landes, au cours de la dernière manifestation des opposants au transfert de l’aéroport. Une journaliste de France 3, choquée, est en arrêt de […]
Non classéDes équipes de reportage de France Télévisions ont été agressées, des journalistes blessés. Les faits se sont déroulés à Notre-Dame-des-Landes, au cours de la dernière manifestation des opposants au transfert de l’aéroport.
Une journaliste de France 3, choquée, est en arrêt de travail. Le véhicule de reportage de son équipe a vu ses vitres brisées à coups de barre de fer.
Une autre journaliste, JRI à France 2, blessée, est en arrêt de travail pendant plusieurs jours. Elle a été touchée par le jet d’un projectile.
Dans les deux cas, des agressions délibérées, dont les auteurs voulaient « casser du journaliste ». Sur certains sites ou blogs, des flots de haine sont déversés : « Pour nous, les journalistes ne sont que des flics sans uniforme », «Nous avons fait sauter des pares-brises, tapé et gazé des journaleux et les personnes qui les ont défendu ». Autant de propos qui mériteraient des actions en justice.
La direction de l’information de France 2 a fait preuve de réactivité en proposant aux équipes de reportage de décider si elles doivent être épaulées par des vigiles ; hélas, la mesure ne réglera rien. En revanche, cette direction doit montrer sa détermination à défendre ses salariés en portant plainte contre les agresseurs des journalistes.
Le SNJ condamne fermement ces agressions contre des journalistes. Elles sont de plus en plus fréquentes et inquiétantes pour la liberté de la presse. Le SNJ est prêt à accompagner en justice les journalistes victimes de ces violences, et demande à la direction de faire également cette démarche, conformément aux dispositions de l’accord collectif de France Télévisions.
Paris, le 14 octobre 2016
Projet de loi « Egalite et Citoyenneté » au Sénat La commission spéciale du Sénat, réunie le 11 octobre à propos de la loi « Egalité et citoyenneté », a voulu répondre au tollé provoqué par certains amendements liberticides qui y avaient été introduits. Elle prétend avoir travaillé […]
Non classéLa commission spéciale du Sénat, réunie le 11 octobre à propos de la loi « Egalité et citoyenneté », a voulu répondre au tollé provoqué par certains amendements liberticides qui y avaient été introduits. Elle prétend avoir travaillé « après concertation avec les représentants des journalistes ».
C’est un mensonge ! Si les sénateurs ont rencontré des représentants de certaines fédérations patronales, ils n’ont jamais pris contact avec les représentants des journalistes, et encore moins avec le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession.
Le SNJ alerte la profession depuis le 3 octobre et constate :
– que les amendements scélérats contre la Liberté de la presse sont toujours là, à peine modifiés, en dépit des assurances benoîtement formulées par les représentants du gouvernement ;
– que les limites qui paraissent être posées sont les conséquences de la jurisprudence constante de la Cour européenne des Droits de l’Homme (CEDH).
Le SNJ condamne le fait que le projet, ici, est de balayer l’esprit du législateur de 1881, pour faire de la liberté d’expression une activité relevant du droit commun des infractions. Par exemple, n’importe quelle société pourra venir se plaindre d’un supposé préjudice commercial pour mettre en action la responsabilité civile de droit commun.
Rallonger la durée de prescription des délits en matière de presse, en la portant à un an (au lieu de trois mois) pour les publications en ligne, aura pour effet d’accentuer la pression juridique sur les rédactions et les publications.
Rétablir la responsabilité civile de droit commun pour les infractions de presse, dans un pays comme la France, c’est rétablir l’arbitraire qui, chez nous, est politique. Les législateurs savaient très bien ce qu’ils faisaient en votant la loi de 1881, une loi emblématique de la démocratie, qui est désormais menacée dans son existence même.
Ce pouvoir législatif sert l’argent. Le reste n’est qu’enfumage. Le SNJ va réunir toutes les parties intéressées pour examiner les conséquences de ces attaques et les mesures à prendre.
Paris, le 14 octobre 2016
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Près de 50 pour cent de mesures individuelles en moins cette année pour les rédactions nationales ! 46 pour cent pour être précis ! 1 mesure sur 2 en moins comparée à la campagne 2015 ! Que se passe-t-il donc au Siège ? Nous avons […]
Non classéPrès de 50 pour cent de mesures individuelles en moins cette année pour les rédactions nationales ! 46 pour cent pour être précis ! 1 mesure sur 2 en moins comparée à la campagne 2015 ! Que se passe-t-il donc au Siège ?
Nous avons trouvé la réponse de source proche du dossier comme on dit ! Une partie est ponctionnée pour financer le forfait jour, et l’autre tout simplement pour financer les promotions / nominations des cadres : les directeurs nommés dans le cadre de la fusion (DEO), des chefs devenus rédacteurs en chefs, des adjoints devenus chefs, et des journalistes de base devenus adjoints de service… Et tout cela au dépend de la base !
Donc si aucun arbitrage présidentiel n’intervient (c’est entre les mains de la présidente), nous journalistes de terrain allons être victimes non seulement d’un forfait jour apparemment pas provisionné en dehors des enveloppes individuelles, mais aussi des nominations en pagaille qui finiront par faire de nos rédactions, des armées de caporaux sans troupe !
Notre organisation syndicale faute de pouvoir abonder vos étrennes, voulait au moins partager quelque chose avec vous ! Pas d’argent non, mais beaucoup de compassion, fortement mélangée à un parfum de scandale !
Paris, le 14 octobre 2016
Une délégation intersyndicale de France 3 Ile-de-France a rencontré ce jour Yannick Letranchant (directeur délégué de France 3), Laurence Bobillier (directrice de l’information) et Laurent Lemaire (directeur DECR) pour évoquer la situation alarmante de Vanves aussi bien au plan humain que technique. Chacun reconnait la […]
Non classéUne délégation intersyndicale de France 3 Ile-de-France a rencontré ce jour Yannick Letranchant (directeur délégué de France 3), Laurence Bobillier (directrice de l’information) et Laurent Lemaire (directeur DECR) pour évoquer la situation alarmante de Vanves aussi bien au plan humain que technique.
Chacun reconnait la bonne volonté, la solidarité et les efforts de tous dans le groupe France Télévisions, efforts qui ont permis à notre antenne de reprendre tant bien que mal 4 jours après le sinistre survenu en juillet dernier.
Mais à quel prix !
Depuis la rentrée de septembre nos éditions régionales s’effectuaient en mode dégradé (JT raccourcis pour tenir compte de nos problèmes de fabrication : plus d’archives, pas de montage en réseau etc…) Mais déjà, tous les personnels concourant à la fabrication des JT montraient des signes de fatigue physique et nerveuse alors même que la plupart rentraient de congés.
Malgré tout, et ce à la surprise générale, dès le 26 Septembre nos JT sont revenus à la normale avec une durée à 19h qui oscille entre 24 et 26 minutes. Pour réaliser ce JT, 11 entrées sont nécessaires avec en moyenne 7 à 8 équipe d’actu et un système de fabrication qui impose des délais raccourcis et une absence de souplesse au montage.
Interpellés par les représentants du personnel en DP, le directeur de l’antenne et le rédacteur en chef ont justifié cette décision par des impératifs d’audience et la place du 19/20 dans le groupe. Un argument que les représentants du personnel intègrent, à condition que des moyens supplémentaires soient attribués pour répondre à ces impératifs :
Conscients des difficultés, nos interlocuteurs de la Direction Générale proposent en outre le déploiement de plusieurs Aviwest. Laurent Lemaire assure quant à lui que l’installation du système i-media2 répondra parfaitement à toute la problématique technique.
Les salariés de Vanves sont tous soucieux de la qualité de leurs éditions régionales. Nous avons renouvelé nos alertes, à tous les niveaux (DP, CE, CHSCT et CCE) sur ces personnels à bout de force. Faute de réponse rapide et concrète, les organisations syndicales prendront leurs responsabilités et passeront à la vitesse supérieure.
En attendant, la rédaction en chef doit adapter dès maintenant ses ambitions éditoriales à la réalité humaine et technique de Vanves.
Vanves, le 12 octobre 2016