Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
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Communiqués nationaux Tous nos communiquésPréalable au CSE Malakoff du 2 juin 2022 Le vote favorable du conseil d’administration de FTVintervenu mardi sur le projet Campus de regroupementdes sites parisiens autour du Siège a scellé le sort del’établissement de Malakoff……. pour lire la suite, cliquer ci-dessous
IRP - CSE Malakoff (ex-France Ô) Tous nos communiquésPrès de 50 pour cent de mesures individuelles en moins cette année pour les rédactions nationales ! 46 pour cent pour être précis ! 1 mesure sur 2 en moins comparée à la campagne 2015 ! Que se passe-t-il donc au Siège ? Nous avons […]
Non classéPrès de 50 pour cent de mesures individuelles en moins cette année pour les rédactions nationales ! 46 pour cent pour être précis ! 1 mesure sur 2 en moins comparée à la campagne 2015 ! Que se passe-t-il donc au Siège ?
Nous avons trouvé la réponse de source proche du dossier comme on dit ! Une partie est ponctionnée pour financer le forfait jour, et l’autre tout simplement pour financer les promotions / nominations des cadres : les directeurs nommés dans le cadre de la fusion (DEO), des chefs devenus rédacteurs en chefs, des adjoints devenus chefs, et des journalistes de base devenus adjoints de service… Et tout cela au dépend de la base !
Donc si aucun arbitrage présidentiel n’intervient (c’est entre les mains de la présidente), nous journalistes de terrain allons être victimes non seulement d’un forfait jour apparemment pas provisionné en dehors des enveloppes individuelles, mais aussi des nominations en pagaille qui finiront par faire de nos rédactions, des armées de caporaux sans troupe !
Notre organisation syndicale faute de pouvoir abonder vos étrennes, voulait au moins partager quelque chose avec vous ! Pas d’argent non, mais beaucoup de compassion, fortement mélangée à un parfum de scandale !
Paris, le 14 octobre 2016
Une délégation intersyndicale de France 3 Ile-de-France a rencontré ce jour Yannick Letranchant (directeur délégué de France 3), Laurence Bobillier (directrice de l’information) et Laurent Lemaire (directeur DECR) pour évoquer la situation alarmante de Vanves aussi bien au plan humain que technique. Chacun reconnait la […]
Non classéUne délégation intersyndicale de France 3 Ile-de-France a rencontré ce jour Yannick Letranchant (directeur délégué de France 3), Laurence Bobillier (directrice de l’information) et Laurent Lemaire (directeur DECR) pour évoquer la situation alarmante de Vanves aussi bien au plan humain que technique.
Chacun reconnait la bonne volonté, la solidarité et les efforts de tous dans le groupe France Télévisions, efforts qui ont permis à notre antenne de reprendre tant bien que mal 4 jours après le sinistre survenu en juillet dernier.
Mais à quel prix !
Depuis la rentrée de septembre nos éditions régionales s’effectuaient en mode dégradé (JT raccourcis pour tenir compte de nos problèmes de fabrication : plus d’archives, pas de montage en réseau etc…) Mais déjà, tous les personnels concourant à la fabrication des JT montraient des signes de fatigue physique et nerveuse alors même que la plupart rentraient de congés.
Malgré tout, et ce à la surprise générale, dès le 26 Septembre nos JT sont revenus à la normale avec une durée à 19h qui oscille entre 24 et 26 minutes. Pour réaliser ce JT, 11 entrées sont nécessaires avec en moyenne 7 à 8 équipe d’actu et un système de fabrication qui impose des délais raccourcis et une absence de souplesse au montage.
Interpellés par les représentants du personnel en DP, le directeur de l’antenne et le rédacteur en chef ont justifié cette décision par des impératifs d’audience et la place du 19/20 dans le groupe. Un argument que les représentants du personnel intègrent, à condition que des moyens supplémentaires soient attribués pour répondre à ces impératifs :
Conscients des difficultés, nos interlocuteurs de la Direction Générale proposent en outre le déploiement de plusieurs Aviwest. Laurent Lemaire assure quant à lui que l’installation du système i-media2 répondra parfaitement à toute la problématique technique.
Les salariés de Vanves sont tous soucieux de la qualité de leurs éditions régionales. Nous avons renouvelé nos alertes, à tous les niveaux (DP, CE, CHSCT et CCE) sur ces personnels à bout de force. Faute de réponse rapide et concrète, les organisations syndicales prendront leurs responsabilités et passeront à la vitesse supérieure.
En attendant, la rédaction en chef doit adapter dès maintenant ses ambitions éditoriales à la réalité humaine et technique de Vanves.
Vanves, le 12 octobre 2016
Motion de soutien aux salariés Le SNJ FTV, réuni en assemblée générale le mardi 11 octobre 2016, apporte son entier soutien aux salariés de France 3 Paris Ile-de-France après l’incendie qui a touché leurs locaux le 2 juillet dernier. Le retour dans cette station, précipité […]
Non classéLe SNJ FTV, réuni en assemblée générale le mardi 11 octobre 2016, apporte son entier soutien aux salariés de France 3 Paris Ile-de-France après l’incendie qui a touché leurs locaux le 2 juillet dernier. Le retour dans cette station, précipité principalement par le lancement de Franceinfo, pose de graves problèmes.
La réintégration des locaux de Vanves a été prématurée au vu de l’état des infrastructures techniques : un choix du moindre coût qui met en danger l’antenne et la santé des salariés.
Au cœur du problème : la fabrication des éditions d’information. Des conditions de travail dégradées, des pannes et soucis techniques quotidiens : un car régie ancien qui donne de sérieux signes de faiblesse, des archives inaccessibles, pas de serveur partagé, de mode fichier ni de point de visionnage. La liste n’est pas exhaustive.
Les journalistes et les techniciens sont épuisés moins de 2 mois après leur retour à Vanves.
Le directeur du reseau France 3 affirme que les Vanvéens ont préféré « rentrer chez eux » : oui, mais pas dans ces conditions ! Une solution d’installation temporaire dans le bâtiment Valin au siège, très onéreuse nous affirme-t-on, n’a pas été explorée pleinement par la direction technique. Des chefs de projets, dans le cadre d’un comité de pilotage, ont été nommés, mais les renforts de terrain se font attendre.
De plus 9 salariés de Vanves, journalistes, monteurs, documentaliste, sont partis cet été, dont 7 pour la chaine d’information de France Télévisions. Aujourd’hui leurs postes ne sont pas comblés et les remplacements continuent au compte-gouttes, la maîtrise des effectifs se poursuit comme si rien ne s’était passé.
Et comme si cela ne suffisait pas, lundi 26 septembre, le 19/20 régional, dont la durée avait été réduite pour tenir compte (tant bien que mal) des contraintes, sont repassés à une durée de 25 minutes. Pour ne pas perdre de téléspectateurs, nous dit-on. Pourtant le rédacteur en chef s’était engagé à ne pas rallonger la durée des éditions tant que la station n’avait pas retrouvé un minimum de fonctionnalités. Il n’est pas possible de faire comme si de rien n’était, surtout sans s’en donner les moyens !
Le SNJ demande que la direction prenne la mesure des conditions de travail très compliquées des équipes de France 3 Ile-de-France et mette en œuvre les moyens humains et techniques nécessaires pour maintenir la qualité de l’antenne et la santé des salariés, en commençant par remplacer les absences et en revenant à des éditions d’une durée plus adaptée à nos possibilités.
Paris, le 11 octobre 2016
De CE en CE, de CCE en CCE, la direction balade les organisations syndicales sur l’avenir des éditions locales du réseau. Alors que les locales intégrées ont quasiment toutes fermé sans fleurs ni couronnes, le directeur de l’information, visiblement sans bien mesurer la portée de […]
Non classéDe CE en CE, de CCE en CCE, la direction balade les organisations syndicales sur l’avenir des éditions locales du réseau.
Alors que les locales intégrées ont quasiment toutes fermé sans fleurs ni couronnes, le directeur de l’information, visiblement sans bien mesurer la portée de ses paroles, assène que la direction n’a pas de plan B pour les locales, ni de plan C ni de plan Z (sic !). Il renvoie l’avenir des éditions locales au bon vouloir des futurs directeurs(trices) d’antenne. Alors que quelques minutes auparavant la directrice de France 3 avait affirmé qu’il était impératif de maintenir une cohérence sur tout le réseau.
Pourtant depuis des années les élus et les personnels ont alerté les directions successives et réclamé des actions concrètes ; aucun plan stratégique n’a été mis sur pied pour améliorer la visibilité des éditions locales.
Dans le même temps, et dans la plus totale opacité, la direction ferme petit à petit les locales excentrées.
Les personnels de ces éditions de proximité, pourtant l’ADN de France 3, sont déboussolés devant ce flou artistique.
Le SNJ exige le maintien des locales de France 3, plébiscitées par les téléspectateurs et ne laissera pas la direction enterrer cet irremplaçable maillage géographique.
Après notre coup de gueule, la présidente a fini par céder aux exigences du SNJ en annonçant un prochain vrai débat en CCE. Dont acte, mais le SNJ ne se contentera pas de ces simples paroles.
Paris, 4 octobre 2016
Dans le cadre de l’examen du projet de loi « Égalité et citoyenneté », qui sera discuté en séance publique ce mardi 4 octobre 2016, plusieurs sénateurs (LR et PS) viennent de faire adopter, très discrètement, des amendements scélérats contre la Liberté de la presse. Sous le couvert de […]
Non classéDans le cadre de l’examen du projet de loi « Égalité et citoyenneté », qui sera discuté en séance publique ce mardi 4 octobre 2016, plusieurs sénateurs (LR et PS) viennent de faire adopter, très discrètement, des amendements scélérats contre la Liberté de la presse. Sous le couvert de l’égalité des citoyens devant la loi, ces sénateurs veulent abolir des pans entiers de la loi du 29 juillet 1881.
La plus grave de ces attaques est menée contre la prescription des délits de presse. Actuellement, le délai de prescription de trois mois, étendu à un an pour certaines infractions, court à compter du premier jour de publication. Le Sénat se propose de faire démarrer ce délai, pour les publications en ligne, « à compter de la date à laquelle cesse la mise à disposition du public ». Ce qui est un moyen détourné de supprimer purement et simplement la prescription, d’une part puisque la quasi-totalité des journaux papiers sont également accessibles sur le web, d’autre part parce que la plupart des sites d’information en ligne maintiennent leurs articles accessibles sans limite de temps.
Depuis 2007, tout site peut être arrêté, par le juge des référés, à la demande du ministère public et de toute personne physique et morale ayant intérêt à agir, si « un trouble manifestement illicite » est constitué. Les amendements introduits au Sénat élargissent cette possibilité à l’infini ou presque, puisqu’ils visent à étendre ce mécanisme à la diffamation ou l’injure envers une personne ou un groupe de personnes « à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». Ces dispositions, si elles devaient être adoptées, sonneraient la fin de la libre expression et de la libre information en France, puisque le principe de proportionnalité qui préside aux destinées du vivre ensemble républicain et démocratique dans la loi de 1881 serait ainsi détruit. Insécurité juridique et auto-censure seraient désormais le quotidien des journalistes et des entreprises de presse.
Ces amendements ont aussi pour objectif de faire passer la diffamation du champ pénal au champ civil. Tentation récurrente de restreindre la liberté d’expression et d’information, ce méchant coup porté à la liberté de la presse avait déjà été tenté sous le quinquennat présidentiel précédent. Seule une vigoureuse réaction du SNJ et de la profession avait fait reculer ce projet funeste. Il ressort donc avec tous ses excès et ses dangers. Avec pour alibi l’égalité des citoyens, il apporte une fausse solution, mais une vraie déconstruction de la loi de 1881 sur la liberté de la presse, socle de notre équilibre sociétal républicain.
Passer du champ pénal au champ civil aurait pour conséquence de restreindre la question de la diffamation au seul montant du préjudice prétendument subi par le plaignant. Dans ces conditions, le juge civil serait-il toujours amené à chercher si la diffamation est avérée ou pas; si elle est proportionnée au dommage causé ; si la révélation des faits imputés relève, ou pas, de la légitime liberté d’expression et d’information due au public ? Dans ces conditions, le journaliste pourrait-il toujours faire valoir sa bonne foi et le sérieux de son enquête ?
Ainsi, pourraient être civilement condamnés tous types d’articles considérés comme ayant porté atteinte à untel ou untel, sans que ce dernier n’ait eu à passer par la procédure très précise de la loi de 1881, dont les exigences étaient justement destinées à protéger la liberté de la presse. La menace pécuniaire, brandie comme une arme de dissuasion, n’est-elle pas destinée à généraliser l’autocensure ? Vincent Bolloré l’a bien compris qui porte ses attaques maintenant devant le tribunal de Commerce.
Quant aux journalistes, ils doivent actuellement comparaître et se justifier devant le juge, en matière de délits de presse. Cette transparence permet de faire montre, ou pas, d’une déontologie solide, astreint une profession à s’y conformer et c’est très bien. Elle est pédagogique et démocratique. Avec la montée de l’intolérance dans tous les domaines et l’existence de groupes de pression de plus en plus agressifs, menaçants et bien organisés, les entreprises de presse ne pourraient plus se permettre seulement d’exister puisque l’information dérange souvent. Plus de Clearstream, plus de LuxLeaks, ni Cahuzac, ni Bygmalion, et un droit à la critique raboté !
C’est la deuxième année consécutive qu’un gouvernement et des parlementaires, guidés par la peur et le désir de plaire aux censeurs les plus extrêmes, s’acharnent contre les libertés publiques. La loi renseignement ne leur suffit plus, il faut mettre au pas toute une profession : directive européenne sur le secret des affaires, proposition de loi Bloche et cette série d’amendements !
Le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, appelle à combattre et faire disparaître ces amendements liberticides. Le SNJ attire l’attention des défenseurs des libertés sur ces attaques multiformes et sournoises contre la loi de 1881. Si la France veut continuer à être la patrie des Droits de l’Homme, elle ne peut poursuivre, loi après loi, la déconstruction de la liberté d’informer et d’être informé.
Paris, le 04 Octobre 2016
la-loi-de-1881-sur-la-liberte-de-la-presse-attaquee-au-senat
Ultime provocation de la direction. Alors que les élus du CCE viennent de rendre un avis négatif motivé, voté à l’unanimité sur la phase 2 du projet Info 2015, la direction parade dans nos messageries, en disant la chose inéluctable. Et en particulier le déménagement […]
Non classéUltime provocation de la direction. Alors que les élus du CCE viennent de rendre un avis négatif motivé, voté à l’unanimité sur la phase 2 du projet Info 2015, la direction parade dans nos messageries, en disant la chose inéluctable. Et en particulier le déménagement des services politiques de la 2 et de la 3.
Pas de fusion des services avant l’été 2017, mais malgré tout un rapprochement spatial. Pourtant, les journalistes concernés ont organisé deux votes qui disent la même chose : 100 % refusent ce déménagement.
Peu importe, dans une crise d’autoritarisme, sans doute pour restaurer une autorité écornée, le directeur de l’information bombe le torse. Il nous dit combien ce rapprochement dans des bureaux communs est fondamental. S’opposer à la fusion serait même contraire à la défense du service public ! On a déjà taxé le SNJ de vouloir torpiller la chaine info, voilà maintenant que nous serions les ennemis du service public !
Mais la ficelle est trop grosse. Les représentants du personnel du CHSCT Siège, du CE, et maintenant du CCE, tous unanimes contre le projet, seraient donc les ennemis du service public ? En tout cas, ce déménagement doit être empêché par les salariés eux-mêmes, pour que leur vote soit respecté. Le projet ne concerne d’ailleurs pas que les journalistes, mais bien l’ensemble du personnel affecté à ces deux services distincts.
Depuis des mois, la direction laisse entendre que ce refus serait celui de deux meneurs : elle en est aujourd’hui pour ses frais. Nous sommes nombreux à combattre cette fusion dans les instances représentatives du personnel et en intersyndicale, ce qui, dans le contexte actuel, mérite d’être souligné.
Maintenant, à la direction de prendre ses responsabilités. Passer en force, ou remettre tout cela à plus tard. Ce n’est pas une question de fierté, mais une question de bon sens et de respect des salariés.
Paris, le 30 septembre 2016
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Franceinfo : Après la campagne d’invectives, de mensonges et les postures de sauveur de l’humanité, le SNJ répond à ses détracteurs de la direction, de la CGT et de FO, par des faits et rien d’autre. – La CGT et FO ont signé la mise […]
Non classéAprès la campagne d’invectives, de mensonges et les postures de sauveur de l’humanité, le SNJ répond à ses détracteurs de la direction, de la CGT et de FO, par des faits et rien d’autre.
– La CGT et FO ont signé la mise à mort du métier de chef monteur à France Télévisions, en validant le montage par les journalistes. Qui pourrait croire que la direction, encouragée par la réussite du chantage à la fermeture de Franceinfo, ne va pas étendre cette pratique à tout France Télévisions ? La direction, la CGT et FO, mettent en péril l’avenir des 560 monteurs permanents de France TV et encore plus celui des monteurs CDD.
– La CGT et FO ont accepté un désastre pour l’emploi : pas de monteurs supplémentaires à Franceinfo comme le réclamait le SNJ. Et c’est le SNJ qui serait dogmatique ? Oui, notre dogme c’est la qualité de l’information et l’information nécessite l’expérience professionnelle des monteurs.
– La CGT, FO et la direction mentent aux salariés : la justice n’a jamais demandé la fermeture de Franceinfo ! Le juge a simplement sifflé la fin du bal des hypocrites. En effet, il interdit à la direction des décisions unilatérales ; il interdit aussi à la CGT et à FO de pratiquer la duplicité, à savoir d’émettre des avis négatifs tout en accompagnant la mise en œuvre des projets de la direction, à travers des commissions de suivi. Mis au pied du mur, la CGT et FO ont choisi de défendre les intérêts de la direction.
– La CGT et FO pallient l’incompétence de la direction de France Télévisions, qui a été incapable de construire un projet économique viable pour Franceinfo. Le SNJ, lui, n’a pas cessé de réclamer une chaîne d’information de qualité. En signant, la CGT et FO approuvent le rythme de travail infernal imposé aux salariés de Franceinfo : ils approuvent aussi la surcharge de travail imposée aux salariés de France 2 et France 3, obligés de fournir reportages et plateaux, ou d’être de service obligatoire pour la chaîne d’info.
– Qui pourrait croire qu’un syndicat de journalistes souhaite la fermeture d’une chaîne de télé et la mise au chômage de ses confrères ? Bien au contraire et tout au long des 9 mois de négociations, le SNJ s’est efforcé d’obtenir pour les journalistes de la Chaîne Info des conditions de travail dignes du service Public.
– Qui peut reprocher à un syndicat de se battre pour l’embauche de salariés ; en l’occurrence de monteurs, mais pas 1 par journaliste, comme il a été écrit par ailleurs. Cette chaîne Info, nous l’avons saluée et soutenue dès l’annonce de sa création (cf notre tract de décembre 2014) et nous nous battons encore pour que ses personnels y travaillent dans les meilleures conditions possibles.
– Qui pouvait croire au chantage à la fermeture de Franceinfo ? Qui pouvait penser sérieusement que la direction allait fermer cette chaîne qui est LE projet de la présidence de France Télévisions ? Personne. Sauf deux syndicats. La CGT et FO ont la signature honteuse, puisqu’ils ont multiplié invectives et mensonges à l’encontre du SNJ, pour tenter de fuir leur responsabilité.
Paris, le 23 septembre 2016
Condamnée mardi par la justice à cesser de mettre en œuvre unilatéralement des compétences complémentaires contraires à l’accord collectif du 28 mai 2013, la direction est revenue ce vendredi à la table de négociation. Hélas, non pas pour négocier mais pour adresser un ultimatum aux […]
Non classéCondamnée mardi par la justice à cesser de mettre en œuvre unilatéralement des compétences complémentaires contraires à l’accord collectif du 28 mai 2013, la direction est revenue ce vendredi à la table de négociation.
Hélas, non pas pour négocier mais pour adresser un ultimatum aux organisations syndicales.
Soit vous acceptez de valider le montage par les journalistes et le fait de confier des tâches éditoriales à des salariés privés du statut, des droits et libertés des journalistes professionnels, soit nous « mettons la mire » sur la chaîne info. Bluff ou réalité, peu importe, le procédé qui consiste à faire du chantage à la fermeture est indigne d’une entreprise de Service Public.
La justice n’a pas ordonné la fermeture de Franceinfo. Elle ordonne simplement le respect des règles de l’entreprise.
Le SNJ ne cédera pas à ce chantage. Depuis 9 mois la direction refuse d’entendre les propositions alternatives à son projet initial d’organisation du travail. Elle ne tient pas compte de l’avis négatif exprimé sur ce projet par le Comité central d’entreprise. Elle a prétendu imposer unilatéralement une nouvelle organisation du travail au sein de la société. La justice, saisie par le SNJ et la CFDT, lui a rappelé qu’elle n’en a pas le droit.
La CGT et FO cédant aux pressions de la direction, ont déclaré qu’elles signeraient ce texte de la direction, qui prévoit le montage par les journalistes. Un texte qu’elles avaient pourtant refusé de signer en juin.
Le SNJ lui ne signera pas en septembre, ce qu’il a refusé en juin. Le SNJ refuse la casse des métiers de journaliste et de monteur.
Alors que la direction se retranche derrière les tutelles pour affirmer qu’elle ne peut mettre les moyens appropriés pour des raisons financières, le SNJ rappelle qu’il s’agit de budgets ordinaires, bien loin des dépenses reprochées par la Cour des Comptes à FTV.
Négocier ne signifie pas abandonner les salariés en rase campagne face à une direction, bien au contraire, c’est leur assurer un présent et un avenir professionnel correct, pour une information de qualité, digne du Service Public.
Paris, le 16 septembre 2016
franceinfo_le-chantage-a-la-fermeture
C’est un coup d’arrêt spectaculaire que le Tribunal de Grande Instance de Paris, saisi par le SNJ et la CFDT, vient de porter ce mardi 13 septembre à la tentative de passage en force de la direction de France Télévisions. Non, a déclaré en substance […]
Non classéNon, a déclaré en substance le tribunal, la direction de France Télévisions n’a pas le droit d’imposer de nouvelles compétences complémentaires aux journalistes et techniciens de la chaîne d’info qu’elle emploie, après l’échec des négociations avec les organisations syndicales menées sur ce thème.
En conséquence, le Tribunal interdit à France Télévisions d’imposer des tâches de montage à des journalistes et de confier des tâches éditoriales à des chefs monteurs. Il ordonne en outre l’exécution provisoire, ce qui impose à direction de revoir sa copie dès notification du jugement.
Nous en arrivons donc à la mise en place du « plan B » que le SNJ ne cesse de réclamer de la direction depuis l’ouverture de la négociation sur la chaîne info et a fortiori depuis l’audience 21 juin dernier. Un plan qui passera notamment par l’embauche de techniciens pour le montage.
Notre propos n’a jamais été de torpiller la chaîne info mais bien de la mettre sur de bons rails, c’est-à-dire notamment dans le respect des dispositions de l’accord collectif du 28 mai 2013.
La direction a cru judicieux d’ajouter au pari éditorial et technique que constitue ce projet un défi social bien inutile. Il est temps désormais de s’atteler à l’essentiel, l’offre aux publics d’une information de service public de qualité.
Paris, le 13 septembre 2016
la-direction-condamnee-par-la-justice-a-respecter-les-metiers
Le 15 septembre doit donner, dans la rue, le signe de la relance de la mobilisation commune contre la loi travail et contre toutes les menaces qui pèsent sur celles et ceux qui travaillent ou sont sans emploi. Le président du MEDEF a déclaré, en parlant de l’action […]
Non classéLe 15 septembre doit donner, dans la rue, le signe de la relance de la mobilisation commune contre la loi travail et contre toutes les menaces qui pèsent sur celles et ceux qui travaillent ou sont sans emploi.
Le président du MEDEF a déclaré, en parlant de l’action du gouvernement : « Le pacte de responsabilité, le début de l’inversion de la hiérarchie des normes avec le primat donné à la négociation d’entreprise, la volonté de simplification… tout cela est allé dans le bon sens », et n’entend pas en rester là. Que ce soit sur la pénibilité, la fiscalité des entreprises ou l’assurance chômage, le patronat ne lâche rien ! Et le gouvernement semble tout lui concéder.
Le 15 septembre, tous mobilisés, tous dans la rue pour dire non à la loi Travail !
Paris, le 12 septembre 2016