Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
Les deux candidats à la présidentielle ont choisi de manière discrétionnaire, et ont obtenu, d’écarter une de nos consœurs de France 2 du débat du 20 avril au mépris de la liberté de la presse et de l’indépendance de l’audiovisuel public.Voilà que la direction du […]
Communiqués nationaux Régions France 3 Tous nos communiquésUne soirée électorale à France 3 Limousin : Pour quoi faire ? Communiqué Presse intersyndical France 3 Limousin 19 mai
Non classéUne soirée électorale à France 3 Limousin :
Pour quoi faire ?
Le passage en force du gouvernement ne doit pas être un frein à la mobilisation des salariés contre le projet de la loi travail « El Khomri ». L’esprit du texte reste sensiblement le même. Il continue à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation […]
Non classéLe passage en force du gouvernement ne doit pas être un frein à la mobilisation des salariés contre le projet de la loi travail « El Khomri ».
L’esprit du texte reste sensiblement le même. Il continue à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective, ce qui revient à donner les moyens aux employeurs de détricoter rapidement le Code du travail.
– Le Syndicat National des Journalistes appelle à amplifier la mobilisation pour le retrait total de ce projet de loi honteux, véritable rouleau compresseur contre les droits des salariés, au nom de la flexibilité, de la compétitivité et des marges des entreprises.
– Le SNJ appelle à signer la motion de censure citoyenne à l’adresse : http://motiondecensure.fr
A France Télévisions, le projet de loi El Khomri conforte la direction dans son dogmatisme : depuis des mois, elle s’emploie à réduire les droits des salariés et à détruire les métiers, en particulier dans la perspective de la future chaîne d’info.
Le SNJ appelle les salariés de France Télévisions à se mettre en grève le jeudi 19 mai à partir de 0h00 pour une durée de 24h et à rejoindre les manifestations organisées pour exiger le retrait de la loi Travail.
Paris, le 18 mai 2016
La télévision d’aujourd’hui est condamnée à disparaître à brève échéance et les emplois actuels des salariés de France Télévisions avec. C’est en substance le message que la direction a fait passer la semaine dernière en CCE et dans la presse. Multiplication de l’offre concurrentielle, stagnation […]
Non classéLa télévision d’aujourd’hui est condamnée à disparaître à brève échéance et les emplois actuels des salariés de France Télévisions avec. C’est en substance le message que la direction a fait passer la semaine dernière en CCE et dans la presse.
Multiplication de l’offre concurrentielle, stagnation de la ressource financière, changement des usages du public, rupture générationnelle : les arguments avancés pour étayer ce diagnostic sont connus. Ils servent depuis des années à justifier les solutions douloureuses que les directions successives présentent comme autant de réformes inévitables.
Au premier rang de ces changements figure la généralisation de la polyvalence, alpha et oméga de la politique des ressources humaines de cette présidence. Elle la met en œuvre avec l’accord de certains partenaires, parfois, et c’est le cas outre-mer après la signature par la CGT de l’accord du 12 janvier 2016. Elle l’impose au sein de la chaîne info après l’échec de la négociation.
Pour le SNJ il n’y a pas de fatalité à la casse sans fin des métiers ni de raisons de s’y résigner.
On ne peut pas affirmer, d’une part, que le montage n’est pas une compétence complémentaire et considérer, d’autre part, que le journalisme en est une, en négociant la mise en œuvre d’une compétence éditoriale pour les monteurs.
Les salariés de France Télévisions ont fait preuve depuis longtemps de leur capacité à maîtriser de nouveaux outils et à acquérir de nouvelles aptitudes. En une vingtaine d’années, des centaines de JRI et Rédacteurs à France 3 et en outre-mer se sont portés volontaires pour acquérir une compétence complémentaire. Une double compétence journalistique, validée par un jury. Elle est rémunérée par une prime, indexée outre-mer, qui, à terme, est intégrée dans le salaire de base.
De même, depuis des décennies, les salariés en poste dans des structures excentrées et ne disposant pas de tous les métiers acceptent de mettre en œuvre des organisations du travail différentes de celles des stations. Le procès en manque de souplesse et d’agilité fait aux salariés de France télévisions est infondé. Pour autant, il est illusoire de vouloir faire de l’exception la nouvelle règle.
Ce n’est pas le salarié interchangeable, touche-à-tout et spécialiste en rien, qui permettra à France Télévisions d’assumer ses missions et d’imposer sa différence face à la concurrence. Le SNJ attaquera donc devant les tribunaux aussi bien les tentatives de passage en force de la direction pour imposer unilatéralement son modèle low cost que les accords qui mettent en cause les conditions d’exercice de la profession de journaliste.
Paris, le 13 mai 2016
France 3 Côte d’Azur Les élus et délégués syndicaux de France 3 Côte d’Azur sont particulièrement choqués qu’une de leurs collègues soit nommément prise à partie par le maire de Fréjus, sur son site internet. L’objet du courroux de David Rachline : la présence d’une équipe […]
Non classéLes élus et délégués syndicaux de France 3 Côte d’Azur sont particulièrement choqués qu’une de leurs collègues soit nommément prise à partie par le maire de Fréjus, sur son site internet.
L’objet du courroux de David Rachline : la présence d’une équipe de France 3 Côte d’Azur lors du dernier conseil municipal. Un conseil au cours duquel devait être débattu un projet polémique, voulu par la mairie, et à propos duquel notre consœur voulait questionner David Rachline. Le maire de Fréjus avait refusé les dernières demandes d’interviews.
Dans son communiqué, David Rachline accuse notre consœur « de salir la ville de Fréjus », France 3 Côte d’Azur de ne pas suffisamment suivre l’actualité fréjussienne et les médias en général d’être « à la botte de la caste UMPS ».
Des attaques personnelles et sans aucun fondement. Il n’est qu’à consulter le service des archives pour constater que tant le maire de Fréjus que ses adjoints ont fait l’objet depuis 2 ans de nombreux reportages ou interviews, notamment ces derniers mois dans l’émission « La voix est Libre » où ils ont pu longuement expliquer les différentes politiques menées dans la ville.
Nous rappelons enfin à David Rachline, qui semble l’oublier un peu vite, que le travail des journalistes n’est pas de « salir » ou de nettoyer une ville. Il est de traiter l’information, la vérifier et, jusqu’à preuve du contraire, c’est bien ce que les journalistes de France 3 ont fait.
Les délégués du personnel et les délégués syndicaux SNJ, CGT, SUD et CFDT
Antibes, le 13 mai 2016
France 3 Côte d’Azur Non, les journalistes ne « salissent pas la ville » !
Le Conseil de prud’hommes de Paris a donné raison mercredi 11 mai aux syndicats SNJ, CFDT, CGC et SUD qui coordonnent l’action en justice des salariés de France Télévisions réclamant communication de la fiche réalisée sur eux et à leur insu par la direction. Les […]
Non classéLe Conseil de prud’hommes de Paris a donné raison mercredi 11 mai aux syndicats SNJ, CFDT, CGC et SUD qui coordonnent l’action en justice des salariés de France Télévisions réclamant communication de la fiche réalisée sur eux et à leur insu par la direction. Les juges ont en effet ordonné “la restitution sous format papier de la fiche Revue du personnel sans délai“ pour 132 de ces salariés.
Le Conseil constate que l’existence des fiches n’est pas contestable car la Direction a reconnu le dispositif et voulu détruire les documents, ce qui a été empêché par l’ordonnance obtenue par les Organisations Syndicales. Dès lors, en vertu de l’obligation de loyauté inhérente au contrat de travail, les salariés sont en droit d’en obtenir la restitution “sous format papier”.
Cette salve de décisions confirme à la fois le bien-fondé de notre action collective et le caractère illégal de la tentative d’étouffement de cette affaire par la direction.
Le 17 septembre dernier, le Tribunal de Grande instance de Paris, saisi par le SNJ, la CFDT et la CGC, avait interdit à la direction de détruire ce fichier illicite. La décision prise mercredi par le conseil des prud’hommes de Paris constitue la deuxième étape du processus engagé pour obtenir une totale transparence dans ce dossier.
Il appartient maintenant à la direction d’appliquer ces décisions de justice en communiquant rapidement ces 132 fiches aux salariés concernés. Chacun pourra alors décider de l’opportunité de réclamer ou pas une indemnisation.
Le SNJ va par ailleurs examiner avec ses alliés et conseils les éléments qui ont abouti à ce que les demandes de 74 salariés soient déclarées irrecevables. Le cas échéant, nous pourrions faire appel.
Paris, le 12 mai 2016
Le passage en force du gouvernement ne doit pas être un frein à la mobilisation des salariés contre le projet de la loi travail « El Khomri ». L’esprit du texte reste sensiblement le même. Il continue à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation […]
Non classéLe passage en force du gouvernement ne doit pas être un frein à la mobilisation des salariés contre le projet de la loi travail « El Khomri ».
L’esprit du texte reste sensiblement le même. Il continue à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective, ce qui revient à donner les moyens aux employeurs de détricoter rapidement le Code du travail.
Le Syndicat National des Journalistes appelle à amplifier la mobilisation pour le retrait total de ce projet de loi honteux, véritable rouleau compresseur contre les droits des salariés, au nom de la flexibilité, de la compétitivité et des marges des entreprises.
Le SNJ appelle les salariés de France Télévisions à se mettre en grève le jeudi 19 mai à partir de 0h00 pour une durée de 24h et à rejoindre les manifestations organisées pour exiger le retrait de la loi Travail.
Paris, le 11 mai 2016
Préavis de grève SNJ pour le 19 Mai 2016 – Loi Travail El Khomri
On nous avait dit pas de big bang pour France 3. La belle affaire. Voilà que la présidente annonçait le 3 mai dernier en CCE la réforme du réseau régional. Le tout sur la base de la réforme territoriale voulue par l’exécutif. 13 régions donc […]
Non classéOn nous avait dit pas de big bang pour France 3. La belle affaire. Voilà que la présidente annonçait le 3 mai dernier en CCE la réforme du réseau régional. Le tout sur la base de la réforme territoriale voulue par l’exécutif. 13 régions donc qui mettront fin aux pôles. Mais comment ? Pas de précisions encore. Seule affirmation, pas de remise en cause des éditions régionales mais quelques doutes malgré tout sur les locales. Le SNJ ne regrettera pas la disparition des baronnies régionales, véritable entreprise de sape du réseau sous les ères Carolis et Pflimlin. Nous avons dénoncé les dérives de ces superstructures, mais attendons de voir comment la présidente réformera le tout avant de crier victoire.
De plus, aucune information pour l’instant sur l’organisation sociale. 13 régions, logiquement cela devrait correspondre à 13 Comités d’Etablissements, mais cela n’est pas dit. Quid des DP, des CHSCT ? Même chose. Sans parler bien sûr des mobilités entre les futurs anciens pôles et les 13 nouvelles régions. Il est hors de question que les salariés fassent une fois de plus les frais de ces réformes qui se succèdent en fonction des dirigeants, sans jamais tenir compte de la parole des principaux concernés.
Un projet stratégique qui confirme la casse de la rédaction nationale de France 3, puisque la fusion / disparition « Info 2015 » est présentée comme inéluctable et accélérée dans le plan stratégique de Delphine Ernotte. Une inquiétude permanente pour le SNJ depuis l’annonce de ce funeste projet, qui ne cesse depuis la mise en place de la phase 1 de faire des dégâts éditoriaux et humains. Tout comme sans doute l’annonce à France Ô d’un changement d’orientation pour la rédaction nationale de Malakoff. Tournée entièrement vers le soutien du réseau des 1ères, cela semble vouloir dire, au-delà de l’intérêt pour les stations, que la voilure sera réduite à Malakoff, avec des craintes légitimes pour les emplois.
Et toujours au chapitre mauvaises nouvelles : le discours, qu’on nous dit moderne, sur la casse des métiers avec la mise en avant partout dans ce document de 20 pages de la polycompétence comme étendard. Clairement présentée comme un moyen de faire des économies, cette casse des métiers est insupportable.
Et puis il y a des fausses pistes dans ces orientations stratégiques. On parle d’augmenter la part de la production interne alors que dans le même temps la part belle est faite aux producteurs privés appelés pudiquement producteurs indépendants.
Absent enfin de la prose présidentielle, le dialogue social, car si vous avez aimé les assises « made in Ernotte », qu’on fasse appel à vous pour des discussions ou enquêtes bidon, que vos représentants, délégués du personnel, élus des comités d’entreprises, élus des CHSCT, délégués syndicaux, soient ignorés et méprisés, sachez que cela n’est pas terminé. Vous allez adorer : la concertation et la négociation avec les salariés et leurs représentants ne sont jamais citées dans ce plan stratégique, sauf pour tenter de nous faire valider les polycompétence partout dans l’entreprise… Voilà notre regard certes sombre sur les orientations stratégiques. Mais nous sommes lassés de constater qu’il faut que tout change pour que souvent rien ne change.
Enième restructuration en un peu plus de 5 ans ! Qui se soucie, au plus haut niveau de notre Service Public de l’intérêt des téléspectateurs ?
Paris, le 11 mai 2016
Compte-rendu DP d’avril des élus SNJ Midi-Pyrénées
Non classéQui peut croire à l’idée que faciliter les licenciements collectifs ou individuels, facilitera les embauches ? La mobilisation continue, et doit s’amplifier, pour obtenir le retrait total du projet de loi El Khomri, nocif pour le droit du travail et les salariés. Sous la pression des premières […]
Non classéQui peut croire à l’idée que faciliter les licenciements collectifs ou individuels, facilitera les embauches ? La mobilisation continue, et doit s’amplifier, pour obtenir le retrait total du projet de loi El Khomri, nocif pour le droit du travail et les salariés.
Sous la pression des premières manifestations, le gouvernement a commencé à reculer, à travers quelques concessions : limitation de certaines dispositions de la loi (référendums limités au temps de travail, rétablissement des 11 heures de repos sauf accord spécifique d’entreprise), protection supplémentaire des femmes au retour de congé maternité, et en marge du projet de loi, élargissement des bourses et dispositions pour les jeunes scolarisés ou sans emploi, mesures annoncées de taxation d’un certain nombre de CDD à soumettre à la négociation Unedic…
Ces quelques mesures n’ont pas changé l’esprit du texte, qui continue à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective, ce qui revient à donner les moyens aux employeurs de détricoter progressivement le Code du travail, entreprise par entreprise.
Possibilité de licencier sans démontrer les difficultés économiques, possibilité par accord d’imposer aux salariés une baisse de leur salaire et une augmentation de leur temps de travail, la liste est longue des reculs sociaux dont le gouvernement entend faire cadeau à nos chers patrons ! La presse et le secteur des médias ne sont pas à l’abri, loin de là !
Le Syndicat National des Journalistes appelle les salariés de France Télévisions à participer massivement à la grève et aux manifestations de ce jeudi 28 avril.
Paris, le 26 avril 2016
Pour le retrait de la loi Travail-le 28 avril, tous en grève
Hier lors d’un vote organisé par les 3 rédactions parisiennes de France Télévisions, 314 journalistes, soit 65,28% des votants, ont exprimé leur défiance vis-à-vis de Michel Field. En réponse à ce coup de semonce, Delphine Ernotte ne désavoue pas son directeur de l’information mais confie […]
Non classéHier lors d’un vote organisé par les 3 rédactions parisiennes de France Télévisions, 314 journalistes, soit 65,28% des votants, ont exprimé leur défiance vis-à-vis de Michel Field. En réponse à ce coup de semonce, Delphine Ernotte ne désavoue pas son directeur de l’information mais confie une mission de médiation « sur les dysfonctionnements au sein de l’information » à un journaliste issu de la rédaction de France 2.
Le SNJ prend acte de cette décision en regrettant que cette réponse ne soit pas à la hauteur d’une crise aussi profonde, bien antérieure à l’arrivée de l’équipe Ernotte / Field.
Une nouvelle fois, le SNJ affirme le refus des journalistes de procéder à une fusion des rédactions nationales initiée par l’équipe précédente dont France 3, notamment, ferait les frais.
Nous dénonçons également le recours de plus en plus fréquent à des sociétés de production privées pour réaliser des émissions et magazines d’information en lieu et place des équipes internes parfaitement qualifiées pour le faire. Enfin, le SNJ demande à la présidente quelles sont ses véritables priorités :
– La chaine Info ?
Tous les journalistes sont pour une chaine de qualité, non conçue sur des idées rétrogrades et des moyens low-cost. Il est que temps de faire correctement face à ce beau défi.
– La fusion des rédactions ?
Quel l’objectif réel ? La destruction de la profession de journaliste et sa dévalorisation ne peuvent en être un !
Au-delà de cette médiation le SNJ interpelle une nouvelle fois la présidente de France Télévisions et attend des réponses claires sur ces sujets brûlants sans oublier le réseau régional de France 3, le réseau ultra-marin et la dévalorisation du métier de journaliste.
Le SNJ suivra très attentivement les travaux du médiateur et espère que les solutions proposées mettront un frein au travail de sape du Service Public entamé depuis 4 ans.
Paris, le 20 avril 2016