0 4 minutes 54 ans

Juste quelques clics. Un quart d’heure, vingt minutes de votre temps au maximum. Le SNJ compte sur vous pour remplir le questionnaire du cabinet CEDAET. Chaque salarié concerné a reçu par mail un lien personnel pour participer à cette enquête.

Vous serez dirigés vers un site indépendant, et vos témoignages resteront totalement anonymes.

L’objectif est clair : obtenir une photographie des maux qui rongent la rédaction nationale de France Télévisions. En particulier, des nombreux abus en matière d’amplitudes horaires.

Vos élus SNJ ne cessent de le répéter, le forfait jour ce n’est pas OPEN BAR.

L’accord collectif de mai 2013 limite la durée hebdomadaire de travail à 48 heures, ou 44 en moyenne sur une période de 12 semaines. En cas de dépassements réitérés des 11 heures incluant la pause repas, pendant au moins 10 journées de travail sur une période de deux mois, un entretien doit avoir lieu avec la hiérarchie. Il s’agit ici de mettre un terme à ce qui est considéré comme un dysfonctionnement. 11 heures, c’est également la durée du repos quotidien, celle-ci ne pouvant être ramenée à 9 heures que deux fois par semaine, en situation de forte actualité par exemple.

Combien de chefs respectent ces règles ? Pour certains, les connaissent-ils vraiment ?

Avec la rupture conventionnelle collective (RCC), les effectifs se réduisent comme peau de chagrin. La pression et la charge de travail retombent sur celles et ceux qui restent. Les dépassements horaires se multiplient. Une tendance qui s’accompagne parfois de violence managériale. Le système pyramidal est toujours là malheureusement. Et le poids sur les épaules des journalistes ayant choisi de rester à la rédaction nationale ne cesse de s’alourdir.

Sans parler de la qualité des reportages à la baisse à cause du vite fait mal fait imposé par la hiérarchie.

Pour certains journalistes ou PTA, France Télévisions et sa rédaction nationale deviennent une fabrique à risques psychosociaux (RPS). Et Tempo, le funeste projet de suppression des éditions nationales pour faire de France Info le centre névralgique du news, ajoute cacophonie et désarroi, pour ne pas dire désespoir. C’est pourquoi vos élus SNJ le combattent de toutes leurs forces. Non, la souffrance au travail n’est pas une fatalité, et il faut la dénoncer sans relâche.
Tout comme les nombreuses atteintes à la liberté journalistique, dues à la multiplication des éléments (au détriment des sujets complets), aux scénarios de reportages imaginés en conférence de rédaction ainsi qu’aux V2, V3, V4… imposées aux rédacteurs(trices).

Face à ce triste constat d’une rédaction en crise où la maltraitance est monnaie courante, la direction est dans le déni. Comme toujours !

Aidez le cabinet CEDAET et vos élus à établir des données incontestables. Si possible service par service, même si la déclaration de votre appartenance reste optionnelle.

Cette fois, grâce à votre participation massive, la hiérarchie et la DRH ne pourront plus mettre les problèmes sous le tapis.

Paris, le 10 octobre 2022