Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
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CSE / IRP SiègeOrganisations syndicales CFDT – CGC – CGT – FO – SNJ – UNSA Après de nombreuses alertes des correspondants, plusieurs accidents du travail et une saisine intersyndicale (CFDT-CGC-CGT-FO-SNJ-UNSA) sur les conditions et la charge de travail des correspondants de France Télévisions (dans le cadre de l’accord […]
Bureaux France 2Organisations syndicales CFDT – CGC – CGT – FO – SNJ – UNSA
Après de nombreuses alertes des correspondants, plusieurs accidents du travail et une saisine intersyndicale (CFDT-CGC-CGT-FO-SNJ-UNSA) sur les conditions et la charge de travail des correspondants de France Télévisions (dans le cadre de l’accord sur la prévention des conflits), les revendications avancées n’ont pas été entendues par la direction de France Télévisions…
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Communiqué intersyndical CFDT – CGC – CGT – FO – SNJ – SRCTA UNSA Depuis plusieurs semaines, les salariés de France 3 Toutes Régions (FTR) sont en grève, suite à différents préavis déposés par l’ensemble des organisations syndicales du Siège. Un mouvement social déconsidéré par […]
Préavis de grève Régions France 3 Tempo Tous nos communiquésCommuniqué intersyndical CFDT – CGC – CGT – FO – SNJ – SRCTA UNSA
Depuis plusieurs semaines, les salariés de France 3 Toutes Régions (FTR) sont en grève, suite à différents préavis déposés par l’ensemble des organisations syndicales du Siège. Un mouvement social déconsidéré par la direction trop occupée à tenter de calmer les vents mauvais provoqués par la tempête « Ici ».
Tout en oubliant complètement les revendications des salariés de cette entité, la direction a même, à travers le protocole de sortie de grève du réseau régional, encore plus entamé l’activité du site.
En effet, la production de FTR est aussi liée à l’activité des antennes régionales en relation avec la partie nationale (ce qu’il en reste) de France 3.
Aujourd’hui, ce que ces salariés faisaient avant « Tempo » et depuis « Ici » est suspendu à un calendrier mystère qu’on appellera transitoire.
En délestant sur une seule antenne régionale, dite « pilote » la diffusion des sujets produits au Siège pour une durée indéterminée, la direction sacrifie FTR en ne tenant pas du tout compte de son activité de secours antenne sur la partie nationale de l’information destinée aux régions.
Une inquiétude face à l’absence de perspective sur l’activité des prochains mois, des doutes sur le secteur numérique, des postes à combler et une volonté de changer les organisations du temps de travail (semaine de 4 jours) bénéficiant à l’ensemble du collectif, voilà ce que nos préavis exprimaient et que la direction dans deux protocoles faméliques n’a pas du tout pris en compte.
Les salariés du site sont donc très en colère. Un jour, on les qualifie de maillon essentiel, le lendemain, on les méprise parce qu’ils osent se rebeller. Au regard de cette situation pour l’instant bloquée, les organisations syndicales SNJ-CFDT-CGT-CGC-UNSA-FO ont, en accord avec les salariés, décidé de lever les préavis déposés, mais sans signer de protocole fantoche.
Pas par renoncement. Bien au contraire.
Ensemble, nous allons imaginer pour la rentrée 2024 d’autres formes de luttes pour obtenir gain de cause et faire entendre raison à une direction qui pourrait être tentée de parader et de crier victoire, alors qu’un conflit, c’est toujours et d’abord son échec.
Les salariés de FTR doivent être respectés humainement et professionnellement. C’est bien cela qui sera en jeu dès les prochaines semaines.
Le lundi 18 décembre 2023
Pas si Koun-Koun qu’on en a l’air Cette fois, c’est trop. Depuis de nombreux mois, les journalistes radio de la rédaction de Réunion La 1ère (puisqu’il ne faut plus parler de rédaction radio, alors même qu’aucune fusion officielle n’a eu lieu) sont encore plus laissés […]
Outre-mer 1èrePas si Koun-Koun qu’on en a l’air
Cette fois, c’est trop.
Depuis de nombreux mois, les journalistes radio de la rédaction de Réunion La 1ère (puisqu’il ne faut plus parler de rédaction radio, alors même qu’aucune fusion officielle n’a eu lieu) sont encore plus laissés à l’abandon que d’habitude. Comme quoi, c’était donc possible !
Une nouvelle fois, à l’arrivée des fêtes, aucun nouveau projet pour la rentrée. On va faire comme avant. Comme depuis 5 ans.
Les auditeurs s’en vont (à nouveau). À aucun moment, on ne s’est soucié de ce que faisait la nouvelle concurrence radio-télé matinale.
Le changement, c’est en face. Nous, on se réforme.
La Direction nous vend des changements par phases.
On a compris la phase 1 : Destruction.
Et tant qu’à détruire, autant commencer par ce qui marche. En rognant discrètement.
Magnifique Grand-Raid, aussi dispendieux que d’habitude pour la télé avec son studio délocalisé. Pour la radio, un simple retour antenne c’était déjà trop.
Des changements d’horaire du JT ? La technique radio n’en est pas informée. Le JT passe à la radio. Mais on a « oublié ».
Une couverture de visite ministérielle ? On programme aux reporters radio des « off à faire ». Avec quelle main pour tenir le smartphone ? Celle du micro ou celle de l’enregistreur radio ?
Ridicule assuré sur le terrain. Ça a râlé… alors comme par hasard, des JRI ont finalement été trouvés.
Car les équipes JT, elles, sont toujours au complet. Quand il manque quelqu’un, on vient chercher un CDD ou un titulaire dans le « vivier » de la radio, qui se contentera bien de fonctionner à 3 reporters, voire 2 (total Nord+Sud), en puisant dans son marbre… pour que la télé se constitue le sien.
Les marbres tièdes, inventés comme l’eau de la même température, ne sont à ce jour conçus QUE pour la télé.
Quid du besoin impérieux — et réclamé par Paris – de mettre l’info internet au centre du jeu ?
Dans la réforme, le web perd son encadrement et l’embryon d’autonomie qui commençait à faire sa force. Retour à la remorque.
Jeu de chaises musicales
Ce qui est pratique, dans une réforme par phases précédée d’une phase de pré-réforme, c’est qu’on peut anesthésier tout le monde en faisant miroiter des évolutions de carrière.
Qui vient renforcer la présentation télé, l’édition et la rédaction en chef télé ? Des journalistes de la radio. Ceux de la télé ont l’impression d’être envahis. La radio, elle, se voit dépouillée. Car au jeu des chaises musicales, il y a à chaque tour une chaise en moins. C’est le principe.
En revanche, quand vient le temps des nominations et des promotions, priorité à la télé et aux arrangements moitié-moitié avec les syndicats rouge bonnet et bonnet rouge.
Un coup toi, un coup moi.
Le SNJ n’est pas dans la boucle et s’en honore.
Il est en revanche du côté de ceux qui en ont marre et vous disent très clairement : « Cessez de nous prendre pour des corniauds ou pour le corbeau de la fable ».
La grève du zèle n’est pas loin. La grève tout court non plus.
Quand le mépris aura fini de détruire la radio, elle va marcher beaucoup moins bien, forcément.
Mais la télé ne marchera pas mieux. Au contraire.
La Réunion, le 15 décembre 2023
Communiqué SNJ France 3 Limousin “Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé“, disait Lamartine. Ce n’est pas une méditation poétique, c’est la triste réalité : il n’y a plus besoin des grèves pour voir une bobine, ou même aucune info ni édition locale […]
Régions France 3Communiqué SNJ France 3 Limousin
“Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé“, disait Lamartine. Ce n’est pas une méditation poétique, c’est la triste réalité : il n’y a plus besoin des grèves pour voir une bobine, ou même aucune info ni édition locale à l’antenne, en lieu et place des journaux régionaux.
La cause : le manque récurrent de scriptes. Pourquoi ? Parce que, depuis plusieurs années, la direction du Réseau n’a pas anticipé. Oui, la pénurie était prévisible ! Aujourd’hui, certaines antennes ne trouvent pas non plus de remplaçant(e)s CDD, il n’y a pas de “vivier”.
Le week-end des 9 et 10 décembre à Limoges, pas de scripte (en arrêt maladie), donc pas de JT régional. Le 13 décembre au soir, une courte bobine, et toujours pas de JT, car manque de scripte. Cela aurait pu se reproduire ce 14 décembre, alors que la locale de Brive fêtait ses 25 ans et préparait depuis des mois cette édition spéciale avec véhicule de transmission. Une édition en direct du musée des présidents à Sarran (19) avec des “figures” de la Corrèze, comme François Hollande, et une grosse page spéciale dans le journal régional. Mais heureusement, une scripte a accepté de “faire le job”, et de reprogrammer ses tâches du jour au samedi, où elle était normalement en congés.
Dans plusieurs antennes (Auvergne Rhône-Alpes, Normandie…), des JT grande région sont ou seront diffusés, là aussi faute de scriptes disponibles. Une mutualisation pour masquer la misère. Inévitablement, de pareilles situations vont se reproduire dans tout le Réseau.
Que va-t-il se passer pendant les fêtes ? Chaque jour, des cadres tremblent à l’idée de voir le JT en péril, des journalistes et des techniciens ont la sensation d’un grand gâchis de leur travail.
Récemment, la direction a annoncé des formations accélérées pour une quarantaine de futures scriptes début 2024. Une quatrième scripte, dans les antennes qui n’en ont que trois, est annoncée, suite aux négociations liées à la grève lancée le 8 novembre. Mais c’est totalement insuffisant, tant la pénurie est grande, tant ICI 12/13 et ICI 19/20 nécessitent plus de moyens.
Aujourd’hui, au-delà des sondages Mediametrie, nous avons des retours : sur la grève contre Tempo/ICI 12/13 et 19/20, avertis par différents moyens, nos téléspectateurs ont compris ce qui se passe. Mais quand ils se croient revenus à une configuration presque habituelle, comment pouvons-nous leur expliquer que… si si si… bien sûr… les reportages sont faits, montés, prêts à diffuser, mais… pas diffusés parce qu’une seule pièce manque au puzzle : les scriptes… Que vont-ils penser ? C’est comme si une magnifique centrale électrique était en état de production mais ne pouvait livrer ses clients en électricité parce que ses dirigeants n’ont pas pensé au système d’alimentation…
Les scriptes sont aujourd’hui la partie visible de l’iceberg et l’épine dans le pied des antennes régionales. Elles ne sont pas les seules.
Ce qui se voit moins : les documentalistes, par exemple, qui manquent (-2 en ce moment à Limoges), un travail en amont indispensable. Et ce n’est qu’un exemple.
Décidément, les économies tous azimuts produisent des effets papillon que les dirigeants de France TV n’assument pas, laissant au passage jusqu’à leurs cadres dans les antennes en grande souffrance !
Ceci, alors que ces dirigeants ont une obligation : prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés.
Quelles que soient vos Antennes, le SNJ vous propose de ne pas subir : dénoncer ce genre de situation est une œuvre de salubrité publique ! Pour nos salariés, et pour nos téléspectateurs !
Limoges, le 15 décembre 2023
Lire le compte-rendu du CSE Siège à FTV, cliquer ci-dessous :
CSE / IRP SiègeLire le compte-rendu du CSE Siège à FTV, cliquer ci-dessous :
Le SNJ a décidé de lever son préavis de grève, ce lundi 11 décembre, à minuit. Mais pas question pour autant de signer le moindre compromis avec la direction : cette levée est destinée à préparer dès maintenant une nouvelle mobilisation. Dans une ultime réunion […]
Préavis de grève Régions France 3 TempoLe SNJ a décidé de lever son préavis de grève, ce lundi 11 décembre, à minuit. Mais pas question pour autant de signer le moindre compromis avec la direction : cette levée est destinée à préparer dès maintenant une nouvelle mobilisation.
Dans une ultime réunion de négociation, vendredi 8 décembre, le SNJ a tenté de faire retrouver le chemin de la raison à la direction. En vain. Sa seule réponse a été : “on n’est pas là pour faire de nouvelles propositions”.
La période des fêtes approchant, et forte du compromis signé avec trois organisations syndicales (CGT, CFDT, FO), la direction joue sciemment le pourrissement. Nous ne pouvons donc qu’acter son mépris à l’égard d’un mouvement historique, mené en intersyndicale durant quatre semaines, puis durant une semaine supplémentaire, grâce à la mobilisation du SNJ et de SUD.
L’inertie et l’indifférence de nos dirigeants en disent long sur leur volonté de détruire France 3.
Nous le voyons tous les jours, le compromis signé entre la direction et trois syndicats n’ont en rien amélioré notre quotidien :
Le SNJ continue de défendre des valeurs dans lesquelles bon nombre de salariés se reconnaissent. Ils nous l’ont prouvé pendant ce conflit.
Nous exigeons une ligne éditoriale digne de ce nom, ainsi qu’un journalisme de terrain et de qualité. Nous le devons à notre public. Cette exigence nécessite des emplois, des conditions de travail décentes et respectueuses de la santé de tous.
Nous espérions un traitement de choc contre “Tempo” et les éditions Ici. Certains syndicats ont préféré appliquer les bouts de sparadrap préconisés par les faux guérisseurs de la direction.
Le SNJ veut croire que ces syndicats réaliseront vite qu’ils se sont fourvoyés en faisant confiance à nos dirigeants. Car c’est ensemble, en intersyndicale, que nous pourrons les faire plier.
Merci à tous les salariés pour leur mobilisation. Ce combat ne s’arrête pas aujourd’hui. Le SNJ va s’employer à le relancer très vite. D’ici là, nous resterons vigilants sur la poursuite des éditions ICI, placées pendant trois mois sous assistance respiratoire.
Paris, le 11 décembre 2023
Communiqué SNJ France 3 Limousin Le Salon de l’Agriculture est un moment clé pour parler des territoires, de leurs productions et de leurs savoir-faire. Mais dommage, il y a des (mal)chances pour qu’en Limousin, secteur où l’agriculture est très présente, nous ne soyons plus aussi […]
Régions France 3Communiqué SNJ France 3 Limousin
Le Salon de l’Agriculture est un moment clé pour parler des territoires, de leurs productions et de leurs savoir-faire. Mais dommage, il y a des (mal)chances pour qu’en Limousin, secteur où l’agriculture est très présente, nous ne soyons plus aussi fortement visibles à ce grand rendez-vous de la ruralité à Paris.
Pour l’édition 2024, la télévision publique ne pourra plus utiliser le plateau à la disposition des régions de France 3. Des JT en direct, des émissions « Dimanche en Politique » Limousin ou Nouvelle-Aquitaine y ont été enregistrées depuis des années. Ce plateau était mutualisé entre toutes les antennes régionales. Une belle occasion de mettre en lumière le travail d’un secteur économique très important en Limousin, mais aussi dans toutes les « Provinces »…
Et voilà, c’est fini. Argument : ça coûte trop cher…
Nous espérons ne pas voir d’autres TV — privées par exemple — prendre cette place vacante…
En Nouvelle-Aquitaine, 64 100 exploitations agricoles étaient recensées en 2020, et le SIAL a accueilli 615 000 visiteurs lors de son édition 2023. Une vitrine pour les producteurs locaux, mais aussi pour… France 3, la chaine des régions…
Alors pour 2024, mesdames et messieurs de la Direction, rassurez-nous et dites-nous que nous pourrons toujours fabriquer des JT en direct, des émissions, des reportages, avec le même nombre de salariés, la même configuration et le même temps total de diffusion. Y compris avec ce précieux outil qu’est le plateau.
Depuis toujours, les équipes limousines sont présentes au SIAL.
À l’heure où le magazine « NoA sur Terre » vient d’être lancé sur les Box, il serait incompréhensible de réduire notre présence à l’antenne sur cet événement majeur pour le Limousin qu’est le SIAL.
Limoges, le 8 décembre 2023
Communiqué SNJ France 3 Lorraine Tonnerre de Brest, branle-bas de combat, Télématin débarque à Nancy le mercredi 6 décembre avec toute sa caravane. Objectif : préparer l’émission du lendemain. Une émission en direct, en public de trois heures, de la plus belle place du monde, […]
Régions France 3Communiqué SNJ France 3 Lorraine
Tonnerre de Brest, branle-bas de combat, Télématin débarque à Nancy le mercredi 6 décembre avec toute sa caravane. Objectif : préparer l’émission du lendemain.
Une émission en direct, en public de trois heures, de la plus belle place du monde, la fameuse place Stanislas.
Voilà une information à ne pas négliger, surtout que nous sommes de la même « maison », alors un petit coup de pouce entre « collègues », une petite promotion, ça fait pas de mal.
On va faire un off interview dans le journal du soir de France 3 Lorraine pour attirer du public.
Un off interview qui roule, pense-t-on.
Les journalistes de France 3 Lorraine sont envoyés sur place, mais pour les responsables de la production de Télématin, c’est niet.
Pas d’images, pas d’interviews, on dérange la vitrine matinale de France 2. Circulez, il n’y a rien à voir !
Le JRI réussit à faire quelques plans du barnum et retour à la station avec une légère impression que nous ne sommes pas du même monde.
Finalement, et malgré l’avis du journaliste rédacteur dépêché sur place, on va passer un off pour saluer notre joyeuse collaboration.
L’histoire ne s’arrête pas là, car pour parfaire notre collaboration formidable, on va faire des directs le lendemain sur nos moyens pour leurs journaux.
Un beau direct actu avec une consigne absolue, une vraie consigne éditoriale : que l’on ne voie pas le logo France 3 ! Prière d’enlever le petit “3” bleu sur notre micro !
Un bon moment de télévision qui s’apparente à du mépris.
À la conférence de rédaction, la rédactrice en chef nous a affirmé qu’elle avait fait le job et qu’elle avait fait part de son mécontentement. Ouf, ça va mieux ! Ils ont retenu la leçon !
9 h 30, fin de l’émission, Thomas Sotto remercie tout le monde : la ville de Nancy, son maire, les équipes de la production, les responsables de la production de Télématin. Pas un mot pour les petits de la trois, le bleu ne doit pas être à la mode.
Nancy, le 7 décembre 2023
Préalable SNJ au CSE Siège du 6 décembre 2023 Projet indigent, mise en place catastrophique, et protocole de sortie de grève qui ne règle rien ou pas grand-chose. Le mouvement social sur le réseau régional a démontré, s’il en était encore besoin, que Tempo n’a […]
IRP - CSE Siège TempoPréalable SNJ au CSE Siège du 6 décembre 2023
Projet indigent, mise en place catastrophique, et protocole de sortie de grève qui ne règle rien ou pas grand-chose. Le mouvement social sur le réseau régional a démontré, s’il en était encore besoin, que Tempo n’a aucune raison d’être. La direction a tout tenté pour convaincre les salariés fortement mobilisés et le SNJ a pris ses responsabilités. Refuser les propositions de dirigeants aux abois. Sacrifice de la partie nationale un jour sous forme de bobine, un tout image pour une durée raccourcie, puis quelques minutes en plus le lendemain, mais tout en en enlevant dans ICI 12/13 les chroniques réalisées par le Siège. Tout a été imaginé par ceux qui ne savent plus comment tenter de sauver leur régionalisation low-cost.
En ce qui concerne le Siège et le travail de la rédaction nationale, heureusement défendu par notre syndicat, est proposée une prise en charge selon les périodes par une seule antenne régionale à la fois, histoire d’alléger la charge des autres. Et alors ? Tant mieux si certains y trouvent leur compte, mais le plus simple n’aurait-il pas été de reprogrammer alors une édition nationale faite au siège sur le plateau de nos camarades de Paris Île-de-France ?
Cela aurait alors parfaitement répondu aux demandes de nos consœurs et confrères du réseau. C’était sans compter le mandat donné aux négociateurs du royaume Ernotte. Surtout ne pas revenir sur le principe fondateur édicté par la présidente : afficher la régionalisation coûte que coûte. Vous aurez donc droit, chers téléspectateurs, à une édition nationale, un jour présenté par telle antenne, puis une autre, puis une autre… Quelle incohérence de plus !
Sans oublier bien sûr, pour répondre aux pesanteurs du processus de fabrication, une nouvelle cerise pourrie sur un gâteau périmé, les sujets livrés par la rédaction nationale aux régions devront être prêts encore plus tôt qu’avant : 11 H 30 et 18 H 30. Sauf actualité chaude, sauf quand on fait notre travail en fait ! Voilà comment certaines organisations syndicales, en paraphant ce protocole, ont un peu plus fait disparaitre l’éditorial déjà quasi invisible dans le projet de départ. Mais pire encore, effacent davantage la rédaction nationale en rendant ses productions de plus en plus indigentes.
Nous ne reviendrons pas ici sur les autres points du protocole parce qu’à part des engagements en termes d’emplois pour la filière édition, nous ne pensons pas que cette phase dite transitoire règlera les problèmes de fond de Tempo. Un projet qui, à travers ce mouvement social, a montré son vrai visage : celui écrit par Delphine Ernotte et dicté par la tutelle. Et rien de plus dangereux que l’idéologie quand on parle d’information. La grande absente de tous ces débats autour de la mise en place de Tempo. Le SNJ, à Paris comme dans les 24 antennes régionales, ne cessera de défendre notre cœur de métier, en plus bien sûr des salariés en souffrance à cause des surcharges de travail accumulées.
Le rouleau compresseur avance, piloté sans égard par ceux qui nous dirigent. Prochain objectif pour le réseau : la fusion avec France Bleu, et au Siège, sans doute, des réformes structurelles pour les services de la rédaction nationale. Soyez prudents, ils sont prêts à tout pour ouvrir la voie royale à Delphine Ernotte pour un troisième mandat…
Paris, le 6 décembre 2023
Liminaire du SNJ au CSE Réseau des 6 et 7 décembre 2023 Bienvenue, Madame la nouvelle directrice du réseau. Le jeu de chaises musicales a commencé et il ne vous a pas échappé que la colère ne se calme pas dans les antennes, contrairement à […]
IRP - CSE Régions France 3 TempoLiminaire du SNJ au CSE Réseau des 6 et 7 décembre 2023
Bienvenue, Madame la nouvelle directrice du réseau.
Le jeu de chaises musicales a commencé et il ne vous a pas échappé que la colère ne se calme pas dans les antennes, contrairement à votre pari et à votre indifférence.
Une colère qui est loin de s’atténuer au-delà d’une sortie de secours que nous avons refusé d’emprunter en raison de son insuffisance et de l’insécurité qu’elle génère.
Allons-nous, au cours de ce CSE, simplement expédier les affaires courantes ?
Deux préavis de grève courent toujours ne serait-ce que pour vous rafraîchir la mémoire.
Nous attendons toujours des réponses sur un projet éditorial cohérent et une amélioration notable des conditions de travail de tous les salariés. Car le compte n’y est pas.
Une expertise du bilan social que nous allons aborder dans cette instance fait état du champ de ruines dans lequel vous allez commencer votre mission.
L’hémorragie des effectifs que nous dénonçons depuis une dizaine d’années est une constante malgré vos dénégations. Les réformes successives et à venir sont des armes que vous avez utilisées contre les salariés : Open Media, Régie Automatisée, marque ICI et fusion programmée avec France Bleu.
N’en jetez plus. La coupe est pleine. C’est ce que vous disent les salariés du réseau qui expriment leur souffrance depuis près de cinq semaines. Une grève historique qui en dit long sur l’état des troupes.
Le Réseau est souffrant et paralysé, il est maltraité. Et l’action de votre prédécesseur laisse des salariés en état de sidération et d’abandon total.
Devons-nous attendre de votre part à une déclaration de politique générale qui trancherait avec le passé immédiat ?
A minima une prise en compte de la colère et de la déception, toujours vives, d’une partie des salariés du Réseau, PTA et journalistes confondus, dont la mobilisation sans faille empêche toujours la diffusion de la moitié des JT.
Ne serait-ce pas l’occasion, à la faveur de ce changement, de tirer les enseignements de ce qu’il faut bien appeler “l’échec Tempo” pour avancer ensemble, en excluant ni les salariés du siège, ni ceux des régions ?
C’est ce que nous appelons de nos vœux en souhaitant y associer tous les salariés de France 3.
Paris, le 6 décembre 2023