Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
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Non classéUn rédacteur en chef, six adjoints et ce n’est pas fini, la rédaction de Bordeaux compte désormais un encadrant de plus ! La direction régionale vient en effet de promouvoir un journaliste de chef d’édition à responsable d’édition, mais cela s’avère encore insuffisant comme le révèle le premier planning de l’année. Du 1er au 7 janvier, seul un rédacteur en chef adjoint est présent et ce sont deux rédacteurs officiellement choisis depuis plus d’un an pour effectuer des remplacements d’adjoints sur place qui complètent le tableau…
Tous les espoirs sont donc permis pour ceux qui rêvent de venir gonfler un peu plus les rangs de notre encadrement à condition de posséder le bon profil. Pour justifier la nomination de ce responsable d’édition, la direction écrit ainsi « le collaborateur en question assure des responsabilités qui vont au-delà de celles d’un chef d’édition (il participe notamment à l’évolution des process) », l’évolution des process ou comment adapter les critères d’appréciation à la personne choisie pour le poste. Pour rappel, la définition de fonction d’un responsable d’édition telle que retranscrite dans les annexes de l’accord collectif d’entreprise France Télévisions : « Journaliste chargé de coordonner, sous l’autorité du rédacteur en chef, l’édition et la fabrication des contenus pour les éditions d’information des différents supports et/ou antennes. Journaliste de grande expérience, il peut être amené à prendre des décisions d’ordre rédactionnel ou éditorial avant et pendant la diffusion ».
Quant au financement, c’est hors PARSI (processus annuel de revalorisation des salaires individuelles), nous affirme-t-on dans un premier temps, propos démentis par la suite par la directrice régionale. Qu’à cela ne tienne, le cadrage de la masse salariale n’étant pas extensible, ce qui est donné d’un côté ne l’est pas de l’autre et les salariés, déçus voire frustrés de ne pas avoir bénéficié d’une augmentation, apprécieront.
À l’heure où restrictions et économies budgétaires sont plus que jamais d’actualité, où les salariés sont sommés d’accroître encore leur productivité, il serait grand temps que notre direction fasse preuve d’un peu plus de décence !
Bordeaux, le 8 janvier 2018
L’information est la première mission de France Télévisions, vraiment ? Vendredi 15 décembre, la direction exécutive de France 3 a eu raison du Soir 3, avec la complicité silencieuse de la direction de l’information et des directions régionales. La diffusion d’une émission consacrée à Jacques Dutronc et […]
Non classéL’information est la première mission de France Télévisions, vraiment ? Vendredi 15 décembre, la direction exécutive de France 3 a eu raison du Soir 3, avec la complicité silencieuse de la direction de l’information et des directions régionales.
La diffusion d’une émission consacrée à Jacques Dutronc et du film « Van Gogh » a entraîné la suppression totale du Soir 3 national et des éditions régionales du Soir 3.
Nos éditions ont donc été supprimées, en toute discrétion. Au point même que la direction n’a pas jugé utile de prévenir la plupart des journalistes et techniciens qui étaient de service ce soir-là. Pas un mail, rien !
Quel mépris, quel gâchis de la part d’une direction qui prône pourtant l’exemplarité et une gestion rigoureuse…
Depuis cinq ans et l’annonce du projet de fusion des rédactions nationales « info 2015 », tous les directeurs de l’Information répètent inlassablement le même refrain : « La fusion n’entraînera pas de suppression d’éditions (…) Info 2015 n’a pas pour but de supprimer des emplois »…
Les procès-verbaux des séances du CCE ou du CE Siège l’attestent : ces discours ont été servis en boucle aux représentants du personnel.
Depuis cinq ans, le SNJ le dénonce : cette fusion des rédactions nationales n’est pas un projet éditorial, mais un plan d’économies à grande échelle.
Les actes de la direction contredisent les discours rassurants et confirment l’analyse du SNJ.
Voilà qui met en perspective nos questions restées sans réponse lors du dernier Comité Central d’Entreprise (CCE), les 13 et 14 décembre.
Des questions posées à la présidente, Delphine Ernotte-Cunci, et à la directrice de France 3, Dana Hastier, au sujet de la suppression définitive du Soir 3 week-end, en janvier 2018.
Seule réponse obtenue : cette suppression n’est pour l’instant qu’une hypothèse, mais si elle était confirmée, c’est au directeur de l’Information de vous l’annoncer.
Alors qui aura le courage de nous répondre enfin sur l’avenir du Soir 3 ? Il faudra en tout cas une sacrée dose de cynisme à celui qui viendra supprimer ce JT historique du service public.
La suppression du « Journal de la Nuit » de France 2, des fusions de services à marche forcée, l’abandon de dizaines de postes occupés par des CDD, et maintenant de sérieuses menaces sur le Soir 3 : et demain ? Quelles conséquences pour les JRI et les équipes des services société-culture si la fusion continue ? Quelles conséquences pour les CDD et les CDI si des éditions sont supprimées ? Quel avenir pour des rédactions entières dirigées par des cadres dont l’obsession est avant tout de soustraire des ETP ?
Il est encore temps de suspendre le projet Info 2015, comme les syndicats SNJ, CGT et FO l’exigeaient dans le préavis de grève du 13 décembre, et de réfléchir aux conséquences d’une fusion à marche forcée.
Il est surtout temps pour ceux qui nous dirigent de respecter nos missions de service public, nos téléspectateurs et les équipes qui font vivre l’information sur toutes les antennes de France Télévisions.
Paris, le 18 décembre 2017
Madame la présidente, La crise est profonde et le moment grave ! Les élus et les représentants de 3 organisations syndicales représentatives siègent aujourd’hui devant vous, unis dans la grève, pour défendre l’essentiel, l’honneur du service public ! Inutile ici de rappeler les revendications du […]
Préavis de grèveMadame la présidente,
La crise est profonde et le moment grave !
Les élus et les représentants de 3 organisations syndicales représentatives siègent aujourd’hui devant vous, unis dans la grève, pour défendre l’essentiel, l’honneur du service public !
Inutile ici de rappeler les revendications du préavis, mais nécessaire de revenir sur ce qui nous rassemble, la crainte d’un démantèlement pur et simple de France Télévisions. La contrainte de la tutelle, les orientations budgétaires de notre direction, ne font pas que nous inquiéter. On nous reproche parfois le caractère anxiogène de nos communications, mais depuis des semaines ce ne sont pas nos écrits qui ont mis le feu aux poudres mais bien les pistes de réforme de la tutelle et vos réponses qui nous font prendre conscience que nous sommes à un tournant et pas loin de la sortie de route au bout du virage.
Alors nous allons écouter l’exposé des actions envisagées pour répondre aux injonctions de l’Elysée. Nous ne serons plus dans les doutes, mais dans l’annonce factuelle et officielle des coupes claires qui nous attendent pour des heures sombres.
Information, droits sportifs, programmes, stocks, flux, emplois aucun tabou lisait-on dans la presse et aujourd’hui cela semble se vérifier à la lecture des documents budgétaires. Mais ce cercle vicieux qui tendrait à nous rendre moins attractifs et compétitifs est-il le seul chemin à emprunter ?
Certains écrivent allègrement que nous ne faisons pas d’efforts et c’est bel et bien faux, mais ce sont toujours les mêmes qui doivent les faire. Nous ne minimisons pas le coup de poignard politique et budgétaire qui nous atteint tous ici, mais c’est dans l’union syndicale que nous considérons qu’il n’y’ a pas de fatalité dans les choix que vous faites et que vous proposerez devant le conseil d’administration après nous les avoir exposés ici.
Loin des on dit avancés par certains, notre inquiétude n’est pas fantasmée, elle est aujourd’hui étayée, basée sur des faits et rien d’autre.
Paris, ce 13 décembre 2017
Suite au préavis de grève intersyndical du 13 décembre 2017, les organisations syndicales signataires, vous invitent à une Assemblée Générale d’Information le Mercredi 13 décembre 2017 A 11 h dans le hall de la Maison France télévisions Les syndicats signataires SNJ CGT et FO AG […]
Non classé Préavis de grèveSuite au préavis de grève intersyndical du 13 décembre 2017, les organisations syndicales signataires, vous invitent à une Assemblée Générale d’Information le
Mercredi 13 décembre 2017
A 11 h dans le hall de la Maison France télévisions
Les syndicats signataires SNJ CGT et FO
AG D’INFORMATION DU 13 DECEMBRE 17
~ AUDIOVISUEL PUBLIC ~ Mais de quelle honte le président de la République parle-t-il ? De ces milliers de SDF condamnés à vivre dans la rue, dans notre pays ? De ces millions de chômeurs et de travailleurs pauvres ? Ou encore de ces migrants […]
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~ AUDIOVISUEL PUBLIC ~
Mais de quelle honte le président de la République parle-t-il ? De ces milliers de SDF condamnés à vivre dans la rue, dans notre pays ? De ces millions de chômeurs et de travailleurs pauvres ? Ou encore de ces migrants qui fuient la guerre et la misère mais que la France rejette ? Non, selon le président de la République, la situation honteuse serait celle de l’audiovisuel public.
De rumeurs en démentis, les salariés de France Télévisions ne savent plus à quelle source se fier.
Le 5 décembre, devant 70 députés LREM de la commission des affaires culturelles, le président de la République aurait qualifié l’audiovisuel public de « honte de la République ». Des termes indignes dans la bouche du plus haut personnage de l’Etat.
Certains députés puis l’Élysée ont démenti mais d’autres sources nous confirment ces propos.
Et il y a tout le reste : les attaques contre la gestion de France Télévisions, le gaspillage, les relations malsaines avec les producteurs, l’éthique et les fakenews, etc… Nous avons régulièrement dénoncé certains choix, certaines situations, nous ne sommes pas opposés aux réformes, mais que penser de la forme ?
Qui prend les décisions ? La présidente nommée par un CSA discrédité, la ministre de tutelle, les conseillers de l’ombre… ou le président de la République ? Nous pensions que le cordon ombilical était coupé, les derniers événements nous prouvent que ce n’est toujours pas le cas.
En tant que journalistes et salariés de France Télévisions, nous dénonçons la campagne de dénigrement et de déstabilisation dont nous sommes victimes, nous demandons que chacun prenne ses responsabilités, nous exigeons un débat constructif et serein en concertation avec les organisations syndicales représentant les personnels.
Paris, le 6 décembre 2017
L’audiovisuel public, dans son ensemble, serait donc une « honte ». Des propos tenus lundi par Emmanuel Macron, certes démentis par l’Elysée mais confirmés depuis par d’autres sources ! Quelle démesure, quel excès indigne d’un chef de l’Etat ! Notre fierté de travailler à France Télévisions, nous […]
Non classéL’audiovisuel public, dans son ensemble, serait donc une « honte ». Des propos tenus lundi par Emmanuel Macron, certes démentis par l’Elysée mais confirmés depuis par d’autres sources ! Quelle démesure, quel excès indigne d’un chef de l’Etat !
Notre fierté de travailler à France Télévisions, nous la plaçons dans notre travail au quotidien mais aussi dans la défense du service public, attaqué de toutes parts une fois de plus.
Pour les salariés, quel triste et inquiétant spectacle, avec d’un côté des déclarations inacceptables des autorités de tutelle, et de l’autre des régressions sociales et professionnelles décidées par la direction de France Télévisions.
Encore une fois, faire des économies se traduit par « tailler dans les équipes de terrain ».
Le gouvernement et la présidence s’entendent au moins là-dessus: mieux vaut mettre à la porte de France Télévisions des dizaines de salariés plutôt que de réduire la facture de 400 millions d’euros d’achats extérieurs.
Le salut du service public, le renouvellement de ses équipes et la transmission de leur savoir-faire : tout cela serait donc moins important que le chiffre d’affaires de nos fournisseurs privés.
Après la fermeture du « Journal de la Nuit » de France 2, de la rédaction de l’AITV à Malakoff, du service du sous-titrage de France 2, après les suppressions de postes en région et Outre-mer, c’est maintenant au tour des effectifs des magazines de France 2. Cette fois, la machine médiatique s’emballe. Il ne faudrait pas oublier pour autant les précédentes saignées, le projet info 2015 et la fusion des rédactions nationales.
Les femmes et les hommes de terrain, ceux qui mettent les mains dans le cambouis, sont les premières cibles ! Pourquoi ? Pourquoi faire porter les suppressions de postes sur la filière reportage, et épargner un encadrement pléthorique ?
Le SNJ soutient naturellement les équipes frappées par les restrictions budgétaires, en particulier les salariés en contrats précaires. Mais notre organisation syndicale veut croire en une mobilisation massive contre ce sabordage de la télévision de Service Public, dans un mouvement intersyndical qui viserait aussi la gestion interne.
Parce que toutes ces coupes claires ne viennent pas que du pouvoir politique : elles sont aussi imaginées par la Présidence et ses équipes de direction.
Paris, le 6 décembre 2017
Le plan d’économies de France Télévisions se précise et la fermeture des bureaux de France 2 en région fait toujours partie des » pistes envisagées ». De simples « documents de travail », vraiment ? Aujourd’hui, c’est tout un service qui se sent fragilisé. Le SNJ France Télévision s’oppose fermement […]
Non classéLe plan d’économies de France Télévisions se précise et la fermeture des bureaux de France 2 en région fait toujours partie des » pistes envisagées ».
De simples « documents de travail », vraiment ? Aujourd’hui, c’est tout un service qui se sent fragilisé. Le SNJ France Télévision s’oppose fermement à tout projet qui porterait atteinte aux bureaux de France 2.
Les bureaux, c’est une quarantaine de reporters de la rédaction, basés dans 10 grandes villes de France. Toute l’année, ils parcourent des milliers de kilomètres pour couvrir l’ensemble du territoire national et sont amenés également à traiter l’actualité internationale dans les pays frontaliers : attentats de Bruxelles, de Barcelone…
Ce sont les seuls journalistes en région à assurer une permanence JOUR ET NUIT pour répondre dans l’urgence aux exigences de l’actualité.
Depuis leur création dans les années 80-90, les bureaux de France 2 ont toujours été et restent un maillon indispensable de la chaîne. La rédaction en chef du 13H rappelle souvent qu’elle ne pourrait pas fonctionner sans eux. En effet, les correspondants de France 2 effectuent plus de 900 reportages complets par an, près de 1100 éléments et plus de 200 duplex, toutes éditions confondues.
Ces dernières années, une politique éditoriale assumée par les directions précédentes et quelques rédacteurs en chef, notamment du 20H, a privilégié la production d’éléments au détriment du reportage complet. Une dérive qui a conduit à réduire la visibilité du travail réel des bureaux.
Tout récemment, le directeur de l’information a déclaré que les bureaux en région étaient « formidables », « un exemple de productivité ». Il serait tout de même contradictoire de s’attaquer à un modèle qui a fait ses preuves depuis de nombreuses années !
Nous exigeons un rendez-vous avec le directeur de l’Information pour qu’il réaffirme sa volonté de préserver ce service essentiel au maintien, dans les journaux de France 2, d’une Information à la hauteur du Service public.
Paris, le 4 décembre 2017
Nouvelle chasse aux emplois et nouvelles coupes dans les équipes : entre les autorités de tutelle et la direction de France Télévisions, c’est la surenchère du pire. Encore une fois, il ne s’agit pas de réduire l’armée mexicaine qui pilote France Télévisions, mais de tailler dans […]
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Nouvelle chasse aux emplois et nouvelles coupes dans les équipes : entre les autorités de tutelle et la direction de France Télévisions, c’est la surenchère du pire. Encore une fois, il ne s’agit pas de réduire l’armée mexicaine qui pilote France Télévisions, mais de tailler dans les équipes de terrain. Le gouvernement et la présidence choisissent de virer des salariés de FTV tout en maintenant plus de 400 millions d’achats extérieurs. Comment le service public peut-il accepter de mettre en péril son propre savoir-faire tout en préservant ses fournisseurs ?
Souvenez-vous : le 15 octobre 2013, c’était l’annonce de la suppression de 361 postes, avec un plan de départs volontaires. 2013 ? Une éternité pour certains, hier pour celles et ceux dont le poste a été supprimé.
Mais cette fois, en 2017, cela fait du bruit. Car il ne s’agit plus de fermer la rédaction AITV de Malakoff et le service du sous-titrage de France 2, de supprimer des postes dans les régions et l’outre-mer. Il s’agit de toucher aux effectifs des magazines de France 2, qui ont la chance d’être bien plus médiatisés. D’où l’émoi de beaucoup, y compris de ceux qui ont oublié la précédente saignée, comme ils ont oublié le projet info 2015 et la fusion des rédactions nationales.
Dans les deux cas, une même question s’impose : pourquoi faire porter les suppressions de postes sur la filière reportage, et épargner un encadrement pléthorique ? À qui fera-t-on croire que le taux d’encadrement de la direction nationale de l’information est une nécessité ? L’encadrement et la filière édition représentent 42 % des journalistes du Siège, alors qu’ils ne constituent que 15 % des rédactions dans les régions et en Outre-mer.*
À Paris, on compte 323 encadrants et 75 membres dans la filière édition sur un total de 942 cartes de presse. Et ce sont les équipes de terrain qu’il faudrait réduire ? Les présidents se succèdent et reproduisent les mêmes erreurs.
France Télévisions emploie plus de 3000 journalistes dont 2700 en CDI. La majorité d’entre eux exercent leur profession dans les rédactions régionales et d’Outre-mer. Dans la diversité de ces régions et pays, ils incarnent l’audiovisuel de service public au même titre que les membres des rédactions parisiennes. Souvent seules pour contester le monopole de la presse quotidienne régionale, les rédactions de France Télévisions font vivre le pluralisme de l’information. À ce titre, elles sont un acteur démocratique. Pourtant, elles aussi sont confrontées aux coupes budgétaires, voire à la suppression d’éditions locales.
Le SNJ soutient naturellement les équipes des magazines d’information et en particulier les salariés en contrats précaires. Mais notre organisation syndicale veut croire en une mobilisation massive contre ce sabordage de la télévision de Service Public.
Nous ne pouvons pas choisir ceux qui nous dirigent, et la défiance envers la Présidente lui donnerait un pouvoir éditorial qu’elle n’a pas. En revanche nous pouvons lui dire que nous ne sommes pas dupes, dans un mouvement intersyndical qui viserait la gestion interne. Parce que toutes ces coupes claires ne viennent pas que du pouvoir politique : elles sont aussi imaginées par la Présidence et ses équipes de direction.
Le SNJ appelle les journalistes de France Télévisions à défendre dans la solidarité l’ensemble des missions et éditions des rédactions de l’entreprise.
Paris, le 1er décembre 2017
2017-12-01 Restrictions en chaines – Les salariés paient CASH
~ ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE FEMMES HOMMES ~ La direction a proposé à la signature un nouvel accord sur l’égalité professionnelle femmes hommes. Le SNJ ne signera pas cet accord dans l’immédiat. En 2014, la direction de France Télévisions propose de renouveler un accord sur l’égalité professionnelle. Le […]
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~ ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE FEMMES HOMMES ~
La direction a proposé à la signature un nouvel accord sur l’égalité professionnelle femmes hommes. Le SNJ ne signera pas cet accord dans l’immédiat.
En 2014, la direction de France Télévisions propose de renouveler un accord sur l’égalité professionnelle. Le SNJ écrit alors : « belles paroles, actes odieux ». Nous pointons les propos sexistes sur nos antennes pendant les JO de Sotchi ou à l’occasion de rencontres de football féminin ; nous rappelons les interventions des représentants du personnel au sujet des différences persistantes dans les rémunérations et des discriminations à l’embauche, en particulier dans l’encadrement technique ; nous constatons aussi l’éviction brutale d’une directrice des programmes de France 4.
En 2017, qu’est ce qui a changé ? Peu de choses. Ou alors en pire.
Cette fin d’année est marquée par la libération de la parole des femmes victimes de harcèlement sexuel au travail. Dans ce contexte, le SNJ déplore le silence assourdissant de la direction de France Télévisions à propos du harcèlement présumé de la part d’un ancien directeur de la rédaction de France 2. Pas un mot pour dire que la direction est vigilante. Pas la moindre annonce d’enquête interne. Pas le plus petit signe pour que la parole d’éventuelles victimes, autre que la journaliste qui a porté plainte, ne soit entendue. Pas la moindre information sur cette affaire non plus dans nos JT, à l’exception de Franceinfo, sur le web.
Bien sûr, l’égalité professionnelle semble avancer. Les visages féminins sont un peu plus nombreux à la présentation des JT ou des magazines. Dans l’encadrement, les écarts salariaux se réduisent. Même constat parmi les salariés nouvellement recrutés, dont la part dans les effectifs est en hausse. Mais pour l’immense majorité ? Dans les rédactions, les services techniques ou administratifs, les inégalités professionnelles sont toujours là.
Et puis, il y a tous ces dossiers suivis par le SNJ : des disparités salariales que la direction refuse de prendre en compte, des refus de mobilité ou d’aménagement du temps de travail pour tenir compte de la situation familiale. Il y a même pire : le non renouvellement des contrats de travail pour des consœurs CDD qui avaient soulevé un problème de déontologie auprès de leur hiérarchie.
Le SNJ tient à saluer l’engagement des négociateurs dans le travail préalable à la rédaction de cet accord sur l’égalité professionnelle. Mais à la lumière du précédent accord de 2014, qui n’a rien révolutionné, et en raison de l’inertie des directions « opérationnelles » sur cette question, il nous est impossible de signer ce texte dans l’immédiat. Nous exigeons d’abord des actes concrets de la part de la direction. L’égalité femmes-hommes ne doit plus être un simple affichage.
Paris, le 28 novembre 2017
~ SUPPRESSION DE FRANCE Ô ~ Le Monde, dans son édition datée du mercredi 15 novembre, a dévoilé un document de travail du ministère de la Culture qui propose la fermeture pure et simple de la chaîne France Ô. Une idée en contradiction totale avec […]
Non classé~ SUPPRESSION DE FRANCE Ô ~
Le Monde, dans son édition datée du mercredi 15 novembre, a dévoilé un document de travail du ministère de la Culture qui propose la fermeture pure et simple de la chaîne France Ô. Une idée en contradiction totale avec les engagements de campagne d’Emmanuel Macron.
Le 8 avril dernier, Emmanuel Macron, candidat à l’élection présidentielle, déclarait lors d’une rencontre avec les associations ultramarines : « France Ô sera maintenue. Il n’y aura pas de suppression de France Ô. Je l’ai dit, je pense qu’il y a une multiplication de chaines qui parfois ne se justifiaient pas mais France Ô a un programme et a une justification pleine et entière. Je me suis déjà exprimé sur le sujet pour dire que je souhaitais tout à fait consolider dans le paysage audiovisuel français sa place parce qu’elle reflète cette diversité. »
Le contrat d’objectifs et de moyens 2016-2020 entre l’Etat et France Télévisions avait redéfini les objectifs de France Ô il y a un an seulement, pour se consacrer « exclusivement aux Outre-mer afin de mieux les faire connaitre à un large public, de l’Hexagone et des Outre-mer eux-mêmes et de favoriser le maintien des liens entre les originaires des Outre-mer vivant dans l’Hexagone et leurs collectivités d’origine », ainsi que d’en faire une « vitrine des productions des stations et des Outre-mer en général ».
Le SNJ s’étonne de cette idée de fermeture de France Ô, d’autant que sa disparition « ne permettrait pas de réaliser des économies, à moins de ne plus produire » les programmes diffusés sur le réseau des 1ère, selon plusieurs experts cités par Le Parisien du 15 novembre.
Les conséquences seront en revanche très lourdes pour ceux directement liés aux fabrications estampillées France Ô. Scriptes, techniciens plateaux, techniciens en régie… En cette fin d’année, quel mauvais signe apporté à ces femmes et ces hommes qui s’inquiètent a juste titre pour leur avenir.
Il faut croire que le « réflexe outre-mer » tant vanté par la ministre des Outre-mer, et censé inspirer toutes les décisions gouvernementales, n’a pas encore franchi les portes du ministère de la Culture.
Lors du CE siège de ce 22 novembre, la présidente de l’instance a été claire : la fermeture de France Ô ne fait pas partie des pistes de travail de la direction de France Télévisions pour réaliser des économies.
Qui veut donc la peau de France Ô ?
Que penser alors quand la direction de Malakoff incite son personnel à se tourner sur le numérique et le prépare mentalement à délaisser l’hertzien ?
En arriver à une fermeture éventuelle, c’est gommer le travail fait au quotidien depuis plusieurs années, et fragiliser tout l’édifice de l’info outre-mer
Paris, le 23 novembre 2017
2017-11-23 Suppression de France Ô – On ne nous dit pas tout