Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
PREALABLE AU CSE SIEGE DES 12 ET 13 JUILLET 2022 Tempo quel joli nom, pour une si triste nouvelle. Tempo, c’est la vitesse d’exécution d’une œuvre… 14 mois, nous disent les métronomes et leur présidente en chef. En septembre 2023, les éditions nationales de France […]
IRP - CSE Siège Tous nos communiquésL’accord sur le forfait mobilité durable vient d’être remis à la signature par la direction de Ftv. Mais ce sera sans le Snj.Évidemment, nous ne sommes pas opposés à ce forfait qui permet à environ 700 salariés d’utiliser un vélo pour venir travailler. L’idée est […]
Communiqués nationaux Tous nos communiquésRÉDACTION NATIONALE La présidente est toujours au rendez-vous lorsqu’il s’agit de trahir les salariés. Fermeture de France Ô pour soi-disant améliorer la visibilité de l’outre-mer. Suppression du Soir 3, dernier rendez-vous d’information d’une chaîne généraliste au cœur de la nuit et au succès jamais démenti tout […]
Communiqués nationaux Tous nos communiquésJournal retardé, journal avancé, journal reporté, journal… annulé. La direction de Wallis et Futuna 1ere fait subir ces derniers mois bien des tourments à l’information régionale. Un journal télévisé quotidien qui constitue pourtant le lien principal avec la population et la mission historique de l’établissement. […]
Non classéJournal retardé, journal avancé, journal reporté, journal… annulé. La direction de Wallis et Futuna 1ere fait subir ces derniers mois bien des tourments à l’information régionale. Un journal télévisé quotidien qui constitue pourtant le lien principal avec la population et la mission historique de l’établissement.
Un pas de plus a été franchi à l’occasion des festivités du 14 juillet avec – en guise d’apothéose dans cette dérive – la disparition pure et simple de l’édition du 14 juillet.
Lundi, la majorité des membres de la rédaction a signé un courrier adressé à la direction régionale pour exprimer son ras le bol devant cette situation. Les journalistes constatent que c’est bel et bien la fabrication de ces éditions qui est régulièrement et délibérément mise en cause. Comment expliquer autrement le fait que la planification des personnels techniques ne coïncide pas certains jours avec les impératifs des horaires de direct ?
Le SNJ exprime sa solidarité avec les personnels de Wallis et Futuna 1ere. Le plus petit établissement de l’entreprise en effectifs a le devoir comme les autres d’assurer ses missions, il a aussi le droit de revendiquer les moyens de les accomplir. L’information de base ne peut constituer une variable d’ajustement y compris très loin du siège parisien.
Paris, le 20 juillet 2017
L’expression de 146 salariés de France 3 IDF n’aura pas pesé lourd dans la balance ! Dans 18 mois notre antenne telle que nous la connaissons va disparaitre. Absorbée, fusionnée avec le Siège (qui en la matière en connait un rayon). Fusion des rédactions France […]
Non classéL’expression de 146 salariés de France 3 IDF n’aura pas pesé lourd dans la balance !
Dans 18 mois notre antenne telle que nous la connaissons va disparaitre. Absorbée, fusionnée avec le Siège (qui en la matière en connait un rayon).
Fusion des rédactions France 2 France 3, France Info, fusion des services montage ou son, synergies à tous les étages : voilà la terre d’accueil que notre PDG a décidé pour notre avenir ! Et tout cela après un an et demi dans nos locaux actuels qui ne seront donc pas réhabilités.
Pourtant si nous écoutons les directions, il n’y a pas de craintes à avoir, dormez tranquilles!
Toutes nous assurent que le périmètre de l’antenne régional restera inchangé. Que le collectif de travail sera préservé, et, cerise sur le gâteau, que l’économie du loyer de Vanves nous sera pour partie rétrocédée pour accroître nos moyens et permettre notre développement …
Bref une réserve d’indiens protégée par l’armée du général Custer !!
Mais à qui espèrent-ils faire croire cette fable sinon à des naïfs ?
Des naïfs qui ont cru en leur cohésion face aux pires difficultés. Depuis 12 mois ils ont fourni des efforts acharnés pour que vive leur antenne. 12 mois d’abnégation, de concessions quand à nos conditions de travail et nos moyens techniques, indignes d’une station de télévision de service public
Chers confrères, chères consœurs, cher(e)s collègues de France 3 National nous allons partager votre plateau de JT, votre régie, mais « les équipes de F3 IDF seront logées dans un espace continu ». Une sorte de Center Parc francilien au milieu de la Rédac Nationale ?
Comment peut-on croire au vu de ce qu’il se passe à France Télévisions avec le regroupement des services, que nous serions les seuls à ne pas être touchés au sein de la grande maison.
Comment peut-on croire qu’avec l’arrivé de plus de 170 personnes d’Ile-de-France au siège, avec forcement des doublons et des plannings communs, l’emploi au siège ainsi qu’à IDF, ne sera pas touché ?
Comment croire qu’avec la fermeture de plusieurs locales, les journaux communs ou la suppression de soirées électorales dans certaines régions, la volonté soit de conforter l’information régionale au sein du réseau France 3.
Les salariés et leurs représentants du SNJ se battront par tous les moyens nécessaires pour la préservation de leurs emplois et de leur identité.
Vanves, le 18 juillet 2017
Il y a tout juste un an suite à un incendie notre station migrait en « mode camping » vers le siège afin que soit assurée la continuité de notre antenne. Retour au bercail à la rentrée cette fois en « mode survie » ! Une année d’efforts sans précédent pour tout […]
Non classéIl y a tout juste un an suite à un incendie notre station migrait en « mode camping » vers le siège afin que soit assurée la continuité de notre antenne.
Retour au bercail à la rentrée cette fois en « mode survie » !
Une année d’efforts sans précédent pour tout le personnel et la démonstration d’une station soudée ; animée par sa volonté de réussir coûte que coûte.
Malgré un second sinistre la couverture des élections législative restera comme une belle réussite.
TOUT CELA POURQUOI ?
Pour au final une délocalisation au siège ? Depuis le printemps c’est une hypothèse entretenue par la direction générale de FTV.
146 salariés d’IDF ont notifié leur opposition à ce projet, pétition remise à Madame Ernotte restée malheureusement lettre morte.
La présence annoncée d’Olivier Montels mardi au CE s’est soldée par une « absence excusée ». Le tout nouveau directeur délégué en charge du réseau régional s’était engagé à informer les élus des grandes lignes des deux expertises menées en mai et juin à Vanves.
LE SILENCE TOUJOURS LE SILENCE !
Seule annonce faite : la décision Jupitérienne de la présidente quant à notre avenir interviendrait à la mi-juillet.
Face aux menaces concernant l’emploi et nos conditions de travail le SNJ soutient la très grande majorité du personnel plongé dans l’inquiétude et opposé à ce qui s’apparenterait à un projet d’absorption-fusion.
Nous réclamons les moyens nécessaires à la reconstruction de notre site.
Nous refusons de devenir l’offre régionale de l’antenne nationale.
Vanves, le 05 juillet 2017
Salaires et Intéressement Dans un communiqué diffusé mardi 4 juillet à propos des récentes négociations sur les salaires et l’intéressement, la direction affirme que “malgré des échanges de qualité et de réelles avancées le dispositif ne pourra être mis en place en 2017 faute de […]
Non classéDans un communiqué diffusé mardi 4 juillet à propos des récentes négociations sur les salaires et l’intéressement, la direction affirme que “malgré des échanges de qualité et de réelles avancées le dispositif ne pourra être mis en place en 2017 faute de signatures majoritaires”. Ce motif invoqué d’absence de signatures majoritaires est mensonger. En effet, cette règle ne s’appliquera à ce type d’accord qu’à partir du 1er septembre 2019.
Rien légalement ne s’oppose à l’entrée en vigueur du texte sur l’intéressement signé vendredi 30 juin par le SNJ, la CFDT et FO. Cet accord a reçu l’assentiment de trois syndicats qui ont recueilli au total plus de 47 % des suffrages exprimés par les salariés de France Télévisions lors du dernier cycle électoral, soit bien plus que les 30 % requis par la loi pour valider un tel texte.
Le deuxième projet qui porte lui sur l’aménagement du dispositif salarial, bien que signé par le SNJ et FO, ne peut en revanche s’appliquer car ces deux signatures ne suffisent pas pour franchir la barre des 30% nécessaires.
Il faut noter que le SNJ avait accepté après débat interne de signer pour une durée de trois années cet accord qui vise à moduler le niveau des mesures individuelles selon la situation salariale des bénéficiaires.
En vérité, rien n’empêche la direction de mettre en œuvre l’accord sur l’intéressement hormis sa volonté de lier deux mécanismes qui n’ont aucune raison de l’être. On ne peut que s’interroger sur le motif réel de cette insistance à lier abusivement et sans raison apparente deux accords distincts.
Les salariés de France Télévisions sont des adultes en droit d’attendre un langage de vérité et une présentation de la vie sociale de l’entreprise conforme à la réalité.
Paris, le 5 juillet 2017
La direction perd son procès, persiste et signe… et perd encore ! Ultime épisode judiciaire dans « l’affaire » opposant deux ex-CDD à France Télévisions Montpellier. Les deux CDD ont été requalifiés en CDI à temps plein le 24 février 2016 par un arrêt définitif de la […]
Non classéLa direction perd son procès, persiste et signe… et perd encore !
Ultime épisode judiciaire dans « l’affaire » opposant deux ex-CDD à France Télévisions Montpellier.
Les deux CDD ont été requalifiés en CDI à temps plein le 24 février 2016 par un arrêt définitif de la cour d’appel de Montpellier. France Télévisions avait alors affecté sans concertation ni dialogue les deux CDD sur un poste à Toulouse pour l’un et à Mende en Lozère pour l’autre alors qu’ils avaient effectué la quasi-totalité de leurs contrats à Montpellier !
Contestant cette décision, les deux CDD ont demandé à la justice, en référé aux prudhommes, de dire si ces délocalisations étaient conformes à l’arrêt de la cour d’appel.
La société FTV a tenté de faire annuler ce référé en soulevant l’incompétence de la formation de référé et réclamé un juge de l’exécution !
Le référé des prud’hommes en date du 7 juillet 2016 était pourtant cinglant en affirmant que :
Le 19 avril 2017 se tenait l’audience devant la cour d’appel.
La cour vient de rendre sa notification :
Elle confirme en toutes ses dispositions l’ordonnance déférée et condamne la société aux entiers dépens de la procédure d’appel.
Après 4 ans et 8 mois de procédure la cour rend enfin justice à ces deux salariés !
Que d’énergie, d’argent et de temps dépensés par les responsables du Service Public qui veulent faire passer leurs quatre volontés envers et contre tous.
Ils devraient être assignés à rendre l’argent public ainsi dépensé à tort ! De cela aussi, ces mêmes responsables devraient avoir à rendre compte !
Il reste maintenant à FTV… la cour de cassation si le cœur lui en dit vraiment.
Montpellier, le 3 juillet 2017
Représentation des salariés du réseau France 3 Combien faut-il de CE pour le réseau France 3 après l’abandon du découpage en 4 pôles remplacés par 13 directions régionales ? Faute d’accord entre la direction et les syndicats sur la réponse à cette question, l’administration du […]
Non classéReprésentation des salariés du réseau France 3
Combien faut-il de CE pour le réseau France 3 après l’abandon du découpage en 4 pôles remplacés par 13 directions régionales ?
Faute d’accord entre la direction et les syndicats sur la réponse à cette question, l’administration du travail a tranché le débat : ce sera 13 comités d’établissement. Un par direction régionale, a décidé la DIRECCTE, le 31 mai dernier.
Sans surprise, la direction, qui proposait un CE commun pour tout le réseau, a introduit un recours devant le Tribunal d’Instance de Paris 15 ème pour faire annuler cette décision.
L’enjeu, il est vrai, est considérable, ne serait-ce qu’en terme de mandats.
A ce jour, les CE des 4 pôles et celui de la Corse comptent 61 élus titulaires et autant de suppléants. La direction consentait à accepter 27 sièges pour un CE unique. Avec la décision de la DIRECCTE, il y aura 95 sièges répartis sur 13 CE. A cela s’ajoute pour chaque syndicat la possibilité de désigner un représentant syndical dans chacun des 13 CE, contre un seul dans l’hypothèse du CE unique.
Au-delà du nombre d’élus, la proximité, c’est aussi pour la direction la contrainte de devoir rendre des comptes sur ses choix au plus près des collectifs de travail face à des élus parfaitement au fait des détails de chaque dossier. La proximité, cela signifie des temps de délibération plus longs, un pluralisme de points de vue, bref, un cauchemar pour un patron ordinaire.
Plus étonnant, deux syndicats, la CGT et FO, ont annoncé qu’ils s’opposent également aux 13 CE. Motif officiel avancé : la crainte de voir la direction – par représailles – remettre en cause les instances existantes au niveau des antennes, délégués du personnel et CHSCT.
Chacun le sait, la peur n’est pas bonne conseillère. En l’occurrence, cette peur est infondée car la direction n’a pas les moyens de ces menaces. En effet, les DP des antennes ont été créés en 2010 par une décision de la DIRECCTE qui demeure valable. De même, les CHSCT des antennes l’ont été, pour certains d’entre eux, sur décision toujours valable de l’administration, pour d’autres à la suite d’accords eux aussi toujours en vigueur.
Le véritable motif de cette surprenante position est bien lié à une peur mais d’un autre type. Celle de perdre la majorité au Comité central d’entreprise (CCE) à l’issue des prochaines élections professionnelles. Un enjeu qui paraîtra bien dérisoire à beaucoup de salariés, mais qui suffit à certains pour soutenir aujourd’hui le contraire de ce qu’ils défendaient hier.
Pendant ce temps, la direction joue la montre, en espérant que la modification annoncée du code du travail lui permettra de fusionner toutes les instances et de clore ainsi le débat.
Paris, le 26 Juin 2017
Il est hélas bien trop clair que nous ne sommes pas là pour débattre ! A l’instar de la phase 1 et de la phase 2, cette troisième phase est conçue comme un projet non amendable… Malgré une décision de justice, malgré ces sentiments d’injustice, […]
Non classéIl est hélas bien trop clair que nous ne sommes pas là pour débattre ! A l’instar de la phase 1 et de la phase 2, cette troisième phase est conçue comme un projet non amendable…
Malgré une décision de justice, malgré ces sentiments d’injustice, vous avez décidé une fois de plus de ne tirer aucune leçon du passé proche. Avancer toujours par pur orgueil d’un pouvoir mal placé. Diriger ce n’est pas écraser et encore moins faire semblant d’écouter. Lors de la phase 2 de ce projet de fusion, vous êtes même allés jusqu’à menacer des élus SNJ de licenciement pour faute lourde s’ils refusaient de déménager.
Quelle puissance de frappe…. Quel magnifique spectacle qu’un DRH venant au petit matin accompagné d’huissiers pour compter des bureaux, des armoires et des tiroirs…..
Mais peu importe tout cela. Vu de vos tours d’ivoires, qui sont donc ces salariés qui osent dire que la fusion est une erreur éditoriale, une ineptie managériale…
Voilà que, dans votre grande force destructrice maintenant, la phase 3 s’attaque aussi directement aux métiers… Les scriptes de France 3 en l’occurrence… Trois organisations syndicales ont déclenché en leur nom une grève dimanche dernier et bien évidemment le SNJ soutient ce mouvement. Les scriptes de France 3, des salariées qui vous alertent depuis des mois et qu’on ne veut pas entendre. On nous invente des réunions qui n’ont pas eu lieu, on nous explique que tout va bien, alors que la souffrance de cette déprofessionnalisation ne cesse d’augmenter. Mais pas de panique, comptez sur nous, dites-vous sans scrupule, la direction veille au grain dans l’intérêt de toutes et tous. Alors d’ores et déjà et pour cette première raison, prenons le temps de la concertation et sortez ce volet de cette troisième phase. Mais la concertation ne semble pas figurer dans votre dictionnaire… Alors vous y allez ça passe ou ça casse… Le délai préfixe comme, paravent à la démocratie sociale… Vous vous moquez bien des retours d’expérience des premiers services fusionnés… Imaginant sans doute que les réfractaires finiront bien par s’y faire… Quitte à faire des passages récurrents à la médecine du travail, en arrêt maladie ou en déshérence professionnelle…
Cette phase 3 ne déroge pas à la règle… Pire encore, tout est encore plus ficelé qu’avant, histoire de présenter un paquet cadeau aux élus des différentes instances avec un mantra dans les poches… Les salariés ont tous été rencontrés, tout va bien, passez votre chemin, donnez donc un avis et merci d’être venu…
Pourtant malgré votre cécité, les conséquences de la fusion sont multiples, profondes… Elles déstabilisent, elles abîment… Mais ceux qui sont depuis des lustres responsables du projet, préfèrent nous dire tout simplement : nous irons au bout, c’est une question de survie !!!
Alors nous allons bien sûr siéger pour entendre comment cette fois ci vous allez présenter les choses… Notre présence s’impose parce que nous sommes élus et que nous devons ces informations aux salariés.
Et c’est parce que nous les représentons et au regard de toutes nos remarques, que nous vous demandons à nouveau d’arrêter ce processus funeste, rien n’est irréversible ! Lorsque la rédaction de France 2 a grondé, vous avez changé un fusible au compteur du mécontentement. Les journalistes de la rédaction nationale de France 3 sont opposés à la fusion depuis son annonce. Le SNJ également !
Faut-il alors organiser les conditions du vote d’une Motion de défiance visant le nouveau directeur de l’information pour être entendu à la 3 ?
Vous avez une fois de plus le choix de l’apaisement. À minima en ne mettant pas cette phase 3 en place et en écoutant les retours d’expérience des 2 première. Renoncer ne serait pas un recul, mais bien au contraire une avancée pour le respect des équipes et pour la démocratie sociale.
Paris, le 21 juin 2017
Info 2015 mêmes pratiques 210617
Après 4 journées de grève qui ont entrainé une absence de JT à l’antenne et l’annulation d’enregistrements de Dimanche en Politique, et un nouveau préavis illimité pour le premier tour des élections législatives, la direction de France 3 Rhône-Alpes a enfin entendu et accepté, partiellement […]
Non classéAprès 4 journées de grève qui ont entrainé une absence de JT à l’antenne et l’annulation d’enregistrements de Dimanche en Politique, et un nouveau préavis illimité pour le premier tour des élections législatives, la direction de France 3 Rhône-Alpes a enfin entendu et accepté, partiellement certes, les revendications des journalistes. En plus des deux transferts de postes avec leurs titulaires d’IDF et d’Auvergne, la direction s’est engagée à programmer une équipe supplémentaire par jour et à geler son projet de suppression des locales pour entamer un nouveau dialogue sans calendrier contraint. Par ailleurs il était acquis que deux postes d’OPV prochainement vacants après des départs à la retraite seraient remplacés.
Il ne s’agit pas là de faire du triomphalisme mais de faire état d’une mobilisation sans précédent de toute une rédaction, dont certains techniciens et administratifs ont été solidaires.
Car ces acquis, que nous entendons bien faire respecter, nous les devons avant tout à une énorme solidarité qui a entrainé une détermination sans faille.
Ce mouvement de colère, parti de la base, accompagné et soutenu fortement du début à la fin par le SNJ et la CFDT, s’est transformé en une implication collective et responsable. Pendant ces très longues semaines de mobilisation, les journalistes ont su faire taire leurs différences pour se rassembler autour d’une même cause : le partage d’une pratique commune de leur métier et la défense de la proximité avec leurs interlocuteurs sur le terrain au travers des éditions locales du Grand Lyon et de la Loire. Semaine après semaine, l’écoute et le dialogue n’ont pas cessé, soutenant la volonté d’avancer.
Nous ne voulons plus que les moyens, à travers la régulation d’activité, servent de projet éditorial. Nous refusons l’absence d’anticipation qui nous conduit à faire « du remplissage d’antenne » entrainant une perte totale de sens de notre travail quotidien. Nous n’acceptons plus que nos journaux, notamment les éditions locales, servent de variables d’ajustement au manque de moyens dans la 2e Métropole de France.
Le combat va continuer dans les prochaines semaines car chacun des journalistes mobilisés, échaudés par des promesses souvent non tenues, va entrer en vigilance. Prêts, s’il le faut, à se mobiliser de nouveau.
Lyon, le 14 juin 2017
France 3 Rhône-Alpes_LA SOLIDARITE A PAYE