Dimanche dernier, le 15 août, un journaliste de France 3 Rouen a été lâchement agressé lors d’un tournage. Il a reçu un coup dans la nuque alors qu’il s’apprêtait à enregistrer un plateau de situation à Saint Etienne du Rouvray suite à une fusillade. Notre collègue a été très choqué et a immédiatement quitté les lieux avec le JRI. La direction a porté plainte.
Le Syndicat National des Journalistes tient à assurer ces deux confrères de son total soutien et condamne fermement ces actes de violence qui sont la négation même de toute liberté d’informer. Par ailleurs, l’équipe victime de cette agression avait déjà subi de multiples insultes la veille lors d’une manifestation anti-pass sanitaire.
A Caen samedi, des manifestants ont fait le siège devant la station de France 3 en proférant là aussi des insultes et en taguant les murs.
Depuis quelques années, les conditions de tournage se durcissent, des journalistes sont attaqués, physiquement ou verbalement.
Le droit à l’information reste un principe intangible de notre démocratie et nous serons toujours aux côtés de nos confrères et consœurs qui défendent ces valeurs en exerçant leur métier. Le SNJ reste vigilant quant aux conditions de sécurité indispensables à l’exercice de la profession de journaliste, qu’il faut préserver en toute circonstance
Paris, le 17 août 2021