Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
Réseau régional France 3 Parce que le compte n’y est pas ! Trois longues semaines de grève pour obtenir un protocole de levée du préavis qui contient quoi ? Pas grand-chose, si ce n’est le fait de se délester de la partie nationale et internationale. […]
Préavis de grève Régions France 3 TempoCommuniqué SNJ France 3 Lorraine Oui, il y aura 4 scriptes titulaires à Nancy et un chef d’édition. Oui, c’est une victoire pour ces personnels qui souffrent le plus du tempo imposé. Voilà des mois qu’ils alertent leur hiérarchie sur leurs conditions de travail. Ils […]
Régions France 3 TempoPourquoi le SNJ ne signe pas le protocole d’accord ? Le SNJ s’est toujours opposé à la méthode Tempo et à sa déclinaison catastrophique avec les éditions ICI. Elles se sont révélées pathogènes pour la santé des salariés du réseau et de la rédaction nationale de […]
Préavis de grève TempoNouvelles éditions ICI : repères et autonomie des régions en berne “Depuis que les programmes de France 3 PACA ont été bouleversés, j’éprouve la même impression lorsqu’un incendie ravage toute une forêt : un climat de désolation conquis par la mort”. “Le nouveau format : […]
Non classéNouvelles éditions ICI : repères et autonomie des régions en berne
“Depuis que les programmes de France 3 PACA ont été bouleversés, j’éprouve la même impression lorsqu’un incendie ravage toute une forêt : un climat de désolation conquis par la mort”.
“Le nouveau format : un méli-mélo de séquences sans fil conducteur, on passe du régional au national”.
Ce n’est pas nous qui mettons le drapeau en berne, ce sont nos téléspectateurs qui écrivent à France 3 PACA ou au Médiateur.
Des propos vite balayés par la direction : “Il n’y a que les râleurs qui écrivent”, a-t-on pu entendre en commission antennes du CSE.
Les élus sont revenus sur plusieurs dysfonctionnements remontés des antennes régionales après un peu plus de deux semaines de diffusion.
Et d’abord, sans remettre en question la qualité du travail de nos collègues du Siège, la place des dossiers de 3’30” dans la partie régionale du JT s’est faite dans certaines régions au détriment de sujets “locaux” tournés et montés.
Isabelle Staes remet les pendules à l’heure (de Tempo), en rappelant que le conducteur d’ICI 13 h est à la main des antennes. Mais pas celui du soir. Ce n’est pas possible de refuser ce dossier. On peut juste le reporter un peu plus tard, en le justifiant et “en s’engageant à le diffuser”. La directrice de l’info tient à rappeler que “la fabrication des dossiers et longs formats faits par la rédaction nationale sont une décision issue des ateliers Tempo” (boycottés par la plupart des salariés). Et que “95 % des régions en ont besoin” puisque la durée de la tranche du soir est d’environ 30 minutes. Et précise que la diffusion de ces formats longs ne s’accompagne pas forcément d’un invité ou d’un autre sujet régionalisé.
On a vu l’effet désastreux pour la rentrée scolaire d’un dossier tourné à Paris avec un invité “local” : le recteur d’Académie de Toulouse invité dans le JT de Midi-Pyrénées ne s’est pas privé de botter en touche sur la question des postes d’enseignants non pourvus.
Ce principe, pour la direction, c’est “une coconstruction, mais ce sont les régions qui portent et incarnent.” C’est l’aphorisme de la semaine !
Mais Isabelle Staes tient à se montrer rassurante : les antennes pourront tout à fait continuer à fabriquer et à diffuser leurs propres dossiers. Elle reconnait même certains défauts : “ les chroniques sont souvent trop longues. On doit équilibrer les durées de reportages, de plateaux et de hub”.
De même, sur le déroulement de la tranche, elle n’a pas trouvé pertinent un tournage de la rédaction nationale en immersion dans une classe pour la rentrée scolaire… alors que c’est naturellement le choix fait par beaucoup d’antennes en local.
De même persiste, malgré les essais techniques pendant plusieurs mois, un gros problème de différence de qualité image et de température de couleurs lorsqu’une chronique enregistrée du Siège est insérée dans la partie régionale.
Idem pour l’arrivée extrêmement tardive des sujets nationaux, que les présentateurs et les scriptes ne peuvent pas visionner. Isabelle Staes reconnait et explique que “les reportages sont envoyés par groupes (d’antennes régionales) et par ordre alphabétique des villes. Donc Amiens sera toujours servie avant Toulouse”. Bienheureux picards !
Autre dysfonctionnement : le versioning multiple des sujets du Siège car “dès qu’on change un mot, il faut ré-encoquiller.” Une perte de temps notamment pour les scriptes. On nous avait pourtant dit que tout était prêt techniquement.
Quant à la fatigue des équipes, un RCA remplaçant à Lyon a déjà jeté l’éponge. “On est vigilants sur le long terme pour les organisations. On fait remonter les points de tension et on fera un bilan.”
Rien de plus sur les renforts en postes, oh pardon, en ETP, c’est-à-dire en CDD. La commission économie et structure, en réunion cette fin de semaine, devait recevoir la répartition par région et par antenne. On vous en dira plus dès que possible. Tout comme pour les problèmes sans réponses de dépassement des amplitudes horaires et pour les journalistes de retour au décompte horaire.
Paris, le 22 septembre 2023
Préalable des élus SNJ au CSE Siège des 20 et 21 septembre 2023 Le pire n’est jamais sûr, mais à France Télévisions c’est une valeur refuge ! Le lancement de la nouvelle offre régionale d’information, baptisée “Ici”, est catastrophique. Éditorialement, techniquement, humainement… Jusqu’ici la direction […]
CSE / IRP IRP - CSE SiègePréalable des élus SNJ au CSE Siège des 20 et 21 septembre 2023
Le pire n’est jamais sûr, mais à France Télévisions c’est une valeur refuge ! Le lancement de la nouvelle offre régionale d’information, baptisée “Ici”, est catastrophique.
Éditorialement, techniquement, humainement… Jusqu’ici la direction avait un souci de tempo, maintenant le mal est fait. Au cœur d’un mouvement social, le 4 septembre dernier, la présidente a donc atteint son objectif : effacer en deux temps l’actualité nationale et internationale des antennes de France 3. Après l’épisode 1 en 2019, avec la suppression du Soir 3, l’épisode 2, en une pierre deux coups, la disparition du 12/13 et du 19/20.
Sans revenir sur l’indigence des dernières éditions le 3 septembre, notons que volontairement peu d’explications ont été données aux téléspectateurs sur les raisons de la suppression des journaux nationaux. Seul un message imposé par le SNJ à la direction faisait état sur France 2 et France 3 des raisons de notre grève.
Au-delà de notre tristesse et du traumatisme causé par cette décision présidentielle, aujourd’hui, nous comptons les points et nous pouvons affirmer sans mauvais esprit que ce qui devait arriver est en train d’arriver.
L’impréparation et l’improvisation du projet politique « Tempo » font des dégâts partout, à Paris comme en régions. Ce que doit produire le national pour les 24 antennes régionales donne lieu à des débats sans fin. Obligation de diffusion ou informations optionnelles, les chefferies ne semblent pas toutes d’accord entre la direction de l’information des régions au siège et les rédactions régionales.
Que ce soit pour les sujets d’actualité, les dossiers ou les longs formats de 7 minutes réservés aux week-ends, personne ne respecte personne. Ni les journalistes qui produisent, ni les rédacteurs en chef des antennes régionales qui pourraient croire légitimement que le temps de l’autonomie est arrivé.
Non, “Tempo” n’était rien de tout cela et “Ici” nous emmène ailleurs. Au pays de l’absurde, celui d’un projet politique appliqué sans réflexion par la présidente Ernotte, flanquée de sa cohorte d’exécutants zélés qui n’ont rien écouté : aucune instance, aucun des cadres qui alertaient sur l’usine à gaz et ses dangers, aucune expertise n’a été prise en compte, rien de rien. Et en attendant, en plein drame marocain, ces nouvelles éditions régionales oscillent entre regard de proximité et factuel réalisé depuis Paris… Une régionalisation low-cost, on le savait, mais maintenant, on peut juger sur pièces : le résultat ne contente personne.
Nous aurions pu, sans trop nous acharner à dire et redire ce que nous pensons depuis plus d’un an, publier tout simplement les témoignages des téléspectateurs recueillis à travers le forum de France Télévisions “France TV et vous”. Tout y est : perte de repères en régions, regrets de la disparition des journaux nationaux, choix de ne plus regarder France 3 tellement les nouvelles tranches sont mal conçues…
Il n’y a que les mécontents qui se manifestent, nous dit-on, et alors ?
Faudrait-il pour autant les ignorer, au risque d’affaiblir à l’extrême la force du réseau et ne pas entendre que les éditions nationales de France 3, comme celles des régions, avaient un public plus que fidèle, que nous allons perdre pour d’autres chaines et pas celles du groupe ?
N’oublions pas, bien sûr, le désarroi professionnel et personnel des salariés du siège. Les castings, qui écartent arbitrairement des journalistes de certaines éditions, et que nous redoutions, sont à l’œuvre. Et pendant ce temps-là, les salariés des antennes régionales croulent sous les charges nouvelles que la désorganisation génère.
La communication autour des nouvelles offres régionales a été perçue à juste titre comme un déni de la souffrance subie par tous ceux qui, au siège, contribuaient à la fabrication des journaux nationaux. Pas un mot sur les réseaux sociaux, rien sur la façade de notre bâtiment… Juste quelques lignes dans une interview donnée au journal Le Monde par Delphine Ernotte. Quelques mots pour d’énormes dégâts, mais peu importe. Elle déroule déjà la suite : la fusion de France 3 avec France Bleu, pour enfoncer le clou de notre cercueil éditorial !
Ainsi vont les transformations à France Télévisions… Et ceux qui n’ont rien fait pour empêcher cela en sont les complices, silencieux ou pas…
Paris, le 20 septembre 2023
Réseau régional France 3 Parce que le compte n’y est pas ! Trois longues semaines de grève pour obtenir un protocole de levée du préavis qui contient quoi ? Pas grand-chose, si ce n’est le fait de se délester de la partie nationale et internationale. […]
Préavis de grève Régions France 3 TempoRéseau régional France 3
Parce que le compte n’y est pas ! Trois longues semaines de grève pour obtenir un protocole de levée du préavis qui contient quoi ? Pas grand-chose, si ce n’est le fait de se délester de la partie nationale et internationale. Dix minutes de gagnées en fin de journée, au nom de la préservation de la santé des salariés, quelle victoire !
La direction de France télévisions refuse toujours de créer des emplois en nombre suffisant. Les 60 emplois promis depuis des mois ? Un nombre dérisoire !
Sur la charge de travail et les amplitudes horaires, la direction se contente de rappeler les dispositions de l’accord collectif. Les mêmes dispositions qu’elle ignore régulièrement, en particulier pour les journalistes présentateurs, les chefs d’édition et l’encadrement.
Par ailleurs, une organisation de travail sur quatre jours nécessite des effectifs suffisants. Les antennes les moins bien dotées seront pénalisées. Les échanges locaux, promis par la direction dans son protocole de levée du préavis, seront donc placés sous le signe de la discrimination par les effectifs.
Enfin, un JT dérogatoire de 28 minutes avec les seuls moyens de chaque antenne, beaucoup ne vont pas pouvoir y arriver.
Le seul et unique objectif de Tempo était de supprimer nos éditions nationales. Celles qui donnaient toute la cohérence éditoriale à nos tranches d’information, 12/13 et 19/20. Elles étaient appréciées du public, en témoignent les nombreuses doléances de nos téléspectateurs depuis le 4 septembre.
Ce nouveau format “Ici” est tout sauf un projet ambitieux de régionalisation de France 3. Il fait partie d’un long processus de destruction de l’audiovisuel public. Depuis son arrivée aux commandes de France télévisions, Delphine Ernotte a tout fait pour saborder notre outil de travail.
Petit rappel, non exhaustif, de son lourd bilan : suppression de près de 2000 emplois “équivalent temps plein” à France télévisions en une dizaine d’années, suppression du Soir 3 en 2019, suppression du 12/13 et du 19/20 aujourd’hui. Et demain ? Un rapprochement-fusion dangereux avec France Bleu et la perte du nom de France 3.
Le SNJ maintient son préavis de grève, tous les jours de 19 h 00 à 19 h 59, et appelle la direction à prendre ses responsabilités en poursuivant les négociations avec le SNJ et SUD.
Paris, le 4 décembre 2023
Communiqué SNJ France 3 Lorraine Oui, il y aura 4 scriptes titulaires à Nancy et un chef d’édition. Oui, c’est une victoire pour ces personnels qui souffrent le plus du tempo imposé. Voilà des mois qu’ils alertent leur hiérarchie sur leurs conditions de travail. Ils […]
Régions France 3 TempoCommuniqué SNJ France 3 Lorraine
Oui, il y aura 4 scriptes titulaires à Nancy et un chef d’édition.
Oui, c’est une victoire pour ces personnels qui souffrent le plus du tempo imposé.
Voilà des mois qu’ils alertent leur hiérarchie sur leurs conditions de travail.
Ils se sont mis en grève dès le premier jour.
Il faut les en remercier.
Maintenant que l’orchestre est soi-disant au complet, place à la musique.
Une musique imposée par la présidente de France télévisions depuis le mois de septembre et qui sonne faux en région.
Manque de lisibilité, de fluidité, un “Gloubiboulga” indigeste ! Nos téléspectateurs sont perdus.
La rédaction de Nancy souhaite de l’autonomie éditoriale pour jouer sa partition de proximité.
8 novembre 2023, grève intersyndicale.
29 novembre, signature d’un protocole par la CGT, FO et la CFDT validant les décisions de la direction après de nombreuses négociations.
Le SNJ et SUD ne signent pas.
Il faut dire qu’après 3 semaines de combat, il semble que la médiocratie l’ait emporté.
Éditorialement, la tristitude est la nouvelle chanson à la mode.
Ce sont les régions elles-mêmes (considérées comme bien pourvue en ETP) qui vont faire la partie nationale à tour de rôle.
Une partie nationale clé en main.
Le JT de midi ne bouge pas donc la course après les infos va demeurer.
Le JT du soir gagne 1’30 parce qu’il le vaut bien.
La cacophonie est générale et nous avouons qu’il n’y a pas que le petit bal qui est perdu.
Tout ça pour ça.
On prévoit cette petite musique jusqu’au printemps prochain.
Après, on nous dira peut-être “les journalistes de France 3 régions ne savent pas danser”.
Nancy, le 1ᵉʳ décembre 2023
Pourquoi le SNJ ne signe pas le protocole d’accord ? Le SNJ s’est toujours opposé à la méthode Tempo et à sa déclinaison catastrophique avec les éditions ICI. Elles se sont révélées pathogènes pour la santé des salariés du réseau et de la rédaction nationale de […]
Préavis de grève TempoPourquoi le SNJ ne signe pas le protocole d’accord ?
Le SNJ s’est toujours opposé à la méthode Tempo et à sa déclinaison catastrophique avec les éditions ICI. Elles se sont révélées pathogènes pour la santé des salariés du réseau et de la rédaction nationale de France 3.
Nous avons toujours revendiqué une véritable information régionale avec la création de chaînes de plein exercice.
Nous avons toujours lutté contre la disparition brutale des éditions nationales pourtant plébiscitées sous prétexte d’une pseudo-régionalisation qui produit aujourd’hui des effets néfastes et prévisibles.
Ce n’est pas faute d’avoir alerté une direction qui est restée sourde aux risques que présentait une telle réforme.
Après une semaine de silence, la direction est revenue à la table de négociations pour présenter un protocole définitif aux organisations syndicales.
Ce protocole est désespérément muet sur des revendications éditoriales légitimes.
Rien pour les présentateurs surchargés, très peu de création de postes de chefs d’édition et un saupoudrage de scriptes pour répondre à l’urgence.
Un protocole présenté comme un moratoire jusqu’en mars et après ? On revient aux éditions ICI de septembre avec leur lot de risques graves sur la santé ?
Quant au prétendu allègement des éditions, les mesures édictées restent marginales et ne diminueront ni les amplitudes horaires ni le problème des journalistes en dépassement au forfait jour. Comment une antenne régionale pourra-t-elle dispatcher une information nationale concentrée sur dix minutes en cas d’actualité chaude après 11h30 pour le midi ou 18h30 le soir ?
Après avoir abandonné l’idée désastreuse d’un tout-images (bobine) la direction réinvente le modèle des PAE (prise d’antenne exceptionnelle) pour tenter de sauver les meubles.
Seul le SNJ s’est réellement préoccupé de la dimension éditoriale de cette réforme idéologique décidée par Delphine Ernotte à la demande du pouvoir politique. Un préavis sur le réseau, certes, mais qui n’a jamais oublié les équipes du Siège, ni les journalistes en régions qui se retrouvent une fois de plus abandonnées par ce protocole. Et même si on nous parle de phase transitoire, nous craignons que cela ne soit qu’un mensonge de plus. Certaines organisations syndicales ont choisi de signer ce protocole d’accord. Pour sa part, le SNJ continue de défendre ses valeurs.
Enfin, ce protocole ne prend pas en compte la souffrance des salariés et renvoie une organisation du travail sur 4 jours à de vagues négociations locales qui ne feront qu’accentuer les disparités entre les antennes.
La mobilisation dans la durée et la ténacité de votre engagement sont exemplaires et nous pouvons en être fiers face à une direction déconnectée et méprisante.
Merci pour votre confiance car le combat continue et nous ne laisserons pas cette direction jouer avec la santé des salariés qui croient encore en leur mission d’informer.
Jusqu’à nouvel ordre, le préavis de grève du SNJ contre Tempo et les éditions ICI court toujours.
Paris, le 29 novembre 2023
Dans un communiqué envoyé hier aux salariés, la direction semble réinventer la sortie de grève. Elle s’adresse directement aux personnels, déroule ses propositions, zappe clairement les organisations syndicales tout en reprenant, comme si cela venait d’elle, certaines propositions des négociateurs. Un jeu dangereux qui exige […]
Communiqués nationaux Régions France 3 TempoDans un communiqué envoyé hier aux salariés, la direction semble réinventer la sortie de grève. Elle s’adresse directement aux personnels, déroule ses propositions, zappe clairement les organisations syndicales tout en reprenant, comme si cela venait d’elle, certaines propositions des négociateurs. Un jeu dangereux qui exige un savoir-faire qu’elle ne maîtrise visiblement pas. Pour preuve, les salariés sont déboussolés, perdus. Ce courrier censé faire rentrer tout le monde dans le rang suscite inquiétude et interrogations.
Décryptage
Sur la partie éditoriale, on devine entre les lignes que la bobine PAD de 7 minutes d’informations nationales, une proposition de la direction, un temps sur la table n’est plus à l’ordre du jour. Au profit de quoi ? Mystère… Rien non plus sur la durée de la tranche du soir. On est sur combien ? 35 minutes ? ou revient-on à la formule initiale de Tempo ?
Sur l’offre dite de « basse activité », c’est encore plus flou. Il est question d’une « offre inter-régionale quotidienne de 10 minutes PAD ». Qu’est-ce-que ça veut dire ? C’est en lieu et place du journal régional ? Une nouvelle formule de mutualisation entre antennes ? De l’info nationale et internationale ? Cela veut dire qu’en période de vacances, France 3 fait l’impasse totale contrairement au reste de l’année ? Où est la cohérence éditoriale ?
Tout cela doit être éclairci au plus vite.
Et ça ne s’arrête pas là. Sur l’amélioration des conditions de travail, le renforcement du vivier des scriptes, notamment, la direction part sur un calendrier extrêmement serré. Les candidats seront « opérationnels fin janvier/début février ». C’est ce qui s’appelle une formation en mode express. Est-ce tenable et surtout raisonnable ?
Enfin, sur l’organisation du travail à quatre jours, on est là encore dans l’opacité. Les journalistes seront- ils concernés ? La mention « dans le respect des dispositions de l’accord collectif » semble d’office les exclure.
La situation n’était sans doute déjà pas assez complexe ! Avec son communiqué la direction sème encore plus le trouble.
Sur tous ces points et sur tous ceux qu’elle a laissés de côté, il est urgent que la direction apporte des réponses aux organisations syndicales et des garanties sérieuses aux salariés.
Si la direction les zappe, ce n’est pas le cas des salariés qui se tournent plus que jamais vers elles pour tenter d’y voir plus clair.
Seulement 2 JT dans les 24 antennes à la mi-journée ce vendredi : Le succès de ce « black Friday » à France 3 en dit long sur la détermination des personnels face à une direction sourde et aveugle et dont le mépris affiché n’est pas à la hauteur de nos attentes.
Bravo et merci à tous les salariés pour leur forte mobilisation dans toutes les antennes !
Nous exigeons une réunion de toute urgence pour tirer tout cela au clair et poursuivre les discussions pour trouver une solution.
Paris, le 24 novembre 2023
Communiqué des syndicats CFDT CGC CGT FO SNJ SRCTA-UNSA Cela fait plus d’une semaine que direction et organisations syndicales se sont réunies autour de la table des négociations suite au préavis de grève à FTR. Depuis le constat de désaccord, silence radio côté direction. Une […]
Régions France 3 TempoCommuniqué des syndicats CFDT CGC CGT FO SNJ SRCTA-UNSA
Cela fait plus d’une semaine que direction et organisations syndicales se sont réunies autour de la table des négociations suite au préavis de grève à FTR. Depuis le constat de désaccord, silence radio côté direction.
Une direction muette mais pas inactive !
Tout est bon pour casser ou contourner cette grève, qui est une première à FTR depuis vingt ans ! À l’antenne, pas de journaux incarnés, mais des « tout images » tous les jours, pour cacher le conflit.
Du jamais vu : la direction débarque en pleine AG pour siffler la fin de la récréation et exiger le retour au travail !
Cela souligne bien l’énervement de la direction face au mouvement.
Il est temps pour la direction de revenir à des pratiques justes et honorables. Cela passe par un retour très rapide à la table des négociations.
Les organisations syndicales n’ont à aucun moment démontré une volonté de rompre le dialogue. En revanche, il faut que la direction prenne au sérieux les revendications à FTR.
Il faut qu’elle reconnaisse la surcharge de travail induite par Tempo.
Il faut que les salariés retrouvent du sens dans leur travail en reprenant la main sur l’éditorial.
Il faut qu’elle soulage le collectif, qu’ils soient cadres, techniciens, journalistes, présentateurs ou pas, par des mesures concrètes, immédiates et efficaces.
Contrairement à ce que laisse penser l’attitude de la direction, FTR n’est pas un îlot au milieu de l’océan de l’information de FTV. Elle ne doit pas subir d’exception dans le mouvement de négociation déclenché par la grève dans le réseau France 3.
Il faut que les salariés soient entendus et considérés par une direction qui semble laisser croire que ce conflit est secondaire ! Les salariés de FTR restent déterminés et mobilisés.
À Vaise, le 24 novembre 2023
Communiqué des syndicats de France Télévisions : CFDT CGC CGT FO SNJ Sud SRCTA-UNSA Après lecture de la déclaration des élus, la Présidente de France Télévisions a voulu dérouler sa présentation de situation générale en accordant « deux secondes » (sic) au conflit en cours à France […]
Communiqués nationaux Régions France 3 TempoCommuniqué des syndicats de France Télévisions : CFDT CGC CGT FO SNJ Sud SRCTA-UNSA
Après lecture de la déclaration des élus, la Présidente de France Télévisions a voulu dérouler sa présentation de situation générale en accordant « deux secondes » (sic) au conflit en cours à France 3 et FTR. Les élus lui ont demandé une date précise et rapide de reprise des négociations, par respect pour les salariés en grève. Réponse lapidaire : « le directeur du Réseau a la totalité de mon mandat, et il va le conserver ».
Après une suspension de séance, la présidente a proposé une éventuelle date de négociation vers la fin de la semaine prochaine. Une provocation teintée de mépris pour les salariés. L’ensemble des élus et représentants syndicaux a donc quitté la séance.
Face à cette absence de réponse et alors que les salariés ont entamé leur troisième semaine de conflit, les organisations syndicales ne peuvent accepter cette tentative délibérée de laisser ce conflit dégénérer.
Constatant le refus de la direction de reprendre rapidement les négociations, les organisations syndicales demandent aux pouvoirs publics de combler ce vide en désignant une personne extérieure à l’entreprise afin de mener une médiation.
Ce vendredi 24 novembre, il est donc impératif de montrer à cette direction à quel point les salariés sont exaspérés et déterminés à obtenir la mise en place de conditions de travail normales et pouvoir enfin être de nouveau fiers de leurs éditions régionales et nationales, pour la satisfaction de leurs publics.
Le 23 novembre 2023
La direction générale doit assumer la crise Déclaration des élu•es au Comité de Groupe 16e jour de grève dans le réseau régional. Un mouvement historique, comme on n’en a pas vu depuis très longtemps. Plus de 600 éditions régionales annulées, remplacées par de courtes bobines, […]
Communiqués nationaux Régions France 3 TempoLa direction générale doit assumer la crise
Déclaration des élu•es au Comité de Groupe
16e jour de grève dans le réseau régional. Un mouvement historique, comme on n’en a pas vu depuis très longtemps. Plus de 600 éditions régionales annulées, remplacées par de courtes bobines, toutes les antennes sont touchées. FTR est entré dans le mouvement. Le malaise est profond, y compris dans l’encadrement qui se mobilise pour témoigner de la gravité du problème.
Car depuis le 4 septembre, les gens craquent, les arrêts maladie s’enchainent, les accidents du travail également. Nous n’étions pas prêts le 4 septembre, vous ne nous avez pas crus mais les faits sont là. La direction générale est-elle à ce point aveugle pour ne pas voir la réalité de cette crise majeure ?
Depuis près d’une semaine, la direction du réseau régional est aux abonnés absents. Elle n’a en fait plus de marge de manœuvre. C’est donc maintenant à la direction générale de cette entreprise de trouver une solution au conflit en cours.
Les salariés sont déterminés. Nous savons d’ores et déjà qu’il ne sera plus possible de revenir en arrière sur la formule initiale des éditions Ici tant les effets sur les salariés sont graves. Ils sont maintenant reconnus comme tels par la direction du réseau régional.
Il faut donc sortir de cette situation. Cela est de la responsabilité de la présidente de cette entreprise. Nous attendons de sa part une initiative pour que des représentants de la direction générale reprennent le dialogue avec les syndicats sur la grève en cours avec des propositions répondants à leurs revendications, en commençant par un véritable moratoire pour prendre le temps de la discussion sur les organisations du travail, ce qui aurait dû être fait avant le lancement du projet.
La direction générale de FTV est responsable de cette situation.
Paris, le 23 novembre 2023
AMPLIFIONS LE MOUVEMENT DE GRÈVE ! Communiqué intersyndical CFDT CGT FO SNJ Sud Voilà plus de deux semaines que nous sommes en grève. Plus de deux semaines que, sur l’ensemble du réseau, la plupart des journaux sont supprimés ou remplacés par des bobines. Plus d’une […]
Communiqués nationaux Préavis de grève Régions France 3 Tous nos communiquésAMPLIFIONS LE MOUVEMENT DE GRÈVE !
Communiqué intersyndical CFDT CGT FO SNJ Sud
Voilà plus de deux semaines que nous sommes en grève. Plus de deux semaines que, sur l’ensemble du réseau, la plupart des journaux sont supprimés ou remplacés par des bobines.
Plus d’une semaine aussi que la rédaction FTR est en grève, et ne propose plus que des bobines pour remplacer les JT annulés.
Pourtant, rien ne bouge. Pas un signe. Depuis les dernières négociations de vendredi dernier, aucune nouvelle de la part de la direction. Un mail lundi, accusant réception des revendications communes aux différentes organisations syndicales. Et puis, plus rien. Ecran Noir.
Dans les antennes, les élus, eux, voient des choses peu reluisantes. Des pressions et des passages en force. Un rédacteur en chef adjoint qui remplace un chef d’édition « volontairement ». Des monteurs sommés de titrer les sujets. Des scripts sous pression, tenus de titrer les bobines avant de se mettre en grève. Des tentatives de faire tourner des plateaux par des JRI. Des chroniques enregistrées puis diffusées alors que les auteurs se déclarent grévistes, des refus répétés d’accepter des demi-journées de grève en matinée, des recompositions des équipes de reportage en dernière minute avec des journalistes qui ne sont pas compétence complémentaire…
La direction a décidé de jouer avec le feu en ne respectant pas le droit de grève. Elle engage sa responsabilité devant tous les salariés et sa propre légitimité dans ce conflit. Sans parler de la moralité de telles pratiques.
Il y a aussi cette petite musique que persiflent certains cadres : vous l’entendez ? La grève s’essoufflerait. Comme ce petit refrain lancé par un rédacteur en chef : « le projet des bobines nationales semble abandonné à ce stade des négociations ». Info ou intox ?
Les rédacteurs en chef seraient-ils mieux informés que les négociateurs qui ne voient rien venir ? Ou bien la direction nous jouerait-elle la carte de la méthode Coué en espérant voir pourrir le mouvement ?
Puisque les audiences seraient stables, puisqu’il y a des bobines, rien ne presse pour cette direction. Attention tout de même à ce que son silence ne soit interprété comme du mépris vis à vis des salariés qui sont en souffrance et en danger.
À nous désormais de faire entendre notre chant, de faire écran noir ce vendredi. Organisons un Black Friday sur France 3. Au sens propre du terme.
Pour cela, nous appelons à une amplification massive du mouvement : tous en grève le vendredi 24 novembre, pour bloquer toutes les éditions et les bobines !
Paris, le 23 novembre 2023
ICI, ça passe aussi sans chef d’édition Ce mercredi 22 novembre, la direction et la rédaction en chef de France 3 Midi-Pyrénées ont décidé de diffuser un journal régional à 19h15, sans chef d’édition. Peu importe si la journaliste affectée à cette activité est en […]
Régions France 3ICI, ça passe aussi sans chef d’édition
Ce mercredi 22 novembre, la direction et la rédaction en chef de France 3 Midi-Pyrénées ont décidé de diffuser un journal régional à 19h15, sans chef d’édition. Peu importe si la journaliste affectée à cette activité est en grève de 59 minutes, on fera sans elle.
Un CSE sous haute tension C’est peu dire que cette réunion ordinaire du CSE réseau n’avait rien d’ordinaire dans ce contexte de grève ! Un CSE qui a d’ailleurs commencé par une séance de négociations, repoussant son ouverture de plus d’une heure… Lire le compte rendu […]
CSE / IRP Régions France 3Un CSE sous haute tension
C’est peu dire que cette réunion ordinaire du CSE réseau n’avait rien d’ordinaire dans ce contexte de grève ! Un CSE qui a d’ailleurs commencé par une séance de négociations, repoussant son ouverture de plus d’une heure…
Lire le compte rendu des élus SNJ en cliquant ci-dessous :