
Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
Les salariés en CDD du magasin reportage ont attiré l’attention de leur direction opérationnelle et RH fin 2022 et début 2023 sur leur situation salariale anormale à FTV. Pour lire le préavis de grève de l’intersyndicale du Siège FTV, cliquer ci-dessous
Préavis de grève SiègeCompte rendu SNJ du CSE réseau régional des 20 et 21 septembre 2023 Ce CSE de septembre a donné lieu à des débats soutenus sur les questions de santé devenues récurrentes dans le réseau. Le point crucial sur la rentrée des nouvelles éditions ICI n’a […]
CSE / IRP Régions France 3Nouvelles éditions ICI : repères et autonomie des régions en berne “Depuis que les programmes de France 3 PACA ont été bouleversés, j’éprouve la même impression lorsqu’un incendie ravage toute une forêt : un climat de désolation conquis par la mort”. “Le nouveau format : […]
Non classéDéclaration liminaire des élus SNJ au CSE des 20 et 21 septembre 2023 Ce 18 septembre 2023, France Télévisions lançait une nouvelle offre d’infos. Non non, nous ne parlons pas des éditions Ici, mais d’un vrai JT pour les jeunes de 12 à 18 ans […]
IRP - CSE Régions France 3Déclaration liminaire des élus SNJ au CSE des 20 et 21 septembre 2023
Ce 18 septembre 2023, France Télévisions lançait une nouvelle offre d’infos. Non non, nous ne parlons pas des éditions Ici, mais d’un vrai JT pour les jeunes de 12 à 18 ans sur la chaine France Info, baptisé “C Quoi l’Info ?”. Du “news” avec les codes des réseaux sociaux et sans “jargon journalistique”.
Dans les régions de France 3, nos téléspectateurs qui, en général, n’ont pas besoin de langage adapté, se posent aussi beaucoup cette question : C Quoi L’Info ?
Un présentateur qui lance une autre présentatrice qui lance un chroniqueur visiblement ailleurs.
Un dossier tourné à Paris sur la rentrée scolaire… pas du tout pertinent pour le recteur d’académie de Toulouse, invité du JT Midi-Pyrénées.
Une info sur le tremblement de terre au Maroc qui se décline en local, régional 5 minutes plus tard et en national, sur place dans le pays… mais là, il a fallu attendre 20 minutes… avec un duplex ? Non, juste un plateau ! C’est Ça L’Info ?
Quant à “L’actualité nationale et internationale vue par les régions”, elle a déjà du plomb dans l’aile.
À peine deux semaines après le démarrage d’Ici, trois rédactions se sont fait sermonner en tentant de diffuser un dimanche des reportages réalisés en région à la place d’un dossier national de 7 minutes. Si c’est ça l’info, il y a tromperie sur la marchandise !
Il y a le discours pour les téléspectateurs — dont les réactions montrent qu’ils ne sont pas vraiment dupes — et les consignes (ou peut-être devrions-nous dire “les ordres”) dès qu’une antenne décide d’un choix éditorial différent.
Une belle leçon d’autonomie vue de Paris.
Avec un argument choc : “la rédaction nationale ne travaille pas pour rien”.
Quel manque de considération et quelle humiliation pour celles et ceux dont les sujets ont été trappés et qui ont travaillé pour rien dans leurs antennes !
Le SNJ tient à rappeler à la direction les promesses de Sophie Guillin de mettre en place un observatoire des sujets régionaux non diffusés.
“À améliorer », allez-vous nous répondre, mais comment allez-vous gérer le découragement et la fatigue qui se font déjà sentir malgré les 58 ETP provisoires débloqués pour trois mois ?
Décidément en cette rentrée, la direction de FTV soigne les plus jeunes, mais n’épargne pas les plus anciens, comme en témoignent les téléspectateurs que nous rencontrons ou qui écrivent au médiateur. Ceux
-là sont allés voir C Quoi l’Info en zappant sur d’autres chaînes.
Et dans cet exercice périlleux qu’est devenu le bouclage à l’heure de ces longues tranches de JT, voilà que les logiciels achetés et imposés dans les antennes, au prix parfois de risques sur la santé des salariés, nous lâchent.
Pour preuve, la non-diffusion dimanche du JT de France 3 Ile-de-France pour cause de conducteur avalé et jamais recraché par Open Media à 17 H 43. Ça promet !
On pourrait peut-être suggérer aux deux journalistes de C Quoi l’Info d’expliquer à nos jeunes, sans jargon journalistique, à quoi sert un logiciel de fabrication de conducteur.
Ou en quoi une régie automatisée est totalement inadaptée et donc inutile dans ces JT ! Sauf peut-être à faire revivre “Temps X”.
On aimerait beaucoup répondre à la question “c quoi l’info” car pour nous, l’info n’est pas un truc aseptisé dans lequel on ne décide de presque rien.
Ce n’est pas une succession de visages à l’antenne comme nous le constatons, ce sont surtout de vraies rencontres et des reportages sur le terrain.
Pour nous, l’information, c’est avant tout privilégier la qualité. Et pour cela, prendre de la hauteur avec un langage images moderne, des habillages novateurs, tout ce qui semble réservé à “l’autre chaine de l’entreprise”.
Cela passe aussi par un vrai plan drones, sécurisé et légal, qui permettra en plus une économie de 600 000 euros par an minimum.
C Quoi l’Info dans le Réseau ? Une information appauvrie et centralisée.
Paris, le 20 septembre 2023
Tribune des représentants d’organisations syndicales et professionnelles, de sociétés d’auteurs et d’associations de l’audiovisuel et du cinéma. Nos organisations regroupent des salariés travaillant directement ou indirectement pour les entreprises de l’Audiovisuel Public, des autrices et auteurs, des journalistes, des réalisatrices et réalisateurs, des entreprises de […]
Communiqués nationaux Non classéTribune des représentants d’organisations syndicales et professionnelles, de sociétés d’auteurs et d’associations de l’audiovisuel et du cinéma.
Nos organisations regroupent des salariés travaillant directement ou indirectement pour les entreprises de l’Audiovisuel Public, des autrices et auteurs, des journalistes, des réalisatrices et réalisateurs, des entreprises de création, de production et de diffusion d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles.
Depuis plus de dix-huit mois, nous avons alerté, mobilisé, proposé et argumenté pour décrire les dangers d’une déstabilisation de l’Audiovisuel Public, à commencer par la suppression de son mode de financement.
Nous avons démontré la nécessité de conforter l’Audiovisuel Public, dont l’indépendance de financement par une ressource affectée constitue la meilleure base de l’indépendance éditoriale, pour assumer ses missions : informer, éduquer, divertir.
Nous avons fait des propositions constructives pour adapter la Contribution à l’Audiovisuel Public aux nouveaux usages et la moderniser. Le législateur n’en a pas tenu compte.
Nous avons montré que les entreprises de l’audiovisuel public, France Télévisions, Radio France, l’INA, France Médias Monde, TV5Monde, Arte, dont les audiences n’ont jamais été aussi bonnes, jouent un rôle essentiel de soutien à l’investigation, au pluralisme des idées, à la création et à la diffusion du cinéma, de la fiction, du documentaire, du film d’animation, du spectacle vivant, du divertissement et de la musique.
Que faut-il démontrer de plus sur l’utilité indéniable du service public ? Les assertions « rassurantes » lors des débats parlementaires de l’été 2022 se sont-elles déjà évaporées dans la chaleur de l’été 2023 ?
Toutes nos organisations vont dans le même sens, celui de la nécessité d’une ressource affectée, pérenne et dynamique assurant l’indépendance éditoriale des médias publics sans dépendre de décisions annuelles faisant courir en permanence un risque de déstabilisation et de fragilisation. Son financement ne peut provenir directement du budget général de l’Etat.
En Europe, les pays qui ont conforté le financement par une ressource affectée ont aussi conforté leurs services publics audiovisuel. A contrario, pour ceux qui ont fait le choix de la budgétisation, le délitement est arrivé rapidement, avec le train des économies et parfois des attaques contre l’indépendance et la liberté, portées par l’extrême droite quand elle est au pouvoir. Ce qui reste pleinement d’actualité en France.
Aujourd’hui, au-delà de nos différences, nous refusons que l’Audiovisuel Public continue d’être maintenu dans une incertitude financière très préjudiciable à son fonctionnement, ses investissements et son avenir, dans un contexte de recomposition complexe du secteur et de concurrence internationale nouvelle sur le marché français.
► L’Audiovisuel Public a besoin de visibilité et de moyens pérennes et dynamiques pour faire face aux enjeux majeurs de notre temps, répondre aux besoins des citoyens et assurer son indépendance.
► L’Audiovisuel Public a besoin d’une trajectoire financière pluriannuelle solide et à la hauteur de l’ambition que nous voulons pour assurer les missions de service public, conforter et de développer les œuvres et les programmes que nous concevons, fabriquons et diffusons pour et sur nos services publics et affirmer notre culture audiovisuelle.
► L’Audiovisuel Public a besoin de moyens pour renforcer le nécessaire débat démocratique sur ses antennes, assurer son développement sur le numérique et permettre de répondre aux enjeux de diversité culturelle, d’information et de lutte prioritaire contre la désinformation de masse.
Première urgence : les arbitrages budgétaires imminents pour le projet de loi de finance 2024 et les Contrats d’Objectifs et de Moyens 2024/2028 doivent pérenniser et renforcer les budgets des entreprises de l’Audiovisuel Public. Sans une décision politique forte, c’est toute la filière audiovisuelle qui s’en trouverait affaiblie.
Paris, le 11 septembre 2023
Signataires :
– ADAMI : ADMINISTRATION DES DROITS DES ARTISTES MUSICIENS INTERPRÈTES
BOUTLEUX Bruno, directeur général de l’ADAMI
– AnimFrance :
KAMINKA Samuel, Président
LE BARS Stéphane, délégué général
– AGrAF – AUTEURS GROUPÉS DE L’ANIMATION FRANÇAISE
GAMBRELLE Fabienne, co-présidente scénariste
HÉNOT-LEFÈVRE Gabriel, co-président auteurs graphiques
MOUSCADET Jérôme, co-président réalisateurs
– ARP : SOCIÉTÉ CIVILE DES AUTEURS-RÉALISATEURS-PRODUCTEURS,
HERRY Jeanne, co-présidente
NAKACHE Olivier, co-président
GIRRE Lucie, Déléguée Générale
– CFDT
F3C CFDT – Christophe Pauly, secrétaire national
SNME CFDT – Alexis MORTELETTE, secrétaire général
CFDT Journalistes – Elise DESCAMPS, secrétaire générale
CFDT ARTE FRANCE – Audrey Kamga, déléguée syndicale
CFDT ARTE GEIE – Samuel Bernardeau, délégué syndical
CFDT FMM – Rodolphe Paccard, délégué syndical
CFDT FTV – Yvonne Roehrig, déléguée syndicale centrale
CFDT FTV RFO – Majid Bensmail, délégué syndical central
CFDT INA – Christophe Barbier, délégué syndical
CFDT RADIO FRANCE – Renaud Dalmar, délégué syndical central
CFDT TV5MONDE – Béatrice Combe, déléguée syndicale
– CFE-CGC : FÉDÉRATION CULTURE COMMUNICATION SPECTACLE CFE-CGC
FCCS CFE-CGC : LOUET Pascal, Secrétaire Fédéral CFE-CGC Spectacle Action Culturelle
SAMVA CFE-CGC : ICARD Jean-Luc, Président
SNAPSA CFE-CGC : HEURTAULT Yannick, Président
SNCAMTC CFE-CGC : GLEIZE Marc, Président
CFE-CGC TV5 MONDE : LEGRAS Cécile, Déléguée Syndicale
– CGT SPECTACLE
CGT SPECTACLE : GRAVOUIL Denis, Secrétaire général de la fédération nationale des syndicats du spectacle, du cinéma, de l’audiovisuel et de l’action culturelle
SNRT CGT France Télévisions : MOUCHEL Pierre, Secrétaire général
SNRT-CGT Audiovisuel : MAUNIER William, Secrétaire Général
SPIAC CGT : DABRY Claire, Secrétaire générale du Syndicat des professionnels des industries de l’Audiovisuel et du Cinéma CGT
SFR-CGT : LASSAVE JEAN, Secrétaire Général du Syndicat Français des Réalisateurs CGT
INA : PEGURRI Isabelle, déléguée Syndicale CGT de l’Institut National de l’Audiovisuel
CGT Radio France : DURAND Bertrand, Délégué Syndical Central
SNAM CGT : GAUTIER Philippe, Secrétaire général de l’Union nationale des artistes musiciens de France CGT
SFA CGT : SORIN Lucie, pour la délégation du Syndicat français des artistes interprètes
– DIRE – DISTRIBUTEURS INDÉPENDANTS RÉUNIS EUROPÉENS
SCOTTA Carole, coprésidente
LAGESSE Éric, coprésident
– FO : FÉDÉRATION DES ARTS, DU SPECTACLE, DE L’AUDIOVISUEL ET DE LA PRESSE FORCE OUVRIÈRE
CHAZAUD Françoise, Secrétaire générale
– FO MÉDIAS : ENTREPRISES DE MÉDIAS FRANÇAIS DE LA RADIO, TÉLÉVISION, DIFFUSION AUDIOVISUEL, PRODUCTION AUDIOVISUEL, MULTIMÉDIA ET JOURNALISTES DE LA PRESSE ÉCRITE FORCE OUVRIÈRE.
DEMANGE Bruno, Secrétaire national
AFONFO Maria : FO FRANCE MÉDIAS MONDE
CHAMOIS Isabelle : FO RADIO FRANCE
HUBERT Hervé : INA FO
CHAPEAU Bertrand : DSC FO FRANCETV
DROXLER Emeline : DSC FO FRANCETV
LAURET Claude : DSC FO FRANCETV
BERNARD Renaud : DSC FO
– FMM : les sections SNJ-CGT et SNRT-CGT de France Médias Monde
– LA BOUCLE DOCUMENTAIRE
CIBIEN Laurent
– Le BAAR, auteur·trices et réalisateur·trices en région Centre-Val de Loire
ROJO Charlie, réalisateur
PROUX Sophie, réalisatrice
DA COSTA David, réalisateur
ARIN PILLOT Gabriel, réalisateur
AUBRY Nicolas, réalisateur
VAYRON Isabelle, réalisatrice.
– LMA : LES MONTEURS ASSOCIÉS
MOUTON Camille, co-Présidente
RODINO Giulia, co-Présidente
TOURRES Charlotte, co-Présidente
– SACD : SOCIÉTÉ DES AUTEURS COMPOSITEURS DRAMATIQUES
JALLOT Virginie, présidente
ROGARD Pascal, directeur général
– SATEV : SYNDICAT DES AGENCES DE PRESSE AUDIOVISUELLES
GERIN Christian, Président
BRAKA Florence, déléguée générale
– SCA : SCÉNARISTES DE CINÉMA ASSOCIÉS
BRODY Cyril, Co-président
PEYR Julie, Co-présidente
– SCAM : SOCIÉTÉ CIVILE DES AUTEURS MULTIMÉDIA
LAINÉ Rémi, Président
RONY Hervé, directeur général
– SCFP : SYNDICAT DES CATALOGUES DE FILMS DE PATRIMOINE
JOUTARD Sabrina, présidente
– SNAC : SYNDICAT NATIONAL DES AUTEURS ET DES COMPOSITEURS
DE RENGERVÉ Emmanuel, secrétaire général
– SNAJ-CFTC
DE LIBERA Maximilien – Secrétaire général
Sélim FARES – Négociateur de branche pour l’audiovisuel et le spectacle vivant
– CFTC France Médias Monde
BEKKAR Fatéma – Déléguée syndicale
DE LIBERA Maximilien – Délégué syndical, Secrétaire du CSE
ERRAMI Soufiane – Délégué syndical
– SNJ : SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES
POUPARD Emmanuel, premier secrétaire général
– SNJ CGT : SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES CGT
VIRE Emmanuel, secrétaire général
– SPECT : SYNDICAT DES PRODUCTEURS ET CRÉATEURS DE PROGRAMMES AUDIOVISUELS
CAZA Jérôme, président
GISBERT Vincent, délégué général
– SPI : SYNDICAT DES PRODUCTEURS INDÉPENDANTS
SACUTO Gilles, Président, Producteur-TS production
– SRF : SOCIÉTÉ DES RÉALISATRICES ET RÉALISATEURS DE FILMS
FRANCEN Marine, co-présidente
ROPERT Axelle, co-présidente
WALGENWITZ Denis, co-président
BRUN Rosalie, déléguée générale
– SUD MEDIAS TELEVISION
MARIANI Béatrice, secrétaire générale
– SUD RADIO FRANCE
GASPARD Benoît, délégué syndical central
– UNDIA
LABBÉ Damien, Président – Chef Monteur, Chargé de Post-Production
JOCTEUR-MONROZIER Lauren, Vice-Présidente – Productrice post-production
TEJADO Delphine, Trésorière – Directrice de Production
FREMONT Alexis, Vice-Président – Réalisateur
DEVILLE DUC Vincent, Vice-Président – Chef Opérateur
CHIARETTO Julien, Vice-Président – Chef Monteur
– UNSA SPECTACLE ET COMMUNICATION
ZEKRI Fouzia, secrétaire générale de la Fédération UNSA Spectacle et Communication
ATENCIA François, secrétaire général du syndicat UNSA Radio France
CLAIR Alain, secrétaire général du Syndicat Indépendant des Artistes interprètes (SIA-Unsa)
MAETZ Jean-Luc, secrétaire général du Syndicat des Réalisateurs, Créateurs et Collaborateurs du Cinéma, de la Télévision et de l’Audiovisuel (SRCTA)
– USPA : UNION SYNDICALE DE LA PRODUCTION AUDIOVISUELLE
BUCHER Iris, Productrice, PDG de Quad Drama, Présidente
LE BARS Stéphane, délégué général
– U2R – UNION DES RÉALISATRICES ET RÉALISATEURS
JAOUI Laurent, Président
Compte rendu SNJ du CSE réseau régional des 30 et 31 août 2023 Pour ce dernier CSE réseau avant le lancement des éditions ICI, vos élus ont pu débattre avec l’équipe projet “Tempo” et son nouveau responsable, Erik Berg. Le directeur de l’information des régions […]
CSE / IRPCompte rendu SNJ du CSE réseau régional des 30 et 31 août 2023
Pour ce dernier CSE réseau avant le lancement des éditions ICI, vos élus ont pu débattre avec l’équipe projet “Tempo” et son nouveau responsable, Erik Berg.
Le directeur de l’information des régions se veut rassurant. Même si le véritable numéro 0 n’aura lieu que le lundi 4 septembre, lui ne voit pas “le crash annoncé”.
Un grand sentiment d’impréparation : voilà le sentiment qui domine.
Pour lire notre communiqué intitulé “Jusqu’Ici tout va bien”, vous pouvez cliquer ici.
Autres sujets abordés : l’emploi, la formation, l’égalité professionnelle, le numérique, la régionalisation…
Voici en bref les informations qu’il ne fallait pas louper.
Lire le compte rendu complet en cliquant ci-dessous :
Communiqué d’appel à la grève les 3 et 4 septembre La direction de France Télévisions n’a donc rien voulu entendre. Elle est restée sourde aux nombreuses alertes lancées par le SNJ. Indifférente aux rapports alarmants des experts sur les risques psychosociaux liés à « Tempo ». Insensible […]
Communiqués nationaux TempoCommuniqué d’appel à la grève les 3 et 4 septembre
La direction de France Télévisions n’a donc rien voulu entendre. Elle est restée sourde aux nombreuses alertes lancées par le SNJ. Indifférente aux rapports alarmants des experts sur les risques psychosociaux liés à « Tempo ». Insensible à l’angoisse des salariés, mobilisés dans des dizaines de stations, sur l’ensemble du réseau France 3 comme au Siège.
Au cœur de l’été, le SNJ a déposé un préavis sans ambiguïté. Il refuse « Tempo » en bloc. Ce qui, dès lundi 4 septembre, s’appellera ICI 12/13 et ICI 19/20.
Mais peu importe son nouveau nom de baptême, c’est avant tout un enterrement : celui des éditions nationales de France 3. Seul véritable objectif de Delphine Ernotte qui souhaite, avec “Tempo”, donner des « gages » aux ministères de tutelle.
Car il s’agit bien là d’une régionalisation low cost. Alors que le SNJ a toujours défendu des chaînes régionales de plein exercice, la présidente n’a qu’une funeste ambition : celle de supprimer les éditions nationales de France 3 et d’inverser le modèle de manière fallacieuse, sans les moyens nécessaires et surtout sans réel projet ambitieux pour l’antenne.
Ce qui s’annonce comme un naufrage éditorial est doublé d’une trahison sociale. L’abandon de l’information nationale et internationale sur France 3 n’est hélas que le prolongement de « Info 2015 », si destructeur et qui laisse tellement de traces chez les salariés de la rédaction nationale. Nous n’avons cessé de le dénoncer depuis dix ans : la fusion des rédactions nationales portait en elle la fin des éditions nationales de France 3. Face aux dénégations et mensonges des directions successives, nous avons eu raison de combattre ce projet jusqu’au bout.
Nous ne sommes donc pas opposés à la régionalisation, mais pas favorable à celle qui n’est qu’un leurre pour mettre en œuvre des coupes claires. Sans oublier les risques graves que ce projet fait courir à tous les salariés concernés. Du point de vue professionnel (fortes dégradations des conditions de travail avec amplitudes horaires et charge de travail qui explosent), mais aussi au regard de la santé de celles et ceux qui se retrouvent embarqués dans ce tsunami organisationnel.
Oui au développement des antennes régionales, mais pas au détriment de la santé des salariés, ni des éditions nationales de France 3 !
Notre préavis déposé en juillet comporte les revendications suivantes :
1- L’abandon du projet « Tempo » ou a minima son report de plusieurs mois ;
2- Le développement d’un projet éditorial ambitieux pour les journaux nationaux de France 3, en respectant l’articulation actuelle des tranches d’information « Local / Régional / National / International ».
3- Pour soutenir un projet ambitieux d’information de service public, la direction doit veiller à préserver la santé des salariés qui y concourent, et donc mettre fin aux suppressions de postes et à la précarisation des services au Siège comme dans le Réseau régional. Le niveau d’ETP (équivalent temps plein) doit être revu à la hausse pour compenser les suppressions de postes de ces dernières années. Le SNJ demande également la négociation d’un plan de « permanentisation » de nombreux précaires qui participent à la fabrication de l’information.
Nous n’avons pas changé d’intention, au moment où d’autres organisations syndicales ont fait le choix d’acter la mise en place de Tempo et de modifier leurs revendications, alors qu’elles étaient à nos côtés lors de notre dernière action intersyndicale…
Elles ont choisi de ne pas se joindre à notre préavis déposé en juillet, et d’en rédiger un autre. C’est bien dommage. Quoi qu’il en soit, le SNJ appelle tous les journalistes de France Télévisions à dire non à Tempo, en se mettant en grève les 3 et 4 septembre !
L’avenir se prépare tous les jours, on compte sur vous !
Paris, le 1ᵉʳ septembre 2023
Jusqu’ICI, tout va bien ! « Je suis un décentralisateur ! », déclame Philippe Martinetti. À quelques jours du grand lancement d’ICI, le général du réseau s’affiche confiant, autour d’un gouvernement largement remanié. Ministre du projet Tempo depuis un an, Sophie Guillin a lâché l’affaire […]
IRP - CSE Régions France 3Jusqu’ICI, tout va bien !
« Je suis un décentralisateur ! », déclame Philippe Martinetti. À quelques jours du grand lancement d’ICI, le général du réseau s’affiche confiant, autour d’un gouvernement largement remanié. Ministre du projet Tempo depuis un an, Sophie Guillin a lâché l’affaire et passé les commandes à Erik Berg, nommé directeur de l’information des régions.
L’ex de France Info se veut rassurant, il a vu plein de numéros zéro en région et c’est super ! Surtout la partie nationale d’ailleurs, d’après lui. Les lancements, nous précise-t-il, sont écrits par des journalistes du siège. Les autres apprécieront…
Bref, jusqu’ICI tout va bien malgré les doléances éditoriales qui le soulignent toutes : l’articulation entre l’info régionale et internationale ne fonctionne pas ! Passer d’une fin de canard sur la fabrication du champagne au meurtre d’un gamin à Marseille, c’est pour le moins compliqué…
De son propre aveu, Erik Berg n’a pas pris la peine de lire l’expertise sur les conséquences de Tempo sur les conditions de travail et la santé des salariés. Dommage, il aurait beaucoup appris. En attendant, on a sécurisé le décollage de Tempo. Réunion de service, entretien téléphonique, formateurs détachés dans les antennes…
Les directeurs régionaux auront droit à plus de CDD en septembre pour assurer le coup. Dans certaines antennes, cela peut prendre la forme de missions provisoires. Mais quid des 60 emplois à temps plein, promis depuis des lustres ? La répartition sera connue le 22 septembre en commission éco. Pour l’instant, la pérennisation de postes à l’édition, dans l’encadrement ou autre, est remise en fin d’année, histoire de « vérifier que cela corresponde bien aux besoins » (sic !)
Plus dur sera l’atterrissage lorsque le Réseau sera tombé dans la routine de cette nouvelle grille qui va étirer et intensifier nos journées de travail. « Je ne vois pas le crash annoncé, estime Erik Berg. On peut toujours faire mieux dans un monde idéal. » Pas faux.
On aurait surtout pu préparer un peu mieux le terrain. Aux antennes de se débrouiller une fois les trois sujets d’actu, un décryptage et le dossier envoyés par le Siège chaque jour. Un premier bilan sera fait dans trois mois.
En attendant, et encore pour quelques jours, de nombreux salariés ne connaissent pas le contenu exact de leurs futurs JT. Les questions de charges de travail, de charge mentale, notamment pour les techniciens de régie et les présentateurs, l’évaluation des risques professionnels sont encore dans le flou. Comme l’a fait remarquer à la direction l’inspecteur du travail de Rouen dans deux courriers transmis aux élus.
Bref, on y croit, on serre les dents, on croise les doigts et ça va passer ! En espérant que nos téléspectateurs seront toujours au rendez-vous après la disparition de leur JT national. Aucune grande campagne de communication n’a été faite sur ICI. Preuve que la direction avance masquée et sans vision dans cette histoire. On a surtout l’impression que le véritable numéro zéro sera le numéro 1, en temps réel.
« Mais c’est une transformation majeure comme nous n’en avons jamais connue », rebondit le directeur du réseau Philippe Martinetti. « ICI va changer le visage du réseau ! » Au risque de perdre la face et notre identité…
Paris, le 31 août 2023
LIMINAIRE SNJ AU CSE DU 30 AOÛT 2023 Voilà, nous y sommes : à 5 jours du crash, de la mise en orbite de cette lubie — cette idée fixe, devrait-on dire — née dans l’esprit d’une direction de l’entreprise contre toute logique éditoriale ou […]
IRP - CSE Régions France 3LIMINAIRE SNJ AU CSE DU 30 AOÛT 2023
Voilà, nous y sommes : à 5 jours du crash, de la mise en orbite de cette lubie — cette idée fixe, devrait-on dire — née dans l’esprit d’une direction de l’entreprise contre toute logique éditoriale ou stratégique, sacrifiant les audiences, jouant à la roulette avec nos fidèles téléspectateurs et prenant des risques considérables pour la santé des salariés.
La direction est restée sourde aux analyses des experts en risques psychosociaux qui vous prédisent un accident industriel.
La direction reste muette aux analyses et questionnements d’un représentant du ministère du Travail.
La direction, ou plutôt sa présidente, est toujours frappée d’une cécité volontaire sur la pérennité du réseau régional de France 3. Un aveuglement qui conduit tout droit à la disparition du Réseau dans une fusion globale avec Radio France. Au même moment, le groupe BFM développe son réseau de télévisions locales.
De retour de vacances, les salariés du réseau régional découvrent avec effarement, dans beaucoup de régions, qu’on ne sait toujours pas exactement de quoi seront composés ces JT interminables, malgré une année intensive de réunions, de tables rondes des directeurs régionaux, rédacteurs en chef et chefs de centre.
Les journalistes et techniciens attendent toujours des renforts promis, les fameux 60 ETP, dont on comprend aujourd’hui qu’ils ne seront que des missions provisoires, au mieux jusqu’à fin février 2024. Que de promesses envolées !
L’encadrement journaliste, les responsables d’édition, les présentateurs, les scriptes, les techniciens de régie se demandent comment ils vont pouvoir tenir.
Les journalistes de terrain, eux, ont bien compris que les reportages, les vrais, ne seront plus qu’un joli souvenir au profit de tournages incarnés, de chroniques, de micro-trott’, d’écrans tactiles. Que d’espoirs déçus !
On aurait pu imaginer ensemble un vrai projet partagé, avec des éditions nationales remodelées, de l’information régionale plus ambitieuse, qui ne mélange pas les genres et un numérique audacieux avec de vrais moyens. Et prendre le temps de le construire pas à pas, sans préalable de suppressions d’éditions nationales, quand elles battent des records d’audience.
La disparition des éditions nationales n’a fait l’objet d’aucune communication auprès de nos téléspectateurs. Que de mépris !
La réalité, c’est un compte à rebours rigide et inamovible, dont l’échéance est toujours fixée au 4 septembre.
Comme ce petit animal, qu’on statufie parfois, vous pouvez continuer à vous boucher les oreilles, à mettre les mains sur vos yeux ou sur votre bouche, et même à vous pincer le nez, vous serez responsables de ce qui va suivre.
Paris, le 30 août 2023
Il y a quelques jours, une note de la direction des ressources humaines de France Télévisions informait les organisations syndicales du rehaussement des plafonds des frais de mission. Pour lire la suite du communiqué, cliquer ci-dessous
Pigistes Tous nos communiquésIl y a quelques jours, une note de la direction des ressources humaines de France Télévisions informait les organisations syndicales du rehaussement des plafonds des frais de mission.
Pour lire la suite du communiqué, cliquer ci-dessous
Préalable SNJ au CSE Siège du 12 juin 2023 La direction de l’entreprise aura donc été sourde aux alertes des élus et des experts. Elle sera restée indifférente devant la mobilisation de ses salariés : le bulldozer Tempo est lancé, il doit détruire les éditions […]
Communiqués nationaux Non classé TempoPréalable SNJ au CSE Siège du 12 juin 2023
La direction de l’entreprise aura donc été sourde aux alertes des élus et des experts. Elle sera restée indifférente devant la mobilisation de ses salariés : le bulldozer Tempo est lancé, il doit détruire les éditions nationales de France 3. Et forcer ensuite des centaines de salariés des stations régionales à réaliser l’impossible : compenser le vide laissé, mais à moyens quasi constants, et avec des incertitudes techniques à tous les niveaux !
Pour la direction, peu importe l’angoisse et l’avenir des milliers de salariés qui font ces journaux chaque jour : priorité à l’affichage politique. Imposons Tempo, quoi qu’il advienne ensuite !
Le SNJ remercie celles et ceux, dans le réseau France 3 comme au Siège, qui se sont battus pour maintenir les éditions nationales, et exiger un projet de régionalisation sincère et ambitieux. Nous n’étions peut-être pas assez nombreux, mais votre mobilisation était essentielle.
Ironie de l’histoire de Tempo, ceux que nous protégions en priorité, les journalistes attachés aux éditions « supprimées », vont devenir pour certains les bras armés de ce projet néfaste. En quelque sorte, des victimes de Tempo se transforment… en exécutants de Tempo ! Une méthode de gestion humaine proche du supplice, et Tempo en sera un pour tout le monde… Pas seulement le 4 septembre prochain, mais pour longtemps.
Impréparation, imprécations, imprécisions… Tout ce qui caractérise ce projet nous ramène à un seul constat : imposer Tempo restera une faute grave de la présidente, insensible aux drames éditoriaux, humains et professionnels que porte en son sein cet objet politique.
En pleine discussion autour du futur Contrat d’Objectifs et de Moyens de France Télévisions, les coupes claires ne sont pas terminées. En ne s’opposant à rien, au registre du pire, tout finit par arriver.
La mobilisation relative des salariés peut se comprendre, tant les nombreux tours de passe-passe de la présidente ont abîmé notre collectif depuis 8 ans maintenant. Le SNJ n’a pas la prétention d’avoir tout prévu, mais entre nous, lorsque la fusion des rédactions nationales a été annoncée en 2012, et mise en place à partir de 2015, nos élus avaient clairement énoncé que cela conduirait à la suppression des éditions nationales.
Révisez alors vos cours de mythologie, et vous verrez alors que nous traiter de Cassandre n’est pas une insulte.
Aujourd’hui, le coup est rude. Non pas parce que nous avons perdu en justice, non pas parce que l’information-consultation autour de Tempo est terminée. Non, ce qui est insupportable, c’est que nous savons que Tempo va tout détruire sur son passage ! Un mouvement social fort et massif peut encore inverser la tendance. Rendez-vous début septembre, c’est notre dernière chance contre Tempo !
Paris, le 12 juillet 2023
Le SNJ appelle l’ensemble des salariés du Siège et du Réseau France 3 à cesser le travail pour 48 heures, à partir du 3 septembre 2023 à 0h00, et appelle l’ensemble des organisations syndicales à nous rejoindre dans ce mouvement. Préavis à lire ci-dessous :
Communiqués nationaux Régions France 3 Siège TempoLe SNJ appelle l’ensemble des salariés du Siège et du Réseau France 3 à cesser le travail pour 48 heures, à partir du 3 septembre 2023 à 0h00, et appelle l’ensemble des organisations syndicales à nous rejoindre dans ce mouvement.
Préavis à lire ci-dessous :
Les intentions cachées de la direction La direction prétend répondre dans les CSE aux questions des élus. Mais dit-elle la vérité ? Nous en doutons sérieusement, surtout après la lecture d’un document RH interne qui nous est parvenu et qui prouve que la direction n’est pas […]
TempoLes intentions cachées de la direction
La direction prétend répondre dans les CSE aux questions des élus. Mais dit-elle la vérité ? Nous en doutons sérieusement, surtout après la lecture d’un document RH interne qui nous est parvenu et qui prouve que la direction n’est pas sincère dans ses réponses aux IRP et qu’elle a bien un « plan caché », ce qu’elle a toujours nié devant les élus qui le voient pourtant venir depuis un moment.
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