Au menu : projet de fusion avec France Bleu, le point sur l’antenne linéaire et numérique, de lourdes dossiers santé, enquête pour risques graves à Nantes et le bilan de l’emploi post-RCC.
C’est une nouvelle fois un CSE réseau sous haute tension qui s’est ouvert ce mercredi 22 février. Il y avait eu début juillet l’annonce dans la presse de la suppression des éditions nationales de France 3 et le doublement des tranches d’infos régionales sans moyens supplémentaires, le projet Tempo.
Il faut ajouter désormais un nouvel épisode : la note tombée du camion. Une « feuille de route » signée des deux présidentes de Radio France et France Télévisions, destinée à la ministre de la culture, dont la version finale n’emploie plus le terme de « fusion » ou d’ « économies d’échelles » mais de « directions territoriales uniques » et de « polyvalence ». C’est ce qu’on appelle jouer sur les mots… ce qui n’aura dupé personne.
Cela fait 13 ans désormais que les salariés du réseau France 3 vivent sous le joug des réorganisations et projets stratégiques qui, tous, semblent converger vers le même objectif : économies de moyens et de personnels, productivité accrue avec de moins en moins de temps de préparation, de présence sur le terrain. La Machine à Broyer comme nous l’avons écrit dans notre liminaire.