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Bientôt les vœux, mais où sont les cadeaux ?

En cette fin de mandat qui se dessine, les élus SNJ du CSE réseau souhaitent vous adresser un message.
Un message en forme de carte de vœux avant l’heure.
Nous vous présentons 4 souhaits très précis afin de rejoindre votre volonté d’un dialogue social apaisé et constructif.
Nous demandons la fin des postures des directions qui déstabilisent les salariés au lieu de les rassurer.
Abandonnez les projets mal engagés et les pseudo- expérimentations qui n’ont pour but que de casser les métiers au nom de prétendues évolutions technologiques .
Engagez plutôt un vrai développement des programmes régionaux sans déshabiller les moyens des cases d’information.
Enfin, nous souhaitons que vous parveniez à redresser les audiences des antennes qui, à force de faire des économies, n’ont plus les marges nécessaires pour lancer de nouveaux projets.
Nous le répétons inlassablement :
La régionalisation ne doit pas se faire sans moyens dédiés.
Si elle doit se faire, c’est en respectant chaque métier et non en déconstruisant nos savoir-faire, que vous pourrez embarquer toutes les équipes derrière vous.
Nous l’avons assez martelé dans cette instance et ailleurs : depuis plus d’une décennie, le réseau a déjà payé un lourd tribut aux suppressions de postes toujours plus nombreuses à France télévisions, et cela ne peut pas continuer ainsi.
Alors nos questions sont simples :
A l’heure du développement régional, les arbitrages budgétaires seront-ils favorables pour une fois au réseau France 3 ?
Vous vous êtes engagés à défendre auprès de la présidence notre avenir régional, alors :
Avez vous été entendu ?
Et puis, allez-vous respecter l’obligation de sécurité et de santé des salariés qui vous incombe ?
Ce n’est pas en option dans le pilotage du réseau et c’est même un défi majeur qu’il vous faut relever d’urgence sous peine d’aggraver la souffrance au travail.
L’avenir du réseau régional et de notre chaîne France 3 est en jeu.
C’est notre bien commun et il convient d’arrêter de le malmener et d’inquiéter des salariés qui, parfois, ne se reconnaissent plus dans un réseau agité par des vents contraires ou balloté au gré des caprices politiques.
Alors M. Martinetti, le cap sera-t-il bon en 2022 ?
Sans vous prendre pour le père Noël, nous espérons que les cadeaux au pied du sapin seront enfin à la hauteur de nos bons vœux pour une régionalisation réussie.

Paris, le 7 décembre 2021