Préalable SNJ au CSE Siège du 24 mai 2023
Les projets s’enchaînent toujours et encore (Campus, Tempo) mais, pendant ce temps-là, qui pense réellement au sort des salariés ?
La direction affirme devant les instances recevoir ceux qui sont concernés directement par la disparition des éditions nationales de France 3. Mais quid des autres qui ne trouvent plus de sens à leur travail avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête ?
Pas de panique, nous affirme l’équipe projet : chacun trouvera sa place et aura son rôle dans cette nouvelle organisation. Mais quel rôle ? Car depuis le début des consultations, nous n’avons pas le début d’une réponse sur ce que feront les salariés début septembre dans leur service.
Beaucoup d’entre eux sont en souffrance et de plus en plus sont en arrêt maladie, atteints par cette disparition historique. La direction s’en inquiète-t-elle ? Non. Nous oui. Car le danger est grand à l’approche de la date fatidique et la direction ne semble pas se rendre compte de l’ampleur de la souffrance des salariés de la rédaction nationale, notamment les ex-3, touchés déjà il y a quelques années par le projet « Info 2015 » puis par la disparition du Soir 3 et maintenant par celle des éditions nationales. C’est quoi la suite ? Le SNJ n’attendra pas le mois de septembre.
Nous le clamons haut et fort depuis longtemps. Il faut cesser cette course folle qui, petit à petit, abîme notre entreprise et démotive de nombreux salariés. Sans eux, Madame la présidente, sans tous ceux qui aiment encore passionnément leur travail et que vous vous obstinez à détruire, cette entreprise ne serait rien.
Alors il est encore temps de revoir votre copie, d’écouter ENFIN la voix de la raison et de renoncer à tous vos projets funestes.
Il en va de la santé des salariés, il en va de leur avenir personnel et professionnel !
Paris, le 24 mai 2023