Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
Les salariés l’ont appris en remplissant leurs demandes de congés jusqu’en septembre,grâce à un tableau des JT communs entre les antennes de Rhône-Alpes et Alpes… Pour lire la suite du communiqué intersyndical, cliquer ci-dessous
Régions France 3Liminaire SNJ au CSE Réseau des 25 et 26 janvier 2023 Le SNJ vous souhaite tout d’abord ses meilleurs vœux pour cette année 2023 qui va s’avérer cruelle pour les éditions nationales de la 3 qui sont sacrifiées tant l’obstination aveugle de la présidence pour […]
IRP - CSE Régions France 3 Tous nos communiquésDéfendons nos retraites et nos salaires : le SNJ appelle à la grève et à la mobilisation le mardi 31 janvier !
Préavis de grèveDéménagement de France 3 Ile-de-France – La direction doit arrêter le sabordage ! Le SNJ vient d’effectuer une saisine, une procédure prévue à France Télévisions afin de prévenir des conflits. Nous exigeons que la direction ouvre immédiatement une négociation. Nos collègues de France 3 IDF, désormais […]
Non classéDéménagement de France 3 Ile-de-France – La direction doit arrêter le sabordage !
Le SNJ vient d’effectuer une saisine, une procédure prévue à France Télévisions afin de prévenir des conflits. Nous exigeons que la direction ouvre immédiatement une négociation. Nos collègues de France 3 IDF, désormais installés au Siège de FTV, doivent enfin obtenir des conditions de travail dignes de ce nom !
Près d’un mois après l’arrivée au Siège de l’équipe de France 3 PIF, de multiples problèmes demeurent. Ils perturbent la diffusion des JT et entraînent des conditions de travail sources de souffrance pour les salariés concernés. Mais également pour les personnels techniques du siège soumis à fortes demandes (exemple PC Info).
La liste de ces dysfonctionnements est ahurissante. Elle démontre l’improvisation qui a été celle de la direction de France Télévisions dans le déménagement de l’antenne et son installation au Siège.
Voici cette liste, probablement non exhaustive :
Les conférences de rédaction se tiennent dans l’atrium, impossible de s’exprimer à moins de 2 m de son interlocuteur à cause de l’effet cathédral.
DEMANDE : un acousticien pour régler le problème comme sur le plateau de FranceInfo.
Perte de temps pour partir en reportage : à Vanves 5mn, ici 30 minutes en raison de la lourdeur de la procédure au magasin et de l’emplacement non ciblé des véhicules de France 3 PIF.
DEMANDE : Un emplacement spécifique pour les véhicules IDF.
Ingest : les rushes n’arrivent pas systématiquement dans le bon clipbin. Rédacteurs et monteurs perdent souvent une demi-heure à chercher leurs rushes.
DEMANDE : revoir la procédure pour qu’enfin les rushes arrivent dans le bon clipbin.
Droits retirés à IDF pour accéder au dossier politique et sport.
DEMANDE : avoir les mêmes droits que la rédaction nationale.
Envoi Paris des rushes par les 4 Bureaux d’Information de Proximité qui prend trois fois plus de temps que lorsque nous étions à Vanves.
DEMANDE : que les BIP puissent envoyer leurs rushes et leurs commentaires dans des temps corrects.
Impossibilité depuis le 25/10 d’ouvrir nos sessions au montage.
DEMANDE : avoir accès à nos sessions en salle de montage comme les journalistes du 19/20 national, ou avoir accès à des tablettes ou ordinateurs portables.
Pas d’imprimante directe à proximité des montages.
DEMANDE : installer une imprimante laser.
Iredac toujours absent sur nos téléphones.
DEMANDE : ouverture des droits à Iredac pour les journalistes de la rédaction d’IDF.
L’édition est en surchauffe : nous devons nous conformer au processus de fabrication du siège qui a 3 personnes dédiées à l’édition par JT (un responsable d’édition, un chef d’édition, et un assistant d’édition). A France 3 IDF c’est 1 chef d’édition par JT avec la même charge de travail.
DEMANDE : changer les processus de fabrication pour revenir à une charge de travail humainement supportable ; création d’un poste de plus à l’édition tout en prévoyant des formations pour les remplacements ponctuels.
Pour les programmes de France 3 PIF, l’émission Paname se montait à Vanves en 5 jours avec des heures supplémentaires. Ici, les monteurs viennent d’apprendre qu’ils auront 4 jours ½ pour effectuer le même travail. Les services du siège ont utilisé les plannings prévisionnels et non pas les réalisés…
DEMANDE : revoir les temps de montage en s’appuyant cette fois sur les plannings réalisés et en les ajustant avec les nouveau processus de fabrication plus lourds du siège.
Suppression d’1 salle de montage par rapport à Vanves : 10 contre 11. Des montages sont déprogrammés alors que les journalistes sont planifiés.
DEMANDE : revenir au nombre de salles de montage que nous avions à Vanves ; renfort d’un monteur supplémentaire chaque jour.
Le magazine de la rédaction PARIGO tourné en multicam : on ne peut pas importer les TC pour synchroniser les différentes sources.
DEMANDE : résoudre le problème des Time Code écrasés par DALET.
Les mixages prod et antenne peuvent s’ajouter et empiètent largement sur le mixage de l’actu (et le planning du mixage n’est pas affiché à IDF car dépend de la DRM).
DEMANDE : renvoi vers mix prod.
L’accompagnement devait se terminer le 22 octobre.
DEMANDE : poursuite de l’accompagnement des équipes d’IDF jusqu’à Noël.
Le rédacteur en chef doit s’occuper des tâches qui sont allouées normalement au cadre technique, absent le weekend.
DEMANDE : un cadre technique planifié tous les week-ends.
L’encadrement de la rédaction est en sous-effectif suite à des départs, promotions ou maladies.
DEMANDE : combler les postes vacants de rédacteur en chef au plus vite en attendant, prévoir des remplacements ponctuels.
Manque d’espace de travail pour les docs dans un bureau minuscule, certains jours 3 postes de travail pour 4 personnes.
DEMANDE : réétudier l’aménagement.
Paris, le 12 novembre 2019
Un quinquennat pour détruire …. Qui s’intéresse encore à nous ? Nous, salariés de France Télévisions ! A l’extérieur, on réduit nos marges de manœuvre, en touchant pas à pas à nos budgets avec ces éternelles injonctions contradictoires, du mieux avec moins … En interne, […]
Non classéUn quinquennat pour détruire ….
Qui s’intéresse encore à nous ? Nous, salariés de France Télévisions !
A l’extérieur, on réduit nos marges de manœuvre, en touchant pas à pas à nos budgets avec ces éternelles injonctions contradictoires, du mieux avec moins … En interne, on réduit la voilure sous couvert d’une Rupture Conventionnelle Collective bénéfique pour ceux qui partent, et encore …. Destructrice pour ceux qui restent, et qui se rendent bien compte que l’avenir de l’entreprise ne passe pas par eux, par leur savoir-faire et tout ce qu’ils ont apporté depuis des années et des années !
Même celles et ceux qui sont entrés depuis peu à France Télévisions sentent bien que le demain de l’entreprise n’est pas leur lendemain qui chante, mais bien un présent qui déchante … Au cœur du réacteur, des questions de sens, de qui pour faire quoi, de comment et pour qui ! La direction de l’entreprise, incarnée par une présidente reine de l’affichage en vitrine tout en détruisant l’arrière-boutique, ne dit plus rien d’essentiel depuis longtemps ! Cachée derrière des mantras comme le tout numérique, le sens de l’histoire et autres expressions désincarnées, cette direction ne pense plus à nous depuis longtemps ! Elle préfère nier les souffrances ici ou ailleurs, osant même à Grenoble critiquer ceux qui défendent les salariés en détresse ultime … Avec au passage, la complicité d’élus qui devraient avoir honte … localement et nationalement … La souffrance est, elle aussi, omniprésente chez les salariés de France 3 Ile de France installés depuis peu au Siège !
Nous avions alerté la direction en instance et en commission de suivi sur un grand nombre de points essentiels à la bonne marche de cette intégration ! On nous répondait que tout allait bien se passer ! Le SNJ l’a écrit récemment, on s’est bien moqué de nous et bien-sûr nous ne lâchons pas le dossier, saisine à la clé !!
A la grande rédaction unique, fruit pourri de la fusion des rédactions nationales, on constate aussi que personne ne sera épargné … Cadres intermédiaires en perdition, départs à la retraite non remplacés, talents qu’on ne retient pas … Les vannes sont ouvertes sans pour autant accompagner le tout d’un véritable discours éditorial et prospectif de la part de ceux qui nous dirigent ! Il faut dire qu’être directeur de l’information ou de la rédaction, signifie plus être directeur qu’un tant soit peu encore journaliste … Ils valident donc dans un silence assourdissant les choix de l’entreprise au lieu d’écouter la communauté des travailleurs de l’info … Moins de vacations de montage ? On va se débrouiller … Un 23 heures à moindre frais sur France Info ? On talonne BFMTV, pourquoi se plaindre ?
Et pendant les travaux, les soucis s’accumulent … Notre organisation syndicale et sans doute les autres enregistrent les douleurs multiples des salariés du Siège et d’ailleurs … Là aussi dans un silence assourdissant de ceux qui ne prennent plus aucune décision humaine, mais qui abîment au jour le jour … Notre ambition aujourd’hui, et pour toujours, est à minima de protéger les salariés que l’entreprise détruit un peu plus au quotidien ! Ce n’est pas un argument de tribune, non, mais la triste réalité d’un bilan de 5 ans … Comme une mandature en trompe l’œil !
Paris, le 12 novembre 2019
Mercredi 30 octobre, une de nos équipes est alertée du démantèlement du camp de migrants de Reims, lequel a fait l’objet de plusieurs reportages, dossier très suivi par notre rédaction. Arrivés sur place, la rédactrice et le JRI constatent que le quartier est bouclé. Un […]
Non classéMercredi 30 octobre, une de nos équipes est alertée du démantèlement du camp de migrants de Reims, lequel a fait l’objet de plusieurs reportages, dossier très suivi par notre rédaction.
Arrivés sur place, la rédactrice et le JRI constatent que le quartier est bouclé. Un périmètre de sécurité a été mis en place à un kilomètre du camp. Routes barrées et interdiction de passer pour tout le monde avec une mention spéciale pour la presse. 7 fourgons de gendarmes mobiles et 30 policiers assurent le service d’ordre.
Premier barrage : un policier national se poste devant notre voiture. La rédactrice lui demande de les laisser passer pour qu’il fasse leur travail ; il répond qu’il a ordre de ne pas laisser passer la presse.
L’équipe fait demi-tour, va se garer et revient à pied.
Deuxième barrage : deux policières leur interdisent de passer et de filmer. L’équipe continue malgré tout à avancer.
Troisième barrage : Nouvelle interdiction de passer. Cette fois le JRI est bloqué au périmètre de sécurité.
La rédactrice brave l’interdit et descend la rue. Personne ne la retient, personne ne lui interdit de rester, mais elle est seule. Le JRI et sa caméra sont bloqués par le périmètre de sécurité. Il devra se contenter de filmer de loin.
Les reportages seront réalisés, mais dans des conditions difficiles, et les images ne pourront pas véritablement témoigner de ce qui s’est passé.
Contactée, la préfecture explique à la rédactrice que l’interdiction était liée à l’insécurité du site en raison de la présence de camions, grues et autres engins. Une justification qui ne tient pas la route, si l’on considère que la rédactrice est restée 2h30 sur place à observer les engins détruire le camp.
Depuis quand la préfecture peut-elle interdire à des journalistes de faire leur travail sur la voie publique ?
Le SNJ s’insurge contre cette atteinte à la liberté de la presse, et exige le respect de la liberté d’informer.
Reims, le 7 novembre 2019
DEMENAGEMENT DE VANVES On nous avait promis au pire les mêmes conditions de travail qu’à Vanves, au mieux une amélioration… Après 4 jours dans la maison FTV le bilan est pathétique. Alors que nous sommes encore en période de vacances, et que nos JT font […]
Rédaction IDFDEMENAGEMENT DE VANVES
On nous avait promis au pire les mêmes conditions de travail qu’à Vanves, au mieux une amélioration… Après 4 jours dans la maison FTV le bilan est pathétique.
Alors que nous sommes encore en période de vacances, et que nos JT font 7 minutes de moins en diffusant l’édition de comblement « Initiatives locales », nous arrivons à peine à sortir une édition équivalente à celle que nous réalisions à Vanves, sans compter l’usure des personnels, encadrants compris, qui s’échinent jour après jour après des processus de fabrication inadaptés à notre mode de fonctionnement.
Un état des lieux accablant malgré les enseignements des JT blancs
– Perte de temps pour partir en reportage : à Vanves 5mn, ici de 25 à 30 minutes en raison de la perte de temps au magasin et de l’emplacement non ciblé des véhicules de France 3 PIF. Les équipes parcourent les 2 parkings -1 et -2 à la recherche de leur voiture.
– Ingest : les rushes n’arrivent pas systématiquement dans le bon clipbin. Rédacteurs et monteurs perdent souvent une demi-heure à chercher leurs rushes.
– Perte de droits inexpliqués dans certaines salles de montage : les monteurs ne peuvent plus ouvrir leur session montage.
– Droits retirés à IDF pour accéder au dossier politique et sport (F2/F3/France Info y ont accès). Obligation pour nous donc de passer par le PC Info, ne serait-ce que pour accéder à l’audition du préfet de police de Paris à l’Assemblée Nationale (encore une perte de temps).
– Envoi des rushes par les 4 Bureaux d’Information de proximité qui prend trois fois plus de temps que lorsque nous étions à Vanves. Dernièrement record battu : plus de 3 heures entre l’envoi depuis Cergy et la réception au PC info pour 25 mn de rushes ! A vélo, cela aurait été plus rapide !
– Pas d’imprimante sur le plateau du JT, impossible pour la présentatrice d’imprimer des dépêches en cas de breaking news.
– Impossibilité depuis le 25/10 d’ouvrir nos sessions au montage. Or de nombreux rédacteurs travaillent simultanément sur plusieurs sujets et ont besoin de leur session pour caler et/ou écrire, notamment quand ils montent toute la journée. Idem pour les desks souvent débutés en rédaction pendant que la doc cherche les archives et poursuivis en montage. Gilda ne permet pas cela.
– Pas d’imprimante directe à proximité des montages IDF. Demande faite il y a plus de 10 jours par les formateurs. Le 30/10, un sujet a failli ne pas être diffusé, la journaliste lance l’impression de son commentaire depuis le montage pour faire une cabine, 1er photocopieur HS, 2eme OK mais elle n’avait pas son badge sur elle, le formateur a dû piquer un sprint de 200 mètres pour imprimer.
– Personne n’a expliqué aux journalistes où se trouvait la cabine et comment elle fonctionnait (à Vanves c’est la régie son qui ouvrait le micro cabine, ici c’est au journaliste d’appuyer sur le bon bouton -il y en a 10- au bon moment).
– Iredac toujours absent sur nos téléphones
– L’édition est en surchauffe : nous devons nous conformer au processus de fabrication du siège, qui a 2 personnes dédiées à l’édition par JT. France 3 IDF, c’est 1 chef d’édition par JT avec la même charge de travail que les JT nationaux…
– Pour les programmes de France 3 PIF, l’émission Panam qui se montait à Vanves en 5 jours avec des heures supplémentaires (50 heures de travail sur 5 jours). Ici les monteurs viennent d’apprendre qu’ils auront 4 jours ½ pour effectuer le même travail !
– Suppression d’1 salle de montage par rapport à Vanves : 10 contre 11. Résultat : des montages déprogrammés alors que les journalistes sont planifiés…
Toutes ces pertes de temps cumulées font que les personnels de France 3 Paris Ile-de-France passent 60% de leur temps à régler des problèmes techniques au lieu de se concentrer sur leur cœur de métier. Alors que nos éditions sont diffusées ½ heure avant celles du national !
La présidence, relayée par les différentes directions concernées (Siège, fabrication de l’info, chef de centre Vanves, RH), avait assuré au personnel que ce déménagement ne changerait rien quant à l’autonomie, à l’indépendance, aux moyens mis à disposition, à la productivité (info + programme), c’est tout le contraire !
Dans les faits nous devons coller aux méthodes de fabrication du siège, mais sans les personnels affectés à ces méthodes. On produisait plus et mieux à Vanves avec les moyens limités qui étaient les nôtres.
Certes les locaux sont jolis, le mobilier moderne, l’accueil chaleureux. Rien ne manque donc à l’enterrement de 1ère classe de France 3 Paris Ile-de-France, concocté par la direction de FTV. En effet, l’impression générale du personnel est que tout a été sciemment fait à l’envers, alors que les instances et le comité de suivi du déménagement tirent la sonnette d’alarme depuis des mois. RIEN N’A ÉTÉ FAIT.
L’antenne de France 3 Paris Ile-de-France et ses salariés (amputés de la moitié) sont en train de couler et en guise de bouée, une enclume leur est lancée.
Vu cette situation de péril, vu l’épuisement des personnels et les dégâts psychosociaux d’ores et déjà constatés après seulement 4 jours d’édition à MFTV, le SNJ ne laissera pas mourir l’antenne régionale de France 3 Paris Ile-de-France sans réagir.
Paris, le 31 octobre 2019
* Le sabordage est un terme de marine désignant le fait de couler volontairement un bateau par l’équipage ou un membre de l’équipage sans que les autres le sachent lorsqu’il est mandaté par l’armateur pour toucher l’assurance qui le couvre qui le contrôle et consiste à créer une ou plusieurs voies d’eau
« Xavier Dupont de Ligonnès a donc été arrêté à Glasgow »… « les empreintes digitales correspondent »… « selon nos informations, il a changé de visage grâce à la chirurgie esthétique »… Petit florilège de ce que le public pouvait lire ou entendre vendredi soir, […]
Non classé« Xavier Dupont de Ligonnès a donc été arrêté à Glasgow »…
« les empreintes digitales correspondent »…
« selon nos informations, il a changé de visage grâce à la chirurgie esthétique »…
Petit florilège de ce que le public pouvait lire ou entendre vendredi soir, sur la chaîne franceinfo ou sur nos éditions numériques.
France Télévisions veut et doit proposer une information de référence. Vendredi nous en étions très loin, comme d’ailleurs la grande majorité de la presse française.
Ne parlons pas d’infox, ou de « fake news », mais il s’agit bien là de la diffusion d’une fausse information, que la bonne foi des rédactions n’excuse pas.
Certes, dès samedi, la direction de l’info de France Télévisions a fait publiquement son mea culpa. Une démarche nécessaire mais qui ne suffira pas.
Nous devons faire plus pour regagner la confiance d’une partie importante du public qui rejette, parfois violemment, le travail des journalistes.
Nous devons faire plus pour améliorer nos pratiques professionnelles et éviter de reproduire ce type d’erreurs.
Malheureusement, les questions essentielles liées au traitement de l’information et aux règles éthiques, que ce soit dans les réunions de rédaction ou dans les instances représentatives du personnel, sont très souvent balayées d’un revers de main, ou caricaturées par les directions.
Pourtant, en signant l’accord collectif d’entreprise en 2013, la direction et les organisations syndicales se sont engagées à placer l’éthique et la déontologie au cœur du travail des rédactions de France Télévisions. Nous demandons d’ailleurs la réunion, d’ici la fin de l’année, d’une commission de déontologie exceptionnelle consacrée à notre traitement de cette affaire Dupont de Ligonnès.
Mais au-delà de cette erreur spectaculaire, la direction doit consacrer plus de temps et plus de moyens à l’analyse de nos pratiques professionnelles et au respect de la déontologie de l’information.
Ces débats ne peuvent pas avoir lieu qu’au niveau central, deux fois par an ! Ce travail indispensable doit être mené dans chaque rédaction de France Télévisions. La direction doit cesser de considérer les principes professionnels des journalistes comme un sujet périphérique que l’on évacue rapidement dans des réunions bâclées. Vivre à l’époque des réseaux sociaux et de l’info en continu ne nous exonère pas de nos règles déontologiques.
Nous avons donc massivement diffusé une fausse information vendredi dernier. Si la direction choisit de ne rien changer, de ne pas faire plus en matière d’éthique et de rappel des principes professionnels, elle rendrait le service public coupable de négligence sur une de ses missions essentielles.
Paris, le 15 octobre 2019
~MOTION~ 2020 se profile comme une année particulièrement compliquée pour les salariés de France télévisions. D’abord parce que la Rupture Conventionnelle Collective (RCC) signée le 7 mai dernier est bâtie sur le postulat de la direction de faire disparaître 900 emplois d’ici 2022. Ensuite parce […]
Non classé~MOTION~
2020 se profile comme une année particulièrement compliquée pour les salariés de France télévisions.
D’abord parce que la Rupture Conventionnelle Collective (RCC) signée le 7 mai dernier est bâtie sur le postulat de la direction de faire disparaître 900 emplois d’ici 2022.
Ensuite parce que le nécessaire développement de l’information sur le numérique est conçu sur des effectifs insuffisants.
Enfin parce que le gouvernement a jugé opportun de restructurer à nouveau l’audiovisuel public par le biais d’une holding dont France télévisions deviendrait un élément parmi d’autres.
Ces trois dossiers constituent autant de risques majeurs pour les salariés de France télévisions.
Réunis en assemblée générale, les membres de la section SNJ de France télévisions, mandatent leur bureau national pour :
Conscient de l’ampleur de ces défis, l’assemblée générale du SNJ appelle l’ensemble des journalistes de France télévisions à défendre au quotidien les fondamentaux de la profession, à résister au risque d’empilement des tâches, à refuser l’extension insidieuse de l’amplitude de leur temps de travail, à se protéger mutuellement par une plus grande solidarité contre le burn out, la perte de sens du travail et autres phénomènes de déqualification.
Paris, le 8 octobre 2019
~MOTION~ Les militants du SNJ France Télévisions, réunis en assemblée générale à Paris, appellent une nouvelle fois à combattre les agissements sexistes et les violences sexuelles qui perdurent dans le monde du travail, y compris au sein des entreprises de presse. Nous remercions solennellement les […]
Non classé~MOTION~
Les militants du SNJ France Télévisions, réunis en assemblée générale à Paris, appellent une nouvelle fois à combattre les agissements sexistes et les violences sexuelles qui perdurent dans le monde du travail, y compris au sein des entreprises de presse.
Nous remercions solennellement les consœurs et les confrères qui, ces derniers mois, ont permis cette prise de conscience sans précédent. Grâce à leurs enquêtes, à leurs témoignages et à leurs luttes, le voile a été grandement levé sur ces souffrances dans les rédactions.
Ces révélations confirment qu’aucune forme de presse n’est épargnée et qu’aucune génération n’échappe à ces comportements inacceptables.
Nous devons être conscients que tous sont concernés : dirigeants, reporters, cadres intermédiaires, ou militants syndicaux.
Aujourd’hui, le travail qui reste à mener est considérable. France Télévisions, société de service public, peut et doit faire beaucoup plus pour protéger les femmes et les hommes qu’elle emploie.
Le SNJ exige donc que la direction de France Télévisions mette en place un plan de formation spécifique, en « présentiel », consacré à la lutte contre les agissements sexistes, le harcèlement sexuel, les agressions sexuelles et les viols, au travail. Avant la fin de l’année 2020, tous les salariés de France Télévisions, et en priorité les encadrants, devront avoir été formés.
Nous souhaitons également que la direction, comme elle l’a fait le 11 juin dernier à la suite de l’enquête sur la rédaction numérique de Franceinfo, informe ses équipes des sanctions qui seraient prononcées à la suite de violences sexistes ou sexuelles, tout en préservant l’anonymat.
Nous demandons enfin que la direction s’engage à protéger les salariés, victimes ou témoins, qui signaleraient de tels faits à leur hiérarchie ou aux responsables des ressources humaines, comme l’exige la loi.
Paris, le 8 octobre 2019
~MOTION~ Réunis en assemblée générale les 7 et 8 octobre 2019, les adhérents du SNJ France télévisions rappellent tout leur soutien et leur solidarité, ainsi que leur amitié envers leur consœur, représentante du personnel à France 3 Alpes. Face à une direction qui s’est enfermée […]
Non classé~MOTION~
Réunis en assemblée générale les 7 et 8 octobre 2019, les adhérents du SNJ France télévisions rappellent tout leur soutien et leur solidarité, ainsi que leur amitié envers leur consœur, représentante du personnel à France 3 Alpes.
Face à une direction qui s’est enfermée dans le déni et refuse toujours d’assumer ses responsabilités, le SNJ a porté plainte afin que toute la lumière soit faite par la Justice. Six mois après la tentative de suicide sur le lieu de travail, la direction de FTV a été incapable de prendre la moindre mesure, même conservatoire, pour garantir la sécurité de notre élue et celle du collectif de travail.
Notre syndicat réaffirme son engagement aux côtés de son élue de proximité afin de l’assister moralement et juridiquement.
Les adhérents du SNJ FTV mandatent leur bureau national afin de poursuivre toutes les actions nécessaires à France 3 Grenoble, ainsi qu’aux côtés de tout salarié victime de harcèlement moral.
Paris, le 8 octobre 2019
Préalable CSE Siège des 9 et 10 octobre 2019 La Rupture Conventionnelle Collective du 7 mai fait ses premiers dégâts et pas des moindres. Au regard d’un certain nombre de départs de monteurs, la direction a pris une décision toute simple. Les remplacer ? Non. Faire appel […]
Non classéPréalable CSE Siège des 9 et 10 octobre 2019
La Rupture Conventionnelle Collective du 7 mai fait ses premiers dégâts et pas des moindres.
Au regard d’un certain nombre de départs de monteurs, la direction a pris une décision toute simple. Les remplacer ? Non. Faire appel à plus de CDD ? Non plus. Elle a choisi la plus mauvaise option : supprimer des vacations à partir de la semaine prochaine. Une 12/13, une 19/20 ainsi qu’une vacation 13H-20H et ce, du lundi au dimanche, à l’exception nous dit-on, du vendredi ! Voilà donc l’entreprise qu’on nous prépare à travers ce plan de départs volontaires. Notre cœur de métier ne sera concerné qu’à la marge par les remplacements de nos collègues partis à la retraite. Et pour fabriquer nos journaux à l’avenir, il faudra faire avec ou plutôt sans !
Ces derniers jours, nous découvrons une fois de plus dans la presse, les réponses de notre direction à des questions évoquées ici par les élus. Il s’agit du sort réservé aux chroniqueurs de Télématin ! Le flou autour de la situation de certains d’entre eux nous inquiète toujours. Nous aimerions qu’en réponse à ce préalable, la direction puisse répondre à nos interrogations quant aux dossiers qui sont aujourd’hui encore en souffrance !
Pour clore ce propos liminaire, nous nous inquiétons à propos d’un des points évoqués à l’ordre du jour de ce Comité Social et Economique : le rattachement de la Direction de l’information régionale à la direction de l’Information. Sous couvert de transversalité augmentée, nous nous demandons au-delà du fonctionnel et du hiérarchique, ce que signifie ce nouvel organigramme sorti tout droit du chapeau de ceux qui nous dirigent. Dans la même veine, que doit-on comprendre du rattachement fonctionnel du bureau des régions et des correspondants régionaux de France 2 à la direction de l’information régionale ? Ces équipes de correspondants vont-elles à terme fusionner avec les rédactions régionales de France 3 ?
Un changement d’organisation qui n’est pas mineur, à l’heure où se pose la question de l’existence même des éditions nationales sur France 3 ! Espérons qu’à la lumière des débats nous serons beaucoup plus éclairés, même si les promesses n’engagent que ceux qui les croient encore…
Paris, le 9 octobre 2019
COMMUNIQUE DES SECTIONS SNJ : France Médias Monde – France Télévisions – Radio France Après des mois d’attente, le gouvernement dévoile enfin les grandes lignes de sa réforme audiovisuelle. Franck Riester, ministre de la Culture, annonce notamment la création d’une « superstructure […]
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COMMUNIQUE DES SECTIONS SNJ : France Médias Monde – France Télévisions – Radio France
Après des mois d’attente, le gouvernement dévoile enfin les grandes lignes de sa réforme audiovisuelle. Franck Riester, ministre de la Culture, annonce notamment la création d’une « superstructure », la holding France Médias, qui regrouperait plus de 15.000 salariés. Cette holding serait dirigée par un PDG, nommé en 2021, appelé à devenir le nouveau grand patron de l’audiovisuel public. Une première depuis la suppression de l’ORTF il y a plus de quarante ans !
Les entreprises intégrées à cette holding (France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA) deviendraient dès 2022 des filiales de France Médias. Chacune des 4 entreprises sera dotée d’un directeur général, aux ordres de la « superstructure ». Officiellement, chaque entreprise conservera son indépendance éditoriale, mais les budgets seront tous contrôlés par la holding…
DES AMBITIONS TRÈS FLOUES
Mais tout ça… pour quoi, au final ? L’utilité de France Médias, sorte d’ORTF 2.0, apparaît peu évidente. Selon Franck Riester lui-même, la holding n’aurait « aucun pouvoir éditorial » mais pourtant, elle doit permettre de « mieux répondre à l’évolution des usages ». Comme si les entreprises de l’audiovisuel public n’étaient pas capables de s’adapter sans une strate administrative supplémentaire ! Comme si Radio France, par exemple, n’avait pas su proposer une offre de podcasts plébiscitée par le public ! Comme si FMM ne fidélisait pas 46 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux !
D’ici 2022, la mise en place de cette holding peut aussi permettre de « préparer le terrain » à une opération moins avouable : la baisse de la dotation globale et une nouvelle diminution des effectifs du service public. Le discours de Franck Riester est en effet parsemé de petites phrases inquiétantes dans le contexte d’austérité budgétaire que nous subissons. Le ministre avoue ainsi que la holding a aussi pour but, dans un premier temps, « d’optimiser les fonctions supports entre les différentes sociétés ». Pourraient être rapidement concernées : les directions des achats, les régies publicitaires, les structures de formation…
Ce projet ressemble étrangement à ce que beaucoup de salariés de France Télévisions ont connu au début des années 2000 : des entreprises distinctes (France 2, France 3, RFO…), puis la création d’une holding France Télévisions, le rapprochement de fonctions supports, et enfin l’entreprise unique avec les fusions de services et de rédactions. Et la casse sociale qui a suivi.
Idem pour France Médias Monde, où le rapprochement de RFI avec France 24, prévu par la loi audiovisuelle de 2009, n’a fait qu’affaiblir la radio, sans permettre de développer la chaine de télé. Les économies drastiques impactent l’éditorial des chaines au quotidien. Les deux plans sociaux à RFI font ressentir le manque d’effectifs.
UN BIG-BANG EN 2022 ?
Le message politique est clair : les fonctionnements et les financements actuels sont plus ou moins garantis jusqu’en 2022. A cette date, France Médias deviendrait la structure opérationnelle chargée de piloter l’audiovisuel public et ses budgets. En fonction des priorités politiques, cette holding pourrait devenir un outil au service des regroupements, des fusions et des économies d’échelle.
Quand on connaît l’obsession de nos dirigeants pour les suppressions de postes et les économies, on peut craindre qu’elles deviennent l’objectif principal de ce projet de réforme, bien loin du projet « d’adaptation » et de « développement » affiché.
Plus que jamais, les syndicats et les salariés de l’audiovisuel public seront vigilants et déterminés à défendre leurs missions et leurs spécificités.
Paris, le 25 septembre 2019
CONTACTS
SNJ France Télévisions : Raoul Advocat 06 22 69 30 14
SNJ Radio France : Valeria Emanuele 06 07 03 51 79
SNJ France Médias Monde : Nina Desesquelle 06 84 19 31 68