Face au succès de la grève hier, 25 janvier, jour du lancement du 18h30, la direction a convié ce matin les syndicats signataires du préavis, CGT, SNJ et SUD, pour discuter d’un protocole de sortie de grève.
La direction se dit consciente de la mobilisation, elle souhaite sortir de la crise, tout en refusant de reporter le 18h30. Une position radicale et inacceptable pour nous.
Elle propose seulement de réunir en urgence la commission économie et structures du CSE Réseau France 3, élargie à 15 membres. Elle compte y présenter les moyens actuels de chaque antenne, dévolus au 18h30, et les rééquilibrer si besoin avec des ETP non-permanents.
Mais il y a urgence. Ces moyens supplémentaires doivent arriver tout de suite dans les antennes. Il n’est pas question de réunir une commission sans renforcer immédiatement les équipes sur le terrain.
La CGT, le SNJ et SUD ont fait une contre-proposition pour demander la suspension du 18h30 jusqu’à la fin des vacances de février. Le temps pour chaque région d’affiner son 18h30, et pour la commission économie et structures d’étudier les moyens à mettre en œuvre dans chaque antenne.
Aujourd’hui, le mouvement ne faiblit pas. Il n’y aura pas de 18h30 en Auvergne Rhône-Alpes, en Normandie, en Occitanie, en Nouvelle Aquitaine, soient 10 antennes. Plusieurs autres JT ont également été perturbés, comme à Antibes, Besançon, Nancy, Strasbourg…
Le préavis est maintenu pour demain, 27 janvier. Il faut maintenir la pression sur cette direction qui n’entend que le rapport de force et qui reste sourde à la colère des salariés.
Paris, le 26 janvier 2021