Gestion Prévisionnelle des emplois et des compétences
La GPEC, c’est quoi ? La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. C’est-à-dire la façon dont une entreprise prépare son avenir à travers les recrutements, la formation et, d’une manière générale, en employant les différents instruments d’une politique RH. Après plusieurs rencontres sur ce thème, la direction a mis un projet d’accord à la signature. Le SNJ ne le signera pas : nous refusons de cautionner les dérives de l’entreprise.
Ce texte constitue davantage une plaquette d’autopromotion de la politique RH de la direction qu’un authentique accord mettant en place de nouveaux dispositifs.
Par conséquent, signer ce texte reviendrait à cautionner plusieurs aspects d’une politique RH à laquelle le SNJ s’oppose. Nous constatons par exemple :
– Une présentation trompeuse de la politique de réduction de la précarité, menée par la direction à coups de sabre sur le dos des précaires.
– Légitimation des tristement célèbres « revues de personnels », dossier pour lequel le SNJ (avec CFDT, CGC et SUD) attaque la direction au pénal en raison d’un fichage illégal des salariés.
– Un encouragement à la pratique de compétences complémentaires au prix de la mise en cause de certains métiers.
– Une validation du référentiel “emploi” rédigé unilatéralement par la direction, qui élargit les obligations des salariés au-delà de ce que prévoit l’accord collectif.
– Une cartographie (à venir) des aires de mobilité des salariés.
– Une intégration de la filière journaliste dans le périmètre de l’espace métiers, sans prévoir une composition de cet espace respectueuse de la charte éthique professionnelle des journalistes.
– Enfin, la mise en avant d’un dispositif virtuel d’évolution de carrière des élus et délégués du personnel alors que plusieurs délégués du SNJ de FTV sont en contentieux avec l’entreprise pour discrimination syndicale.
Voilà quelques-unes des raisons qui conduisent le SNJ à refuser la signature de ce texte.
Paris, le 29 mars 2017