À Montpellier, le débat du 2éme tour ne convainc pas. Organisé en mode confiné, sans partenariat pour l’animation et la communication et sans la totalité des candidats, il donne un résultat antenne très pauvre.
Si la limitation du nombre de personnes en plateau, imposée par la direction centrale, a pesé du côté de l’encadrement, personne n’a proposé de contourner la difficulté en travaillant avec d’autres médias et en s’appuyant sur internet.
Pourtant, quasiment chaque jour on nous rappelle qu’internet et partenariats sont notre avenir.
Un constat d’autant plus fort que cette campagne, sans meeting, ni porte à porte, se joue dans les médias et notamment sur les réseaux sociaux.
France Bleu Hérault et Public Sénat l’ont compris, ils se sont retrouvés dans les locaux de Midi Libre pour un débat avec l’ensemble des candidats, en Facebook Live.
Réalisation, lumière, espace, 4 journalistes, 3 candidats, 1h de débat, France 3 battu sur son terrain !
Battu aussi par France Info, qui a également organisé un débat avec tous les candidats.
Le débat du 1er tour avait déjà été un échec cuisant. La direction avait dû l’annuler, suite à l’incapacité du rédacteur en chef d’offrir un espace de débat impartial aux candidats.
Aujourd’hui, l’antenne de France 3 Montpellier se retrouve encore marginalisée, spectatrice des événements.
Un déclassement auquel s’ajoute une éthique à géométrie variable, que vous soyez dans la rédaction ou dans l’encadrement.
D’un côté, le rédacteur chef exclut une journaliste de l’animation du débat du 2éme tour, au principe que son conjoint avait été mandataire financier pour une liste qui n’a pas passé le 1er tour,
Et de l’autre, il maintient l’adjoint chargé de l’organisation des débats alors qu’il est lui, candidat. Ultime « précaution », ils s’entendent pour supprimer son nom des génériques, ni vu ni connu.
En termes d’éthique… « Peut mieux faire ».
Au final, ces municipales 2020 sont hors normes sur bien des points qui nous dépassent.
Mais ce déclassement et cette éthique à géométrie variable sont insupportables. Ils dévoilent carences professionnelles et humaines. Le fiasco continue.
Montpellier, le 26 juin 2020