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RÉDACTION NATIONALE

Depuis des mois, le SNJ alerte la direction de l’information et celle de la rédaction nationale sur le déficit endémique d’emplois dans notre périmètre : 60 postes de journalistes supprimés en moins de trois ans, en raison du non-remplacement de départs à la retraite ou de départs dans le cadre de la rupture conventionnelle collective. Des pertes sèches, alors que les services sont à l’os depuis des mois. Le traitement des CDD est passé du « plus du tout » au sursis de fin d’année. A quelques jours de la fin de 2022, le SNJ, fidèle à sa ligne de défense de l’emploi et des précaires, réitère ses requêtes. Il est hors de question de démarrer l’année qui vient sans engagement pour la dizaine de CDD en souffrance depuis des années dans notre rédaction.

La souffrance c’est la précarité permanente, de semaine en semaine, d’engagement en changement de pied, de promesse en trahison. Nous demandons la requalification immédiate de ces CDD en CDI. Nous les avons identifiés et nous sommes prêts à en parler avec la direction. Il est impossible, au-delà de tout projet funeste, comme Tempo ou autre ineptie éditoriale, que ce sujet de l’emploi soit traité au second plan.

Au même titre que le SNJ engage un bras de fer sur les salaires avec la direction, nous sommes comme toujours mobilisés pour défendre l’emploi et nos consœurs et confrères CDD, à la rédaction nationale comme ailleurs.
L’actuelle direction de l’information semble plus préoccupée par des changements de têtes dans l’organigramme que par le sort réservé à ces précaires de l’info. Une bonne nouvelle pour finir l’année ne nous déplairait pas.

Paris, le 14 décembre 2022