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AITV ça continueMessieurs, vous seriez les bienvenus si vous étiez, comme nous, disposés à débattre :

  • de l’avenir de l’activité de l’AITV,
  • des évolutions souhaitables de cette rédaction,
  • de son positionnement au sein du secteur audiovisuel public,
  • de son articulation avec CFI, TV5, France 24, l’AFP
  • de ses relations avec les télévisions nationales africaines.

 Bref, nous sommes disponibles pour nous investir, comme toujours, dans une démarche positive pour la vie de notre rédaction… mais en aucun cas disposés à nous saborder collectivement en devenant les complices de notre démembrement. Les représentants du cabinet VAR doivent être conscients que les journalistes de l’AITV sont opposés à la fermeture de leur rédaction. Dans leur grande majorité, ils ne sont pas volontaires pour un départ de l’entreprise ou un changement de poste.

Si certains d’entre nous souhaitent s’inscrire dans le PDV, ils peuvent vous contacter comme n’importe quel salarié de France télévisions quels que soient l’établissement, la rédaction ou le service dans lesquels ils travaillent. Mais puisque vous prétendez qu’il s’agit de volontariat, inutile de venir faire de la retape sélective auprès de nous. Nous ne souhaitons pas être importunés, subir de pression, être les cibles de sollicitations discriminantes, en un mot nous refusons d’être « désignés volontaires ».

 Messieurs les représentants du cabinet VAR, messieurs les responsables du Plan de départ volontaire, l’affaire n’est pas terminée et nous nous réservons le droit à tous les recours possibles. Pourquoi serions-nous sacrifiés sur l’autel de la raison économique alors que la gestion calamiteuse de FTV est dénoncée de toutes parts ? A l’heure aussi où la justice enquête sur notre entreprise, soupçonnée de gabegie dans l’affaire Bygmalion.

Au niveau éditorial, pourquoi priver FTV de nos 30 ans d’expertise africaine et de notre réseau de correspondants locaux au moment où les médias du monde entier misent sur ce continent ?

 En conclusion, nous restons mobilisés pour défendre notre rédaction et sachez que votre démarche est vécue ici comme une forme de harcèlement.

 

Les journalistes de la rédaction AITV

Malakoff, le 1er juillet 2014