Le SNJ remercie tous les salariés de France 3, journalistes et techniciens, qui ont répondu à l’appel à la grève lancé par l’intersyndicale CGT-SNJ-CFDT-SUD-FO ce lundi 4 novembre.
De nombreux JT, partout en France, n’ont pu être diffusés, résultat de la colère de toutes celles et ceux qui verront disparaître lors des tranches régionales d’information, dès demain mardi 5 novembre, un sigle qui fait partie du patrimoine national depuis plus de cinquante ans.
ICI au lieu de France 3, quelle ineptie ! Une perte d’identité pour les équipes. Débaptiser sans concertation, cette politique de la direction ne passe pas.
Colère, tristesse et, pour nos téléspectateurs, une perte de repère incompréhensible. À moins que notre public n’intéresse plus nos dirigeants, où va donc l’audiovisuel public ?
Un effacement scandaleux, que les salariés n’acceptent pas, d’autant que derrière se cachent des projets que la direction refuse de dévoiler. Car nous le savons, c’est un premier pas vers une fusion de France 3 et France Bleu, voire une filialisation en dehors de FTV, avec de lourdes conséquences pour les salariés et l’emploi.
France 3 est une chaîne qui regroupe national et régional ! Un tout, indivisible, qui ne peut être bradé et abîmé de cette manière ! Après la disparition des éditions nationales 12/13, 19/20 et Soir 3, la présidente Ernotte continue de laisser la trace de sa funeste besogne.
Nous demandons plus de transparence concernant les projets de la direction pour France 3, un nom qui n’est pas près de disparaître chez les salariés comme toutes celles et ceux qui nous regardent.
À Paris, le 4 novembre 2024