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Nos confrères de « Médiacités Toulouse » ont donc les yeux partout et surtout des yeux attentifs sur les réseaux sociaux. Dans un bref article publié sur leur site vendredi dernier, leur regard vigilant éclaire d’un jour désolant l’expression de notre rédactrice en chef sur les réseaux. Ces Facebook, Twitter et autres Insta où l’on se like, s’affiche, se raconte, et où, parfois, on sème le trouble.

Car OUI, même si nous n’avons pas été interrogés par l’auteur de cet article, nous sommes troublés et choqués de l’utilisation intensive et mal contrôlée des réseaux sociaux la rédactrice en chef de France 3 Midi-Pyrénées.

S’afficher sur sa page Facebook avec une photo en compagnie d’un candidat aux législatives, fusse-t-il un ancien confrère, est une erreur.

Faire part, via Twitter, d’une opinion personnelle sur le personnel politique de notre région est aussi une erreur inacceptable. Particulièrement dans cette période électorale qui nous oblige plus que jamais.

Les publications de notre rédactrice en chef sur les réseaux sociaux nous engagent tous. D’autant plus lorsqu’elle utilise comme décor les locaux de notre entreprise et ses logos, et qu’elle réalise ses photos en marge de l’enregistrement d’un débat organisé par notre chaîne.

Comment demander aux journalistes d’être extrêmement vigilants sur ce qu’ils affichent sur les réseaux sociaux et faire exactement l’inverse  ?

Ce dernier épisode de publications contradictoires avec les règles imposées par France Télévisions, risque fort de compliquer une tâche prioritaire, essentielle pour nos managers : le retour d’un collectif de travail confiant au sein de nos rédactions.

Les prises de position, explicites ou implicites, de notre rédactrice en chef mettent en porte-à-faux toutes les rédactions de France 3 Midi-Pyrénées, et sont aussi pour certains d’entre nous à l’origine d’un véritable malaise. Il est donc urgent de lâcher un temps les réseaux sociaux pour se concentrer sur notre cœur de métier : le journalisme !

Toulouse, le 23 mai 2022