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AA lettrine articlesAlors que nos audiences déclinent, une partie de l’encadrement de l’antenne de Nancy préfère ignorer ce vrai danger et pratiquer la calomnie à l’égard de ses salariés. Il faut dire que cet encadrement compte maintenant quelques « killers » fraîchement nommés, de nouveaux managers pour qui les professionnels de Nancy sont avant tout un méprisable cheptel de « personnels », comme ils aiment à les qualifier (petits personnels, ça va de soi). 

Ces « managers » avaient clairement annoncé, à leur arrivée, notamment en parlant des journalistes, qu’ils « allaient les remettre au travail ». Depuis, les remarques acerbes et méprisantes pleuvent, à coups de noms d’oiseaux (à plumer), de courriels (vengeurs) et de SMS (vindicatifs). Bref, l’ambiance est à la hauteur du management qui l’anime : détestable !

Dernier incident en date, l’interview par une consoeur, en duplex depuis Florange en Moselle, du groupe musical toulousain Zebda venu soutenir les salariés d’Arcelor. L’interview se déroule dans les règles. Il est professionnellement irréprochable. Mais cet entretien déplaît à un téléspectateur, qui l’estime « partisan ». Il adresse un courrier de protestation au bureau de l’édition locale de Metz, ce qui est son droit. Et là, la situation bascule. Le responsable de l’édition de Metz envoie une note manuscrite au rédacteur en chef de Nancy.

Que dit cette note dont nous avons pris connaissance ? « Tu trouveras ce courrier très critique à l’égard de notre consoeur présentatrice qui ne cesse d’afficher ses opinions politiques à l’antenne […]Tu pourrais peut-être le sortir en conférence de rédaction histoire de l’humilier ? »

Pour le SNJ, l’auteur de cette note n’est pas digne de la fonction qui lui a été confiée par sa Direction. Preuve à l’appui, il est un « anti-manager ». A la Direction de mesurer ce que nous considérons comme une faute et d’en tirer les conséquences. Le SNJ suivra de près la suite de cette lamentable affaire et assure les rédactions de Nancy et de Metz, ainsi que notre consoeur si mal traitée, de son attentive solidarité dans l’épreuve.

Nancy, le 27 avril 2012