Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
Applications et logiciels en tout genre se sont multipliés ces dernières années dans l’univers de France Télévisions. Une « révolution numérique » censée faciliter notre quotidien mais qui au contraire complique et surcharge nos journées. Et demain vous ne vous adresserez plus à votre responsable des […]
Non classéLe Syndicat National des Journalistes (SNJ) de Guyane la 1ère a le plaisir de vous annoncer la présence de deux formateurs CEFI (Centre d’Etude et de Formation Professionnelle) Solidaires, militants de longue date au SNJ, un syndicat centenaire. Ils sont en Guyane du lundi 28 […]
Non classéLe Syndicat National des Journalistes (SNJ) de Guyane la 1ère a le plaisir de vous annoncer la présence de deux formateurs CEFI (Centre d’Etude et de Formation Professionnelle) Solidaires, militants de longue date au SNJ, un syndicat centenaire. Ils sont en Guyane du lundi 28 au vendredi 1er février 2019 pour échanger avec les élus du Comité Social et Economique de Guyane……….
FORMATION SNJ A GUYANE LA 1ERE – JANVIER FEVRIER 2019
Contrairement à certaines rumeurs, aucun accord n’a été validé le 28 janvier. Aucune suppression de postes n’est donc possible à ce jour. La négociation ouverte par la direction se poursuit. Le SNJ n’est pas adepte de la chaise vide. Notre présence à la table des […]
Non classéContrairement à certaines rumeurs, aucun accord n’a été validé le 28 janvier. Aucune suppression de postes n’est donc possible à ce jour. La négociation ouverte par la direction se poursuit.
Le SNJ n’est pas adepte de la chaise vide. Notre présence à la table des négociations a pour but :
– de proposer un projet alternatif qui maintient les emplois
– de faire embaucher les salariés précaires réguliers
– de préserver les conditions de travail des salariés qui resteront
– de permettre aux candidats au départ de bénéficier de conditions favorables
Le plan de « recomposition des effectifs » proposé par la direction devrait s’étaler sur 4 ans. Dans ce cadre, 2000 personnes au maximum pourraient quitter l’entreprise d’ici 2022.
Le SNJ a fait plusieurs propositions :
– Mettre l’accent sur le recrutement, en 2019 et 2020. C’est un devoir vis-à-vis des très nombreux précaires qui attendent depuis des années un contrat de travail en CDI. Ce serait aussi une bonne opération financière pour la direction, les salaires des nouveaux venus étant moins élevés que ceux des partants.
– En 2021 et 2022, renégocier le taux de remplacement afin de tenir compte de la conjoncture du moment et des conséquences de la réforme de l’audiovisuel public, à ce jour inconnues.
– Réduire le taux d’encadrement chez les journalistes à l’occasion des départs, principalement au Siège de France Télévisions, en transformant une partie de ces postes libérés en postes de reporters de terrain.
– Fixer des taux de remplacement des départs inversement proportionnels aux effectifs des établissements. Il s’agit de préserver l’emploi de proximité et de viser les états-majors. Un taux identique pour toute l’entreprise ne serait pas pertinent. Comment le réseau régional de France 3 pourrait-il faire face au triplement du temps d’antenne et aux objectifs du numérique en perdant des emplois ?
Comment ferait France Télévisions pour assurer une meilleure visibilité des Outre-mers sur les antennes du groupe, en supprimant des emplois dans le réseau ultramarin ?
– Informer et consulter les représentants du personnel (CSE et CE dans le Pacifique) après chaque départ sur l’éventualité d’un non remplacement.
La direction a prévu de poursuivre la négociation jusqu’au mois de mars. Le SNJ y prendra toute sa part, dans l’intérêt de tous les salariés, de ceux qui souhaitent partir, de ceux qui veulent entrer… et de ceux, encore plus nombreux, qui resteront dans l’entreprise. La protection des métiers, des emplois et des conditions de travail est le véritable enjeu de cette négociation, pour permettre à France TV de continuer demain à assurer ses missions.
Paris, le 30 février 2019
2 postes ont été supprimés dans la rédaction l’an dernier. Pourtant, la Direction nous propose de rallonger le JT de 5 Minutes tous les jours pour atteindre 25 minutes au quotidien. Comment allons-nous combler ce surplus d’antenne ? Aucun problème nous répond la Direction : tout est […]
Non classé2 postes ont été supprimés dans la rédaction l’an dernier.
Pourtant, la Direction nous propose de rallonger le JT de 5 Minutes tous les jours pour atteindre 25 minutes au quotidien.
Comment allons-nous combler ce surplus d’antenne ?
Aucun problème nous répond la Direction : tout est prévu, nous allons récupérer un sujet « sports » tous les jours et puis des journalistes feront des plateaux en live-u, on pourra aussi avoir 2 invités dans le journal, ou encore récupérer des sujets de nos confrères de Wallis et de Polynésie …
Sans oublier les dossiers qui seront réalisés et aussi une page Pacifique et des rendez-vous agenda culture et sport …..
Un monde merveilleux, dans lequel les sujets se multiplient comme les petits pains …
La direction ne manque pas d’idées… mais la rédaction, elle, manque de bras.
N’oublions pas que cette année, les émissions hebdomadaires du jeudi sont maintenues, qu’elles sont voraces en moyens humains, que nous avons un rendez-vous avec les provinciales, avec les Jeux du Pacifique, que le Web va bénéficier d’un renfort du lundi au vendredi. Ajoutons à ce tableau nos malades et hélas le rationnement de nos confrères pigistes et CDD.
Autant dire que les grandes ambitions annoncées, nous paraissent irréalistes.
Le SNJ est un syndicat pragmatique, qui défend l’information de qualité.
C’est la raison pour laquelle nous proposons de maintenir la durée du Journal à 20mn, SANS FERMER LA PORTE, à des débords éventuels quand l’information l’exige.
Nous privilégions un journal de qualité qui a fait ses preuves à une aventure hasardeuse.
Nouméa le 28 Janvier 2019
Après avoir signé un accord d’expérimentation de nouveaux métiers dans le cadre de la chaîne NoA (Nouvelle Aquitaine) en 2018, le SNJ vient de valider un avenant à cet accord. Ce nouveau texte prévoit que les JRI, journalistes à compétences complémentaires et OPV de France […]
Non classéAprès avoir signé un accord d’expérimentation de nouveaux métiers dans le cadre de la chaîne NoA (Nouvelle Aquitaine) en 2018, le SNJ vient de valider un avenant à cet accord.
Ce nouveau texte prévoit que les JRI, journalistes à compétences complémentaires et OPV de France 3 Nouvelle Aquitaine disposeront, en plus de leurs caméras, de l’équipement utilisé par les contributeurs NoA. Il s’agit d’un smartphone équipé d’un stabilisateur d’images, d’un micro et d’un kit lumière.
Le SNJ a toujours considéré que l’outil ne fait pas le journaliste. Caméra ou téléphone, peu importe : c’est la qualification de la personne et la pratique professionnelle dans laquelle s’inscrit l’outil. Il s’agit de recueillir les informations, de les vérifier et de les mettre en perspective. Avec, in fine, une responsabilité morale et juridique pour le journaliste.
Nous ne sommes donc pas opposés à l’introduction de nouveaux outils, tant qu’ils ne remettent pas en cause les métiers de l’entreprise. Or, selon les termes de l’avenant signé, l’utilisation des smartphones ne peut pas être imposée. Les salariés volontaires seront formés, et ils seront les seuls à décider du matériel à utiliser pendant leur tournage. Par ailleurs, les CDD sont exclus de ces tournages avec smartphones, afin d’éviter toute pression sur eux.
L’usage de ces outils s’inscrit dans les conditions d’exercice des métiers prévues par l’accord collectif de France Télévisions : équipes de reportage composées au minimum de 2 journalistes, montage des images par des monteurs etc.
L’avenant prendra fin à l’été 2019, en même temps que l’accord d’expérimentation concernant les « métiers » de NoA. C’est à cette date, à l’heure du bilan, que le SNJ décidera ou pas de signer sa prorogation.
D’ici là, nous veillerons à sa bonne application. Le SNJ sera intransigeant. En cas de dérives, il utilisera tous les recours, administratifs et judiciaires, pour faire sanctionner la direction.
Paris, le 25 janvier 2019
‘outil ne fait pas le journaliste
Libres d’informer… Une pétition initiée par des SDJ, des associations et des organisations syndicales de journalistes pour que les violences contre notre profession cessent, qu’elles viennent de la part des forces de l’ordre ou de certains gilets jaunes. Il était nécessaire que la profession lance […]
Non classéLibres d’informer… Une pétition initiée par des SDJ, des associations et des organisations syndicales de journalistes pour que les violences contre notre profession cessent, qu’elles viennent de la part des forces de l’ordre ou de certains gilets jaunes.
Il était nécessaire que la profession lance cette alerte, alors que depuis le 17 novembre, les journalistes sont clairement devenus des cibles. Agents de sécurité, équipements de protection, droit de retrait, nous faisons face comme nous le pouvons sur le terrain. La critique des médias est légitime, la contestation de certaines lignes éditoriales aussi, mais elle ne peut en aucun cas passer par ce déchaînement de haine de la part de certains. Insultes, agressions physiques, interdiction d’exercer dans certains cortèges, parutions de journaux empêchées, la liste est hélas trop longue. Et le comportement des forces de l’ordre vis à vis de la presse est condamnable au même titre !
Alors cette violence à ciel ouvert devrait nous pousser à la réflexion sur la pratique de notre métier, comme si elle était excusable. Des mea culpa sous la pression en quelque sorte. Le SNJ n’a pas attendu cette crise sans précédent, pour expliquer et tenter de combattre la défiance qui touche la profession. Il y a bien sur la défiance des politiques qui apprécient que leurs adversaires soient l’objet d’enquêtes et bien moins favorable à la liberté de la presse quand ils se retrouvent dans le cyclone des révélations. Il existe aussi la défiance des lecteurs, auditeurs, téléspectateurs, internautes, qui pensent toujours qu’on ne dit pas ce qu’ils aimeraient entendre. Valet du pouvoir un jour, âme damnée de l’opposition un autre, manipulateurs, menteurs tout y passe. Et face à ces attaques récurrentes, que dire ?
Que rien n’est fondé, que tout est normal ?
Nous alertons ici ou ailleurs sur la nécessité de rappeler que même au cœur d’une rédaction un journaliste reste indépendant. Que la charte d’éthique professionnelle des journalistes s’applique à tous ! Que l’information fantasmée par certains rédacteurs en chef n’a pas toujours à voir avec la réalité du terrain et des faits.
Ce ne sont pas les gilets jaunes qui nous poussent à nous interroger sur notre profession. Ce sont les journalistes eux-mêmes qui le disent depuis des lustres. Nos directions successives nous éloignent de nos missions premières.
A travers ce préalable, nous interpellons la direction de l’information. Nous lui demandons de prendre ses responsabilités pour créer les conditions nécessaires aux bonnes pratiques journalistiques. De ne plus prendre les journalistes pour des prestataires, au service des rédacteurs en chef. D’être sans exception intraitable sur les fautes éditoriales de ceux qui nous encadrent. De ne pas nier au quotidien l’indépendance de chaque journaliste. De redonner leur dimension aux conférences de rédaction : débattre des sujets à traiter, discuter de la hiérarchie de l’information entre journalistes de terrain, chefs de service et directeurs de la rédaction.
Apres les fautes liées au scandale de la pancarte truquée et au pitoyable photomontage, on nous annonce un séminaire sur l’image fixe !
La belle affaire ! Tout existe déjà dans les textes qui régissent notre profession pour éviter ces affaires et plus encore.
En revanche ce qui manque, c’est d’accepter le débat au jour le jour, sur ce que doivent être nos éditions. Pas besoin d’un grand déballage national, juste d’un quotidien éthique déontologique, journalistique.
Paris, le 23 janvier 2019
Rupture conventionnelle collective Dès le deuxième jour de la négociation de son plan de recomposition des effectifs, la direction s’est enfermée dans une impasse. Au nom de son mantra fumeux « virage vers le numérique », elle réaffirme sa priorité : supprimer d’abord un millier d’emplois. La […]
Non classéRupture conventionnelle collective
Dès le deuxième jour de la négociation de son plan de recomposition des effectifs, la direction s’est enfermée dans une impasse. Au nom de son mantra fumeux « virage vers le numérique », elle réaffirme sa priorité : supprimer d’abord un millier d’emplois.
La direction a donc tenté un double chantage à l’intention des organisations syndicales (voir notre communiqué du lundi 14 janvier) :
https://snj-francetv.fr/double-chantage/
« vous devez signer pour permettre aux salariés proches de la retraite de partir dans de bonnes conditions, et aux précaires d’avoir un CDI »… Et faire mine d’oublier la casse d’un millier d’emplois, ainsi que la dégradation des conditions de travail pour les salariés qui resteraient !
La direction refuse par ailleurs de dévoiler les dispositions de l’accord collectif – en particulier sur le temps de travail – qu’elle indique vouloir renégocier dans un second temps.
Après deux journées de négociation, la direction sait qu’elle ne réunira pas la majorité des organisations syndicales pour signer son projet de rupture conventionnelle collective : il ne peut donc pas être mis en œuvre.
Le SNJ rappelle qu’il n’est pas opposé à faciliter le départ des salariés qui le souhaitent et à recruter en CDI, simultanément, des précaires et de jeunes recrues. Nous acceptons également que ces recrutements se fassent sur de nouveaux métiers liés au numérique… A condition que la direction soit capable de déterminer ce que sont ces nouveaux métiers !
Car elle se contente de reprendre ad nauseam la vieille rengaine des compétences complémentaires, jusqu’au journaliste triqualifié rédacteur-JRI-monteur. Pour le nouveau monde, et la nouvelle vision de France Télévisions, il faudra repasser…
Le virage numérique est au cœur de la stratégie de la direction ? Alors, qu’elle accepte de négocier un projet de recomposition des effectifs alternatif : au sien, débarrassé de son volet « casse sociale ».
Paris, le 17 janvier 2019
PLAN DE DÉPARTS ET RENÉGOCIATION DE L’ACCORD COLLECTIF Une prime à la valise pour les partants, en échange d’une dégradation des conditions de travail pour ceux qui restent, telle est la ligne directrice du plan de recomposition des effectifs mis sur la table de négociation […]
Non classéPLAN DE DÉPARTS ET RENÉGOCIATION DE L’ACCORD COLLECTIF
Une prime à la valise pour les partants, en échange d’une dégradation des conditions de travail pour ceux qui restent, telle est la ligne directrice du plan de recomposition des effectifs mis sur la table de négociation par la direction de France télévisions.
Un plan symbolisé en 3 nombres.
160 000 € bruts. C’est le plafond du chèque que la direction propose de faire aux volontaires au départ pour la retraite ou pour un nouveau job dans la limite de 17 mois de salaire pour 42 ans d’ancienneté d’entreprise. Un plafond accessible à quelques cadres dirigeants, plafond incitatif moins juteux que les 240 000 € de la vague précédente du PDV 2014.
Trois, c’est le nombre d’emplois que la direction veut faire cumuler par un journaliste tri-qualifié à la fois et simultanément rédacteur, JRI et monteur.
En agitant l’appât de la prime au départ pour les plus anciens et l’appât d’un CDI potentiel pour les précaires réguliers, la direction exerce un double chantage sur tous les autres salariés. Consentez, leur dit-elle, à la réduction des effectifs, aux conséquences qu’elle aura mécaniquement sur votre charge de travail, à la casse des métiers par la généralisation de la poly-compétence dans l’intérêt de ceux qui veulent partir et de ceux qui aspirent à un emploi stable.
Le SNJ n’est pas opposé par principe à faciliter le départ des salariés qui le souhaitent et à recruter simultanément des précaires et de jeunes recrues. Nous acceptons l’idée que ces recrutements ne se fassent pas nécessairement sur les mêmes emplois que ceux qu’exercent les volontaires au départ. En revanche, nous refusons les termes d’un plan qui flatte l’individualisme et va attiser les divisions entre générations.
A ce stade de la négociation, la direction ne dévoile pas le second étage de la fusée, la remise en cause de l’accord collectif conclu le 28 mai 2013, notamment son volet temps de travail (jours RTT, ancienneté, etc.). Le SNJ réclame de connaitre la totalité du projet de la direction et pas de le découvrir par étapes.
Après le découpage du réseau régional en treize régions, la restructuration des moyens de fabrication, la nouvelle articulation entre antennes et programmes, cette volonté de bouleverser les méthodes de travail des salariés et de modifier en profondeur la composition des effectifs représente un grave danger.
Chacun de ces objectifs est contestable et contesté. La mise en œuvre d’un seul d’entre eux constitue en soi une épreuve supplémentaire pour des salariés entraînés depuis 2009 dans une réorganisation sans fin ni cohérence.
Mener de front ces différents chantiers confine à la maltraitance. On est en tout cas très loin de la “bienveillance” dont la direction s’est engagée à faire preuve à travers l’accord sur la qualité de vie au travail.
Le SNJ n’a pas signé cet accord qui se révèle un leurre aussi fallacieux que les promesses de contenir le montage par les journalistes à la chaine info ou les compétences complémentaires aux seuls volontaires.
La généralisation de ces pratiques à l’ensemble de l’entreprise est aujourd’hui proposée dans un projet d’accord avec l’argument–alibi des « expérimentations ».
Pas plus aujourd’hui qu’hier, le SNJ ne cautionnera cette casse organisée.
Paris, le 14 janvier 2019
« Info 2015 » n’a pas fini de nuire. Apres avoir écarté de nombreuses scriptes des journaux de France 3, il faut maintenant que leur travail soit fait par d’autres. Il s’agit, à partir du 14 janvier prochain, de répartir la collecte et la saisie des synthés […]
Non classé« Info 2015 » n’a pas fini de nuire. Apres avoir écarté de nombreuses scriptes des journaux de France 3, il faut maintenant que leur travail soit fait par d’autres. Il s’agit, à partir du 14 janvier prochain, de répartir la collecte et la saisie des synthés des reportages. Assistants-es de service, assistants-es des éditions et les journalistes des rédactions nationales sont concernés.
Dès lundi, le 12/13 et le 19/20 seront calqués sur les éditions de France 2, et les synthés des reportages seront donc saisis par les assistants-es de service, puisqu’une seule scripte est maintenant affectée à ces éditions. A court terme, pour le soir 3, ce seront les journalistes eux-mêmes qui le feront. Quant aux éditions du week-end, au regard du manque de personnel dénoncé dans les services, cette opération est à haut risque. A la fois parce qu’elle fait peser sur les épaules des salariés la bonne marche d’une organisation imposée par la méthode Coué : un « tout va bien se passer » comme seule réponse aux nombreuses interrogations qui viennent de tous les personnels concernés.
On promet une formation pour tous les journalistes de la rédaction unique, comme ils disent, à priori uniquement pour les éditions du Soir 3. Mais à terme, ce seront bien les journalistes et seulement les journalistes, qui saisiront les synthés sur les deux chaines, et ce dans la perspective de la mise en place d’une nouvelle application établissant techniquement un conducteur identique aux deux rédactions.
Cette partie d’« info 2015 » a donc commencé par déclasser et déprofessionnaliser les scriptes, puis maintenant elle alourdit la charge des assistants-es de service et d’édition, en préparant aussi les journalistes à la saisie des synthés. Et tout cela dans une bascule qui s’opère dans quelques jours ! Quel aveuglement atteint donc la direction pour ne pas se rendre compte qu’elle fait prendre des risques à tout le monde, tant l’impréparation est de mise, et tant le personnel n’a pas son mot à dire sur les dangers d’un gigantesque fiasco à l’antenne !
Notre refus de collecter ainsi et saisir les synthés n’est pas un caprice d’enfants gâtés. Mais il est lié à la spécificité de certaines de nos productions à l’antenne. Préparez-vous donc, lorsque vous aurez 7 à 8 sources d’images différentes, des interviewes venant de plusieurs équipes ou de plusieurs régions, de plusieurs endroits et de différentes chaines du groupe, à passer plus de temps à la collecte et la saisie des synthés qu’à la fabrication du reportage ! Nos rédacteurs en chefs et leurs adjoints n’ont rien opposé à cette réforme alors que ce sont aussi leurs journaux qui se verront malgré l’investissement de toutes et tous, fragilisés dans leur fabrication, dans une ambiance encore moins sereine qu’aujourd’hui !
Malgré toutes les alertes du SNJ depuis des mois ,peu importe, cette obsession d’« info 2015 » rend nos directeurs aveugles et sourds, et sous couvert d’harmoniser les « process » de fabrication, elle fait le choix de dérégler tout ce qui fonctionnait bien. Sans parler de la réforme de la filière édition qui est en discussion dans les instances.
Nous pouvons, si les salariés nous suivent, faire obstacle à cette idée folle, par la mobilisation des uns et des autres, tous métiers confondus. Si tel n’était pas le cas, chacun se plaindra alors dans son coin que cette organisation n’est pas viable, mais sans effet ! Les dangers de cette fusion sont nombreux, nous l’écrivons depuis le début ! Petit à petit, éditorialement et en terme de management les dégâts sont là !! Il n’est jamais trop tard pour réagir.
Paris, le 11 janvier 2019
Le SNJ France Télévisions condamne avec la plus grande fermeté l’agression par des gilets jaunes de deux journalistes, correspondantes du bureau de France Télévisions Montpellier. Cette escalade de la violence est intolérable. Le SNJ FTV exprime tout son soutien et sa solidarité envers nos deux […]
Non classéLe SNJ France Télévisions condamne avec la plus grande fermeté l’agression par des gilets jaunes de deux journalistes, correspondantes du bureau de France Télévisions Montpellier. Cette escalade de la violence est intolérable. Le SNJ FTV exprime tout son soutien et sa solidarité envers nos deux consoeurs.
Car une nouvelle étape a malheureusement été franchie et les journalistes, notamment les équipes de France Télévisions, sont de plus en plus désignés comme des cibles.
L’équipe de reportage (Anne Domy, rédactrice et Audrey Guiraud JRI) était en train d’interviewer une manifestante, le samedi 22 décembre, au péage du Boulou dans les Pyrénées-Orientales. Les insultes ont commencé à fuser à l’encontre des deux journalistes, d’abord identifiées à tort comme venant de BFM TV : « C’est pareil, vous êtes tous les mêmes, ne parlez pas aux journalistes, dégagez, vous trahissez la vérité, vous coupez tout au montage »
Ensuite, tout a basculé en quelques secondes. Un phénomène de meute, une vague de gilets jaunes. Nos consoeurs ont été insultées, agressées physiquement. Elles ont eu une grosse frayeur et sont très choquées. Caméra endommagée par des coups de pieds, tentative d’arrachage du micro… Une violence déshumanisée avec pour objectif de s’en prendre à la profession de journaliste dans son ensemble.
Nos consoeurs du bureau de France Télévisions de Montpellier ont porté plainte. Le SNJ FTV demande à la direction de l’information de prendre toutes les mesures pour éviter que de tels faits ne se reproduisent et d’engager immédiatement, une grande réflexion sur le traitement du mouvement des gilets jaunes dans les éditions de FTV.
Paris, le 23 décembre 2018
La section de Guyane du Syndicat National des Journalistes (SNJ) dénonce une attaque inquiétante de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) au droit d’informer et à la liberté d’expression. Suite à un reportage diffusé le 19 décembre dans le journal télé de 19h30 de Guyane […]
Non classéLa section de Guyane du Syndicat National des Journalistes (SNJ) dénonce une attaque inquiétante de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) au droit d’informer et à la liberté d’expression.
Suite à un reportage diffusé le 19 décembre dans le journal télé de 19h30 de Guyane La 1ère, la CTG a diffusé le lendemain un communiqué de presse mettant gravement en cause la probité d’une journaliste de notre chaîne et celle des journalistes de Guyane La 1ère de manière générale.
Que raconte ce reportage ?
Il évoque l’erreur faite par la société qui a fabriqué un totem de l’écrivain Léon Gontran Damas pour le lycée du même nom, totem sur lequel figure la photo d’un écrivain surinamien, Henri Frans de Ziel. L’erreur a été relevée par la romancière Françoise James-Ousénien, qui s’en est inquiétée sur les réseaux sociaux.
La CTG reproche à notre consœur d’avoir donné la parole à Mme James-Ousénien. Son statut de salariée d’une collectivité dirigée par une opposante du président de la CTG lui retirerait subitement tout droit d’expression. Or, il est de notoriété publique qu’elle est auteure et amatrice de littérature. De plus, elle a découvert une réalité : une erreur sur la photo du plus célèbre des écrivains guyanais.
Dans ce sujet, notre collègue précise bien que le totem a été « commandé par l’établissement » et « financé par la CTG ».
La CTG est propriétaire des murs et finance l’opération : ne peut-on pas s’étonner de l’absence de contrôle sur un ouvrage financé par ses soins ? N’est-ce pas légitime de se poser cette question ? La Guyane est-elle encore un territoire où les journalistes peuvent poser des questions de fond ?
Dans la conclusion de son communiqué, la CTG croit bon d’élargir son propos, en dénonçant des personnes qui « se servent de leur fonction au sein de médias locaux pour se livrer à des campagnes de désinformation et de manipulation de l’opinion publique au profit des personnalités politiques ou issues de la société civile qu’elles soutiennent, et ce au mépris de la déontologie la plus élémentaire ».
Ces propos constituent une insulte pour les équipes de Guyane La 1ère, et ils sont infondés : le président de la CTG et sa majorité s’expriment régulièrement sur les trois médias de notre chaîne, tout comme leurs opposants, dans le cadre du débat démocratique.
Le SNJ dénonce l’utilisation de moyens publics par la CTG pour stigmatiser nommément une journaliste dans l’exercice de son métier, et nuire à sa réputation.
Le SNJ s’interroge sur les motivations réelles de ces attaques, et restera vigilant quant aux atteintes à la liberté d’informer d’où qu’elles viennent.
Guyane la 1ère, le 22 décembre 2018
COMMUNIQUE CTG SNJ GUYANE LA 1ERE