Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
Le Management par la peur et l’humiliation, c’est pour Wallis et Futuna la 1ère Pour lire le communiqué sur Wallis et Futuna, cliquez ci-dessous
Non classé Outre-mer 1èreLa direction de la sécurité sur la sellette après des impacts sur les vitres de la maison France Télévisions, la politique du carnet de chèques pour inciter les salariés à accepter d’être transférés à France.tvstudio et le SNJ qui demande un « Grenelle » de l’emploi à […]
IRP - CSEC’était attendu : le Sénat a rejeté ce jeudi 26 juillet la proposition de loi relative à la « lutte contre la manipulation de l’information » (dite loi « Fake news »), adoptée par l’Assemblée nationale en première lecture début juillet. Les sénateurs ont adopté à une très large […]
Non classéC’était attendu : le Sénat a rejeté ce jeudi 26 juillet la proposition de loi relative à la « lutte contre la manipulation de l’information » (dite loi « Fake news »), adoptée par l’Assemblée nationale en première lecture début juillet. Les sénateurs ont adopté à une très large majorité (288 voix pour, 31 contre) les motions tendant à « opposer la question préalable », donc à rejeter le texte sans examen.
Les motivations des sénateurs, de tous bords, rejoignent les conclusions du Syndicat national des journalistes (SNJ), qui avait relevé dès le mois de mars les incohérences de ce texte et son caractère inabouti, considérant ses principales dispositions comme « inadaptées, inefficaces et dangereuses ».
► Inadapté, le recours au référé pour juger en 48 heures de la qualité – vraie ou fausse – d’une information, sur la base d’une définition très vague de la « fausse information » ;
► Inefficace puisque vouée à l’échec, une régulation des réseaux sociaux et des plateformes limitée aux seules frontières nationales ;
► Dangereux, l’élargissement des prérogatives du Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA), et plus globalement des mesures potentiellement attentatoires aux libertés publiques.
En l’état, cette proposition de loi fait l’unanimité contre elle dans la profession, et au-delà. Les députés LREM sauront-ils entendre et écouter ces remarques, lorsque le texte repassera à l’Assemblée ? Ne serait-il pas plus sage de le retirer purement et simplement ?
Pour l’heure, le SNJ, première organisation de la profession, remercie les sénateurs pour leur vigilance, et se réjouit de ce petit rappel à l’ordre adressé au Président de la République, alors même que ce dernier ne rechigne pas à confondre rumeurs et informations lorsqu’il s’agit de discréditer le travail de la presse.
Paris, le 27 juillet 2018
270718 Le Sénat rejette la loi
160 Millions d’euros en moins d’ici 2022. Fermeture des canaux TNT de France 4 et France Ô au plus tard en 2020. Triplement de la programmation régionale de France 3 obtenu par des «gains d’efficience» et une «mutualisation des moyens avec France bleu». Les […]
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Les arbitrages annoncés jeudi par Matignon pour l’audiovisuel public ne constituent pas une surprise puisqu’ils entérinent des options évoquées début juin. Leur mise en œuvre pénalisera France télévisions.
La commission de concertation, dont le travail est censé avoir précédé ces choix, a fourni à l’heure convenue le rapport-alibi qu’elle était chargée de produire.
Dialogue de sourds et langue de bois. Chacun a tenu son rôle dans cette fiction, y compris Delphine Ernotte qui, dans le même communiqué, prend acte sans verser de larmes de la condamnation à mort de deux des chaines du groupe qu’elle préside et souhaite un très bel été aux salariés…
Qui croit vraiment que l’offre de programmes jeunesse de FTV va s’accroître en fermant France 4 ?
Qui pense sérieusement que la suppression de France Ô peut favoriser la représentation des territoires ultramarins et de leurs habitants au sein de l’audiovisuel public ?
Budget à la baisse, suppression de deux chaînes, synergies à tous les étages …
Le repli annoncé de l’audiovisuel public n’augure pas de lendemains qui chantent.
Derrière le verbiage des décideurs et de leurs petites mains, c’est un mauvais coup qui a été porté hier à l’audiovisuel public.
Paris, ce 20 juillet 2018
Le Grand Soir 3 une fois de plus victime d’une programmation ambitieuse. Voilà qui résume le drame en plusieurs actes qui prive une fois encore notre public d’une édition d’information ! Régulièrement programmé à des heures plus que tardives, en semaine ou le week-end, ce […]
Non classéLe Grand Soir 3 une fois de plus victime d’une programmation ambitieuse. Voilà qui résume le drame en plusieurs actes qui prive une fois encore notre public d’une édition d’information !
Régulièrement programmé à des heures plus que tardives, en semaine ou le week-end, ce mercredi rien, pas même un petit soir 3, un flash, non rien du tout. Juste des salariés en astreinte jusqu’à minuit ! Pour rien ! Puisque, après de nombreuses tergiversations la semaine dernière, la décision fut prise vendredi de supprimer purement et simplement une édition ! Rien que ça …. Alors qu’il était possible de placer entre deux opéras, une édition même réduite, histoire d’informer ceux qui nous sont fidèles.
Le SNJ interpelle une fois de plus la direction de l’information et la direction exécutive de France 3, sur la symbolique destructrice de cette suppression d’une édition d’information. Cela n’envoie qu’un seul message ! Que l’information nationale n’est pas, ou plus du tout, une priorité en soirée sur France 3 ! Et cela après avoir enterré le journal de la nuit sur France 2, pour éviter alors la concurrence avec le Grand Soir 3.
Notre organisation syndicale demande à ceux qui nous dirigent des engagements fermes et forts pour que ces éditions soient maintenues, protégées et renforcées. Il en va de notre mission de Service Public.
Paris, ce 19 juillet 2018
CE en juillet, rangs clairsemés ! Près de la moitié des élus pointait aux abonnés absents et nous n’étions pas les derniers, ça sentait bon l’été à l’heure d’ouvrir ce CE. Au sommaire de cette plénière : le projet NoA suite, le schéma directeur immobilier de FTV, […]
Non classéCE en juillet, rangs clairsemés !
Près de la moitié des élus pointait aux abonnés absents et nous n’étions pas les derniers, ça sentait bon l’été à l’heure d’ouvrir ce CE. Au sommaire de cette plénière : le projet NoA suite, le schéma directeur immobilier de FTV, le projet de COM en Occitanie, les compétences complémentaires PTA suite, les contrats d’alternances à venir et les comptes du CE.
NoA suite :
Initialement prévu fin juin, le conventionnement de NoA devrait être validé par le CSA le 18 juillet prochain. En attendant, le projet continue à prendre forme. Les réglages techniques sont quasi terminés et les canaux de diffusion sur les box des différents FAI connus : 455 (SFR), 326 (Free), 339 (Orange) et 377 (Bouygues).
La séance a surtout permis de prendre connaissance de la grille de programme de cette future offre de télévision de plein exercice. Comme annoncé, les rediffusions occupent la très grande majorité des cases. La fabrication en propre sera elle d’une heure en moyenne par jour sur l’ensemble de la semaine, week-end compris. Elle regroupe les programmes courts, fils rouges, modules webcam, « pastilles » extraites de Cap sud-ouest ou pêché gourmand, les débats Citoyen et Doc, des pages hebdo sur l’info et le sport le samedi et le dimanche, des enregistrements musicaux et des modules longs sur des thématiques comme le littoral, l’emploi ou encore l’innovation.
A l’instant T, le nombre de volontaires s’établissait à 69 dont 56 pour l’activité chargé de conception multimédia. Sur ces 56, 24 sont des journalistes et 9 d’entre eux se sont déclarés volontaires pour effectuer des fils rouges (pour rappel, en l’état actuel du projet, l’apport en « frais » sur NoA c’est tout sauf de l’info!). Les formations ont débuté en juin et vont se poursuivre selon un dispositif censé s’adapter aux situations particulières des uns et des autres. Les premières répétitions antenne sont prévues à partir du 20 Août.
Immobilier : un schéma directeur évolutif
Avec la création du groupe FTV, un schéma directeur a été élaboré pour appréhender les investissements à venir, rénovation ou construction, sur toutes les implantations. Dans le Sud-Ouest, cela va se concrétiser avec le déménagement programmé de la station de Poitiers dans des bâtiments neufs : 2077 m2 sur deux niveaux implantés dans une ZAC à proximité de la rocade . Ces nouveaux locaux bénéficieront ainsi d’une forte visibilité et ils devraient répondre au mieux aux besoins de fonctionnement pour des coûts moins élevés notamment en matière de consommation énergétique. Le montage de l’opération est une première. La direction a en effet opté pour un BFA, un bail en l’état futur d’achèvement ce qui lui a permis de « piloter » de bout en bout ce programme. La livraison est prévue pour juillet 2020. France Télévision sera alors locataire pour 9 ans mais pourra ensuite devenir propriétaire si elle le souhaite.
Sur le reste du pôle, les premiers grands chantiers pourraient intervenir à partir de 2025 et en tout premier lieu à Toulouse et Bordeaux avec une approche évolutive. Le schéma directeur se doit de s’adapter à la stratégie de l’entreprise avec aujourd’hui la réforme attendue de l’audiovisuelle publique. En interne, les restrictions budgétaires risquent à terme de peser sur les implantations de l’entreprise, celles des régions étant peut être les moins menacées avec l’engagement pris d’une multiplication par 3 de la diffusion de programmes régionaux…En externe, la direction des IMG se doit désormais d’intégrer dans sa réflexion le développement en parallèle des implantations de Radio France et les économies qu’un regroupement des locaux peut générer mais rien à voir avec une fusion des antennes dixit Olivier Montels.
Projet de COM en Occitanie : ça avance…si,si !
Les échanges se poursuivent entre direction d’Occitanie et présidence du conseil régional. Carole Delga s’est tout de même étonnée des réactions suscitées en interne par le contenu de l’amendement adopté fin juin lors de la dernière plénière du conseil régional (cf le tract « entre rumeurs et fausses nouvelles, quel est l’avenir de France 3 Occitanie? ». Carlos Belinchon lui aurait expliqué que dans un contexte « anxiogène » cet amendement avait été perçu par certains comme une tentative d’ingérence mais au-delà des contreparties exigées, le texte fixe aussi une échéance, avant la fin de l’année, pour aboutir à une signature. Un prochain rendez-vous est donc prévu dès la rentrée et devrait s’enchaîner avec d’autres durant l’automne pour finaliser le document. Le financement serait de l’ordre de 1,5 millions d’euros sur 3 ans.
Compétences complémentaires PTA suite
La direction s’apprête à verser d’ici la fin de l’été une rallonge conséquente pour les oubliés de la première régularisation rétro active sur la période 2013-2017. Certains s’estiment toutefois toujours lésés et le débat n’est pas encore définitivement clos. En attendant, la phase 2 de cet accord a débuté. Les besoins en UCC vont être identifiés région par région. S’ensuivront des appels à candidatures et la mise œuvre des formations nécessaires une fois ces candidatures validées par un jury.
Contrats en alternance : nouvelle vague
La particularité cette année, c’est que le COM signé en Nouvelle Aquitaine finance notamment 5 contrats en alternance pour NoA, 3 de journaliste et 2 de technicien. Après examen des candidatures (IJBA Bordeaux et lycée Cassin à Bayonne), la direction de Nouvelle Aquitaine n’a finalement retenu que deux alternants journalistes à l’IJBA, le troisième étant lui rattaché à l’IPJ Dauphine. Du coup ce sont trois alternants techniciens qui viendront prochainement s’ajouter aux effectifs dans le cadre de NoA.
En attendant 10 contrats ont été présentés, 7 pour l’Aquitaine dont 6 de journalistes et 3 pour l’Occitanie dont 2 de journalistes. Les élus ont rendu un avis positif à l’unanimité.
Les comptes du CE : en attendant le CSE…
Présentation comptable habituelle et détaillée, l’enveloppe consacrée aux œuvre sociales et plus particulièrement aux voyages a été largement abondée cette année, l’idée étant de consommer plus qu’à l’accoutumée avant le passage en CSE et la mutualisation des réserves de chacun des CE. A noter également que le nombre de repas servis est en constante progression à Bordeaux d’où une vigilance accrue sur le compte restauration correspondant.
Pour l’approbation des comptes, les élus CGT ont voté pour (6 voix), CFDT, SNJ et SUD se sont abstenus (3 voix).
Prochain CE le 31 Août à Toulouse,
Vos élus et représentant syndical : Gilles Bernard et Karim Jbali.
2018-07-12 Compte-rendu CE Sud-Ouest du 12 juillet
– Grille de rentrée France 3 régions – Une proximité de plus en plus lointaine. Des moyens étriqués. Un mariage forcé en vue avec France Bleu. La grille de rentrée à France 3 est inquiétante pour l’avenir du réseau régional. Les récentes nominations de Stéphane […]
Non classé– Grille de rentrée France 3 régions –
Une proximité de plus en plus lointaine. Des moyens étriqués. Un mariage forcé en vue avec France Bleu. La grille de rentrée à France 3 est inquiétante pour l’avenir du réseau régional. Les récentes nominations de Stéphane Sitbon-Gomez, chargé de la transformation, et de Germain Dagognet, directeur de projet de régionalisation ne rassurent pas. On rappelle que Germain Dagognet a mis en place la casse des métiers au sein de Franceinfo.
L’avenir de France 3 passerait par la fusion avec France Bleu. C’est le constat qui semble être celui des directions régionales, qui ont présenté les grilles de rentrée.
Une fusion maquillée par les mots « synergie » ou « projets communs ». Pour supporter les mesures d’économies imposées à tout l’audiovisuel public, aux montants encore indéterminés, il faudrait donc partager les moyens existants. Les exigences des autorités de tutelle ont été parfaitement entendues !
Voici le programme annoncé : deux matinales communes avec France Bleu, à France 3 Ile-de-France et France 3 Marseille. Ailleurs, des projets d’émissions politiques, de rendez-vous culturels, de radio-télé-web crochet, de partenariats sur de grands événements. Et aussi des animateurs de France Bleu dans les matinales. Partagez les moyens, on vous dit !
Mais quelle ligne éditoriale ? Qui décide du contenu, entre FTV et Radio France ? Pas de réponses concrètes. Quant au pluralisme et à la diversité des contenus proposés aux téléspectateurs de France 3 et aux auditeurs de France Bleu, il faudra repasser. Puisque les deux antennes proposeront des contenus communs. Où est l’intérêt pour notre public ?
Plus insidieux. Ces projets communs avec France Bleu tentent de masquer le rétrécissement des créneaux de diffusion de l’information, et la mise en cause de la proximité. La preuve : l’extension à la « grande région » du tout images, inclus dans le Soir 3. Déjà présent à France 3 Rhône Alpes Auvergne, le Soir 3 grande région sera de règle en Bourgogne Franche-Comté. Réduction des éditions, de l’ambition, de notre visibilité.
Les maigres moyens dévolus au Soir 3 seraient mis au service du numérique, qui fonctionne déjà avec de maigres moyens ! Qu’importe, l’intention de la direction semble être de pérenniser cette fable du « on se débrouille bien tout seuls en régions ».
Le réseau régional de France 3 a connu la suppression de la plupart des éditions locales, et des suspensions pendant les périodes de vacances pour celles qui subsistent. Puis la fusion des sites internet sur le périmètre des nouvelles grandes régions. Enfin, la disparition de sa rédaction nationale. Avec toujours le même argument fallacieux : ça permettra de dégager des moyens pour les régions. Mensonges à répétition !
Des rédactions régionales sont à la limite du burn-out par manque de moyens : les journalistes absents, quel que soit le motif, ne sont pas remplacés par des CDD, que la direction a chassé de FTV.
Cette rentrée 2018 est celle de tous les dangers. Et le seul projet en Nouvelle Aquitaine, en partenariat avec la région, ne suffira pas à nous rassurer. Pas plus que l’extension à 24h00 de programmation par jour pour la seule antenne de plein exercice de France 3, Via Stella, en Corse.
Quel mauvais coup la direction de France Télévisions prépare-t-elle encore à France 3 ? La fusion des antennes et des rédactions régionales pour les calquer sur les nouvelles grandes régions ? La suppression pure et simple du Soir 3 ? La suppression de la dimension nationale et internationale du 19/20 ?
Paris, le 4 juillet 2018
– France 3 Paris Ile-de-France – Les années se suivent et se ressemblent depuis les deux incendies qu’a subi le site de France 3 Paris Ile-de-France à Vanves. La Présidence campe toujours sur ses positions : un déménagement au Siège, alors que les personnels refusent toujours […]
Non classé– France 3 Paris Ile-de-France –
Les années se suivent et se ressemblent depuis les deux incendies qu’a subi le site de France 3 Paris Ile-de-France à Vanves.
La Présidence campe toujours sur ses positions : un déménagement au Siège, alors que les personnels refusent toujours de disparaitre dans les divers services de la grande maison.
Dans un contexte budgétaire en peau de chagrin, la direction va encore chercher des mesures d’économie dans les régions, déjà première contributrice à la politique d’élagage du service public audiovisuel. Les incendies de Vanves ont été un beau prétexte pour mettre en avant un loyer trop cher et des coûts de fonctionnement élevés (avant les incendies, cela ne semblait pas être un problème).
La direction communique sur les économies qui seront faites grâce au déménagement mais étrangement ne souffle mot du cout de ce déménagement…
Pour calmer la fronde anti-déménagement, la direction nous a assuré que le collectif de travail sera préservé, mais quel collectif ? Certainement pas l’ensemble des personnels. Pour preuve, on demande déjà aux monteurs de Vanves le service qu’ils souhaiteraient intégrer, le sport, les magazines ou l’actualité, les vidéos comme les fonctions support sont dans le flou le plus total. Quant aux preneurs de son et aux OPV, l’affaire semble déjà réglée, ils vont se fondre dans les services idoines du Siège.
Nous assistons là à un recul sans précèdent de l’autonomie régionale en terme d’information de programmes et d’indépendance éditoriale. France 3 Paris Ile-de-France, chaine de la région capitale, va être fondue, « éparpillée façon puzzle » dans le grand chamboule-tout de la fusion des services du siège.
Face aux menaces concernant l’emploi et nos conditions de travail, le SNJ soutient la très grande majorité du personnel plongé dans l’inquiétude et opposé à ce qui s’apparenterait à un projet d’absorption-fusion.
Nous réclamons les moyens nécessaires à la reconstruction de notre site.
Notre autonomie éditoriale n’est pas négociable !
Paris, le 3 juillet 2018
Le dispositif salarial de l’accord du 28 mai 2013 n’a pas tenu ses promesses de transparence et d’équité. Non pas qu’il se soit avéré mal conçu, mais parce que, sur le terrain, les représentants de la direction ne l’ont pas appliqué loyalement. En « servant » trop […]
Non classéLe dispositif salarial de l’accord du 28 mai 2013 n’a pas tenu ses promesses de transparence et d’équité. Non pas qu’il se soit avéré mal conçu, mais parce que, sur le terrain, les représentants de la direction ne l’ont pas appliqué loyalement.
En « servant » trop régulièrement les mêmes, la direction n’a pas pu respecter son engagement initial de faire bénéficier l’ensemble des personnels d’une progression salariale individuelle tous les 4 ans. Le privilège des uns a provoqué le retard des autres. Ce n’est pas la taille du gâteau qui est en cause mais bien la répartition injuste des parts…
Au chapitre transparence, les comités locaux des salaires censés être le lieu où les représentants des salariés pourraient anticiper et corriger ces injustices, ont débouché sur des mascarades. Informations incomplètes, représentants RH refusant de dialoguer, la plupart de ces réunions ont tourné court.
Comment dépasser ce constat ? La direction prétend qu’elle pourrait rectifier le tir sur la transparence en inscrivant dans un avenant à l’accord collectif le renforcement des pouvoirs des comités des salaires.
Elle s’engage par ailleurs à réduire les délais entre deux mesures individuelles pour tous les salariés en en faisant varier la portée selon la situation salariale de ceux qui en bénéficient. Autrement dit, en découpant des parts de gâteau de tailles différentes…
Pour que ces engagements dépassent le stade de vœux pieux, les organisations syndicales ont réclamé des garanties écrites durant la négociation.
Nous avons obtenu les engagements suivants :
Pour assurer l’accroissement du nombre de mesures, leur taux garanti varierait selon le niveau de salaire des bénéficiaires. Par exemple, l’augmentation garantie du salaire de base pour un Grand Reporter lors d’un passage en palier 2 serait de 5% contre 4% pour un passage en palier 3, et 3% pour un passage en palier 4 ou 5.
Dans l’hypothèse d’une entrée en vigueur de cet avenant en 2018, un dispositif de transition d’un système à l’autre serait mis en œuvre. Il bénéficierait à tous les salariés sans mesure depuis 4 années (sauf justification) et serait automatique à 5 années.
Là encore, le montant de la mesure oscillerait de 2,5 % du salaire de base pour un journaliste dont le salaire annuel brut serait inférieur à 53619 € jusqu’à 606 € annuels bruts pour les journalistes dont le salaire annuel brut dépasse 65534 €.
Après en avoir délibéré, le bureau national du SNJ de France Télévisions a choisi de signer cet avenant à durée déterminée sur 3 ans. Nous jugerons sur pièce si ce dispositif se révèle mieux disant. A charge pour la direction de respecter ces nouveaux engagements.
Paris, le 3 juillet 2018
/// Comité d’Etablissement Siège \\\ Nous aurions aimé être dans la légèreté des vacances qui approchent pour une bonne partie des salariés ! Mais elle serait bien coupable. Les rédactions nationales traversent comme jamais une crise qui fait d’énormes dégâts ! Autoritarisme exacerbé, chasse aux […]
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/// Comité d’Etablissement Siège \\\
Nous aurions aimé être dans la légèreté des vacances qui approchent pour une bonne partie des salariés ! Mais elle serait bien coupable.
Les rédactions nationales traversent comme jamais une crise qui fait d’énormes dégâts ! Autoritarisme exacerbé, chasse aux ETP, brimades à répétition, intimidations organisées, le tout sur fond de mise en œuvre d’une fusion qui consomme toutes les énergies et détourne de l’essentiel.
Un climat délétère qui semble être le fruit de la concentration extrême du pouvoir. A la direction de l’information comme à la DRH, tout s’accélère ! Licenciements abusifs, licenciements de précaires, dans les services comme dans les équipes des magazines, pression au quotidien sur la planification au détriment de la vie privée des salariés. Et lorsque les élus et les représentants syndicaux abordent ces problèmes, le déni est de sortie, une fois de plus !
Mais bien évidemment, tout cela n’est pas dû au hasard… A quelques jours d’annonces a priori mortifères, ceux qui nous dirigent nous préparent au pire, parce qu’il semble au programme !
Économies plus que drastiques, plan de départs, fermeture de France ô, de France 4, éditions nationales en sursis… Mais nos inquiétudes ne seraient liées qu’à notre volonté d’être rétifs au changement ! Ce sera donc avec nous ou sans nous. Voilà le discours sous-jacent distillé en instance, dans les réunions au sommet, ou révélé par certaines indiscrétions qui font état de l’inquiétude de certains cadres de l’entreprise.
Oui le moment est grave ! Comme s’il fallait instiller dans tous les esprits, la seule peur du lendemain pour que tout le monde reste bien dans son coin ! Dans la série « à qui le tour ? », voilà que dans les collectifs de travail, la crainte est devenue le principal sujet de conversation. De quoi pousser à l’abattement, de quoi affaiblir celles et ceux qui sont déjà atteints. Alors s’enchaînent les arrêts maladies, les comportements proches du burn-out un peu partout, à tous les étages ! Les pratiques qu’on pensait appartenir au passé reviennent dans le paysage des rédactions. Casting à la demande des rédacteurs en chefs, blacklistage en fonction des éditions, exclusion par l’âge dans certains services, tournages ou missions annulés faute de JRI, économies obligent.
Nous ne sommes pas catastrophistes, c’est la politique de la direction qui est anxiogène ! Il est donc de notre devoir en interne et en externe de donner l’alerte. Un management de plus en plus brutal s’installe, même là où certains pensaient être protégés. Ces méthodes ne sont jamais dues au hasard. Ne nous laissons pas abattre, ce n’est qu’ensemble que nous pourrons contrer le dessein de quelques-uns.
Paris, le 2 juillet 2018
2018-07-02 Préalable CE Siège – Angoisse à tous les étages
– Elections professionnelles – Les quatre premiers CSE de France Télévisions sont (presque) en ordre de marche. A l’issue des scrutins professionnels organisés ce mois-ci à Mayotte, en Guyane, en Martinique et à Saint-Pierre et Miquelon, la nouvelle instance qui succède aux CE, DP et […]
Non classé– Elections professionnelles –
Les quatre premiers CSE de France Télévisions sont (presque) en ordre de marche. A l’issue des scrutins professionnels organisés ce mois-ci à Mayotte, en Guyane, en Martinique et à Saint-Pierre et Miquelon, la nouvelle instance qui succède aux CE, DP et CHSCT est désormais constituée dans ces quatre établissements.
Premier enseignement de cette série de scrutins, le recours exclusif au vote électronique n’a pas eu d’impact négatif sur le taux de participation. Il est resté élevé dans les quatre stations et a augmenté dans trois d’entre elles. Le quorum a été atteint dans l’ensemble des collèges électoraux et un seul tour de scrutin a donc suffi pour désigner la totalité des élus.
Deuxième observation, la CFDT demeure majoritaire à Saint-Pierre et Miquelon, l’UCSA-CGT à Mayotte, tandis qu’une alliance majoritaire SNJ-SRCTA-UNSA succède en Guyane au bureau sortant UTG-UCSA-CGT qui dirigeait les anciennes instances depuis plus de trente ans. En Martinique, l’UCSA-CGT n’a plus la majorité absolue et le bureau de l’instance sera élu la semaine prochaine.
En terme de représentativité, la tendance sur ces 4 établissements est à la hausse pour le SNJ et FO, plutôt à la baisse pour la CFDT et la CGT. Il serait cependant hasardeux d’en tirer des conclusions plus générales dans l’attente des scrutins qui restent à organiser dans six établissements.
Le SNJ remercie les salariés qui ont voté pour les listes que nous présentions à vos suffrages avec une mention particulière pour les salariés de Guyane 1ère qui ont permis l’élection d’un premier secrétaire SNJ de CSE. Nous félicitons l’ensemble des élus auxquels va incomber la lourde charge d’assumer la représentation des salariés dans des conditions dégradées par les ordonnances Macron.
Là où, jusqu’à présent, 21 à 32 élus titulaires et suppléants se partageaient la tâche de représenter les salariés dans les DP, CE et CHSCT de ces quatre stations ultramarines, ce sont dorénavant 5 (Saint-Pierre et Miquelon et Mayotte), 8 (Guyane) ou 10 (Martinique) élus titulaires au maximum, selon la taille des établissements qui assument cette responsabilité.
C’est d’ailleurs pour réclamer – notamment – la présence des élus suppléants aux réunions du CSE que les élus de Saint-Pierre et Miquelon ont refusé hier de participer à la réunion constitutive de la nouvelle instance.
Pour ce qui concerne les établissements de Corse, Guadeloupe, Réunion, Malakoff, Réseau France 3 et Siège, nous sommes toujours en attente de certaines décisions de l’administration du travail que la direction a saisie en l’absence de protocoles préélectoraux valablement signés. Le calendrier le plus vraisemblable est que ces scrutins auront lieu à l’automne à l’issue d’éventuels recours en justice.
Paris le 27 juin 2018
– Licenciement d’Hélène Risacher – A France Télévisions, bien avant la réforme de l’audiovisuel public, la direction prend les devants, et licencie sans autre forme de procès. Après l’éviction du journaliste Jean-Marc Pitte, pour des raisons fallacieuses, son travail de journaliste semblait déranger les “notables […]
Non classé– Licenciement d’Hélène Risacher –
A France Télévisions, bien avant la réforme de l’audiovisuel public, la direction prend les devants, et licencie sans autre forme de procès. Après l’éviction du journaliste Jean-Marc Pitte, pour des raisons fallacieuses, son travail de journaliste semblait déranger les “notables locaux“, c’est maintenant au tour de la directrice adjointe des magazines de France 2 et France 3, de subir les foudres de la direction.
Son tort : avoir émis des réserves lors d’un comité de direction concernant les arbitrages arrêtés en novembre 2017, pour le budget 2018 de la direction de l’information. Ils portaient sur la réduction de la moitié des effectifs affectés aux magazines et un changement de rythme de diffusion de ces émissions. Des pistes qui, rappelons-le, ont soulevé une vague d’indignations au sein des rédactions nationales.
A France Télévisions, quand on est cadre, on doit donc être aux ordres. Se taire, et ne rien dire qui pourrait froisser. Quitte à faire fi du code du travail qui, dans son article L461-1, stipule que « Les opinions que les salariés, quelle que soit leur place dans la hiérarchie professionnelle, émettent dans l’exercice du droit d’expression ne peuvent motiver une sanction ou un licenciement. »
Dans cette affaire, la direction agit sans aucune graduation. Pas d’avertissement, de blâme, ni de mise à pied avant la lettre de licenciement. Aucun reclassement possible au 13h15 par exemple, où elle a eu auparavant de bons résultats. La direction s’oppose à toute alternative au licenciement.
Pour cette salariée journaliste, impossible de se défendre par ailleurs devant ses pairs. La commission de discipline lui est refusée ! Ce sera un préavis de 3 mois à compter de ce mois de juin, qu’elle est dispensée d’effectuer dans l’entreprise.
A France Télévisions, le projet d’entreprise de la direction est donc « aux ordres, sinon la porte » !
Ce management brutal déjà dénoncé instaure maintenant des tribunaux d’exception où la défense des salariés n’a plus droit de cité ! Nous demandons a minima qu’une commission de discipline soit réunie comme le permet l’accord collectif, afin que notre consœur puisse présenter sa défense.
Aussi, nous exigeons la réintégration immédiate d’Hélène Risacher et l’annulation de son licenciement. Et nous demandons à la présidence de France Télévisions de mettre immédiatement fin à cette politique de l’arbitraire !!
Paris, le 21 juin 2018