Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
Face à une direction qui persiste à vouloir passer en force pour entraîner les salariés d’Antibes dans un déménagement qui va coûter, au bas mot, 20 millions d’euros d’argent public et permettra à terme à la ville de Nice de récupérer le bâtiment construit par France […]
Régions France 3 Tous nos communiquésNous le savons désormais, avec Tempo, il faudra faire en région avec les moyens du bord. Nul besoin d’attendre de prétendus ateliers participatifs et une éventuelle concertation. Dans les antennes, c’est peu dire que le projet n’enthousiasme pas les personnels. Y compris dans les rangs […]
IRP - CSE Régions France 3 Tous nos communiquésLes rumeurs avaient fuité dans la presse, elles viennent d’être confirmées. Les salariés qui travaillent pour ‘Thé ou Café’ ont appris que l’émission matinale des week-ends sur France 2 va s’arrêter en fin d’année. Une pétition pour réclamer le maintien de l’émission avait pourtant été […]
Non classéLes rumeurs avaient fuité dans la presse, elles viennent d’être confirmées. Les salariés qui travaillent pour ‘Thé ou Café’ ont appris que l’émission matinale des week-ends sur France 2 va s’arrêter en fin d’année.
Une pétition pour réclamer le maintien de l’émission avait pourtant été lancée en début de mois, elle a déjà recueilli plus de 6 000 signatures. Plus de cent artistes, écrivains et personnalités du monde de la culture sont montés au créneau, mais rien n’a fait fléchir Delphine Ernotte qui supprime sans état d’âme l’une des rares émissions culturelles encore à l’antenne, un programme emblématique du service public.
‘Thé ou Café’, animée par Catherine Ceylac, est l’une des seules émissions de programmes encore produites en interne. L’audience est certes en érosion, mais elle regrouperait encore plus de 500 000 téléspectateurs. Une fidélité sacrifiée sur l’autel du rajeunissement et des économies budgétaires. Avec un budget de 3 millions d’euros par an, déjà réduit d’1/3 l’an dernier, ce n’est pas l’émission la plus chère de France Télévisions, loin de là.
Conséquence, l’équipe est déstabilisée sans savoir ce que la direction va lui proposer l’an prochain. 9 CDI dont 5 journalistes sont affectés à cette émission sans compter les intermittents qui interviennent régulièrement.
Quel sort leur est réservé ? Mystère !
Le SNJ dénonce cette politique d’économies arbitraires dont les salariés vont faire une nouvelle fois les frais. Nous serons naturellement aux côtés de ces CDI et intermittents pour veiller à ce qu’ils soient traités équitablement.
Paris, le 24 mai 2018
C’est donc un messager de la présidence jupitérienne qui a annoncé l’autre jour sur une de nos chaines, la fin de France 4 sur la TNT, destination le web. Le pouvoir a donc choisi, et le silence de nos dirigeants, ici à France Télévisions, est […]
Non classéC’est donc un messager de la présidence jupitérienne qui a annoncé l’autre jour sur une de nos chaines, la fin de France 4 sur la TNT, destination le web. Le pouvoir a donc choisi, et le silence de nos dirigeants, ici à France Télévisions, est assourdissant.
25 ETP, c’est vrai que cela ne mérite pas l’attention de la présidence, au cœur d’un effort qui oscille entre 300 et 500 millions d’économies que la tutelle demanderait d’ici à 2022 aux groupes de l’audiovisuel public.
Il est vrai que c’est le numéro 2 de l’entreprise qui avait allumé la mèche au détour d’une intervention devant le service des sports… Il évoquait alors la possible suppression de chaines !!! Ainsi, on peut se demander depuis quand la décision est vraiment prise ? La présidence a-t-elle déjà désigné ses victimes sacrificielles ?
Libère-t-elle le canal 14 pour y transférer France info ? Une offre d’information en pleine crise, parce que sous dimensionnée, comme le SNJ l’a toujours dénoncé, pendant que les zélés et les amis de circonstance, caricaturaient notre position sur ce sujet !!!
Hélas, les conditions de travail et l’état des salariés donnent raison à ceux qui parlaient de nécessaire ambition, pour ne pas faire de France info un simple objet politique.
Il serait enfin temps que la présidence reprenne la main, réponde aux rumeurs, fasse le tri dans ce que lui demanderait l’Elysée et informe donc les salariés sans attendre le CCE de la mi-juin. Quel avenir pour France 4 et ses salariés qui ne sont pas qu’un simple coût de grille ? Quel avenir pour France Ô ? Combien devrons-nous réellement économiser et quelles conséquences pour le groupe et ceux qui le font vivre avec fierté, loin de la honte que semble ressentir le président de la république.
Ce président comme ses prédécesseurs abandonne France Télévisions comme une terre agricole fertile qu’on décide d’abandonner un peu plus chaque jour… En quelque sorte le président des friches…
Les salariés du groupe n’en peuvent plus des injonctions contradictoires qui demandent toujours mieux avec toujours moins. Et la stratégie en interne ne fait qu’augmenter cette incompréhension. Il faut que ceux qui nous dirigent prennent réellement la mesure du désarroi, en évitant le seul refrain du nécessaire changement ; surtout quand les stratégies avancées ne cessent de changer de direction sans aucune logique d’entreprise.
Paris, le 23 mai 2018
– FRANCE Ô – Sacrifier France Ô sur l’autel des économies budgétaires et recycler au passage au-delà du périph’ un cadre dirigeant que les équipes de Franceinfo ne peuvent plus souffrir. Voilà les deux messages adressés par la Présidence de France Télévisions à la veille […]
Non classé– FRANCE Ô –
Sacrifier France Ô sur l’autel des économies budgétaires et recycler au passage au-delà du périph’ un cadre dirigeant que les équipes de Franceinfo ne peuvent plus souffrir.
Voilà les deux messages adressés par la Présidence de France Télévisions à la veille du week-end de Pentecôte aux salariés de Malakoff, en ne démentant pas les informations diffusées dans la presse sur une fermeture possible de France Ô et en officialisant une exfiltration largement contestée.
Dépourvue de la visibilité nationale dont bénéficient les rédactions de France 2 ou France 3, aussi bien que du soutien que les élus locaux accordent à “leurs” stations régionales et ultramarines, Malakoff présente, il faut croire, le profil du bouc émissaire idéal.
En 2010, le passage à l’entreprise unique a entraîné la disparition de plusieurs services administratifs du site.
En 2014, la direction de l’information du Siège a prétendu sans rire effectuer sa part des sacrifices imposés au groupe en supprimant… l’AITV, une rédaction de trente postes basée à Malakoff.
Résultat, Malakoff compte aujourd’hui moins de 350 salariés contre plus de 500 il y a 10 ans. Aucun site de France Télévisions n’a connu pareille hémorragie et sacrifice d’emplois ; dans le même temps, aucun autre établissement, y compris outre-mer, n’a “profité” des redéploiements que ce mouvement aurait pu induire.
Et c’est donc ici qu’il faudrait à nouveau sabrer en démantelant la vitrine hexagonale de l’outre-mer, l’héritière de RFO-Sat ?
France Ô, une chaîne nationale dont le budget annuel ne représente qu’une partie infinitésimale aux regards des budgets de production de France 2 et France 3.
Les salariés de Malakoff en ont plus qu’assez d’être réduits aux rôles de variables d’ajustements et d’accueils de cadres devenus indésirables dans le reste du Groupe.
Quel mépris de la direction qui choisi de se murer dans le silence.
Oui, les salariés sont en colère devant ce nouveau parachutage !
Outre le rappel de pas moins de quatre directeurs régionaux à Malakoff, de mise à l’écart d’autres dont on ne sait que faire, mais qu’on tente de justifier par le biais de mission fantoches, les places de bureau risquent de devenir chères au 5ème étage de Malakoff. D’autant que les passerelles du Pôle outremer aux autres entités du Groupe semblent quasi inexistantes…
Ce seront donc encore les plus faibles et les plus précaires qui paieront. Des précaires qui attendent depuis 8 mois des postes mis en consultation et toujours pas pourvus. Le seront-ils un jour ?
Le 10 mai 2010, 84 journalistes de Malakoff obtenaient la fin de leur rattachement à l’ »Agence de proximité” de funeste mémoire pour les intéressés, et le départ de ses cadres éphémères en signant de leurs noms une motion de défiance à l’encontre de ces dirigeants.
Huit ans plus tard, l’histoire semble se répéter avec le même dédain et mépris. La direction pourtant issue de l’outre-mer n’aurait-elle tiré aucun enseignement des crises précédentes ?
Ne nous y trompons pas. Personne ne sera épargné par ce démembrement annoncé.
Ni Malakoff, ni les stations ultra-marines, prochaines cibles d’économies multiples d’un Groupe et d’une tutelle aux abois.
Malakoff, le 22 mai 2018
– MOBILISATION DU 22 MAI – À quelques jours de probables annonces de coupes claires dans le budget de l’audiovisuel public, le SNJ France Télévisions prend toute sa part dans le combat pour la défense des services publics. L’indépendance de nos rédactions passe de fait […]
Préavis de grève– MOBILISATION DU 22 MAI –
À quelques jours de probables annonces de coupes claires dans le budget de l’audiovisuel public, le SNJ France Télévisions prend toute sa part dans le combat pour la défense des services publics.
L’indépendance de nos rédactions passe de fait par de réels moyens donnés aux équipes de reportage, partout où France Télévisions est présent. La tutelle semble vouloir s’orienter vers un big-bang qui passe, comme toujours, par des économies qui, cette fois, pourraient être lourdes de conséquences pour l’avenir du groupe, de nos chaînes et par conséquent des salariés.
C’est pourquoi le SNJ France Télévisions appelle ses adhérents et ses sympathisants à apporter leur soutien au mouvement du 22 mai prochain, en manifestant là où ils se trouvent pour défendre tous les services publics, contre la politique de démantèlement organisée par le gouvernement.
Paris, le 17 mai 2018
– FUSION DES RÉDACTIONS NATIONALES – Après des mois d’attente, des réclamations incessantes de la part des élus des instances du Siège et de ceux du CCE, nous avons enfin reçu les « retours d’expériences » des phases 1 et 2, concernant la fusion des services « économie/social » […]
Non classé– FUSION DES RÉDACTIONS NATIONALES –
Après des mois d’attente, des réclamations incessantes de la part des élus des instances du Siège et de ceux du CCE, nous avons enfin reçu les « retours d’expériences » des phases 1 et 2, concernant la fusion des services « économie/social » et « politique intérieure ». C’est toujours ça de pris ! Mais quelle surprise en les découvrant…
Ces « retours d’expériences » reconnaissent, certes, quelques points critiques, tous en voie d’amélioration, bien sûr. Mais sinon quelle indigence, quel vide sidéral, quelle gifle morale et professionnelle !
Ces « retours d’expériences » ne sont en fait que le résultat d’entretiens entre cadres, sans la base. Bien sûr, ceux qui nous dirigent ont tout à fait le droit à la parole dans cette affaire, puisqu‘ils sont eux-mêmes, parfois contre leur gré, les acteurs de cette fusion des rédactions. Mais de là à oser produire de tels documents qui ne reprennent en rien les revendications collectives des journalistes et du personnel technique et administratif de ces services, c’est tout simplement surréaliste et coupable. Oui, coupable.
Parce qu’à cacher la réalité, à faire du déni un mode de management, ce sont bien des trajectoires abîmées que la direction camoufle. Des risques psycho-sociaux qui ne sont pas pris en compte. Une souffrance au travail qu’on ne veut pas voir, et un tour de passe-passe éditorial qui n’a pour but que de faire disparaître le pluralisme.
Alors nous demandons solennellement que, sous l’égide de la direction de l’information, avec les salariés des services concernés et des représentants des organisations syndicales représentatives, que de réels « retours d’expériences » soient mis en place, pour qu’enfin la parole soit entendue librement pour dire de quoi la fusion est véritablement le nom.
Paris, le 14 mai 2018
La quasi-totalité de la rédaction et un tiers des PTA de France 3 Picardie étaient en grève ce mardi 24 avril pour réclamer le maintien de la planification en actu du DSNG. La large mobilisation du personnel a permis d’exprimer une opposition déterminée à la […]
Préavis de grèveLa quasi-totalité de la rédaction et un tiers des PTA de France 3 Picardie étaient en
grève ce mardi 24 avril pour réclamer le maintien de la planification en actu du DSNG. La large mobilisation du personnel a permis d’exprimer une opposition déterminée à la réduction, voire à la suppression du DSNG.
Les salariés grévistes ont pu détailler pendant plusieurs heures leurs revendications auprès de la rédaction en chef et du chef de centre, habituellement absent de la conférence de rédaction.
Le ras le bol : la systématisation des directs et des envois de sujets par aviwest est le coup de trop dans l’empilement des tâches. Il existe un temps journalistique incompressible garant de la qualité du travail.
On ne veut pas du low cost : on nous invoque l’évolution technologique, alors qu’on veut nous imposer du matériel de moins bonne qualité, mis en œuvre par moins de personnes. La concurrence privée, elle, ne fait pas ce choix.
Le réseau 4G, ça ne marche pas à tous les coups : les problèmes de transmission par la 4G sont récurrents sur le terrain. Ceci oblige à des déplacements, à perdre du temps, voire à se mettre en danger pour envoyer des images.
Non à la primauté de la technique sur l’éditorial : les salariés dénoncent la stratégie d’entreprise qui privilégie le tuyau au contenu.
Une méthode inacceptable : il est inconcevable d’apprendre au hasard de l’affichage d’une planification la suppression du DSNG planifié 6 jours/7 alors que c’est un outil essentiel de la ligne éditoriale du JT du midi.
On est à l’os : on est déjà très rentables, on a déjà perdu à Amiens des ETP depuis 2014 et on vient chercher des postes de terrain tout en renforçant les effectifs des cadres rédactionnels et techniques !!!!
Et après ? Nous persistons à inviter la direction à revenir sur une décision néfaste pour la qualité de notre travail et de nos conditions de travail. Les salariés ont pu formuler des propositions pour pallier la raréfaction du DSNG à l’avenir, des solutions qui permettent le maintien d’un technicien sur le terrain. La balle est maintenant dans le camp de la direction.
Amiens, le 25 avril 2018
– COMMISSION DE LA CARTE D’IDENTITÉ DES JOURNALISTES PROFESSIONNELS – Journalistes, dès le 19 avril, Vous allez voter pour désigner vos représentants à la commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP). Tout ce qu’il faut savoir sur l’importance de ce scrutin et de la carte de presse, symbole de […]
Non classé– COMMISSION DE LA CARTE D’IDENTITÉ DES JOURNALISTES PROFESSIONNELS –
Journalistes, dès le 19 avril,
Vous allez voter pour désigner vos représentants à la commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP).
Tout ce qu’il faut savoir sur l’importance de ce scrutin et de la carte de presse, symbole de la liberté d’informer et de la démocratie.
Notre profession de journaliste est attaquée de toutes parts :
– Par les déclarations et les comportements de certains politiques
– Par une loi prétendant interdire la liberté d’informer au nom du secret des affaires
– Par une loi voulant placer cette liberté d’informer sous la tutelle d’une machine administrative (le CSA)
– Par la multiplication de nombreuses barrières mises en place par les services de comm’
Dans ce contexte, il est fondamental de voter dès le 19 avril ! Ce geste permet de marquer notre attachement à notre statut professionnel.
1/ La carte de presse, c’est d’abord un outil de travail
Délivrée par la CCIJP selon des critères définis par la loi (*), la carte de presse permet d’obtenir les accréditations sans lesquelles certains reportages sont impossibles. Dans le domaine du sport c’est même le sésame indispensable pour obtenir les fameuses « accrédits » des fédérations sportives.
Elle est aussi le passeport, souvent nécessaire pour accéder aux conférences de presse ou à certains lieux réservés aux médias (salle de presse, zones sous contrôle militaire ou policier etc.)
2/ La carte de presse protège les journalistes dans l’exercice de leur métier
Elle protège en garantissant liberté d’expression et indépendance. Elle garantit la protection du secret des sources dans le cadre de procédures judiciaires, en attestant de la qualité de journaliste professionnel
La carte de presse aide également à couvrir des manifestations de rues ou à être identifiés comme tels lors de reportages en milieux hostiles (zones de guerre, émeutes etc.)
La possession d’une carte de presse facilite enfin la résolution des multiples problèmes qu’un(e) journaliste peut rencontrer dans l’exercice de son métier : arrestation, prise d’otage, enlèvement, accident, etc.
3/ La carte de presse symbolise le statut social du journaliste
La carte de presse facilite la reconnaissance des droits attachés au statut des journalistes professionnels (convention collective, minimas salariaux, sécurité sociale, congés payés, indemnités de licenciement, formation professionnelle)
-La carte de presse ouvre aux pigistes des bénéfices identiques à ceux des permanents en termes d’ancienneté, d’allocation maternité et de formation professionnelle
-La prime d’ancienneté est calculée sur la base de la date d’attribution de la carte de presse
4/ La carte de presse responsabilise
La carte de presse donne des droits mais également des devoirs. La carte de presse enjoint celle ou celui qui la possède à respecter les règles déontologiques, telles qu’elles sont définies par la charte des droits et des devoirs, partie intégrante de l’accord collectif de France Télévisions.
* Article L 7111-3 du code du travail : « Est journaliste professionnel toute personne qui a pour activité principale, régulière et rétribuée, l’exercice de sa profession dans une ou plusieurs entreprises de presse, publications quotidiennes et périodiques ou agences de presse et qui en tire le principal de ses ressources »
Paris, 18 avril 2018
« 200 caméras de la gendarmerie sur le terrain », annonce fièrement Gérard Collomb sur LCI. Tranquillement, le ministre de l’intérieur assume le fait d’avoir écarté des journalistes professionnels pour montrer au public des images « contrôlées » de l’évacuation des Zadistes de Notre-Dame-des-Landes. « Ce que nous voulions, c’est […]
Non classé« 200 caméras de la gendarmerie sur le terrain », annonce fièrement Gérard Collomb sur LCI.
Tranquillement, le ministre de l’intérieur assume le fait d’avoir écarté des journalistes professionnels pour montrer au public des images « contrôlées » de l’évacuation des Zadistes de Notre-Dame-des-Landes.
« Ce que nous voulions, c’est qu’il puisse y avoir de la part des spectateurs un jugement qui soit objectif », déclare notamment le premier flic de France pour justifier cette atteinte à la liberté de la presse.
Sur place nos confrères ont vu ces « collègues » filmer des équipes de journalistes professionnels. Equipés de leurs tenues de sécurité, comme tous les autres CRS, certains de ces gendarmes arboraient des dossards de presse. Ne reculant devant aucun moyen, les gendarmes ont également utilisé des drones qui ont fourni des vues aériennes, mises gracieusement à la disposition des médias.
Lors de leur arrivée sur les lieux, nos confrères (les vrais) ont été parqués en bord de route puis évacués de la zone, sous escorte, avec interdiction de filmer. Certains sont parvenus à regagner la ZAD par des chemins de traverse, ils ont été contrôlés, menacés, interdits d’accès.
Le SNJ France Télévisions condamne très fermement cette dérive qui consiste à fournir, sous prétexte de sécurité, des images « clés en main » et totalement aseptisées des opérations « sensibles » du gouvernement.
Le SNJ France Télévisions regrette qu’en diffusant les images de la gendarmerie, la direction de France Télévisions cautionne indirectement cette censure imposée à nos équipes sur le terrain.
L’Elysée a fait le choix d’une information contrôlée, au mépris de la profession de journaliste, au mépris des citoyens qui ont droit à une information libre et indépendante.
Au moment où le gouvernement lance un projet de loi contre les « fake news », il serait nettement contradictoire qu’il en fabrique lui-même.
Paris, le 11 avril 2018
La direction pose aujourd’hui la dernière pierre de son funeste édifice qu’est la fusion des rédactions. Depuis le début d’Info 2015 et les fusions successives de services, le SNJ demande sans cesse des retours d’expérience entre chaque étape… Rien… Que de la marche forcée, que […]
Non classéLa direction pose aujourd’hui la dernière pierre de son funeste édifice qu’est la fusion des rédactions. Depuis le début d’Info 2015 et les fusions successives de services, le SNJ demande sans cesse des retours d’expérience entre chaque étape… Rien… Que de la marche forcée, que des trajectoires écrasées, des carrières abîmées, des salariés rejetés. Un exemple qui nous vient tout droit de la phase 3, les scriptes, victimes d’une filière édition inventée sans concertation. À ce sujet, un mail envoyé par notre organisation reste toujours lettre morte, alors qu’il demandait juste que nos représentants puissent échanger avec la direction, pour faire entendre encore un peu plus fort la voix de nos collègues dont le métier est nié, bafoué, détruit.
Il vous reste donc quatre services de journalistes à fusionner qui n’en feront plus que 2 et un grand déménagement à organiser. Déjà de partout on s’inquiète, on s’affole et vos services sont au courant puisque des alertes circulent déjà entre RH, DSQVT, équipe projet et chefs de service. IV3, édition, JRI, société, correspondants régionaux, services RH et comptabilité partout cela craque avant même que votre dernière phase ne nous enferme définitivement dans cette fusion sans but, sans intérêt, sans humanité, sans projet éditorial.
Parmi les plaignants, tous ne se prononcent pas sur le projet mais beaucoup regardent les plans des bureaux, des regroupements. Ils comptent les mètres carrés manquants, les expositions peu lumineuses et la liste n’est pas exhaustive. Et un baby-foot aux couleurs rouge et bleue n’y changera rien, n’en déplaise au directeur de l’information. Ces informations d’ailleurs remontées lors d’une réunion de préparation du prochain CHSCT siège seront, nous l’espérons, entendues et suivies des faits. Et tout cela n’est pas anecdotique…
La responsabilité de ce qui arrive déjà dans de nombreux services et qui arrivera bientôt dans d’autres, est bien la vôtre et seulement la vôtre. Il est temps de vous en rendre compte. On ne réussit rien contre ses salariés, au mieux on a l’impression d’avoir mené son projet à terme. Mais pour qui, pour quoi ? Le pire c’est que même cette réponse là, la direction est incapable de la formuler.
Paris, le 5 avril 2018
Fusion des rédactions – Nouvelle Phase, nouveau Déni
En soutien à Jean-Marc Pitte et pour marquer ce jour de grève, les élus SNJ ne peuvent accepter que s’instaure en interne un tribunal d’exception, une injustice organisée comme la commission de discipline concernant notre confrère a pu, hélas, le démontrer. Un dossier vide, des […]
Non classéEn soutien à Jean-Marc Pitte et pour marquer ce jour de grève, les élus SNJ ne peuvent accepter que s’instaure en interne un tribunal d’exception, une injustice organisée comme la commission de discipline concernant notre confrère a pu, hélas, le démontrer.
Un dossier vide, des faits inconsistants qui assurément ne sont que des prétextes pour écarter définitivement un salarié, un journaliste qui apparemment dérangerait les notables locaux. Déjà le licenciement d’un salarié de France 3 Ile-de-France, Pascal Tribo, avait emprunté le même chemin de l’arbitraire Licenciés pour l’exemple ? Le tout sans doute pour instaurer un climat anxiogène dans une entreprise qui fait la chasse aux ETP quels que soient les moyens, c’est bien la fin qui compte !
C’est en intersyndicale que nous avons déposé ce préavis ! Pour un tel motif ce n’est pas chose courante ! C’est bien que, tous, nous considérons que ce licenciement est abusif ! Il est encore temps Madame la présidente de revenir sur cette décision inique.
Malgré tout notre confrère, abîmé, brisé par ce licenciement est toujours debout, avec tout notre soutien. Son combat contre l’injustice, nous le faisons nôtre ! Et que les autres salariés sachent que nous ne laisserons pas ce genre de pratiques pourrir le climat social d’une entreprise déjà bien trop atteinte !!
Paris, le 04 avril 2018