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Communiqué intersyndical FO – SNJ – Sud

À l’heure où les éditions ICI sont encore dans un format hybride et les dégâts dus à son
impréparation toujours présents dans les esprits, la semaine du 18 mars semble arrêtée pour
l’Antenne des Alpes.

À l’image de celles de Besançon, les organisations syndicales Sud, SNJ et FO s’opposent au
volontarisme zélé de la direction d’AURA à vouloir prendre en charge la partie nationale.

En décembre dernier pourtant, après 5 semaines d’une grève particulièrement suivie à Grenoble,
on nous annonçait en instance de proximité que les antennes d’AURA ne seraient pas
candidates pour la fabriquer.

Qu’est-ce qui a changé depuis ? Rien.
Pas plus d’effectifs pour cette charge de travail supplémentaire qui en a déjà épuisé plus d’un·e.
Dans le train de ce JT itinérant, pas de moyens ou presque. La politique du toujours plus avec
toujours moins.

Un joli retour à la case départ donc, dans les mêmes conditions qu’avant la grève, voilà ce qui
se dessine. Dans quel but, sinon celui de flatter la Direction du réseau ? Et tant pis pour la casse.

Alors OUI les organisations syndicales Sud, SNJ et FO s’opposent fermement à ce tour de
manège imposé. Elles rappellent que notre antenne, parmi les plus petites et les moins dotées
du réseau, enregistre le triste score de 4 accidents du travail en 2 mois seulement de mise au
régime ICI. Elles rappellent également que le protocole de sortie de grève stipule que l’antenne
choisie doit travailler dans une organisation stable, ce qui n’est pas le cas de la nôtre qui cumule
encore de nombreux arrêts maladie.

Et OUI, ensemble, elles réclament toujours des effectifs supplémentaires pour envisager plus
sereinement la tenue de ces éditions et proposer une information régionale de qualité.

Lors de vos vœux aux salariés AURA pour 2024, vous avez martelé, M. le directeur, que cette
année était celle du Dragon, votre signe chinois, sans qu’on en comprenne vraiment le sens.

Laissons donc les créatures légendaires au placard. Nul besoin de rallumer le feu dans une
rédaction encore convalescente. Pour notre part, nous préférons le dialogue et le réalisme plutôt
qu’un nouveau mouvement de grève.

Grenoble, le 2 février 2024