Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
ETATS GÉNÉRAUX DE L’INFORMATION (EGI) Dès le lancement des états généraux de l’information (EGI), le Syndicat national des journalistes (SNJ) lançait, en intersyndicale, son alerte « États » ! Notre syndicat, première organisation représentative de la profession n’a, jusqu’ici, été auditionné que par un seul des groupes […]
Communiqués nationauxLes oubliés de la NAO ! Mais pas des JT ! Plus que jamais, on compte sur les correspondants de France 2 ! Il faut faire encore plus de duplex pour muscler Télématin face à la nouvelle matinale de TF1, nous dit la direction ! Mais alors que la […]
Bureaux France 2 Préavis de grèveComme souvent, c’est dans un contexte particulier que s’est tenu ce CSE Siège. Tout d’abord, les chantres de la holding redonnent de la voix. Du ministère de tutelle à la présidente… On est entré dans une sorte de chantage républicain, financement contre nouvelle gouvernance. Le […]
CSE / IRP SiègeCommuniqué intersyndical FO – SNJ – Sud À l’heure où les éditions ICI sont encore dans un format hybride et les dégâts dus à sonimpréparation toujours présents dans les esprits, la semaine du 18 mars semble arrêtée pourl’Antenne des Alpes. À l’image de celles de […]
Régions France 3Communiqué intersyndical FO – SNJ – Sud
À l’heure où les éditions ICI sont encore dans un format hybride et les dégâts dus à son
impréparation toujours présents dans les esprits, la semaine du 18 mars semble arrêtée pour
l’Antenne des Alpes.
À l’image de celles de Besançon, les organisations syndicales Sud, SNJ et FO s’opposent au
volontarisme zélé de la direction d’AURA à vouloir prendre en charge la partie nationale.
En décembre dernier pourtant, après 5 semaines d’une grève particulièrement suivie à Grenoble,
on nous annonçait en instance de proximité que les antennes d’AURA ne seraient pas
candidates pour la fabriquer.
Qu’est-ce qui a changé depuis ? Rien.
Pas plus d’effectifs pour cette charge de travail supplémentaire qui en a déjà épuisé plus d’un·e.
Dans le train de ce JT itinérant, pas de moyens ou presque. La politique du toujours plus avec
toujours moins.
Un joli retour à la case départ donc, dans les mêmes conditions qu’avant la grève, voilà ce qui
se dessine. Dans quel but, sinon celui de flatter la Direction du réseau ? Et tant pis pour la casse.
Alors OUI les organisations syndicales Sud, SNJ et FO s’opposent fermement à ce tour de
manège imposé. Elles rappellent que notre antenne, parmi les plus petites et les moins dotées
du réseau, enregistre le triste score de 4 accidents du travail en 2 mois seulement de mise au
régime ICI. Elles rappellent également que le protocole de sortie de grève stipule que l’antenne
choisie doit travailler dans une organisation stable, ce qui n’est pas le cas de la nôtre qui cumule
encore de nombreux arrêts maladie.
Et OUI, ensemble, elles réclament toujours des effectifs supplémentaires pour envisager plus
sereinement la tenue de ces éditions et proposer une information régionale de qualité.
Lors de vos vœux aux salariés AURA pour 2024, vous avez martelé, M. le directeur, que cette
année était celle du Dragon, votre signe chinois, sans qu’on en comprenne vraiment le sens.
Laissons donc les créatures légendaires au placard. Nul besoin de rallumer le feu dans une
rédaction encore convalescente. Pour notre part, nous préférons le dialogue et le réalisme plutôt
qu’un nouveau mouvement de grève.
Grenoble, le 2 février 2024
Communiqué SNJ France 3 Nouvelle-Aquitaine On change tout, on bouscule tout, même l’émission Dimanche en Politique (DEP) qui était bien installée sur le créneau de 11h30 le dimanche a été “rétrogradée” depuis début janvier à 11h10, un horaire qui déstabilise les téléspectateurs, désormais aux abonnés […]
Régions France 3Communiqué SNJ France 3 Nouvelle-Aquitaine
On change tout, on bouscule tout, même l’émission Dimanche en Politique (DEP) qui était bien installée sur le créneau de 11h30 le dimanche a été “rétrogradée” depuis début janvier à 11h10, un horaire qui déstabilise les téléspectateurs, désormais aux abonnés absents. Et que dire de la communication officielle… qui n’a pas été faite pour annoncer ce changement d’horaire ?
Résultat : une audience qui plonge de manière vertigineuse. En Limousin par exemple, elle est divisée par trois ou quatre !
Tactique bien connue : la direction change l’horaire d’une émission, pour ensuite faire le constat de son échec d’audience, et pour enfin… la supprimer. Nous ne sommes pas dupes.
Ceci est aussi la conséquence directe de la suppression des éditions nationales. C’est désormais à l’émission DEP nationale d’assumer l’ensemble des temps de parole. Elle est donc rallongée, et les 24 DEP en région se sont vus imposer des horaires décalés, dans l’improvisation la plus totale.
Encore plus radical : la suppression directe, pure et simple…
C’est le cas de l’émission Le Temps d’un Détour (ex-Cap Sud-Ouest).
En discussion avec le présentateur, la formule avait été renouvelée il y a deux ans. Ce rendez-vous de découverte du territoire et du patrimoine de Nouvelle-Aquitaine, diffusé le dimanche à 12h55, ainsi que sur TV5 Monde, est apprécié du public.
Une nouvelle direction, et hop ! On arrête cette émission. Les derniers tournages ont lieu cette fin février, les dernières diffusions en juin, avec notamment des inédits. Et quoi à la place ? On ne sait pas… “Il y a plusieurs projets à l’étude”, nous répond-on en instance de proximité. Mais lesquels ? Quels formats ? Quels horaires ? La direction est incapable de répondre, c’est désespérant…
Sur l’antenne “linéaire” de France 3 Nouvelle-Aquitaine, si aucune émission de ce type ne la remplace, on ne fabriquera plus d’émission de découverte, qui pourtant avait trouvé son public.
Des personnels de Nouvelle-Aquitaine s’investissent depuis plus de dix ans sur cette émission. Que leur propose-t-on à la place ?
Le SNJ regrette amèrement cette décision, qui ne fera qu’engendrer frustrations et risques psychosociaux. Il demande de toute urgence à la direction régionale de communiquer avec les salariés concernés. Il faut soit maintenir la formule « Le Temps d’un Détour », soit discuter avec eux d’un vrai projet équivalent.
Nouvelle-Aquitaine, le 2 février 2024
C’est une disposition fondamentale de l’accord d’entreprise : “Une équipe de reportage comporte au minimum deux journalistes […]. À titre exceptionnel et compte tenu des urgences liées à l’actualité, l’effectif d’une équipe de reportage peut comprendre au minimum un journaliste, à la seule condition que […]
Outre-mer 1èreC’est une disposition fondamentale de l’accord d’entreprise : “Une équipe de reportage comporte au minimum deux journalistes […]. À titre exceptionnel et compte tenu des urgences liées à l’actualité, l’effectif d’une équipe de reportage peut comprendre au minimum un journaliste, à la seule condition que celui-ci soit titulaire d’une compétence complémentaire”.
Loin des yeux, loin (du cœur) du texte : outre-mer, l’entreprise joue des très fameuses “spécificités“ pour passer outre ces règles et élaborer dans ses laboratoires les dangereux précédents qu’elle tentera un jour de présenter en exemple.
Les “équipes à un“ (bel oxymore) ne sont pas de simples impairs ponctuels des rédactions en chef ultramarines, mais plutôt des “inédits de La 1ʳᵉ” (pléonasme).
Le SNJ a fait le recensement et l’analyse des pratiques, dans les trois océans.
Dans presque toutes les stations extra-hexagonales, le reportage avec des JRI à la fois cadreurs et rédacteurs de leurs sujets est devenu habituel, régulier, institué, prévu aux tableaux de service.
Dans les motifs invoqués, rien ne manque
Dans les bureaux excentrés, c’est “pour permettre à tout le monde de poser ses vacances”.
Dans d’autres cas, on parle d’incompatibilité d’humeur, de thématiques dont le journaliste est spécialiste, d’horaires tardifs (sport et culture), de gain de temps pour rejoindre le terrain, de missions à l’étranger tri-média et/ou bilingues plus économes… Voire d’anciens gentlemen’s agreement : un seul sujet quotidien, contre des journées concentrées sur la matinée.
Ces formules sont toujours individuellement compréhensibles. Elles peuvent être comprises, voire respectées.
Mais ces pratiques – qui peuvent tourner à l’inégalité de traitement – constituent des entorses intolérables à ces périmètres des métiers qui garantissent la qualité de nos rendus.
Les tournages solos sont aussi une prise de risque inconsidérée en période troublée. La sécurité des journalistes est alors mise en jeu. La responsabilité de l’entreprise engagée. Les journalistes de Mayotte ont déjà payé pour voir.
Pas du niveau des professionnels
Au CSE central du mois de décembre, le SNJ a évoqué le problème et s’est vu invité à retourner jouer plus loin, en commission outre-mer, là où en comité restreint, on évoque les questions tropicales trop piquantes.
Outre le grand mépris que cela dénote, car toutes les rédactions se sentent concernées, le SNJ l’assure : si la direction fait perdurer ces jeux, rien n’ira plus.
Le 2 février 2024
Cliquer ci-dessous pour lire :
Communiqué France 3 Picardie Avec “Tempo”, la régionalisation est en marche, veut-on nous faire croire. Nous fonçons vers des chaînes régionales de plein exercice, maîtresses de leur projet éditorial. Force est de constater que ce discours ne résiste pas à l’épreuve des faits. La suppression […]
Régions France 3 TempoCommuniqué France 3 Picardie
Avec “Tempo”, la régionalisation est en marche, veut-on nous faire croire. Nous fonçons vers des chaînes régionales de plein exercice, maîtresses de leur projet éditorial.
Force est de constater que ce discours ne résiste pas à l’épreuve des faits. La suppression de l’édition nationale du 19/20, après celle du Soir 3, s’accompagne en réalité d’un appauvrissement et d’une réduction de l’information régionale.
Prochains exemples à venir :
L’anniversaire des 70 ans de l’appel de l’abbé Pierre le 1ᵉʳ février fera l’objet d’une page spéciale dans nos JT, fabriquée par nos collègues de France 3 Lyon. Très bonne idée, car ce sujet concerne tous les Français. Dans la partie nationale du JT donc ? Pas que : tous les JT du réseau seront amputés pour ne durer que 8 minutes ! Le reste de l’actualité dans les régions sera donc réduit à la portion congrue.
On nous avait pourtant vanté “Tempo” comme une occasion unique pour les régions de renforcer leur couverture éditoriale et de décliner des actualités nationales. Lasses, les rédactions subissent toujours les diktats éditoriaux de Paris.
Et le meilleur est à venir. En pleine crise agricole, la chaîne, qui se dit chaîne de la proximité et des territoires, va mettre les gros moyens pour le salon de l’agriculture : suppression des plateaux pour les pages spéciales et suppression des moyens de montage mutualisés ! Les équipes travailleront en “boîte noire” ! Quel mépris pour les conditions de travail de nos équipes de reportage et pour nos téléspectateurs !
Le SNJ, premier syndicat de la profession, dénonce le miroir aux alouettes qu’est “Tempo”. Il exige une autonomie réelle des rédactions régionales et des moyens techniques et humains à la hauteur de nos ambitions éditoriales.
Amiens, le 31 janvier 2024
À France Télévisions, la direction profite de chaque opportunité pour accélérer ses projets de fusions. Utilisant la crise agricole, France 3 et France Bleu ont un peu plus affiché leur liaison dangereuse, sans doute poussées par les deux PDG, Delphine Ernotte et Sibyle Veil. Cette […]
Communiqués nationaux Régions France 3À France Télévisions, la direction profite de chaque opportunité pour accélérer ses projets de fusions. Utilisant la crise agricole, France 3 et France Bleu ont un peu plus affiché leur liaison dangereuse, sans doute poussées par les deux PDG, Delphine Ernotte et Sibyle Veil.
Cette crise agricole est devenue, en quelques jours, le tremplin d’une fusion qui ne se cache plus.
Les équipes de France 3 et France Bleu ont travaillé ensemble, comme si de rien n’était, comme s’il s’agissait de la même entreprise. Au-delà des matinales communes imposées à toutes et à tous, c’est une vraie fusion des moyens qui a été mise en place par les directions, sans tenir compte de quoi que ce soit. Différents statuts, différentes conventions collectives, et, cerise sur le gâteau, média différent.
Mais où est donc passée la régionalisation ? La réforme « Tempo », imposée cet automne avec morgue et brutalité aux rédactions régionales, augmente fortement la durée des journaux régionaux. Sans leur donner les moyens d’effectuer leur mission. Elle ampute aussi un peu plus l’autonomie éditoriale des rédactions régionales.
Après avoir balayé brutalement le travail des journalistes de la rédaction nationale, la réforme “Tempo” menace désormais tout France 3, historiquement implantée au plus près du public, depuis presque 60 ans.
Car ce sont les reportages eux-mêmes qui sont délaissés. Trop chers, trop longs à produire. Pour informer leurs concitoyens, les journalistes du réseau régional de France 3 sont priés de privilégier les “stand-up” en direct, les longues chroniques ou interviews en plateau, sans aller sur le terrain. Se montrer, faute d’avoir le temps et les moyens de montrer !
Résultat : des salariés qui sombrent par dizaines, épuisés par la charge de travail et minés par l’impossibilité de faire correctement leur métier.
Mais aussi des citoyens, téléspectateurs et internautes, des entreprises, des associations, des collectivités locales qui n’auront plus accès à une information fiable et indépendante. Cette même information que la direction de France Télévisions ne cesse de vanter à Paris, mais qu’elle ne juge plus rentable de leur délivrer en régions.
Face à ce mépris, les journalistes des rédactions régionales de France 3 ne céderont pas. Avec le SNJ, ils continueront de se battre pour défendre les conditions, le sens et le droit d’effectuer dignement leur travail.
Paris, le 30 janvier 2024
Au départ, nous avons pensé à une rumeur, une incompréhension, une mauvaise blague même ! Puis la nouvelle, l’information, l’impensable décision a circulé dans tous les étages de la rédaction nationale. Le directeur de l’information a demandé aux magazines de suspendre toute enquête autour des […]
Communiqués nationauxAu départ, nous avons pensé à une rumeur, une incompréhension, une mauvaise blague même ! Puis la nouvelle, l’information, l’impensable décision a circulé dans tous les étages de la rédaction nationale. Le directeur de l’information a demandé aux magazines de suspendre toute enquête autour des personnalités politiques jusqu’au 8 juin, veille des élections européennes ! Histoire de ne pas détourner la classe politique de nos plateaux pour être au rendez-vous démocratique. Quelle idée !
L’investigation serait donc un obstacle à l’expression démocratique sur nos antennes ? Des politiques, malmenés dans des enquêtes de qualité, menaceraient de ne plus venir dans nos JT ou nos émissions politiques ? Et alors ? C’est à nous de plier, de courber l’échine de peur de déplaire au personnel politique ? Déjà le président de la République, sur le plateau de “C à vous” dans un élan trumpiste de post-vérité, avait mis en doute le travail de “Complément d’enquête” sur Gérard Depardieu ! Maintenant l’attaque vient de l’intérieur, du directeur de l’information, dans une décision assumée devant les élus du CSE Siège, suite aux interrogations du SNJ.
Il veut que ces élections européennes soient un moment fort sur nos antennes et pour ne pas gâcher cela, une pause s’impose du côté de l’investigation.
Incompréhensible, inexplicable, inacceptable ! Surtout quand on sait ce qui est en balance et dans les cartons : une enquête sur Rachida Dati, un portrait de Gabriel Attal et une rediffusion de celui d’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée. Alors, ce moratoire est-il décidé par la direction de l’information, ou exigé par les ministères de tutelle ?
Informer les citoyens, ce n’est pas faire de la propagande. Enquêter, c’est éclairer aussi le chemin qui mène aux urnes. Les arguments peu convaincants du directeur de l’information nous inquiètent au plus haut point.
Le SNJ exige du directeur de l’information qu’il revienne sur cette décision qui expose une fois de plus ses équipes à la critique d’un Service Public aux ordres. Notre travail au quotidien ou au long cours suffit à donner des gages au souffle démocratique, dans cette quête perpétuelle d’indépendance. Ce moratoire est une atteinte à la démocratie, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire !
Paris, le 26 janvier 2024
Encore trop peu de salariés se sentent concernés, il est temps de lever les tabous ! Ce que prévoit l’accord handicap de France télévisions peut nous faciliter la vie. Quand on pense au handicap, on pense au handicap lourd, visible. Mais il y a les […]
Communiqués nationauxEncore trop peu de salariés se sentent concernés, il est temps de lever les tabous ! Ce que prévoit l’accord handicap de France télévisions peut nous faciliter la vie.
Quand on pense au handicap, on pense au handicap lourd, visible. Mais il y a les autres, ceux qui ne se voient pas, qui ne semblent pas “si graves” et qui perturbent pourtant votre vie professionnelle : douleurs, fatigues chroniques, dépression, maladie professionnelle…
Certaines pathologies peuvent faire l’objet d’une déclaration auprès de la Maison du Handicap pour obtenir une « RQTH », une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé. Cette reconnaissance n’a que des avantages. Vous le déclarez à votre employeur si et seulement si vous en avez envie. Nous vous détaillons pourquoi vous devriez le faire.
Retraite, congés spéciaux, aides, aménagements… quels sont vos droits ?
Le SNJ a signé la prorogation de l’accord handicap pendant deux ans. Le temps de renégocier un accord et d’affiner certaines dispositions.
Il est important de savoir que la RQTH est confidentielle : elle vous protège plus qu’elle ne vous stigmatise.
À France télévisions, vous bénéficiez, entre autres :
L’avenant signé par le SNJ, en décembre 2023, ajoute une modification concernant les salariés en invalidité : “Les salarié(e)s en situation de handicap (dont les salariés en invalidité reconnue par la sécurité sociale) contraints d’exercer une activité à temps partiel sur préconisation de la médecine du travail dans le cadre d’un maintien dans l’emploi peuvent demander à cotiser sur un salaire à taux plein pour le régime vieillesse de Sécurité Sociale, les régimes de retraite complémentaire n’étant pas visés par le présent accord.”
En fonction de votre handicap et de la durée de votre RQTH, cette reconnaissance a un impact sur la retraite. Elle peut déboucher sur une retraite anticipée à taux plein.
Ne minimisez pas votre état de santé !
En France, on estime que 80 % des handicaps sont invisibles, ce qui représente 9 millions de personnes (déclarées). Il ne faut donc pas hésiter à se faire connaitre, reconnaitre, pour faire changer le regard, pour adapter les parcours, pour améliorer la santé des salariés et donc le bien-être au travail.
Démarche solidaire
Sachez que pour la première RQTH, l’entreprise s’engage à verser un don de 1000 euros à l’association de votre choix.
> Plus de détails sur l’accord et son avenant signés par le SNJ.
Paris, le 24 janvier 2024
Préalable SNJ au CSE Siège du 24 janvier 2024 Exemplaire. Si nous devions résumer en un mot notre vision du Service Public, ce serait bien avec celui-là. Exemplaire. Et exemplaire en tout. En premier lieu dans le travail présenté à l’antenne. C’est là notre principal […]
CSE / IRP SiègePréalable SNJ au CSE Siège du 24 janvier 2024
Exemplaire. Si nous devions résumer en un mot notre vision du Service Public, ce serait bien avec celui-là. Exemplaire.
Et exemplaire en tout. En premier lieu dans le travail présenté à l’antenne. C’est là notre principal objectif. Alors que le directeur de l’information se met à parler comme nous, en disant que les premiers actionnaires, c’est le public, le SNJ attend les actes.
Nous attendons par exemple que ceux qui dirigent — et nous l’avons déjà écrit — arrêtent de tordre la réalité en demandant aux journalistes de la rédaction nationale de mettre à l’antenne parfois une information fantasmée en cercle fermé. Quel que soit le pays, le conflit, le sujet… Une information formatée, réductrice, parfois au-delà de la limite de la désinformation par omission. À force de rêver l’information, le cauchemar s’installe… Celui du pur fake… Certains évoquent l’info juste, nous y voyons souvent juste un peu d’info… Une information produite ne doit pas être l’ennemie de l’information pure, brute, vérifiée, certifiée ! À force de travailler l’emballage, on est vite déçu quand on arrive au cadeau.
C’est l’un de nos souhaits pour 2024, au cas où le directeur de l’information formulerait des résolutions pour le collectif.
L’exemplarité, c’est aussi de prévenir avant de guérir. Alors que chaque année on nous demande de déclarer d’éventuels conflits d’intérêts, on découvre, à la lumière d’un énorme faux pas ministériel, qu’il en existe au plus haut niveau de la pyramide. Une éditorialiste, tante par alliance de la ministre de l’Éducation nationale, a commenté sur nos antennes les errances, les fautes, les mensonges de Madame Oudéa-Castera, sa nièce…
Et nous attendons toujours que la direction réagisse, attendant sans doute que toute la presse s’en empare, alors que dès le début du scandale, nous avons interpellé la direction. Mais en coulisses, l’entre soi fait bloc, loin de toute éthique, toute déontologie… Nous serions de tristes chevaliers blancs, jaloux et pas très “corporate”… Mais nous vous le disons solennellement, c’est vous, vous, représentants de la direction qui abimez l’image du Service Public et sa nécessaire exemplarité. La préférence familiale, la discrimination professionnelle, les connivences… tout l’éventail de ce qui écorne notre image est un sport d’élite.
Alors, quand on nous demande à travers un guide des bonnes pratiques sur les réseaux sociaux d’être garants de l’impartialité du Service Public, on veut bien être prudents, faire attention à nos écrits, mais déjà, donnez l’exemple. Il suffirait de rompre avec le mélange des genres à tous les niveaux de responsabilité. Et n’imaginez pas que cela reste dans des sphères privées, tout se sait…
Nous avons, et ce n’est pas exhaustif, d’autres souhaits pour cette année 2024. Que par exemple, on rediscute clairement de la page nationale et internationale d’ICI. C’est d’ailleurs ce que prévoit le protocole signé en régions sans le paraphe du SNJ. Maintenant que ce petit journal est pris en charge par une seule région à la fois, nous pourrions sans difficulté le rendre un peu plus journalistique et réactif pour le moins… Nous demandons donc ici et maintenant à ce que le directeur de l’information et celui de l’information régionale nous reçoivent pour évoquer ce dossier.
Au passage, nous demandons une fois de plus que cesse le casting post “Tempo” qui empêche toujours de manière consciente la participation de certains aux éditions de France 2.
2024, qui sera sans doute une étape de plus dans la fusion de France 3 avec France Bleu au niveau régional, est une année olympique pour la présidente, c’est bien là son essentielle préoccupation. Organiser les congés, demander de la disponibilité tout en distribuant les bons spots à quelques-uns, dans une opacité totale et sans doute avec toujours de maigres augmentations pour la majorité d’entre nous… C’est tout cela qui doit changer.
La trajectoire budgétaire des cinq années qui viennent ne sera pas meilleure, puisque le financement par une part de TVA, va coûter très cher à France Télévisions. Un mensonge de plus…À force de faire tout ce que demande le pouvoir, les salariés ne sont que la variable d’ajustement de la présidente dans son rapport à la tutelle.
Combatif et malgré ces tristes constats, comptez sur le SNJ pour se battre… avec vous, c’est notre vœu le plus cher pour 2024.
Paris, le 24 janvier 2024
« Kan dan le ciel ti voi pi un zoizo volé » * Jusque-là, après un cyclone, nos directeurs régionaux et rédacteurs en chef nous gratifiaient de remerciements sur l’air du « comme d’habitude, nous avons été au rendez-vous ». C’était en général justifié, même si parfois un peu […]
Outre-mer 1ère« Kan dan le ciel ti voi pi un zoizo volé » *
Jusque-là, après un cyclone, nos directeurs régionaux et rédacteurs en chef nous gratifiaient de remerciements sur l’air du « comme d’habitude, nous avons été au rendez-vous ». C’était en général justifié, même si parfois un peu formel et surjoué. Pour Belal, rien !
Et pour cause. Lundi 15 janvier, à la clôture de cet événement majeur pour l’île, le cyclone n’a occupé que 23 minutes du JT de 19 h, sur les 35 que fait le JT en temps normal. Cela ne valait-il pas une édition spéciale totale ?
Deux reportages locaux « embedded » en tout et pour tout.
Le reste, pour l’essentiel, n’était que visios et images de smartphones d’amateurs attrapées sur le net. Oubliés les directs de situation aux quatre coins cardinaux de l’île.
Pas de quoi nourrir la postérité, donc. Pas de quoi nourrir non plus les antennes nationales qui avaient déjà diffusé ces mêmes images.
On était bien loin des ambitieuses « enquêtes » promises par le directeur des contenus de l’information (DCI) peu avant l’arrivée du cyclone.
Nos publics se seraient contentés du factuel. C’est tout ce qui compte en pareilles circonstances. Personne dans sa nouvelle équipe ne l’a donc informé de cette fausse route ?
La direction a-t-elle vraiment limité la mobilisation des troupes par crainte logistique de manque de nourriture ? Est-ce la bonne réponse à ce problème connu lors du cyclone précédent ?
Pourquoi avons-nous failli à fournir aux radios nationales nos habituelles correspondances en direct ou enregistrées et nourries de nos interviews ? La journaliste que Radio France a sollicitée, l’une de nos pigistes, n’aurait-elle pu briller aussi bien en notre nom, tout en renforçant notre offre ?
Qui ne s’est pas étranglé en voyant la couverture de la radio concurrente Freedom mise en avant, encore, dans le 20 h de France 2 ?
Pourquoi, après plus de 6 mois de présence, le DCI n’a-t-il rejoint le groupe « messenger » de la Préfecture que ce mardi 16 janvier, une fois le cyclone passé ?
Après tant de questions, une prévision météo : l’orage arrive. On l’entend déjà bruyamment gronder.
La Réunion, le 18 janvier 2024
Depuis plusieurs mois, la direction prépare un guide des réseaux sociaux pour tenter de réglementer quelque peu nos pratiques. La philosophie est de ne laisser planer aucun doute sur l’impartialité du Service Public au-delà de notre travail pour France Télévisions (TV, Radio, Numérique). Ce guide […]
Communiqués nationauxDepuis plusieurs mois, la direction prépare un guide des réseaux sociaux pour tenter de réglementer quelque peu nos pratiques. La philosophie est de ne laisser planer aucun doute sur l’impartialité du Service Public au-delà de notre travail pour France Télévisions (TV, Radio, Numérique). Ce guide aurait donc comme mission de nous empêcher de dire ce que l’on veut en associant notre personnage privé à celui de salarié. Bien sûr, la loi sanctionne tout un tas de propos qui ne sont pas de l’ordre de la liberté d’expression et à ce sujet, pas de discussion possible.
Combien avez-vous d’abonnés ?
La direction introduit une notion d’abus de liberté d’expression, faisant référence à certaines jurisprudences, mais il nous semble que ceci est hors sujet concernant notre expression individuelle. À ce titre, un extrait du guide précise :
“Si vous bénéficiez d’une notoriété, quel qu’en soit le niveau, et même si cette notoriété est circonscrite à un milieu, domaine ou communauté bien précis, vous ne pouvez pas vous prévaloir du caractère privé de votre compte.”
Même si le texte initial a déjà été amendé, cela reste pour nous particulièrement dangereux. Nous serions uniquement un salarié de France Télévisions.
Plus de privé dans nos écrits publics qui pourrait mettre en péril l’impartialité de notre groupe, au-delà de ce pour quoi nous sommes employés. L’antenne, quelle qu’elle soit ! Un exemple pris pendant cette réunion avec les organisations syndicales, la direction de la déontologie et la direction de l’information du groupe, éclaire les dangers.
Un engagement public sur un compte X d’un journaliste du service politique contre la réforme des retraites sur les réseaux sociaux, pourrait par exemple pousser le chef du service concerné à réfléchir aux reportages qu’il pourrait confier à l’intéressé, sous couvert d’impartialité supposée en danger. De fait, ce guide qui se veut conseil deviendrait une bible permettant des sanctions déguisées. Notre impartialité est essentielle, mais dans le cadre de notre travail journalistique uniquement, et ne doit pas être mélangée avec nos publications sur les réseaux sociaux.
Quant au respect de l’employeur, critiquer oui, mais dénigrer non, cela pourrait, à l’extrême, remettre en cause la liberté syndicale sur les réseaux sociaux.
Le SNJ ne défend pas les propos condamnables par la loi, sur les réseaux sociaux ou ailleurs, mais nous défendons sans relâche la liberté d’expression de tous les citoyens et donc des journalistes. Le SNJ s’opposera à tout ce qui tentera de la limiter.
Paris, le 18 janvier 2024