Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
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Non classéLa section de Guyane du Syndicat National des Journalistes (SNJ) dénonce une attaque inquiétante de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) au droit d’informer et à la liberté d’expression.
Suite à un reportage diffusé le 19 décembre dans le journal télé de 19h30 de Guyane La 1ère, la CTG a diffusé le lendemain un communiqué de presse mettant gravement en cause la probité d’une journaliste de notre chaîne et celle des journalistes de Guyane La 1ère de manière générale.
Que raconte ce reportage ?
Il évoque l’erreur faite par la société qui a fabriqué un totem de l’écrivain Léon Gontran Damas pour le lycée du même nom, totem sur lequel figure la photo d’un écrivain surinamien, Henri Frans de Ziel. L’erreur a été relevée par la romancière Françoise James-Ousénien, qui s’en est inquiétée sur les réseaux sociaux.
La CTG reproche à notre consœur d’avoir donné la parole à Mme James-Ousénien. Son statut de salariée d’une collectivité dirigée par une opposante du président de la CTG lui retirerait subitement tout droit d’expression. Or, il est de notoriété publique qu’elle est auteure et amatrice de littérature. De plus, elle a découvert une réalité : une erreur sur la photo du plus célèbre des écrivains guyanais.
Dans ce sujet, notre collègue précise bien que le totem a été « commandé par l’établissement » et « financé par la CTG ».
La CTG est propriétaire des murs et finance l’opération : ne peut-on pas s’étonner de l’absence de contrôle sur un ouvrage financé par ses soins ? N’est-ce pas légitime de se poser cette question ? La Guyane est-elle encore un territoire où les journalistes peuvent poser des questions de fond ?
Dans la conclusion de son communiqué, la CTG croit bon d’élargir son propos, en dénonçant des personnes qui « se servent de leur fonction au sein de médias locaux pour se livrer à des campagnes de désinformation et de manipulation de l’opinion publique au profit des personnalités politiques ou issues de la société civile qu’elles soutiennent, et ce au mépris de la déontologie la plus élémentaire ».
Ces propos constituent une insulte pour les équipes de Guyane La 1ère, et ils sont infondés : le président de la CTG et sa majorité s’expriment régulièrement sur les trois médias de notre chaîne, tout comme leurs opposants, dans le cadre du débat démocratique.
Le SNJ dénonce l’utilisation de moyens publics par la CTG pour stigmatiser nommément une journaliste dans l’exercice de son métier, et nuire à sa réputation.
Le SNJ s’interroge sur les motivations réelles de ces attaques, et restera vigilant quant aux atteintes à la liberté d’informer d’où qu’elles viennent.
Guyane la 1ère, le 22 décembre 2018
COMMUNIQUE CTG SNJ GUYANE LA 1ERE
Si la sidération est toujours de la partie, la résignation n’est pas d’actualité. La pression autour des deux affaires qui agitent notre rédaction depuis plusieurs jours, n’est pas retombée. Du « Macron dégage » expurgé, au photomontage entre deux lieux différents de manifestation des gilets jaunes, les […]
Non classéSi la sidération est toujours de la partie, la résignation n’est pas d’actualité. La pression autour des deux affaires qui agitent notre rédaction depuis plusieurs jours, n’est pas retombée. Du « Macron dégage » expurgé, au photomontage entre deux lieux différents de manifestation des gilets jaunes, les dégâts sont multiples.
C’est ce qu’une délégation du SNJ a exprimé auprès de Pascal Doucet-Bon, directeur délégué de l’information, et Christophe Tortora, directeur de la rédaction nationale.
Crédibilité abimée, confiance en miettes, de quoi rendre encore plus difficile le travail des équipes sur le terrain, partout où les reporters de France Télévisions font leur travail.
Si nous avons ensemble mis sur la table ce constat commun, que des lignes blanches ont été franchies, il faut ici rappeler nos revendications portées au cours de cet entretien.
Il est strictement interdit de retoucher, trafiquer, recomposer, tout document journalistique, en l’occurrence ici des photographies de l’Agence France Presse. Effacer un mot sur une pancarte, ou faire un montage de deux photos pour créer une impression du réel, est prohibé, et nous ne pensions pas avoir à le rappeler. Nous avons demandé que cela soit réaffirmé à toutes et tous, la demande semble avoir été entendue, même si la direction se laisse la possibilité de photocompositions sans qu’il puisse y avoir de confusion pour nos téléspectateurs. Pour nous, c’est déjà trop.
La direction s’engage en tout cas, dès le début d’année à organiser une réflexion sur les « process » de fabrication et de validation, reconnaissant par-là qu’au-delà de cette affaire, il y avait déjà des failles dans ce domaine. Ce qui est sûr, c’est que chaque journaliste au poste où il se trouve dans cette chaine de responsabilité doit avoir en tête ce qui est interdit et ce qui est permis. Un conseil : qu’ils relisent la charte d’éthique professionnelle des journalistes.
Il faut enfin en finir avec cette dérive et ce mélange dramatique qui fait d’un plateau de journal un décor ! On parle de fresque, de papier-peint… Une approche formelle comme une gadgetisation de la production d’info ! Nos plateaux ne sont pas des espaces artistiques, et l’information n’est pas un divertissement.
Au-delà des décisions et sanctions que compte prendre la direction, elle est bien sûr responsable dans ces affaires. Quelques jours après la révélation de ces drames éditoriaux, le SNJ considère que la communication de la direction n’est toujours pas à la hauteur. Dès le message d’excuse dimanche 16 décembre dans le 19/20 et jusqu’à aujourd’hui. Nous lui avons demandé de réfléchir et d’agir très vite en ce sens, et nous persistons ici. Le soufflé ne retombera pas, et rien n’effacera ces taches au cœur de la trêve des confiseurs.
Pour autant, nous ne profitons pas de ces fautes éthiques et déontologiques pour régler des comptes, non ! Ce que nous voulons mettre en avant une fois de plus, c’est notre quotidien, notre conception du métier qui sont en train d’être sacrifiés au profit de la dictature de la forme, du reportage rêvé par ceux qui nous dirigent au détriment de notre mission première, informer. Nous ne sommes pas des prestataires de service, pour aller ici ou là, rapporter des éléments d’un puzzle reconstitué par d’autres au montage.
Une information dévoyée est plus difficile à déceler que des photos truquées. Et il n’y a aucune hiérarchie à chercher dans tout ce qui abime un peu plus chaque jour notre métier et tout ce qui devrait en faire un formidable lien avec les citoyens.
Paris, le 20 décembre 2018
Le contexte était déjà tendu, les agressions verbales et physiques quasi-quotidiennes, et la défiance vis-à-vis des médias bien installée pour une partie de nos concitoyens. Depuis le week-end dernier et la pitoyable affaire de la pancarte masquée, ce que nous étions nombreux à craindre s’est […]
Non classéLe contexte était déjà tendu, les agressions verbales et physiques quasi-quotidiennes, et la défiance vis-à-vis des médias bien installée pour une partie de nos concitoyens. Depuis le week-end dernier et la pitoyable affaire de la pancarte masquée, ce que nous étions nombreux à craindre s’est malheureusement vérifié ; non seulement notre crédibilité en a pris un coup, un déluge d’insultes s’est abattu sur les réseaux sociaux, mais surtout les équipes de reportages sont encore plus en danger sur le terrain qu’auparavant.
Ce mardi à Limay dans les Yvelines, une équipe de reportage de France 3 Paris Ile-de-France se rend sur un rond-point occupés par des « gilets jaunes » suite à une agression survenue dans la nuit sur le campement qui a fait un blessé grave.
A leur arrivée, ils sont accueillis par des doigts d’honneur, copieusement insultés, menacés, puis lors du tournage, la journaliste reporter d’images reçoit en pleine tête une queue de billard qui lui est jetée intentionnellement. Suite à cet acte d’une grande violence, l’équipe interrompt rapidement son tournage et repart à la station.
La JRI, choquée, a passé la soirée aux urgences suite à ce choc violent à la tempe. Elle a 3 jours d’ITT.
La direction de France 3 Paris Ile de France, consciente depuis peu que les journalistes de terrain sont des cibles, a pris des mesures de précaution pour les manifestations des Champs-Elysées par exemple, et là elle vient de porter plainte, ce qui n’arrivait que rarement par le passé. Mais tout ceci n’a aucun sens quand, dans le même temps, la télévision publique met elle-même de l’huile sur le feu, par ses fautes éthiques et déontologiques.
Le SNJ apporte tout son soutien à notre consœur et s’associera si elle le souhaite à sa plainte.
Vanves, le 19 décembre 2018
La semaine dernière en CSE central la présidente de France Télévisions annonçait aux élus un plan massif de départs sous la forme d’une rupture conventionnelle collective assortie d’une large révision de l’accord collectif, mettant en cause les métiers et les conditions de travail. Des annonces […]
Non classéLa semaine dernière en CSE central la présidente de France Télévisions annonçait aux élus un plan massif de départs sous la forme d’une rupture conventionnelle collective assortie d’une large révision de l’accord collectif, mettant en cause les métiers et les conditions de travail. Des annonces brutales et particulièrement anxiogènes pour tous les salariés.
C’est dans ce contexte qu’est intervenu samedi un scandale qui ébranle toute l’entreprise, une photo habillant le plateau du 19/20, truquée pour effacer un slogan « anti-Macron ».
Depuis que cette affaire est connue, les salariés et notamment les journalistes, subissent des critiques, voire des insultes remettant en cause leur éthique et leur crédibilité.
En région, ces mêmes journalistes sont depuis des semaines pris à partie, agressés physiquement et verbalement par des manifestants qui les accusent d’être à la solde du pouvoir ou de partis politiques.
Sur le terrain et sur les réseaux sociaux, nous tentons d’argumenter pour défendre notre professionnalisme et notre indépendance. Alors vous comprendrez aisément notre amertume et notre colère face à ce que le SNJ qualifie de faute grave inexcusable.
Officiellement, la direction de l’information invoque une « erreur humaine ».
Nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette réponse.
Comment croire que la hiérarchie n’a rien su et rien vu ? De telles manipulations se sont-elles déjà produites, de manière moins visible ? Utilise-t-on à la demande des rédacteurs en chef des images de professionnels corrigées ?
La SDJ de la rédaction nationale de France3 a relevé le cas d’une autre photo manipulée dans un JT du 23 Novembre !
C’est un réel climat de défiance qui vient de s’installer entre les journalistes et la direction de l’information. Le SNJ demande des réponses complètes et claires autour de ces pratiques honteuses.
Nous exigeons que la direction interdise, sans aucune concession, tous ces tristes arrangements avec la déontologie et qu’elle s’y engage auprès de l’ensemble des rédactions du groupe, en interne et en externe.
Les élues SNJ du CSE Réseau de France 3
Paris, le 18 décembre 2018
Faute professionnelle inexcusable ! Comment une photo habillant le plateau du 19/20 de samedi dernier a-t-elle pu être manipulée, truquée de cette manière sans qu’aucun responsable éditorial n’intervienne pour l’éviter ? En quelques mots, un cliché de l’AFP devait illustrer la manifestation des gilets jaunes […]
Non classéFaute professionnelle inexcusable ! Comment une photo habillant le plateau du 19/20 de samedi dernier a-t-elle pu être manipulée, truquée de cette manière sans qu’aucun responsable éditorial n’intervienne pour l’éviter ?
En quelques mots, un cliché de l’AFP devait illustrer la manifestation des gilets jaunes à Paris, a été purement et simplement retouché.
Sur la photo originale, on pouvait lire « Macron dégage » ! A l’antenne, la pancarte apparaît avec « Macron » comme seule inscription !!
Une faute éthique et déontologique qui ne doit pas rester sans réponse de la part de la direction de l’information ! Si elle invoque l’erreur humaine sur les réseaux sociaux, cela ne peut nous suffire !
Est-ce déjà arrivé avant, de manière moins visible ? Utilise-t-on à la demande des rédacteurs en chef des images de professionnels, corrigées pour les besoins des illustrations de plateau sans respect du droit moral des photographes journalistes ou de nos propres journalistes reporters d’images ?
Aucune de ces manipulations n’est acceptable et nous demandons dans un premier temps au directeur de l’information de prendre les décisions qui s’imposent pour que cela ne soit plus possible et ce dans tous les journaux de nos rédactions !
Ensuite, alors qu’on nous parle d’une enquête interne, nous avons réalisé la nôtre ! Certes l’initiative est individuelle, malheureuse et incompréhensible, mais elle ne peut en aucun cas dédouaner la rédaction en chef de cette édition !
Les effets de ce trucage sont déplorables pour nous tous ! Alors que la défiance envers les journalistes grandit, nous ne pouvons pas laisser passer cette faute éthique !
Sur le terrain, nos équipes subissent déjà des agressions physiques et verbales depuis le début du conflit des gilets jaunes, cette malheureuse affaire ne va rien arranger !
Le respect de l’éthique et de la déontologie est un combat de tous les jours et sur tous les sujets !
La réaction de la direction de l’information devra, par sa force, lever tout malentendu pour ne pas laisser croire que ce mauvais choix iconographique était une volonté politique !
Le SNJ est bien sûr choqué par ce qui vient de se passer. Nous prenons acte des excuses de la direction diffusées dimanche au cours du 19/20, mais, au-delà de cette nécessaire information donnée à nos téléspectateurs, ainsi qu’à ceux qui nous attaquent sur les réseaux sociaux, nous demandons à être reçus dans les plus brefs délais par la direction de l’information.
Nous exigeons d’entendre de vive voix ses explications et les mesures qu’elle compte prendre pour éviter que ces faits ne se reproduisent.
Paris, le 17 décembre 2018
171218 La pancarte du scandale
Delphine Ernotte annonce une restructuration de grande ampleur à France Télévisions Delphine Ernotte, présidente de FTV, a annoncé aux élu-e-s en ouverture de séance du CSE Central du 12 décembre 2018 un « plan de transformation de l’entreprise » comportant trois aspects : -un plan […]
Non classéDelphine Ernotte annonce une restructuration de grande ampleur à France Télévisions
Delphine Ernotte, présidente de FTV, a annoncé aux élu-e-s en ouverture de séance du CSE Central du 12 décembre 2018 un « plan de transformation de l’entreprise » comportant trois aspects :
-un plan de départs sous la forme d’une rupture conventionnelle collective afin de préparer une
« recomposition des effectifs »
-un financement de ce plan, avec l’accord de l’actionnaire, sans plus de précisions quant à son montant et son origine
-une révision complète de l’Accord collectif du 28 mai 2013 jugé trop favorable aux salariés (temps de travail, congés, rémunérations, métiers, conditions de départ, etc.).
Les élu-e-s refusent un nouveau plan de suppression de postes, s’ajoutant à ceux en cours, au moment où le service public est confronté à des enjeux historiques de développement sur le numérique et de maillage des territoires.
Ils dénoncent :
-le chantage de la direction qui laisse entendre qu’à défaut d’accord collectif les départs se poursuivraient sans accompagnement.
-l’approche de la transformation des métiers par le seul prisme des économies et des réductions de l’emploi.
-la menace par la direction d’une application d’une convention de branche bien plus défavorable aux salariés et dont la négociation est amorcée.
Ils demandent aux organisations syndicales de se réunir au plus vite afin d’organiser dans l’unité la riposte appropriée face à l’annonce de cette restructuration de grande ampleur.
Motion adoptée à l’unanimité des élus·e·s.
Les OS CGT, CFDT, FO et SNJ s’associent à cette motion.
Paris, le 12 décembre 2018
Motion des Elus CSE Central 121218
La première phase de la négociation sur les compétences complémentaires menée en 2016 et 2017 a permis à la direction de valider par une série d’accords l’exercice par certains salariés de tâches relevant d’un autre emploi que le leur. La deuxième phase entamée lundi a […]
Non classéLa première phase de la négociation sur les compétences complémentaires menée en 2016 et 2017 a permis à la direction de valider par une série d’accords l’exercice par certains salariés de tâches relevant d’un autre emploi que le leur.
La deuxième phase entamée lundi a révélé les nouvelles attentes de la direction. Il s’agit désormais de « sortir de la notion de compétences complémentaires pour passer à celle d’évolution des métiers ». Exemple, la direction annonce son intention de supprimer la compétence complémentaire de mixage pour les monteurs puisque le mixage ferait désormais partie du métier de monteur. Autrement dit, quand le cœur de métier s’élargit, le facultatif devient obligatoire.
Question, que deviendront les OPS si les monteurs assurent à l’avenir les mixages des sujets d’actualité ? Réponse de la direction : « combien d’entre eux voudront continuer à travailler sur les magazines, combien voudront évoluer, combien voudront quitter l’entreprise ?… ».
Pour « enrober » cette casse sociale annoncée, la direction utilise quatre types d’arguments :
– le fait accompli ; « cela se fait déjà en local dans le réseau France 3, au Siège sur Télématin ou Tout le Sport ».
– la « simplicité » ; Après le discours sur le « montage simple » utilisé en 2016 pour légitimer le montage par les journalistes de Franceinfo voici venu le nouveau refrain sur le « mixage simple » dont devraient s’accommoder les sujets d’actualité.
– le profil des nouveaux recrutés. Les mêmes qui nous disaient hier que les écoles de journalisme forment leurs élèves au montage argumentent aujourd’hui sur le fait que les monteurs diplômés sont eux formés au mixage.
– les contraintes financières. « Pour tripler l’offre régionale d’ici 2022, il faut dégager des marges de manœuvre, des ressources, des postes ».
La direction prétend rechercher des organisations du travail adaptées aux différentes réalités locales mais l’expérience démontre qu’elle cherchera demain à généraliser la dérogation obtenue aujourd’hui.
Sur cette base, la lutte de tous contre chacun peut commencer et nul ne peut prédire qui survivra à ce darwinisme social.
Le SNJ n’accompagnera pas ce changement-là.
A l’heure où des pans entiers de la Nation expriment leur rejet de la précarité, de la déqualification, et de l’ubérisation, France télévisions ne doit pas faire le choix de la médiocrité
Paris, le 12 décembre 2018
121218 SNJ Compétences Complémentaires
A la suite des nombreux incidents liés à la gestion calamiteuse des manifestations de samedi par les forces de l’ordre, qui ont engendré de nombreux blessés parmi les journalistes de terrain, reporters et photographes, l’ensemble des organisations syndicales représentatives des journalistes (SNJ – SNJ-CGT – […]
Non classéA la suite des nombreux incidents liés à la gestion calamiteuse des manifestations de samedi par les forces de l’ordre, qui ont engendré de nombreux blessés parmi les journalistes de terrain, reporters et photographes, l’ensemble des organisations syndicales représentatives des journalistes (SNJ – SNJ-CGT – CFDT-Journalistes – SGJ-FO) ont décidé, comme le 26 novembre dernier, avec l’appui de la fédération européenne (FEJ) et de la fédération internationale des journalistes (FIJ), de publier une nouvelle alerte sur la plateforme de signalement du Conseil de l’Europe …….
111218 intersyndicale violence police
Pour ce premier CSE ordinaire du réseau régional, 2 jours TRÈS chargés, même si quelques points ont été reportés. La direction avait un temps affiché sa volonté de ne tenir ce CSE que sur une journée… C’est dire sa considération pour ces nouvelles instances. Olivier […]
Non classéPour ce premier CSE ordinaire du réseau régional, 2 jours TRÈS chargés, même si quelques points ont été reportés. La direction avait un temps affiché sa volonté de ne tenir ce CSE que sur une journée… C’est dire sa considération pour ces nouvelles instances.
Olivier Montels, directeur du réseau régional, était d’ailleurs absent (en visite dans une station régionale) et ne sera probablement là qu’un jour sur deux lors des prochaines réunions. C’est donc le DRH du réseau, Olivier Godard qui présidait la réunion. A noter que nous serons désormais privés des questions diverses, qui dans les anciens CE, permettaient d’évoquer les sujets urgents du moment où qui n’avaient pas leur place dans les points de l’ordre du jour. Pour étouffer les problèmes du terrain, y’a pas mieux ! (Voir lien en PJ 05/12/18) et cela interroge aussi sur la sécurisation des sites de France 3.
Le SNJ repose la question : Alors que de nouvelles agressions ont encore eu lieu, que compte faire la direction pour protéger les journalistes? Le DRH avait prévu une réunion audio avec les directeurs régionaux ce vendredi pour décider de mesures de protection des personnels et des sites (elles vous sont parvenues par mail ce vendredi).
Selon Bernard Loche, directeur de l’information du Réseau, une cinquantaine de problèmes ont été recensés dans les stations régionales de France 3. Les consignes concernent également le numérique, sur lequel arrivent aussi insultes et menaces…
Les élus demandent du personnel supplémentaire sur le terrain. Olivier Godard affirme que dans ces circonstances exceptionnelles il n’y aura pas de problème sur des dépassements d’ETP, et n’exclut pas l’embauche d’agents de protection.
– Le CSE a procédé à la désignation d’élus dans de nombreuses commissions, instances,… Exemples :
-Les RP en Bretagne et Bourgogne, ce qui n’avait pas fait lors du dernier CSE.
-Les membres des commissions obligatoires et non obligatoires du CSE (emploi-formation, Economique-structure, etc…).
-Les Présidents et vice-présidents des ASC locales (= dans chaque Antenne).
-Concernant la gestion des 7 cantines du Réseau, les représentants du CSE ont tous été nommés sauf pour celle de Toulouse, où il n’y avait aucun candidat… Un conflit a eu lieu entre les personnels de cette cantine et les élus gestionnaires, qui ont jeté l’éponge. Pas simple… si bien que la trésorière du CSE, Annabelle Igier (CGT) accepte de reprendre la gestion provisoirement.
Par la suite, un appel au volontariat sera fait aux autres entreprises qui partagent ce restaurant avec France 3. Et si aucun de leurs élus ne veut en reprendre la gestion, la seule solution serait alors l’externalisation…
-Point sur la mise en place des représentants de proximité du Réseau France 3:
Tout comme au CSE, les questions diverses ne sont pas prévues pour les représentants de proximité… et la DRH refuse la présence régulière des délégués syndicaux. Selon les élus, cela ne permettra pas d’être au plus près des événements récents nécessitant un traitement rapide dans les services. Le DRH dit que dans ce cas, ils pourront quand-même être abordés…
La direction aimerait sans doute faire des instances version Macron une coquille vide… à nous de ramer de plus en plus difficilement à contresens…
-Information sur le déploiement de Concur :
Un sujet qui a occasionné de longues discussions, car les nombreux soucis de démarrage sont loin d’être réglés avec ce logiciel Yankee …Mais rassurez-vous braves gens, il y a des tutoriels! Ils sont peu compréhensibles, des infos y manquent, et la direction ne veut toujours pas planifier cette « formation » au rabais sur le temps de travail…
Elle pense qu’avec des « digital bar » et des réunions « Webex » on peut « dédramatiser »… Elle a mis en place des « référents » dans chaque région, mais beaucoup dans les Antennes ne savent pas qui est leur référent Concur…
C’est l’occasion pour nos dirigeants d’employer des mots qui résonnent étrangement: sur Concur, il faut s’«enrôler », certaines directions de FTV ont choisi d’entrer dans Concur soit en mode progressif soit en mode « Big Bang »…
Déni et langue de bois aussi: selon la direction, dans les Antennes, le déploiement de Concur se fait dans de très bonnes conditions (!!!), selon les retours « du terrain » (NDLR : c’est à dire des DRH et IRH !!!).
Partout, les assistantes sont très sollicitées par les salariés, cela leur prend beaucoup trop de temps. Tout cela pour plus tard, demander à certaines, de partir sur d’autres postes parce que la direction, malgré ses dénégations, compte sur les logiciels de dématérialisation pour leur enlever du travail… Les assistantes ont été formées, mais parfois en même temps que les salariés… ne pouvant ainsi pas leur expliquer nombre de détails… La direction leur propose donc un plan de formation à venir.
Des élus soulèvent la question des CDD, dont certains, grâce à Concur, ont parfois plusieurs centaines, voire milliers d’euros en attente de remboursement… Olivier Godard affirme que pour eux, les avances sur frais perdurent.
-Projet de déménagement de F3 Ile-de-France :
Après l’incendie de la régie de France 3 à Vanves, la direction compte rapatrier les salariés d’IDF dans les locaux du Siège. Avec tout ce que cela refait surgir sur les craintes d’absorption, voire de disparition de cette station régionale, ou tout simplement sur une cohabitation qui – si on ne la préparait pas bien en amont- risque d’être difficile : être pris pour « les péquenauds » du national, voilà une des craintes de Vanves.
Frédéric Hertz, chef de centre à Vanves, pilote ce projet. Sur les 169 salariés de Vanves, 95 resteront rattachés à F3 Ile-de-France, les autres seront rattachés au Siège. Entre le recueil des souhaits d’affectation des salariés et ce qui peut leur être proposé, Frédéric Hertz affirme que ça colle à 95%.
Cependant, des élus notent qu’avec 44% de leurs effectifs qui seront absorbés par le national, c’est le début de la fin de France 3 IDF…
Le référent de la direction est d’accord pour mettre en place un plan de prévention des risques professionnels, afin d’accompagner cette opération délicate.
-Renouvellement des régies de Rouen, Reims et Nancy :
L’exploitation de ces nouvelles régies regroupera deux postes en un : là où jusqu’à présent officiait une scripte + un vidéo pour la mise à l’antenne des sujets et des synthés, c’est désormais la seule scripte qui pourra piloter le tout via un nouvel outil baptisé « Overdrive ». Laurent Lemaire, directeur de la coordination et de la performance opérationnelle, explique qu’à terme le nombre de vidéo restera le même, mais que cela permettra d’en repositionner un sur d’autres tâches, comme du dépannage sur un banc de montage, plutôt que de le maintenir bloqué en régie lors des diffusions et plus particulièrement celles des journaux télévisés.
Les élus craignent que cela se traduise en réalité par la suppression pure et simple d’un poste de vidéo…
-Les projets de rapprochements avec France Bleu seront examinés au prochain CSE, dans moins de 15 jours. Une urgence, car c’est à la mi-décembre que les deux sites pilotes, Antibes et Toulouse, commencent ce partenariat pour les matinales.
-Grille de rentrée (janvier à juin 2019) :
Principal changement : le déplacement de l’émission matinale de 9h50 à 10h50, horaire espéré plus favorable. Cette nouvelle émission s’appellera « Ensemble, c’est mieux ». Comme son nom l’indique, elle se fera l’écho d’actions de solidarité dans chaque région.
Des modules (1 module Data et 1 épisode de feuilleton racontant une histoire collective) seront réalisés par une société de production externe (EDEN). Encore une ! Ils seront fournis à chaque région, pour un montant de 3000€/mois. Un fil à la patte pour les matinales, moins libres de produire ce qu’elles veulent… même s’il est dit officiellement qu’elles peuvent choisir de s’en passer.
Quant à France 3 Midi-Pyrénées, elle va expérimenter l’externalisation de la météo. En attendant que cette pratique se généralise, impossible d’en obtenir oralement le coût en CSE…
Autres annonces : le magazine « In situ » s’arrête, et « Réseau d’Enquêtes », qui gagne en audience, sera diffusé dans toutes les antennes de F3.
-Les « MIF » (moyens internes de fabrication) et « La Fabrique »:
La direction emploie maintenant le terme « la Fabrique », un label qui désigne la Direction interne des moyens de fabrication (MIF), donc la Filière, sur l’ensemble des sites de production. Pour les instances du personnel, cette direction est rattachée au CSE réseau.
Les cadres ont identifié les salariés qui seront nommés dans cette Direction, dont certains prendront leurs postes en janvier.
En vue des frais de mission, on a demandé à ses salariés leur feuille d’imposition. Une intrusion déplacée, qui ne viserait qu’à vérifier la domiciliation fiscale, afin de savoir si le paiement des frais de mission est bien justifié…
Le feuilleton remporte un certain succès : 25 épisodes supplémentaires ont été demandés.
21 fictions sont prévues en 2019.
A rajouter des fictions numériques (2 prévues en tournage à Bordeaux). Elles sont pour l’instant destinées à NoA, la TV de Nouvelle-Aquitaine diffusée depuis septembre sur les Box et les FAI. On ne sait pas si elles seront diffusées ailleurs, un N° zéro va être tourné en début d’année. La direction ne sait pas exactement où elle va, ni dire à quel(s) supports ces webséries sont destinées. Elle parle d’une expérimentation, nous parlons surtout d’un laboratoire… L’auteure du projet est monteuse en prod à Bordeaux.
-Le plan prévisionnel de formation 2019 du Réseau France 3 a été reporté :
Les élus déplorent l’indigence des documents que la DRH a fournis : 8 pages de principes généraux, sans aucune déclinaison concrète, aucun chiffre… Elle essaie de court-circuiter le CSE réseau concernant le plan de formation, préférant réserver cet exercice au seul CSE central dont les élus ont, eux, reçu un document de 190 pages.
Pas très rassurant au moment où l’on apprend que l’Université FTV risque d’être amputée d’1/5e de son budget…
Elus et syndicats rédigent une résolution (adoptée à l’unanimité) demandant des documents beaucoup plus complets et une consultation du CSE Réseau sur le plan de formation.
-Plans d’action suite aux alertes RPS à France3 Bretagne et à F3 Caen :
En Bretagne, une situation difficile, et qui s’est enkystée, car malgré l’alerte donnée formellement par les anciennes instances depuis 1 an ½… la direction n’a quasiment rien fait, selon les élus concernés par ce dossier. Contrairement à Caen, où cela s’est mieux passé. Suite des discussions sur ce sujet au prochain CSE.
La réunion se termine (trop) tard, avec à peine 1/3 des élus, les autres ayant été obligés de reprendre leur train…
Prochaine réunion du CSE les 18 et 19 décembre à Paris.
Vos élus et représentants SNJ au CSE Réseau :
Muriel Demguilhem, Philippe Bard, Cécile Descubes, Gilles Bernard
PJ : cliquer lien : Protéger les journalistes : une urgence absolue !
– CSE réseau régional des 5 et 6 décembre 2018 – Deuxième CSE avec un menu particulièrement copieux, révélateur de la somme de dossiers qui reposent désormais sur les épaules des élus du CSE du réseau régional de France 3. Mais au-delà des sujets dont nous […]
Non classé– CSE réseau régional des 5 et 6 décembre 2018 –
Deuxième CSE avec un menu particulièrement copieux, révélateur de la somme de dossiers qui reposent désormais sur les épaules des élus du CSE du réseau régional de France 3.
Mais au-delà des sujets dont nous allons débattre pendant ces 2 jours, nous journalistes du SNJ de France Télévisions souhaitons interpeller la direction du réseau sur les multiples agressions et insultes dont sont victimes nos consœurs et confrères, sur le terrain ou sur le numérique de la part des manifestants dits « gilets jaunes ».
Selon nos informations, près d’une dizaine de journalistes de France 3 ont été agressés depuis 15 jours.
Certains ont subi des coups, des jets de pierres, des crachats, des insultes, du matériel de tournage et des véhicules de reportage ont été détériorés. D’autres ont été harcelés et menacés sur les réseaux sociaux à l’exemple de nos consœurs de France3 Aquitaine, victimes d’une rumeur de censure et d’un confrère de France 3 Franche-Comté dont la photo a été publiée, accompagnée de propos menaçants.
Cette situation est intolérable et inacceptable. Au-delà des journalistes, elle doit interpeller chaque salarié de France Télévisions, chaque citoyen de ce pays !
Plusieurs journalistes ont porté plainte, qu’en est-il de la direction de France Télévisions ?
L’accord collectif d’entreprise stipule au chapitre 1.7 du livre 3 : « Tout journaliste a droit, conformément aux règles fixées par le code pénal et les lois spécifiques, à une protection contre les menaces, outrages, injures, diffamation, agressions physiques ou verbales et toute atteinte à la personne dont il peut être l’objet dans l’exercice de ses fonctions ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ».
Comment la direction de France Télévisions compte-t-elle réagir face à la multiplication de tels actes, quelles mesures concrètes comptez-vous mettre en place pour assurer la sécurité des journalistes ?
Le SNJ exige que la direction poursuive systématiquement devant les tribunaux tous les auteurs d’agressions et de menaces qui lui sont signalés.
Le SNJ exige que les journalistes couvrant des manifestations ou des situations à risque ne partent jamais seuls.
Le SNJ exige que la direction de France Télévisions prenne toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des journalistes, et rappelle à tous les journalistes, y compris en contrats CDD, qu’ils peuvent librement exercer leur droit de retrait s’ils sont menacés ou insultés.
Paris, le 5 décembre 2018