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Non classéTrois directeurs de l’information en moins d’un an. La belle affaire. Ce qui surprend dans la nomination de Michel Field à la place de Pascal Golomer, c’est avant tout le timing choisi par la présidente. Entre les deux tours d’élections régionales, elle a décidé elle […]
Non classéTrois directeurs de l’information en moins d’un an. La belle affaire. Ce qui surprend dans la nomination de Michel Field à la place de Pascal Golomer, c’est avant tout le timing choisi par la présidente. Entre les deux tours d’élections régionales, elle a décidé elle aussi de pratiquer le retrait d’un sortant.
Pascal Golomer avait remplacé dans la précipitation Thierry Thuilllier et ne faisait pas, bien évidemment, office de choix préférentiel, mais bien de choix par défaut pour Mme Ernotte. Les nombreux différends entre la présidente et l’ex directeur de l’information amènent donc aujourd’hui à son limogeage.
Alors que dire de Michel Field ? Rien, nous ne sommes pas là pour commenter les choix, mais pour tenter de les comprendre. La présidente a maintenant constitué la quasi totalité de son équipe de directrices et directeurs. Mais pour quels projets ?
Le SNJ rappelle qu’il veut qu’ Info 2015 soit stoppé. Il demande des garanties pour la bonne marche et la qualité de la chaine d’info en continu. Mais aussi des assurances quant à la défense de l’information dans ses réseaux régionaux et ultra marins.
Etre directeur de l’info, sans carte de presse au passage, c’est aussi veiller à ce que l’information de service public ne soit pas une expression vaine. Elle doit répondre à une exemplarité dans la prise de distance, l’analyse et le respect des valeurs éthiques et déontologiques.
Le défi doit être aussi celui du respect des salariés. Il faudra donc que le management brutal disparaisse définitivement de l’entreprise, et en particulier dans l’ensemble des rédactions, magazines compris.
C’est à la lumière de toutes ces aspirations que le SNJ pourra dire si l’homme de la présidente est à sa place ou non.
Paris, le 8 décembre 2015
Les élus du CE de France 3 Nord-Ouest déplorent que le projet d’évolution d’organisation du réseau régional de France 3 soit un projet avant tout politique, calqué sur la réforme territoriale voulue par le gouvernement, et non pas un projet véritablement éditorial comme l’a présenté […]
Non classéLes élus du CE de France 3 Nord-Ouest déplorent que le projet d’évolution d’organisation du réseau régional de France 3 soit un projet avant tout politique, calqué sur la réforme territoriale voulue par le gouvernement, et non pas un projet véritablement éditorial comme l’a présenté la direction.
Il avait été souligné l’absence d’explications et de clarté lors de la réforme de 2010. Cette fois, les comités d’établissement ont reçu les représentants de la direction du réseau régional mais sans qu’une information exhaustive ait réellement été donnée. Pire, une contradiction apparaît entre les documents reçus et ceux fournis dans d’autres instances comme la note d’intention de la direction. Ajoutons qu’aucun bilan concret des pôles n’a été établi.
Un projet politique mais aussi un projet d’économies: en effet, il apparaît comme un «PSE» (Plan de sauvegarde de l’emploi) déguisé ayant pour objectifs des gains de productivité couplés au non-remplacement annoncé de plus d’un départ à la retraite sur 2, ce qui correspondrait à 500 postes supprimés.
Ces deux objectifs laissent apparaître une réforme aux contours très flous :
Ce flou et cette opacité font craindre aux élus l’émergence rapide de risques psychosociaux forts.
Sur le numérique :
Le discours est là mais pas les moyens. Peu d’informations sur les moyens alloués, sur le public concerné, sur les formations. La définition de la ligne du numérique, partagée au quotidien entre trois fonctions (délégué au numérique, rédacteur en chef, chef infos numériques) n’est pas claire. Les tâches supplémentaires qui seront demandées aux salariés concernés, apparaissent comme du temps de travail « masqué ». Le développement du numérique ne donne pas lieu à un véritable projet éditorial et la garantie des principes déontologique n’est pas assurée à cause de la multiplication des tâches.
Sur les périmètres éditoriaux:
Les élus notent l’ambiguïté du projet et manifestent leur opposition à la fusion des éditions d’information régionales en JT « grandes régions » vidées de sens et contraires aux missions d’information de proximité du réseau régional de France 3.
Sur les fonctions impactées :
Les fonctions de directeurs de la régulation, de directeurs financiers et de responsables de formation restent sur un périmètre polaire, ce qui parait incohérent et antinomique avec la nouvelle organisation. Si pour les directeurs financiers, comme il a été précisé, ce maintien du périmètre n’est que transitoire, pourquoi ne pas l’avoir fait évoluer dans cette réorganisation ? En ce qui concerne les directeurs de la régulation d’activité et leur positionnement « hors-sol », tout espoir semble perdu pour les antennes à faibles moyens de bénéficier d’un rééquilibrage plus juste. Peu d’éléments sur les prérogatives des responsables des ressources humaines (DRH, RRH, IRH) dont le fractionnement de certaines missions risque de les vider de leur substance. Seule évidence, un renforcement de leurs effectifs.
Le rattachement des gestionnaires de paye à la direction des études semble incohérent et inquiétant pour l’avenir de cette profession, déjà malmenée par les évolutions des logiciels de paye.
Pas de projet défini ni d’avenir clairement établi pour les différents types d’assistantes notamment pour celles qui n’ont pas manifesté de souhaits d’évolution professionnelle.
Pas d’informations sur la répartition des nouvelles tâches des salariés des services de communication.
Sur le dialogue social :
Pour les élus SNJ, CFDT et SUD du pôle nord-ouest, les 13 régions constituant le nouveau réseau régional de France 3 doivent être des régions de plein pouvoir, disposant de pouvoirs de décision éditoriale et économique. Nous sommes opposés à la mise en place des DUP.
C’est pourquoi nous nous positionnons clairement pour la proximité avec la création concomitante de CE régionaux correspondants.
Les élus CFDT, SNJ et SUD du pôle nord-ouest rendent un avis négatif sur la réforme du réseau régional de France 3.
A Rennes, le 6 décembre 2016
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Pole Sud-Est Le couperet est tombé ! Avant même de connaître les résultats des élections régionales, et pendant que ses personnels sont occupés à honorer le service public de leur travail pour cet épisode inédit de la vie politique française, la direction du pôle sud-est […]
Non classéLe couperet est tombé ! Avant même de connaître les résultats des élections régionales, et pendant que ses personnels sont occupés à honorer le service public de leur travail pour cet épisode inédit de la vie politique française, la direction du pôle sud-est travaille de son côté au futur des éditions d’informations en région.
Imaginez des JT avec chaque jour un reportage des régions voisines…
Imaginez des Soirs 3 régionaux communs…
Imaginez des Voix Est Libre réduites à 26 minutes…
Ce n’est plus de la science fiction, puisque, avant même la réunion du CE du 11 décembre, la décision a été annoncée cette semaine par le délégué régional de l’antenne des Alpes et confirmée à demi-mot par celui de Provence-Alpes, pour application dès janvier 2016 dans le nord et le sud du pôle.
Loin des grandes déclarations de la présidente de France TV sur le maintien en l’état des 24 antennes. Loin des grandes professions de foi entendues ça et là lors des Assises de l’Entreprise sur la grande richesse de France 3, de son maillage et de son « info de proximité ».
Quel mépris pour nos téléspectateurs toujours fidèles, notamment dans les grandes villes, pour qui le Soir 3 régional était le seul créneau d’information « près de chez eux » qu’ils pouvaient suivre après 20h !
Quelle gifle pour les journalistes impliqués dans la fabrication de la « Voix Est Libre » (et par là même pour toute une rédaction et une antenne), seule émission de débats politiques ou de société, et leurs invités, souvent très actifs dans la forme que nos confrères avaient imaginée pour cette émission, son rythme et le recul qu’elle permet d’instaurer sur les sujets traités !
Et quel aveuglement, quel non-sens déontologique d’inclure quotidiennement dans les journaux des reportages de régions voisines, dont les préoccupations et enjeux sont souvent diamétralement opposés !
Et pour quel résultat au final, sinon de rares économies de bouts de chandelles en Équivalents Temps Plein qui permettront à la direction du pôle sud-est d’être parmi les bons élèves ?
Le SNJ demande à la direction du pôle sud-est et à celle en charge de l’information en régions, de renoncer à ces nouvelles restrictions d’antennes. Les salariés, journalistes et techniciens, comme leurs managers doivent être consultés sur leur avenir.
Le SNJ se réserve le droit d’agir en conséquence sur le non-respect de l’autonomie de nos antennes, sur l’atteinte grave au pluralisme de l’information et sur le droit de nos téléspectateurs à être informés au plus près de leurs préoccupations quotidiennes.
Lyon, le 4 décembre 2015
Dans le cadre de la réforme territoriale, la nouvelle répartition des régions est entrée en vigueur le premier janvier dernier… le pôle Sud-ouest compte donc désormais deux nouvelles régions en lieu et place des anciennes : Aquitaine Limousin Poitou Charentes d’un côté, Languedoc Roussillon Midi […]
Non classéDans le cadre de la réforme territoriale, la nouvelle répartition des régions est entrée en vigueur le premier janvier dernier… le pôle Sud-ouest compte donc désormais deux nouvelles régions en lieu et place des anciennes : Aquitaine Limousin Poitou Charentes d’un côté, Languedoc Roussillon Midi Pyrénées de l’autre…
Ce nouveau découpage, nos rédactions respectives ne l’ont toujours pas intégré. Un groupe de réflexion s’est pourtant réuni nous dit on pour définir une nouvelle approche éditoriale mais pour l’heure chacun continue à travailler dans son coin. Seul changement perceptible : des échanges de sujets en l’état ou d’images pour des off d’une rédaction à l’autre et la coexistence possible de plusieurs équipes sur un même évènement…
C’était notamment le cas lors de la couverture de l’élection du président de région. Ce jour là, chaque rédaction a envoyé une équipe sans véritable approche transversale, chacun rendant compte à sa manière et selon son angle de cette première séance plénière à Bordeaux.
Cela étant, une initiative, à contrario, a vu le jour à l’échelle de cette nouvelle grande région : la création d’un blog politique, un blog alimenté selon son responsable ? Éditeur ? Modérateur ? Coordinateur éditorial ? par l’ensemble des journalistes, lesquels pour la plupart ignorent encore l’existence même de ce nouveau support de diffusion. Un comble : on décide, on écrit et on s’engage sur la participation des journalistes sans même leur en parler ! Et c’est par hasard qu’ils découvrent l’existence de ce blog constatant une fois de plus qu’ils ont été mis devant le fait accompli.
Par ailleurs, la DRA d’Aquitaine en serait l’inspirateur et l’unique décideur… Si c’est le cas, faut il en déduire que ses deux autres collègues du Limousin et de Poitou Charentes ainsi que les rédacteurs en chef concernés ne sont que des « sous cadres » chapeautés par ce DRA ?
Lors du dernier CE, vous nous avez dit qu’il fallait attendre la finalisation du futur contrat d’objectif et de moyens pour y voir plus clair mais il y a visiblement deux poids, deux mesures…et une certitude: le manque de visibilité pour ne pas dire l’opacité qui prévaut alors que les salariés sont d’ores et déjà confrontés en interne comme en externe à cette nouvelle dimension territoriale.
Bordeaux, le 29 janvier 2016
C’était le 1er « vrai » CE de la nouvelle mandature, après installation des élus. Après les liminaires habituels du secrétaire du CE, les élus SNJ ont fait une déclaration préalable à laquelle se sont associés les syndicats SUD et CFDT (à relire en annexe de ce […]
Non classéC’était le 1er « vrai » CE de la nouvelle mandature, après installation des élus.
Après les liminaires habituels du secrétaire du CE, les élus SNJ ont fait une déclaration préalable à laquelle se sont associés les syndicats SUD et CFDT (à relire en annexe de ce document).
GV (Gérard Vallès), répond à ces deux déclarations.
Il s’explique d’abord sur l’occultation des VEL du samedi 21/11 par une émission attentats : la décision a été prise au dernier moment par les responsables parisiens de FTV. Il regrette avec les élus que les émissions déjà enregistrées sur les régionales n’aient pas pu être exposées à un autre moment sur nos antennes. Pour le reste il balaie les critiques mais ne détaille pas ses réponses.
L’effet grande région :
Pour le directeur de pôle l’organisation des antennes de F3 s’adaptera peu à peu à la réforme territoriale. Il ne nous dit pas vraiment ce que la direction a dans ses cartons, mais des changements importants sont à prévoir.
Seule annonce pour le moment: dès janvier, le Soir 3 deviendrait une édition « transverse ». Un Soir 3 par grande région, avec des sujets de chacune des ex petites régions. (NB :à l’heure où nous écrivons, rien ne semble clair, le créneau pourrait aussi être récupéré pour faire une émission grande région).
Les soirées électorales :
Des émissions de campagne ou de pré-campagne ont été « mutualisées ». Et pour les soirées électorales, c’est le pompon ! A Montpellier, les équipes sont en ébullition, constatant que le dispositif prévu depuis Toulouse ne permettra pas une soirée électorale digne de ce nom. On peut en dire autant des « petites » antennes de Poitiers et Limoges, qui, elles aussi, n’auront droit qu’à de petites interventions dans des tranches pilotées depuis Bordeaux. Nous demandons que ce dispositif évolue, afin de mieux coller à notre mission de service public : un décryptage politique de proximité. Selon GV, on doit « adapter la réforme territoriale au niveau éditorial ». GV dit que via les rédacteurs en chef, les antennes ont été concertées, elles avaient la possibilité de réagir, elles ne l’ont pas fait.
Et de nous sortir, pour Aquitaine/Limousin/Poitou-Charentes, un document déterminant ce que chacun doit faire dans chaque antenne… mais ce document n’a été envoyé qu’aux cadres (et encore pas tous…). La partition déjà écrite en coulisses, comment, dès lors, prétendre laisser une autonomie aux rédactions ??? Est-ce amendable, discutable ? GV affirme que « pour Montpellier, le conducteur peut évoluer », il laisse aux rédacteurs en chef et au Délégué régional le soin de réévaluer les besoins, mais pour Poitiers et Limoges, c’est non ! Il mise sur l’émission du lendemain 13h pour se rattraper… sauf que les téléspectateurs seront loin d’être aussi nombreux devant leur écran!
Dernière minute : à Montpellier, après la mobilisation des salariés, une réunion avec la Réd Chef a eu lieu ce jeudi. Et les salariés se réunissent en AG ce vendredi. Il y a bien eu des avancées mais pas forcément suffisantes (12 points de direct, suivi sur le terrain avec moyens de direct pour 2 candidats. 3 platos (Montpellier, Nîmes, Perpignan) avec invités, et un journaliste pour des analyses.
Un nouveau conducteur élaboré avec Toulouse doit être proposé, intégrant ces nouvelles données.
Œuvres sociales :
Le budget est en hausse sensible (plus de 767.000€). Deux raisons principales : la récupération de sommes suite aux changement de périmètre du CE depuis quelques années, et la vente de l’étang de Chavaignac (Haute-Vienne) pour 165.000 €. Travaux faits à Carcans, nouveau mobil-home à Oléron, et 2 locations supplémentaires. Le CE réfléchit à d’autres investissements.
Echos du CCE :
Le projet de chaîne tout-info : la nouvelle PDG ne veut pas refaire I-télé ou BFM, mais autre chose, qui a « 10 ans d’avance ». Aller chercher un public rajeuni (15-45 ans). Mais attention, sol glissant : nombreux changements à attendre dans les métiers…
PDV : restait au moment du CCE encore 50 postes à supprimer. A FTV, le 30 juin : 9953 ETP, dont 80% de CDI.
L’emploi dans le pôle SO :
– Depuis le 1/1/2015 : 36 entrées (mutations,…) pour 38 sorties de salariés (départs, PDV, et 7 licenciements,…).
– Poitiers (qui avait lancé un préavis de grève) les journalistes demandent notamment un chef d’édition sur un poste « gelé » après la mutation d’un rédacteur et la création d’un 4e poste d’adjoint. BG (Bruno Girault, DRH) : aucune décision prise. Décisions budgétaires en ce moment… Rien n’est gagné ! La rédaction reste très mobilisée pour obtenir une organisation plus sereine et adaptée au quotidien.
-Toulouse : 1 poste gelé suite à un décès. Sans sourciller, BG dit qu’on le garde sous le coude, afin de compenser « des contentieux qui aboutiront à des requalifications » ! Soit le DRH lit dans les boules de cristal, soit il sait que la direction du pôle avait tort en laissant de côté des salariés qui réclament leurs droits…
– Montpellier : 1 poste de monteur gelé ; 1 poste de DRA supprimé à l’échelle du pôle, confirme BG, et qui ne sera pas pourvu. L’intérim est assuré par le DRA de Toulouse et la direction a proposé à la rédactrice en chef une mission recouvrant une partie de l’ex-activité du DRA + la sienne. C’est dire la grande nécessité de ce poste de DR jusque-là ! Décision pas encore validée. Les DR seront-ils en voie d’extinction en 2016 ? Ou bien la direction « gratte »-t-elle des postes partout où elle le peut ? La boule de cristal de BG le dira peut-être.
– Limoges : la permutation d’un JRI, venu de RFO, et qui doit y repartir, serait toujours à l’ordre du jour selon la direction pôle. Une assistante CDD ayant travaillé en intérim + de 600 jours sur 3 ans ne peut toujours pas être immatriculée au planning… alors que dans le vivier des remplaçants, on manque de monde. C’est pour éviter les recours aux Prud’hommes, dit BG ! La direction serait bien inspirée de revoir sa copie, alors qu’à Toulouse, on a créé l’an dernier un poste sur mesure pour une nouvelle recrue à la comm… Deux poids deux mesures dans le même pôle.
– Le PDV dans le pôle depuis 2014 : 17 départs cumulés. Une vingtaine de salariés de niveau 2 souhaitent encore partir, mais BG l’affirme : ils ne pourront pas faire partie du PDV. Autre solution selon BG : l’accord « de génération » qui, dit-il, ne peut pas être refusé. Sauf qu’il a été refusé à beaucoup de salariés.
– Deux jeunes en contrat d’alternance journalistes avec l’IPJ de Paris Dauphine viennent d’arriver pour 2 ans : 1 à Poitiers, 1 à Limoges. Pour l’instant, ils travaillent sur le Web, leur tuteur est le pilote Web. A terme, ils feront le même travail que les autres journalistes. A l’encadrement local de juger si leur travail est diffusable.
Mais problème : encore une fois, pour ces « alternants », la direction demande l’avis des élus du C.E., alors que ces jeunes sont déjà arrivés et travaillent déjà … En gros, on fait ce qu’on veut, et après on vous demande de voter puisque c’est la loi… mais c’est trop tard ! Une mascarade pour laquelle vos élus SNJ ont décidé de ne pas prendre part au vote.
Les audiences :
Comme d’habitude, le seul credo qui vaille aux yeux d’une direction qui ne sait agir qu’en comptable, ce sont les audiences. Alors on vous livre ses analyses :
Excepté à Montpellier, Le 19/20 se porte bien, sauf le WE. le 12/13 moins bien. A Paris, une commission va plancher sur le 12/13 pour « améliorer l’offre ».
La télé du matin, quant à elle, plafonne entre 3 et 4% d’audience sur le pôle. Elle continue en janvier, mais GV propose sa solution pour faire monter l’audience: une séquence info plus consistante et musclée (BFMisée ?). Avec quels moyens ? La baguette magique ?
« Cap Sud-Ouest » affiche de bons chiffres, largement au-dessus de la moyenne nationale sur la tranche. Quant à « Péché Gourmand », GV veut faire « évoluer » le contenu de l’émission en juin.
La locale d’Albi a perdu 60% d’audience ! Selon GV, la cause, c’est l’arrivée de la TNT. Le passage au MPEG4 va encore faire perdre des téléspectateurs, sans qu’on ne puisse rien à la situation… qu’il regrette.
Doit-on s’inquiéter pour l’avenir des locales ? Non, GV assure que les locales excentrées n’ont pas de souci à se faire, même s’il souhaite « upgrader » (!) leur travail sur le Web pour qu’il soit plus visible.
Politique d’utilisation des smartphones :
Le contexte : Un passage à l’acte a eu lieu à Limoges : la diffusion dans le JT d’une interview faite avec un smartphone par un rédacteur seul. Une initiative cautionnée par la rédaction en chef, mais contre laquelle nous nous opposons.
Une « erreur » que semble reconnaître entre les lignes GV. Mais il est partagé entre le désir de cautionner ses cadres et ce que lui dictent ses lointains souvenirs de titulaire de la carte de presse.
Selon lui, le smartphone sert d’abord à téléphoner. Il ne peut servir à remplacer les caméras. Mais « un petit reportage bien tourné et bien monté » peut aller sur internet… PAS sur le JT, sauf cas où l’on peut « sauver des coups » : celui de « vrais documents ».
Et GV de s’emmêler les pinceaux sur le « cas Limoges »: certes l’extrait présenté dans le JT n’était pas d’une valeur exceptionnelle, et c’était une démarche éditoriale « qui pose question ». Mais pas la volonté de faire entrer les images de smartphone à tout prix dans le JT… Bref, GV reconnaît à demi-mots la maladresse de ses cadres, dont l’un a dit qu’il serait prêt à recommencer…
Notre conclusion : avoir ce matériel n’autorise pas à faire n’importe quoi avec… Et pour réaliser tout simplement des bonnes photos ou vidéos encore faudrait-il que l’équipement en smartphones pro de qualité soit à l’ordre du jour pour tous les journalistes du pôle, ce qui n’est pas le cas ! Des Galaxy S2 ou S3 mini jusqu’aux Iphone 6 souvent réservés aux cadres il y a vraiment un grand écart que le directeur de pôle n’a même pas tenté de justifier.
Divers :
– Planification des Congés : la « fenêtre » pour prendre ses congés d’été a été élargie à septembre.
– La locale d’Albi va déménager. Et ô surprise, dans les plans, il n’est pas prévu de cabine speak, mais seulement des micros en salle de montage ou sur les PC des journalistes… Une première ! Selon GV, il faut être « moderne »! Sera t-il prêt à reculer ? La réponse dans un des prochains CE, car -dit-il- « un plan, ça peut se corriger »…
Prochain C.E. le 18 décembre.
Vos élus et représentante syndicale SNJ au C.E. : François Ollier, Cécile Descubes, Gilles Bernard, Philippe Bard et Frédérique Bordes.
Les délégués du personnel CFDT, SNJ, CGT, FO, et les représentants syndicaux CFDT, SNJ, CGT et FO de l’établissement de Malakoff constatent que les informations fournies dans le cadre du comité des salaires 2016 relèvent à nouveau d’une lecture restrictive de l’accord du 28 mai […]
Non classéLes délégués du personnel CFDT, SNJ, CGT, FO, et les représentants syndicaux CFDT, SNJ, CGT et FO de l’établissement de Malakoff constatent que les informations fournies dans le cadre du comité des salaires 2016 relèvent à nouveau d’une lecture restrictive de l’accord du 28 mai 2013 et ne leur permettent pas de remplir leur rôle de contrôle et de vigilance en amont de l’attribution des mesures individuelles.
Parodie de dialogue social, suppression assumée du paritarisme, les années passent et le constat reste identique : surtout ne donner aucun document aux représentants du personnel qui leur permettrait d’effectuer sérieusement leur travail.
Reconstituer l’historique des carrières des salariés, relever les inégalités de salaires à situations professionnelles identiques et soulever les disparités, tel devrait être l’objectif d’un comité de salaires.
Le rôle assigné aux délégués du personnel et représentants syndicaux consistant à « émettre des propositions et formuler des observations concernant les salariés qui n’auraient pas bénéficié de mesure depuis 4 ans révolus » est une mascarade.
Les révélations du dernier rapport de la Cour des Comptes sur les salaires les plus élevés de l’entreprise ont accentué le sentiment d’injustice éprouvé par une majorité de salariés de France télévisions et la nécessité de donner aux comités des salaires les moyens de remplir leur mission.
Le projet d’avenant à l’accord collectif mis à la signature par la direction de France Télévisions il y a quelques semaines présentait des avancées bien trop minimes dans ce domaine. Nous demandions par exemple que l’accord des salariés sur la communication des données soit, comme auparavant implicite, et que seuls ceux qui refusent se manifestent.
Devant le nouveau refus de la direction, les membres du Comité des salaires de Malakoff proposent une simplification de la procédure d’acceptation des salariés qui devrait pouvoir consister en un simple retour par mail (signature électronique sans recours fastidieux à un scanner).
Les membres du comité des salaires réclament en outre qu’en plus des courbes de tendances nationales transmises cette année, la totalité des informations individuelles d’un même collectif de travail (fonction, salaire, ancienneté, historique des mesures et positionnement dans la grille) soient transmises aux représentants du personnel. Comme le stipule l’Accord Collectif, les représentants du personnel pourront alors mener à bien « leur rôle de régulation et de contrôle » (…) « contribuant à la bonne gestion des évolutions salariales individuelles ».
Dans cette attente, les délégués du personnel et les représentants syndicaux susnommés laissent la direction assumer seule l’arbitraire et l’opacité dans lesquelles les mesures 2016 seront attribuées.
motion-comite-des-salaires-malakoff-2016
Malakoff, le 25 novembre 2016