Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
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Franceinfo Rédaction des Sports Tous nos communiquésNous pensions que cette « affaire », qui n’aurait jamais dû en être une, allait se régler en bonne intelligence, que les choses s’apaiseraient. Il n’en est rien. Nous réagissons suite à la prise de parole du rédacteur en chef hier en conférence de rédaction. L’encadrement est […]
Non classéNous pensions que cette « affaire », qui n’aurait jamais dû en être une, allait se régler en bonne intelligence, que les choses s’apaiseraient. Il n’en est rien.
Nous réagissons suite à la prise de parole du rédacteur en chef hier en conférence de rédaction. L’encadrement est solidaire. Dont acte. C’est son droit, son devoir. Même si ce n’est pas toujours l’image qui est renvoyée.
En revanche, contrairement à ce qui a été dit et écrit sous forme de note ce lundi matin, nous pensons qu’on ne peut pas déclarer unilatéralement que « l’incident » est clos et qualifier « d’outrancières » les diverses prises de position.
Nous considérons également que si la conférence est un lieu d’échanges, il aurait été préférable de ne pas évoquer l’affaire en l’absence de la journaliste il y a une vingtaine de jours.
L’ambiance délétère gagne du terrain au sein de notre rédaction et en effet dans cette période troublée, nous avons besoin d’apaisement.
Pour ces raisons nous demandons qu’une réunion soit organisée au plus vite entre toutes les parties concernées sous l’autorité du nouveau Directeur territorial.
Nous sollicitons aussi une grande réunion entre les journalistes et l’encadrement, pour se parler, enfin, se dire les choses et pas seulement par communiqué.
Les syndicats CFDT et SNJ
Ajaccio, le 17 novembre 2015.
La direction de France Télévisions souhaite rencontrer des salariés pour parler avec eux de l’avenir de l’entreprise. C’est son droit. Mais attention, qu’elle ne cherche pas à instrumentaliser ces interlocuteurs, à opposer leurs témoignages à ceux des élus et représentants des salariés. Ce rappel important […]
Non classéLa direction de France Télévisions souhaite rencontrer des salariés pour parler avec eux de l’avenir de l’entreprise. C’est son droit. Mais attention, qu’elle ne cherche pas à instrumentaliser ces interlocuteurs, à opposer leurs témoignages à ceux des élus et représentants des salariés.
Ce rappel important étant posé, que peut-on attendre de cet exercice ? La communication interne nous explique qu’il s’agirait d’entendre les aspirations des salariés pour FTV, leurs visions de son avenir, leurs priorités pour l’entreprise, leurs attentes en matière de conditions de travail.
Le message de la « base » ne serait-il donc pas passé ?
– Aurait-on caché à Delphine Ernotte le contenu des motions rédigées par les comités locaux des salaires qui, les uns après les autres, déplorent l’opacité dans laquelle la direction gère le déroulement de carrière des salariés ?
– N’a-t-elle pas mesuré la colère de ces mêmes salariés, stupéfaits de se découvrir objets d’un fichage clandestin ?
– N’a-t-elle pas perçu la portée de la grève des JRI de France 2 opposés à la déqualification qui leur est imposée ?
Quelles sont les causes de ces colères ?
France Télévisions emploie des femmes et des hommes détenteurs d’un grand savoir faire professionnel, experts dans leurs métiers respectifs, des journalistes auteurs-salariés attachés à ce statut singulier, des créateurs de fictions dont les emplois contiennent une dimension artistique, des techniciens et administratifs qui comprennent et maîtrisent les rouages de la fabrications des contenus audiovisuels.
Malheureusement, les uns et les autres sont phagocytés par une structure bureaucratique dans laquelle des organisateurs gèrent des planificateurs.
Cette gangue technocratique s’observe en particulier dans les rédactions où le prêt à penser d’un encadrement trop souvent « hors sol » se heurte aux expériences vécues des reporters. Le taux d’encadrement est un symptôme révélateur de cette calcification du corps social de France Télévisions.
Les cadres supérieurs et hors grilles représentent 15 % des PTA. Les membres des filières Encadrement et Editions constituent 26 % des journalistes. Au siège parisien, ces taux s’élèvent respectivement à 22 et 42 % ! Dans les pôles de France 3, des directeurs d’antenne sans autonomie viennent déqualifier les rédacteurs en chef. Nous pourrions multiplier les exemples.
Il est urgent d’inverser cette tendance, de revisiter nos organigrammes, de réorienter nos moyens là où ils sont le plus nécessaires. Ce sont des questions que l’entreprise peut régler seule, en interne, sans intervention de la tutelle.
Il n’est pas nécessaire pour résoudre ces problèmes d’abonder le budget, de modifier le cahier des charges ou d’abroger les décrets Tasca. Simplement de gérer autrement. De faciliter la recherche, d’encourager l’innovation, de stimuler la créativité. D’utiliser les départs naturels pour modifier les équilibres. D’initier des formations pour permettre la mobilité. De faire de nouveau confiance à ceux qui, sur le terrain, font la télévision d’aujourd’hui et de demain.
Alors des Assises, pourquoi pas ? S’il ne s’agit pas d’une énième rustine pour un système à bout de souffle. Des assises, pourquoi pas ? Si elles contribuent à la prise de conscience par la direction du malaise de nombre de salariés et de leur attachement aux valeurs du service public.
Paris le 18 Novembre 2015
Assises de l’entreprise vrai dialogue ou faux-semblant
« En terme d’autonomie budgétaire, il est clair que les Directeurs Régionaux ont une responsabilité, une autonomie budgétaire ». Voilà ce que la direction déclarait devant cette instance de l’IC-CHSCT, le 7 juillet dernier. La réforme du réseau de France 3 devait être celle de la régionalisation, […]
Non classé« En terme d’autonomie budgétaire, il est clair que les Directeurs Régionaux ont une responsabilité, une autonomie budgétaire ». Voilà ce que la direction déclarait devant cette instance de l’IC-CHSCT, le 7 juillet dernier.
La réforme du réseau de France 3 devait être celle de la régionalisation, on allait voir ce qu’on allait voir, avec ce projet enfin les régions seraient autonomes en terme éditorial et financier.
Les travaux de l’expertise SECAFI commanditée par l’IC-CHSCT ont donc été faits sur cette base.
Pourtant, au CCE suivant est apparue la notion « d’autonomie relative » et très vite, la tendance s’est confirmée : le projet est en réalité une vaste opération de recentralisation, en terme éditorial, financier, de régulation d’activité, d’IMG, de RH, d’emploi, de formation…
Une recentralisation confirmée quelques jours seulement après la fin de l’expertise, avec le projet d’accord présenté par la direction aux Organisations Syndicales. Un projet qui prévoit d’instituer un CE unique, car sur tous ces thèmes, majeurs dans la vie d’une entreprise, c’est l’instance unique qui, selon la direction, paraît la mieux adaptée.
Alors ne s’est-on pas trompé de consultation ? On est en droit de se le demander. L’état de l’information que vous nous avez donnée est incomplet, votre projet a évolué au cours des dernier mois, et va encore être modifié.
Vous avez voulu aller très vite, pour démarrer au 1er janvier 2017, alors le suivi de cette information consultation est ainsi devenu indispensable. Car les contours de votre projet restent flous, aujourd’hui encore.
Les élus de l’IC-CHSCT sont très inquiets. Dans cette configuration de CE unique, que vont devenir les CHSCT qui travaillent au plus près des salariés ? Pouvez vous garantir que leur mission, garanties par la loi, sera pérennisée ? Quid de leurs moyens ? Quid de leur possibilité d’action dans ce contexte pathogène ?
A la lecture du rapport de l’expertise, l’on voit bien que cette notion d’autonomie est génératrice de troubles psychosociaux selon les métiers ou les fonctions qu’elle impacte.
La question de l’autonomie n’est pas la seule posée dans le projet. L’autre thème central est le numérique, et son développement à France 3, qui serait donc favorisé par cette régionalisation et le nouveau découpage de France 3 calqué sur les nouvelles régions administratives.
Mais cette question du numérique est percutée par celle de la productivité, puisqu’il va s’agir « de faire plus avec moins ».
Alors que les rapports économiques de SECAFI présentés en 2015 devant les CE des 4 pôles montraient qu’on était « déjà à l’os », c’était la formule employée. Là encore, le numérique avec son objectif décliné comme un slogan non partagé, « Digital d’abord », devient alors source de RPS, dans tous les secteurs.
Votre objectif de développement du numérique, à moyen constant, est irréalisable. A moyens décroissants il devient inacceptable et dangereux pour la santé de tous les salariés.
Vous ne proposez aucun projet stratégique numérique précis qui permettrait l’adhésion de l’ensemble des salariés.
Les conséquences du projet en terme de risques psychosociaux apparaissent clairement dans le rapport d’expertise : surcharge de travail, qualité empêchée, perte de sens, anxiété face à la déstructuration des métiers et des fonctions… Dans sa réponse aux préconisations envoyées la semaine dernière la direction apporte quelques précisions, mais c’est loin d’être suffisant.
Les élus de l’IC-CHSCT estiment que seul un suivi précis et organisé par un accord de méthode permettra peut-être d’éviter les conséquences dramatiques et les suicides qui ont suivi la dernière réforme de 2011 à France Télévisions.
L’IC-CHSCT dans sa formation de Comité de Pilotage d’aujourd’hui vous propose d’être au cœur de ce dispositif, car c’est la seule instance nationale composée par l’ensemble des représentants locaux des CHSCT.
A Paris, le 15 novembre 2016
Préavis de grève La direction a donc décidé de se passer de l’avis des salariés, une fois de plus. Cent pour cent des salariés hors encadrement ont décidé de refuser le déménagement de leurs services « Politique » respectifs. Mais la direction bombe le torse et avance […]
Non classéLa direction a donc décidé de se passer de l’avis des salariés, une fois de plus. Cent pour cent des salariés hors encadrement ont décidé de refuser le déménagement de leurs services « Politique » respectifs. Mais la direction bombe le torse et avance façon bulldozer.
Elle a décidé de repousser la fusion des services politiques à compter de l’été 2017, mais en toute incohérence maintient le rapprochement géographique des deux services de France 2 et France 3.
Les 13 et 14 novembre prochains sont prévus les journées du carton, du déménagement, mais aussi celles du déni ! Ne pas entendre les voix des personnels concernés, surtout après l’épisode des salariés sacrifiés dans la phase 1, par la fusion des services « Économie/Social ».
Nos revendications sont claires : l’arrêt total de toute mise en œuvre du déménagement des services « Politique « , ainsi que l’arrêt total du processus de fusion de ces mêmes services. Rappelons que toutes les instances représentatives du personnel (CHSCT MFTV, CE Siège et CCE), se sont opposées sur cette partie de la phase 2 du projet « Info 2015 ». Le simple report de cette fusion, à l’été 2017, acté par la direction n’étant qu’un premier recul.
Pour obtenir gain de cause, le SNJ France Télévisions, la CGT et la CFDT appellent les journalistes des rédactions nationales (France 2 et France 3), ainsi que les monteurs, les preneurs de sons et les techniciens de la fabrication du Siège à soutenir leurs collègues dans ce refus massif de la fusion de ces services et du déménagement, de fait, inutile, en cessant le travail pour une durée de 30 heures à compter du 14 novembre à 18 h.
Le SNJ, la CGT et la CFDT de France Télévisions.
Pierre Nicolas, journaliste présentateur à Toulouse, est licencié pour faute grave. Pourtant, avec sa très longue carrière de présentateur d’émissions régionales et nationales, l’entreprise aurait du lui faire la fête le jour de son départ. Elle aurait du aussi se rappeler celui qui le 21 septembre 2001 était en première ligne […]
Non classéPierre Nicolas, journaliste présentateur à Toulouse, est licencié pour faute grave. Pourtant, avec sa très longue carrière de présentateur d’émissions régionales et nationales, l’entreprise aurait du lui faire la fête le jour de son départ. Elle aurait du aussi se rappeler celui qui le 21 septembre 2001 était en première ligne avec son collègue JRI, Michel Méziéres pour se rendre sur lieux de l’explosion d’AZF et ramener ces images exceptionnelles qui ont fait le tour du monde. Au lieu de cela, certains, à la direction, ont décidé de lui faire la peau, de le salir, de l’humilier, balayant dédaigneusement ses 34 années passées au service de la télévision publique.
La direction savait ce salarié fragile, suite au litige qui l’opposait à sa hiérarchie sur la non prorogation d’un usage établi jusque-là : une planification sur 4 jours en compensation de la présentation des JT tous les WE. Un litige qui avait eu pour conséquence sa disparition brutale de la présentation du journal. Depuis, notre collègue était usé, déprimé, désabusé. La direction a fermé les yeux, laissant pourrir la situation, attendant insidieusement un faux pas.
Le sort réservé à Pierre Nicolas est ignoble, mais c’est malheureusement ce qu’ils font à tous ceux, journalistes ou techniciens, dont ils ne veulent plus, notamment les seniors dont ils ne savent pas gérer la fin de carrière.
Lui, va porter désormais son dossier devant la justice pour faire valoir ses droits et retrouver sa dignité, comme l’ont fait avant lui d’autres collègues de la rédaction de Toulouse : Nicole Zimermann, pour qui, en septembre 2013, la Cour de Cassation a confirmé les faits de harcèlements à son encontre, ou Hélène Erlingsen, qui a obtenu réparation en juin 2014 en faisant annuler son licenciement. Le comportement et le cynisme du DRH relatés dans les attendus du jugement font froid dans le dos. Dans les deux cas, le harcèlement est avéré, France Télévisions condamnée.
La Direction du pôle sud-ouest n’en est donc pas à son premier fait d’armes. Mais la Justice a beau dénoncer, sanctionner et condamner, les mêmes dirigeants sont toujours
aux manettes. Et les conséquences financières de leurs agissements sont prélevées sur les ressources de France Télévisions, donc largement à la charge du contribuable, et ainsi détournées de leur objectif : le financement de l’activité de nos antennes.
Devrons-nous supporter cela encore longtemps ? Nos dirigeants peuvent-ils tout se permettre sans assumer les conséquences financières de l’usage abusif de leur pouvoir disciplinaire ?
Quelle image renvoient-ils aux salariés lorsque d’un côté ils dégainent la sanction comme seul dialogue, et que d’un autre côté, ils ne font rien lorsque les cadres dérapent, insultent, cumulent les fautes professionnelles ?
Ces petits potentats locaux vont-ils continuer à sévir, à régner en toute impunité sans que rien ne vienne jamais s’opposer à leur autoritarisme et parfois à leurs incompétences ?
A l’heure où elle lance les Assises de France Télévisions, symbole de ses nouvelles orientations, la nouvelle présidence doit prendre ses responsabilités. Le management tel qu’il est pratiqué dans certains secteurs de la société doit disparaître. Le mépris, la peur et la répression ne peuvent pas être le terreau d’un projet d’entreprise structurant. Ceux qui nous dirigent doivent montrer l’exemple et agir dans un cadre juste et équitable, compris et partagé par tous.
Les syndicats SNJ, SUD, CGC et CFDT
Toulouse, le 10 novembre 2015
LANDES DES EQUIPES de France 2 et France 3 Aquitaine ont été victimes de violences ce lundi à Audon dans les Landes lors du tournage d’une opération contre le braconnage des pinsons de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux). Les JRI de France 2 […]
Non classéDES EQUIPES de France 2 et France 3 Aquitaine ont été victimes de violences ce lundi à Audon dans les Landes lors du tournage d’une opération contre le braconnage des pinsons de la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux).
Les JRI de France 2 et France 3 ont été bousculés, entravés dans l’exercice de leur métier. Le journaliste reporter d’images du bureau de France 2 Bordeaux a été déséquilibré, sa caméra arrachée et dissimulée au domicile de l’un des riverains à l’origine de l’agression.
Seule l’intervention des gendarmes a permis la rétrocession du matériel à l’équipe de reportage.
Les véhicules des deux chaînes ont eu chacun un pneu crevé. Le rédacteur de France 2 a essayé d’expliquer à l’un des auteurs des violences qui s’approchait de son véhicule que l’équipe ne faisait que son travail. Celui-ci a néanmoins tenté de l’intimider avec un outil agricole avant de s’en prendre au pneu de la voiture.
Les correspondants de France 2 ont déposé une plainte pour violences et menaces, pour l’arrachage et la « confiscation » illicite de la caméra ainsi que pour dégradation du véhicule.
Le SNJ exprime sa solidarité avec les journalistes agressés dans l exercice de leur profession. Le SNJ est prêt à les accompagner dans une procédure en justice : cette agression porte gravement atteinte à la liberté d’informer.
Paris, le 09 novembre 2015
Le SNJ CONDAMNE LES VIOLENCES CONTRE DES EQUIPES DE France 2 ET France 3
Après 4 jours de grève, les JRI de la rédaction France 2 ont le sentiment d’avoir été entendus sur une majorité de leurs revendications. Tout d’abord sur l’emploi, la Direction n’a pu que constater et reconnaître la situation de sous-effectif du service. Plus de 2000 jours de maladie […]
Non classéAprès 4 jours de grève, les JRI de la rédaction France 2 ont le sentiment d’avoir été entendus sur une majorité de leurs revendications. Tout d’abord sur l’emploi, la Direction n’a pu que constater et reconnaître la situation de sous-effectif du service. Plus de 2000 jours de maladie par an, plus de 10 postes disparus ces dernières années. Ce constat partagé a amené la Direction a proposer 9 embauches immédiates de CDD dont 5 créations nettes de postes et à conserver un volume de renfort avec des journalistes pigistes.
Sur les amplitudes horaires, un autre constat convergeant d’amplitudes journalières anormales, voire illégales, est partagé. La direction s’engage a recadrer les pratiques de la hiérarchie mais surtout offre la possibilité aux JRI de déclarer par tous moyens leurs horaires réels de travail. Le système informatique étant souvent rétif à enregistrer ces dépassements…
Sur le problème de la production des magazines, la Direction s’engage à ce qu’au moins la moitié des tournages du service soit assurée par des JRI CDI. Elle s’engage aussi à
étudier avec les organisations syndicales une monté en charge de 60 à 70% de production interne des magazines de la rédaction.
Sur l’organisation du service, à l’issue d’âpres négociations, les grévistes, les organisations syndicales (CFDT, CGT, CGC, FO et SNJ) et la Direction ont trouvé un moyen terme décisif. Le chef de service aura le grade de Rédacteur en Chef adjoint. Mieux qu’un chef de service, il pourra peser plus dans la hiérarchie, peser mieux sur les choix éditoriaux, avec une légitimité reconnue dans l’organigramme. Un point central pour les JRI qui ont vu leur métier déconsidéré peu à peu ces dernières années.
Enfin, concernant le déploiement des TV U-packs moyens de transmission 3G/4G, ce point ne permettant pas de trouver un consensus, il a été décidé d’un commun accord de le retirer ce du préavis. Il sera débattu dans les instances ad hoc mais donnera sans doute lieu à de nouvelles confrontations si la Direction persiste à ne pas vouloir jouer la transparence sur les risques professionnels et sanitaires et à encadrer les pratiques sur le terrain.
Conscient de l’important chemin parcouru dans cette négociation et grâce à la mobilisation sans faille des JRI (plus de 90% de grévistes chaque jour), les salariés et les OS ont donc décidé de signer le protocole négocié et ont voté à l’unanimité la fin de la grève ce vendredi 6 novembre à 18H.
Paris, ce 6 novembre 2015
CFDT – CGC – CGT – FO – SNJ
Le mouvement de grève des JRI de la rédaction de France 2 est toujours massivement suivi. Encore plus de 90% de grévistes pour ce deuxième jour. le mouvement ne faiblit pas et la réserve des reportages et images des éditions d’information de France 2 se […]
Non classéLe mouvement de grève des JRI de la rédaction de France 2 est toujours massivement suivi. Encore plus de 90% de grévistes pour ce deuxième jour. le mouvement ne faiblit pas et la réserve des reportages et images des éditions d’information de France 2 se tarit peu à peu.
Du côté de la Direction, on daigne convoquer les syndicats (CFDT, CGT, FO, CGC et SNJ), pour une négociation ce jeudi 5 novembre à 15h. C’est une première à France Télévisions qu’on laisse les salariés 48h dans un conflit sans leur proposer la moindre discussion. Est-ce le nouveau type de dialogue social qu’insuffle Delphine Ernotte ?
Si cette stratégie avait pour but de tester la détermination des JRI, elle l’a surtout renforcée. Pour l’instant elle nous montre comment la Direction répond à des problèmes concrets de qualité, d’organisation du travail et de santé, posés par des salariés.
Une assemblée générale s’est tenue à 15h ce mercredi entre les JRI, les rédacteurs de France 2 et des représentants des autres secteurs de France Télévisions. Les échanges font apparaitre de nombreuses préoccupations communes.
Ce conflit imprévu que la Direction n’a pas vu venir, doit être fondateur pour tous les salariés d’une nouvelle réflexion sur le rôle et la qualité de l’information de Service Public.
La poursuite de la grève a été votée à l’unanimité des JRI en assemblée générale, pour le jeudi 5 novembre.
Les syndicats CFDT, CGT, CGC, FO et SNJ
Grève des JRI de France 2 suivie et reconduite
Mercredi 4 novembre 2015
Un chiffre simple et écrasant résume la mobilisation des JRI de France 2 pour défendre la qualité de l’information et obtenir de meilleures conditions de travail : 94,5% ! C’est le pourcentage de Journalistes Reporters d’Images qui se sont déclarés grévistes aujourd’hui à leur prise de service. […]
Non classéUn chiffre simple et écrasant résume la mobilisation des JRI de France 2 pour défendre la qualité de l’information et obtenir de meilleures conditions de travail : 94,5% ! C’est le pourcentage de Journalistes Reporters d’Images qui se sont déclarés grévistes aujourd’hui à leur prise de service. Une mobilisation sans précédent.
En région le mouvement est suivi dans 9 bureaux de correspondants France 2 sur 10 en signe de soutien à leurs confrères parisiens, mais aussi par convergence de vues sur différents points dont l’utilisation des TV Upacks (transmission 3G/4G), la multiplication des tâches techniques et le morcellement du travail de chacun.
À l’heure actuelle, la direction n’a toujours pas jugé utile de reprendre les négociations. Un nouveau style de dialogue social ?
Les JRI de France 2 réclament toujours le comblement des postes perdus au fil des ans pour réduire les amplitudes horaires (fréquemment plus 13h/J), limiter les arrêts maladies (10% dans le service, 2 fois plus que dans le reste de FTV).
Ils veulent pouvoir être assurés de participer à tous les magazines de France 2 alors que l’externalisation des productions se multiplie. Ils veulent simplement que les magazines de la rédaction soient majoritairement produits par… la rédaction.
Ils exigent un moratoire sur les moyens de transmission 3G/4G TV U-packs. Une surcharge de travail, de poids, des responsabilités, sans aide supplémentaire, alors que les risques sanitaires des ondes émises par ces boîtiers sont encore mal connus.
Ils demandent que leur futur chef de service conserve le titre de Rédacteur en Chef afin de peser dans la hiérarchie et défendre la fonction particulière de JRI.
Sur tous ces points la direction jusque là apporte encore des réponses floues ou très insatisfaisantes, voire pas de réponse.
Cet après-midi une nouvelle Assemblée Générale décidera de la suite du mouvement.
Les signataires du préavis CFDT, CGC, CGT, FO, SNJ
Paris, le 3 novembre 2015