
Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
L’annonce du dernier gadget gouvernemental n’est pas pour nous rassurer. Il s’agirait de créer un « grand média numérique de la vie locale », c’est-à-dire un site commun aux réseaux France 3 et France Bleu, piloté par un groupement d’intérêt économique (GIE), avec une double gouvernance, dont […]
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Non classéAujourd’hui devant le Comité d’Etablissement du Siège, une première page vient donc de se tourner avec la fin de la consultation concernant la phase 1 du projet « info 2015 ». Un déménagement transitoire pour nos confrères de l’économie et de la culture. Mais pour autant ce projet reste bien évidemment funeste pour nous.
Prendre le temps du recul nous disait il y’a encore quelques jours le directeur de l’information. Puis il annonçait dans la foulée, la fusion des services politiques des deux rédactions nationales. Un enjeu stratégique à la fois pour la présidentielle mais aussi et surtout pour la chaîne info en projet.
Fusionner sans préalable éditorial, juste une vision managériale et comptable. Oublié le pluralisme, bafoué les principes éthiques et journalistiques comme définis dans la charte. Fusionner, c’est brimer la liberté d’expression d’opinion de l’information du commentaire et de la critique.
Aucun d’entre nous ne peut être contraint à accomplir un acte ou exprimer une opinion contraire à sa conviction ou sa conscience professionnelle, ni aux principes et règles de la charte d’éthique des journalistes.
Et pourtant le projet de la Direction n’est que cela. Fusionner les services, c’est fusionner les points de vues, la fusion c’est tout simplement la confusion. En accélérant le processus avec la fusion des services politiques l’idée est toute simple. Etre en ordre de bataille pour les échéances qui se profilent. Mais uniquement selon le calendrier de la Direction. Oui le traitement de la politique n’est pas une matière comme une autre. Elle se doit de présenter honnêtement les enjeux citoyens en période électorale ou pas. Pluralisme, égalité de traitement respect des équilibres. Déjà nous ne sommes pas assez exemplaires, ce que propose La Direction pour demain et trop vite, c’est une fois de plus un coup de canif dans le contrat démocratique qui lie les téléspectateurs et notre vison de l’information de Service Public. La mise sous tutelle par l’organigramme est bien une mise sous tutelle éditoriale. Pas d’une chaine contre une autre non, mais bien d’un pouvoir contre sa base. Notre combat contre la fusion n’est pas terminé, il va changer de visage.
Paris, le 02 février 2016
Le dossier est exemplaire, hélas ! Un management illicite, un encadrement soutenu sans réserve par la direction et une atteinte grave à la santé d’un salarié. Et aujourd’hui, France Télévisions lourdement condamnée pour faute inexcusable. L’entreprise a manqué à son obligation de santé et de sécurité […]
Non classéLe dossier est exemplaire, hélas ! Un management illicite, un encadrement soutenu sans réserve par la direction et une atteinte grave à la santé d’un salarié. Et aujourd’hui, France Télévisions lourdement condamnée pour faute inexcusable. L’entreprise a manqué à son obligation de santé et de sécurité au travail en couvrant des faits de harcèlement moral.
Le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale (TASS) de Lyon a condamné France Télévisions, le 14 décembre 2015, pour faute inexcusable à l’origine de la maladie professionnelle d’un journaliste de France 3. Cette condamnation est définitive.
Le tribunal motive sa décision en ces termes : « Il résulte des pièces produites, et il n’est pas contesté que M. X (…) a été l’objet à partir de l’année 2000 de dénigrements publics de son travail et d’humiliation par un supérieur hiérarchique (…) La maladie déclarée par M. X du 14 décembre 2010 a pour origine les faits de harcèlement moral jugés en 2005 (…) La maladie (…) est imputable à la faute inexcusable de la société France Télévisions »
Il aura fallu près de 15 années de combat professionnel, syndical et juridique pour en arriver à cette victoire en Justice. Avis, alertes des délégués syndicaux, pétitions de ses collègues, signalements divers, rien n’y a fait. Les directions de France 3, puis de France Télévisions, ont refusé de prendre leurs responsabilités et de régler cette affaire.
Malgré trois condamnations, dont une définitive devant le conseil de prud’hommes, pour harcèlement moral et exécution déloyale du contrat de travail, FTV n’a cessé de contester les faits. Comme les juges l’ont écrit, France Télévisions « n’a rien fait » et s’est même enfermée dans le déni jusqu’en 2010, avec un licenciement qui sera jugé abusif en 2013.
– Quelles suites ont été données, en interne, à ces faits délictueux ? Aucune !
– Quelles sanctions pour les cadres qui ont commis ces actes illégaux ? Aucune !
– Combien a coûté à FTV ce harcèlement moral, jugé coupable en 2003, 2005, 2013 et 2015 ? Des centaines de milliers d’euros.
– Enfin, combien de condamnations de ce genre avant que nos tutelles, les parlementaires représentants des citoyens-actionnaires, donnent des directives aux dirigeants du Service Public ?
Au cours d’une rencontre avec des représentants du SNJ, le nouveau directeur de l’information a promis la fin du « management par la testostérone ». Nous ne voyons rien venir. Aujourd’hui encore, la direction soutient par principe tous les cadres, même ceux soupçonnés de se livrer à des actes condamnables. Dans le même temps, elle n’hésite pas à sanctionner des salariés « de base », sans preuve. Pire, dans une commission de discipline, nous relevons la présence d’un représentant de la direction à la fois juge et partie !
Tous les ingrédients sont réunis pour de nouvelles et lourdes condamnations de France Télévisions.
Paris, le 28 janvier 2016
«Le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste, rappelé dans la Déclaration des droits de l’Homme et la Constitution française, guide le journaliste dans l’exercice de sa mission. Cette responsabilité vis-à-vis du citoyen prime sur toute autre» (Charte d’éthique […]
Non classé«Le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste, rappelé dans la Déclaration des droits de l’Homme et la Constitution française, guide le journaliste dans l’exercice de sa mission. Cette responsabilité vis-à-vis du citoyen prime sur toute autre» (Charte d’éthique professionnelle des journalistes).
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) comme garant de l’indépendance, de l’honnêteté et du pluralisme de l’Information : c’est un véritable cauchemar !
C’est la dernière idée lumineuse contenue dans la proposition de loi du député PS Patrick Bloche, fortement encouragée par le gouvernement, au plus haut niveau, comme l’a confirmé le Premier ministre lors de ses vœux à la presse. Pour le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, c’est NON !
Le SNJ rappelle que le CSA est une instance administrative composée de personnalités nommées par le pouvoir politique. Elle a, de par la loi, des responsabilités de régulation des entreprises audiovisuelles. Le CSA n’a aucune responsabilité ni aucune légitimité en matière de contrôle de l’Information et des journalistes. Il ne doit pas en avoir !
Le SNJ rappelle qu’à France Télévisions comme à Radio France, les journalistes disposent de la « Charte d’éthique professionnelle des journalistes ». Ce texte fondateur est accompagné de principes professionnels et de dispositions pratiques concernant l’exercice de la profession. Deux fois par an, à France Télévisions, une commission paritaire en dresse le bilan.
Pourquoi distinguer les journalistes de l’audiovisuel des autres ?
Cette volonté de la proposition de loi, présentée par Patrick Bloche, est une forte régression et un retour à l’ère des journalistes « voix de la France » si chère aux gouvernements gaullistes et pompidoliens.
Contrôle externe + contrôle interne ! Pourquoi créer des comités « Théodule » pour contrôler l’information dans nos entreprises ? Nos hiérarchies, déjà pléthoriques, seraient donc insuffisantes ?
Si les parlementaires veulent réellement protéger l’indépendance de l’information, qu’ils légifèrent sur deux points essentiels réclamés depuis longtemps par la profession :
– la reconnaissance juridique de l’équipe rédactionnelle dans chaque entreprise de presse.
– la création d’une instance nationale paritaire de déontologie, instance indépendante donc.
Paris, le 28 janvier 2016
Chronique d’une mort annoncée : je suis CDD Indignés par la décision de la direction de réduire fortement les frais de mission des salariés CDD, les élus et représentants de la CFDT et du SNJ ont fait lecture de ce témoignage d’une salariée concernée. Je […]
Non classéChronique d’une mort annoncée :
je suis CDD Indignés par la décision de la direction de réduire fortement les frais de mission des salariés CDD, les élus et représentants de la CFDT et du SNJ ont fait lecture de ce témoignage d’une salariée concernée.
Je suis Cdd depuis 2010 à France 3.
Depuis que j’ai appris cette nouvelle réduction des indemnités, j’angoisse.
Je me dis que désormais je vais devoir payer pour travailler.
Il ne manquait plus que ça. Avec tout ce qu’on subit déjà.
Je vis à Paris et je bouge partout en France comme beaucoup de CDD. Par la force des choses, je vais où il y a du travail. Et désolée, je n’ai pas de voiture pour aller dormir dans les sympathiques Formule 1 à 35 euros la nuit en périphérie.
D’expérience de vieille routarde se loger pour moins de 50 euros est quasi-impossible.
En moyenne, je dépense entre 60 et 70 euros pour une nuit d’hôtel dans une petite ville de province.
Je fais déjà très attention. Je choisis méticuleusement. Un boulot en soi.
Et ça c’est quand tout va bien.
150 euros au Mans pendant les 24H autos. 100 euros en période de congrès à Nantes. Et j’en passe.
Si le plafond est à 74 euros… manger ou dormir… il faudra choisir.
La direction nous met au pain sec et à l’eau. Se loger dans des trous à rats et manger un sandwich ou de la salade midi et soir… sacré régime.
Je suis JRI et si je dois me priver de repas après une journée bien physique … je ne tiendrai pas longtemps le rythme.
Je veux bien croire que pendant 30 ans il y a eu des abus, mais je refuse de payer pour ça.
Car au fond c’est une question de respect.
Cdd ou cdi peu importe. Je veux simplement faire mon travail correctement dans des conditions correctes. Ce n’est quand même pas trop demander.
Pourquoi toujours cette discrimination ?
Ce nivellement par le bas ?
On veut notre disparition ? Qu’on nous le dise alors.
Si ce nouveau barème passe c’est clair : je n’irai plus ni dans les grandes villes ni dans les villes où se déroulent une quelconque foire, ni dans les villes où il y a congrès lambda, des rencontres X ou Y, des colloques machin, ni dans les villes touristiques ni dans les villes bourgeoises.
Où irai-je ? Je vous le demande.
Aucun Thalassa ne sera diffusé en février, déprogrammé une nouvelle fois. Lorsqu’une direction des programmes souhaite casser une émission, elle la déplace sur la grille, teste de nouveaux programmes à la place et compare les audiences. Cette fois-ci encore, Thalassa va être remplacé par des […]
Non classé Aucun Thalassa ne sera diffusé en février, déprogrammé une nouvelle fois. Lorsqu’une direction des programmes souhaite casser une émission, elle la déplace sur la grille, teste de nouveaux programmes à la place et compare les audiences. Cette fois-ci encore, Thalassa va être remplacé par des programmes de divertissement.
Est-ce un hasard ? C’est le Thalassa spécial « Solidaires en mer » qui est déprogrammé pour la seconde fois. Une série de reportages sur les clandestins en Méditerranée et le travail de Médecins sans frontière, et sur l’action d’un humanitaire installé au Bangladesh.
Ce n’est peut-être ni assez glamour, ni assez vendeur pour la direction des magazines de France 3. Et pourtant, ce sont de vrais reportages, comme les journalistes de Thalassa savent et aiment les faire, réalisés sur le terrain, sans mise en scène, contrairement aux « séquences » écrites à l’avance et validées par les chefs.
La rédaction de Thalassa est d’autant plus inquiète que deux de ses journalistes partiraient, avec leurs postes, en régions.
Lentement mais sûrement, les techniques de management mises en application par la hiérarchie portent leurs fruits. Usure, perte de sens, déresponsabilisation des journalistes : la rédaction est épuisée, déboussolée et désœuvrée. Elle est passée en phase « Bore out » (syndrome d’épuisement professionnel par l ‘ennui) avec organisation d’un chômage technique qui ne dit pas son nom. Les plus chanceux n’ont tourné qu’un seul sujet depuis septembre dernier.
La grille est faite et toutes les émissions sont remplies jusqu’à juin. Mais rien n’est encore en préparation ou en production pour septembre 2016. Par ailleurs, une rumeur insistante fait état du départ prochain de « Faut Pas Rêver » de la péniche Thalassa pour rapatrier toute l’équipe (production + 4 journalistes + rédaction en chef + documentaliste) dans les locaux de France Télévisions. Depuis quelques mois en effet, la direction des magazines dirige toute l’émission Thalassa depuis le siège, valide les choix de sujets, lit tous les scripts, et refait faire tous les montages, plateaux compris.
L’équipe de Thalassa craint de se retrouver isolée sur un bateau devenu trop grand pour une rédaction qui ne produit plus beaucoup. Moins de la moitié de l’ensemble des sujets mis à l’antenne sur la dernière année de production a été produite en interne. Le reste, des reportages prêts à diffuser de 110 minutes, a été acheté aux boites de production extérieures. D’ailleurs, la gestion de ces magazines livrés » clés en main » serait désormais assurée par la Direction des Programmes.
Pour les journalistes titulaires de Thalassa, la démonstration de l’inutilité de leur rédaction est en cours. Démonstration orchestrée, calcul implacable.
Alors, chronique d’un torpillage avant le naufrage ? La disparition de Thalassa de la grille des programmes en février, sous le prétexte que « Koh lanta » est diffusé ce soir-là sur une chaine concurrente, n’en semble que le prélude.
La Direction de France Télévisions, interpellée aujourd’hui par le SNJ en Comité d’établissement, affirme vouloir « renforcer la marque Thalassa avec moins de numéros » à l’antenne. Pas de quoi nous rassurer…
Le SNJ attend rapidement que la présidente de France Télévisions et la directrice exécutive de France 3 répondent aux inquiétudes légitimes des journalistes et de l’ensemble de ceux qui participent en interne à la réalisation et à la fabrication du magazine. Thalassa semble ne pas devoir atteindre ses 41 ans, si cet abandon programmé était vérifié.
Paris, le 22 janvier 2016
Merci pour votre très forte mobilisation hier qui s’est traduite par l’absence de programmes sur l’antenne de Nord Pas de Calais, Lille et Boulogne sur Mer. – Nous nous sommes appuyés bien sûr, hier à Paris lors de la commission de discipline, sur votre mobilisation […]
Non classé Merci pour votre très forte mobilisation hier qui s’est traduite par l’absence de programmes sur l’antenne de Nord Pas de Calais, Lille et Boulogne sur Mer.
– Nous nous sommes appuyés bien sûr, hier à Paris lors de la commission de discipline, sur votre mobilisation pour mieux défendre notre collègue dont la menace de licenciement est une intimidation insupportable au regard des dysfonctionnements majeurs non sanctionnés, non corrigés ici depuis des années et dont nous subissons tous les conséquences .
– D’ailleurs, les propositions faites aux organisations syndicales par la direction de l’Antenne pour améliorer nos conditions de travail ne vous ont pas convaincus, la confiance ne se gagne pas uniquement avec des écrits, elle passe par des actes !!!
– Vous pouvez êtres sûr(e)s que votre engagement dans ce mouvement de grève fut également un énorme soutien pour notre collègue lors de sa comparution devant la commission de discipline.
Les « Vœux des salariés de France 3 NPDC » sont de retrouver, au plus vite, des conditions de travail dignes de la société de service public qu’est France Télévisions.
La Direction doit entendre « l’avertissement » des salariés de France 3 NPDC.
Paris, le 22 janvier 2016
Les Organisations Syndicales CFDT, CGT, FO et SNJ
Thierry Thuillier en rêvait, Michel Field l’a fait. Sous couvert d’imposer la fusion en douceur, nous sommes pourtant, depuis le mois de janvier, dans ce que nous appelons la mise sous tutelle éditoriale. Les fameux directeurs éditoriaux opérationnels, nommés à la fin de l’année 2015, […]
Non classé Thierry Thuillier en rêvait, Michel Field l’a fait.
Sous couvert d’imposer la fusion en douceur, nous sommes pourtant, depuis le mois de janvier, dans ce que nous appelons la mise sous tutelle éditoriale.
Les fameux directeurs éditoriaux opérationnels, nommés à la fin de l’année 2015, n’ont pas attendu pour mettre en musique la pire des partitions. Celle de la fin de l’autonomie de la rédaction nationale de France 3. Nous le savions, nous le disons depuis des années, hélas nous avions bien raison.
Les DEO interviennent à tout bout de champ dans les conférences, dans les salles de montage, se comportent en rédacteurs en chef des éditions, valident des missions, loin du rôle que définit le document du projet funeste. Et sous prétexte d’opérer la différenciation entre les éditions des deux chaînes, voilà qu’ils cherchent à tout uniformiser. La 3 ne peut dire différent de la 2, le 19/20 du 20 heures. Voilà où nous en sommes et c’est pourquoi nous demandons expressément au directeur de l’information de faire cesser ce triste ballet faussement éditorial. Puisqu’il dit vouloir prendre du temps pour la réforme Info 2015, à laquelle le SNJ reste fermement opposé, il doit joindre l’acte à la parole. Sur ce point, 2016 a très mal commencé. Dans les documents de la direction sur le projet de la chaîne Info, nulle part les rédactions nationales de France 3 ou France 2 ne sont citées en tant que telles. S’ajoutent donc, à cet affront, le manque total de respect de la souveraineté éditoriale des journalistes de la 3 et une pratique contraire à la charte d’éthique professionnelle des journalistes présente dans l’accord collectif.
Rien n’est inscrit dans le marbre concernant la fusion, assure le directeur de l’information. Qu’il inscrive donc d’ores et déjà dans les tablettes de sa loi, le respect des journalistes de la rédaction nationale de la 3 et qu’il mette un terme immédiat à Info 2015.
Paris, le 21 janvier 2016
Un salarié de la rédaction de Provence Alpes a été récemment convoqué par le rédacteur en chef pour un entretien en vue d’une sanction, car il a refusé de faire un direct par aviwest. Le SNJ rappelle qu’à l’origine, l’aviwest était conçue pour l’envoi simple […]
Non classé Un salarié de la rédaction de Provence Alpes a été récemment convoqué par le rédacteur en chef pour un entretien en vue d’une sanction, car il a refusé de faire un direct par aviwest.
Le SNJ rappelle qu’à l’origine, l’aviwest était conçue pour l’envoi simple d’images ou d’éléments sonores quand l’actualité l’exige ou quand le DSNG est indisponible.
Un équipement certes conçu pour le confort des équipes sur le terrain, mais aux conséquences sanitaires encore bien trop floues.
Or, la rédaction en chef exige de plus en plus souvent des duplex de journalistes avec ce matériel sans se soucier des conséquences encore méconnues des ondes et des fréquences sur la santé.
Et c’est bien là tout le problème
Depuis plusieurs mois, les différentes instances représentatives du personnel réclament qu’une étude sérieuse et indépendante soit réalisée sur les ondes émises par l’aviwest et ses éventuelles conséquences sur la santé des utilisateurs.
Or la direction traine des pieds.
Plutôt que de tenter d’intimider les salariés, elle aurait tout intérêt à organiser cette expertise le plus rapidement possible.
Le SNJ demande à la direction de fournir par écrit les règles d’utilisation de l’aviwest en reportage car de simples préconisations ne sont plus suffisantes dans l’intérêt et le respect de la santé des journalistes et techniciens qui utilisent souvent ce dispositif.
Marseille, le 21 janvier 2016
Pôle Sud-Est
Le 25 janvier, voter “Ensemble”, c’est voter pour l’unité syndicale, une parité bien ordonnée et en faveur de candidats déterminés et combatifs. L’unité syndicale, c’est le choix que nous avons fait, CFDT, SNJ et CGC, en décidant de conjuguer nos efforts dans l’intérêt des salariés, […]
Non classé Le 25 janvier, voter “Ensemble”, c’est voter pour l’unité syndicale, une parité bien ordonnée et en faveur de candidats déterminés et combatifs.
L’unité syndicale, c’est le choix que nous avons fait, CFDT, SNJ et CGC, en décidant de conjuguer nos efforts dans l’intérêt des salariés, de privilégier ce qui nous rassemble sur ce qui peut nous différencier. Un parti pris qui n’est pas un slogan creux comme le prouvent les listes uniques, communes à l’ensemble des syndicats représentatifs du Siège, constituées sur notre proposition lors du renouvellement des quatre CHSCT de cet établissement en octobre dernier.
La parité bien ordonnée, c’est le choix que nous avons fait de désigner deux femmes sur les trois candidats de notre liste et de réserver la première place à l’une d’entre elles. La parité c’est bien, donner la première place à une femme, c’est mieux.
Déterminés et combatifs, les candidats de la liste “Ensemble” le sont assurément.
CFDT, SNJ et CGC en font une nouvelle fois la preuve ces jours-ci en s’engageant aux côtés de 200 salariés devant les prud’hommes de Paris pour obliger la direction à dire la vérité dans l’affaire des fiches clandestines. Cette détermination et cette combativité seront nécessaires au sein du Conseil d’administration pour faire évoluer dans le bon sens des projets comme celui de la Chaîne d’information.
Prenez connaissance de nos propositions d’orientations si vous ne l’avez pas encore fait en cliquant sur le lien ci-dessous et surtout, votez lundi 25 janvier.
Vote direct dans le bureau dont vous dépendez ou par correspondance y compris lundi.
Le cachet de la poste fera foi. Le dépouillement aura lieu le 2 février.
CFDT, SNJ, CGC
Paris, le 21 janvier 2016
Nos propositions d’orientations sont ici :