Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
Un CSE du siège très dense : polémiques lancées par la direction sur la carte de presse, le nombre de JRI en restrictions. Une demande d’expertise sur les abus du forfait-jour ! Le numérique en sous effectifs aux sports ! Et FTV dans les sables […]
IRP - CSE Siège Tous nos communiquésL’annonce du dernier gadget gouvernemental n’est pas pour nous rassurer. Il s’agirait de créer un « grand média numérique de la vie locale », c’est-à-dire un site commun aux réseaux France 3 et France Bleu, piloté par un groupement d’intérêt économique (GIE), avec une double gouvernance, dont […]
Communiqués nationaux Tous nos communiquésÀ quel jeu joue la Directrice des Ressources Humaines ? Paris, le 18 novembre 2021
Bureaux France 2 Siège Tous nos communiqués(CE de l’ex pôle sud-ouest) Une délégation parisienne à la tête d’un CE bicéphale en lieu et place de celui de l’ex pôle Sud-Ouest, c’est le mauvais plat qui nous est désormais proposé…Un plat pour lequel chaque nouveau directeur y va de ses ingrédients mais […]
Non classéUne délégation parisienne à la tête d’un CE bicéphale en lieu et place de celui de l’ex pôle Sud-Ouest, c’est le mauvais plat qui nous est désormais proposé…Un plat pour lequel chaque nouveau directeur y va de ses ingrédients mais cette cuisine là nous laisse sur notre faim. Les deux régions exposent tour à tour leurs projets, leurs méthodes et leurs choix, chacune marquant son territoire mais cette approche, divergente, nous prive d’un examen véritablement approfondi de la situation de l’emploi, de la répartition des budgets et nous conforte un peu plus chaque mois dans l’idée qu’il faut absolument obtenir des CE spécifiques en région.
1- Suivi de la mise en œuvre de la nouvelle organisation du réseau régional :
Globalement, la présentation doit encore être améliorée dans les organigrammes : la distinction entre encadrants techniques et chefs de centre adjoint laisse à désirer, les chefs info web ne sont pas toujours bien positionnés, certains postes manquent à l’appel comme celui de rédacteur à la BAV de Mende.
Pour les postes de rédacteur en chef de Limoges et Poitiers, le choix est fait, il ne manque plus que la signature de la présidente pour l’officialiser. Pour les postes de rédacteurs en chef adjoint de Pau et Montpellier, la consultation est en cours et la décision devrait être prise lors du comité carrière du 22 mars.
Sur l’organigramme réseau de la fonction RH, la direction a reconnu que certaines régions comme la Nouvelle Aquitaine étaient mieux dotées faute de mobilité contrainte. Il a donc fallu garder les salariés qui ne souhaitaient pas bouger mais leur poste disparaîtra avec eux. Le raisonnement vaut sans doute aussi pour d’autres fonctions apparues dans la nouvelle organisation comme celle de responsable des magazines et opérations événementielles d’information toujours en Nouvelle Aquitaine.
La finance reste elle organisée au niveau du pôle avec un dédoublement « tuteur » en Nouvelle Aquitaine et « junior » en Occitanie pour le contrôle de gestion et budget. La fonction administration et comptabilité est quant à elle transversale et pilotée par la Nouvelle Aquitaine.
Durant les échanges, la direction a également été interpellée sur le caractère désormais obligatoire du forfait jour pour tout nouveau journaliste. Olivier Godard l’a justifié tout comme l’impossibilité pour ces mêmes « entrants » de pouvoir opter pour le décompte horaire au bout de deux ans en expliquant que cela permettait d’optimiser l’organisation du travail. L’entreprise remet donc en cause les engagements pris dans le cadre de l’accord collectif, ce que nous avons dénoncé en ajoutant que le SNJ était prêt, pour cela, à engager tous les recours nécessaires.
2- Présentation de la direction de la performance opérationnelle :
le but : coordonner, mutualiser et partager pour une meilleure efficacité des moyens humains et matériels sur l’ensemble du réseau. Cette direction est là pour répondre aux besoins des antennes, demandes éditoriales et mise en place du dispositif qui semble le plus adapté…et le moins couteux bien sûr. Cette volonté d’ouverture et d’échanges est à priori louable mais les débats du jour ont fait ressortir de profondes divergences sur sa traduction dans le cadre de la couverture de certains événements comme par exemple en Occitanie lors du festival des créations télévisuelles de Luchon.
La présentation fait également ressortir le nouveau positionnement des ex régulateurs devenus des délégués aux moyens et à la performance opérationnelle et désormais rattachés en central à cette direction. Un correspondant (un cadre) Hygiène Sécurité et Environnement est également présent dans chaque antenne régionale. Il a aussi en charge la mission d’APS, animateur prévention et sécurité.
3- Stratégie numérique :
Mis en place il y a quatre ans, l’ancien site internet se déclinait par antennes selon un « fil vertical ». Le nouveau est à l’échelle grande région (une seule adresse) et son architecture est transversale à l’image de ce que font déjà les autres sites d’infos ! Voilà pour la présentation générale d’un site où les internautes des ex-régions ont du mal à retrouver « leur » info. Pour le reste, les deux déléguées au numérique présentes nous font l’article. Du marketing ! Et toujours autant de clics, preuve que tout irait bien, mais sur le fond, les questions de priorité et de choix éditoriaux rien… même pas l’amorce d’une réflexion critique !
Quelle stratégie pour le web ? Quelle ligne éditoriale ? Quel agencement entre programme et info ? Comment l’info doit-elle être mise en avant et hiérarchisée ? Quelles garanties sur les droits d’auteurs, la déontologie et le respect des pratiques professionnelles ?
Autant de questions restées sans réponses…
Nous avons donc rappelé que le SNJ et la CFDT avaient engagé une saisine en espérant enfin obtenir les éclaircissements et les engagements nécessaires au bon fonctionnement des sites internet.
Dans le même temps, la crainte de voir ces sites servir de laboratoire pour expérimenter et déroger aux règles en vigueur se confirme avec l’apparition de modules web. Ces nouveaux formats où du texte à l’écran se substitue au commentaire peuvent être conçus comme tels mais pour la direction, ils offrent surtout une possibilité supplémentaire de recycler des sujets. La fabrication serait alors assurée par un monteur en l’absence du journaliste avec validation éditoriale avant diffusion…la directrice régionale de Nouvelle Aquitaine s’est portée volontaire pour lancer une expérimentation sur une base « collaborative ». Pour notre part, nous avons redit que la justice avait tranché et que la porosité « technique-éditorial » se limitait pour l’heure au périmètre de la chaîne France Info, le SNJ étant prêt là aussi à engager les recours nécessaires pour faire respecter ce jugement
4- Questions diverses :
Les réflexions sur l’avenir des locales ont débuté en Occitanie et dans les prochains jours en Nouvelle Aquitaine. Les élus ont demandé qu’un membre de la commission des locales puisse participer aux réflexions. Sur le principe, les deux directions régionales ont accepté sachant que la méthode diffère : en Nouvelle Aquitaine, cela se fera par exemple locale par locale alors qu’en Occitanie, le choix a été fait de regrouper Nîmes et Perpignan d’un côté et Albi et Rodez de l’autre.
Autre point largement évoqué : l’organisation des soirées électorales…Rien n’est définitivement arrêté mais là aussi l’approche diffère d’une région à l’autre.
Pour la Nouvelle Aquitaine, on va vers un seul plateau à Bordeaux non pas par choix géographique ou politique mais parce que 300 000 euros ont été investis pour le son dans le studio qui va également bénéficier d’un nouvel éclairage Led. La soirée serait animée par 3 présentateurs issus des 3 ex régions, chacun intervenant sur son domaine de prédilection. Sur le terrain, 26 points de direct sont envisagés. Les régies de Poitiers et Limoges seront donc mises à contribution comme « régie d’attente » pour gérer les flux en amont. Pour rappel la Nouvelle Aquitaine compte 49 circonscriptions, 15 en Poitou Charentes, 28 en Aquitaine et 6 en Limousin.
Pour l’Occitanie, les deux plateaux sont maintenus à Toulouse et Montpellier avec des interventions en fonction des 4 tranches horaires de la soirée. Sur la première et la dernière, une diffusion commune de Toulouse ou Montpellier, le choix se fera par tirage au sort pour décider qui débutera et qui finira. Pour les tranches intermédiaires, chaque région prend la main sur son périmètre de diffusion. Pour rappel, l’Occitanie compte également 49 circonscriptions, 26 en Midi Pyrénées et 23 en Languedoc Roussillon.
Prochain CE le 28 mars à Bordeaux.
Vos élus SNJ Occitanie et Nouvelle Aquitaine
C.E. du 3 mars 2017 Le 15 février, la CFDT et le SNJ vous adressaient, M. Letranchant, un courrier, pour vous alerter d’une situation de conflit potentiel au sujet de la mise en œuvre de la fusion des sites internet de France 3, dans le […]
Non classéLe 15 février, la CFDT et le SNJ vous adressaient, M. Letranchant, un courrier, pour vous alerter d’une situation de conflit potentiel au sujet de la mise en œuvre de la fusion des sites internet de France 3, dans le cadre des nouvelles Grandes Régions:
« – Incohérences, dysfonctionnements éditoriaux, tensions au sein des rédactions : les nouveaux sites internet par grandes régions sont illisibles, en raison de la masse d’informations publiées sans aucune cohérence éditoriale. Ils provoquent des tensions au sein des rédactions, en particulier avec la demande faite par de nombreux contributeurs de ne plus travailler pour les sites. C’est l’alimentation en informations, et la pérennité même des sites de France 3, qui sont remis en cause.
– Inquiétude sur une fusion des rédactions et antennes << télé >> qui pourrait suivre après celle des sites internet – Perte de la proximité et de l’audience des sites internet et des JT : nos téléspectateurs et internautes ne retrouvent plus la proximité, qui est l’identité même de France 3, en raison d’une incohérence entre les périmètres territoriaux des antennes et des JT d’une part et ceux des sites internet d’autre part. ».
Par ce courrier, nous avons déclenché la procédure de saisine pour anticiper les conflits, mise en place par l’Accord sur le dialogue social du 8 décembre 2008. Selon les termes de cet accord, la direction « doit alors tenir une réunion avec les auteurs de la lettre dans un délai de 5 jours ouvrables suivant la date de réception du courrier ».
La direction n’a pas suivi cette procédure, nous proposant une première date de réunion au 6 mars, soit 3 semaines après l’envoi du courrier, puis annulant cette date pour la remplacer par une réunion le 13 mars, soit près d’un mois après l’envoi de la saisine.
Doit-on en conclure que le motif de notre saisine, le travail pour le web en région et la place qu’occupent les régions dans le projet stratégique de France Télévisions, ne sont pas importants ?
Comment expliquez-vous que France Télévisions ait mis en ligne ces sites régionaux sans aucune concertation avec les principaux animateurs des sites web, les journalistes des rédactions régionales ? Comment expliquez-vous que France Télévisions ne se préoccupe visiblement pas de l’identité régionale et de la proximité, tentant au contraire de les éradiquer de force, en intimant à tous l’ordre de s’informer grande région, penser grande région, vivre grande région ? Comment expliquer que pour la direction et l’encadrement journalistique, le journalisme sur le web se résume à des gestes techniques – la mise en ligne de vidéos – et du re-pompage de commentaires sur MonaLisa ?
Depuis le 1er février, rien ne va plus : fin du volontariat pour travailler sur le web, alors que ce principe avait été mis en avant pour motiver les journalistes à contribuer à l’alimentation des sites ; publication sur nos pages Facebook régionales de vidéos par le national, vidéos parfois dé-publiées par les contributeurs web des régions, re-publiées aussitôt par FTVEN… Commentaires des internautes non modérés sur les réseaux sociaux ; Facebook live sans intérêt ; ligne éditoriale inexistante et mélange des genres… et au final… nous tous, collectivement, nous perdons notre crédibilité.
Et tout cela, donc, ne méritait pas une réunion dans les 5 jours suivant notre courrier ?
Strasbourg, le 3 mars 2017
Après le rapport Badinter qui tente de résumer en 61 articles et 12 pages les droits acquis par les salarié-es, la ministre du travail El Khomri vient de présenter au Conseil d’Etat un projet de loi qui remettrait gravement en cause un grand nombre de […]
Non classéAprès le rapport Badinter qui tente de résumer en 61 articles et 12 pages les droits acquis par les salarié-es, la ministre du travail El Khomri vient de présenter au Conseil d’Etat un projet de loi qui remettrait gravement en cause un grand nombre de ces droits.
Allant jusqu’à anticiper certaines demandes du Medef, le projet va très loin.
Une remise en cause de fond
Il est global et s’attache à des remises en cause nombreuses qui font système autour de plusieurs points centraux :
On trouve là le concentré des volontés patronales et la décision gouvernementale d’y accorder toute son attention. Le gouvernement n’a pas cédé à une quelconque pression, il va même plus loin que les demandes sur certains points. Il partage les analyses et les objectifs du patronat : renforcer la compétitivité et les marges des entreprises, ce qui serait le moyen d’une relance de la croissance et de l’emploi à terme. Cette politique est menée par Hollande depuis son élection, et auparavant par Sarkozy mais ce projet en constitue un élément clé. Il répond par ailleurs aux orientations des institutions européennes qui préconisent depuis des années des réformes du marché du travail. Faute d’être la bonne élève pour ce qui concerne le déficit public et la dette, la France vise la première place sur la déréglementation de nos droits.
Signez la pétition : « Loi travail, non merci ! »
Ce devait être un projet novateur, mais cela ressemble de plus en plus à une banale chaîne low cost. Derrière les discours des apôtres de la “nouvelle offre” que trouve-t-on ? Le projet d’une chaîne dédiée à l’information, diffusant toutes les 30 minutes des journaux […]
Non classéPrésenté en Comité central d’entreprise le 15 janvier, le projet de chaîne info poursuit son parcours sur deux terrains. Celui des experts mandatés par les instances concernées, celui de la négociation initiée par la direction.
Côté expertise, le CCE et les CHSCT du Siège, de Vaise et de Malakoff, ont mandaté des cabinets d’expertises. Ils doivent effectuer leur mission d’ici fin mars afin d’aider les instances à rendre leurs avis sur ce projet avant la mi-avril.
Côté négociation, la direction a transmis aux organisations syndicales un projet d’organisation du travail qualifiée de spécifique à la future chaîne info. L’organisation est basée sur la multiplication des compétences complémentaires et l’apparition de quelques métiers hybrides.
Si le périmètre exact de cette négociation, comme la nature précise de l’accord envisagé, demeurent flous, une chose est évidente : il s’agit pour la direction de créer un précédent.
La nouvelle division du travail qu’elle cherche à introduire dans l’entreprise a vocation à se propager aux autres chaînes, avec l’effet dévastateur sur l’emploi qu’elle induit. .
Le SNJ a dit et répète qu’il est légitime que le service public développe une chaîne d’information en continu, mais pas à n’importe quel prix. Par exemple, il n’y a aucune raison légitime à ce que cette future chaîne fonctionne sans monteur. C’est pourquoi le SNJ demande à la direction de présenter aux élus et organisations syndicales un projet alternatif. Ce projet doit être conforme au mode d’organisation du travail, aujourd’hui en vigueur partout dans l’entreprise. Nous voulons également savoir quel en serait le coût, jugé “exorbitant” par la direction, qui n’apporte pas la moindre preuve en ce sens.
En vérité, le véritable enjeu n’est pas économique mais bien idéologique. La direction de FTV, comme la plupart des patrons, reprend béatement le credo ultra libéral selon lequel les métiers seraient des archaïsmes et leur défense un combat vain.
“Il faut 4 jours pour apprendre à monter” affirme l’un. “Tous les monteurs peuvent faire du journalisme” ajoute l’autre. Cette émulation dans la démagogie participe du même phénomène : placer les salariés en situation de concurrence dans une course absurde aux primes en tout genre et à la vampirisation sans scrupule de l’emploi du voisin.
Les journalistes ne veulent pas prendre les métiers des techniciens. Ils ont déjà assez à faire avec le leur. La multiplication des tâches et la confusion des registres constituent des menaces pour la crédibilité des équipes rédactionnelles de France Télévisions et la certification de ses productions.
Journalistes rédacteurs et JRI de France Télévisions ne revendiquent pas le monopole de la créativité, seulement celui du journalisme. Observer la composition des sociétés d’auteurs suffit pour comprendre ce que signifie le pluralisme des talents dans le respect des compétences de chacun. Il y a neuf ans, les journalistes de France TV ont choisi de confier la gestion de leurs droits d’auteurs à la SCAM.
Depuis, ils y côtoient de nombreux autres auteurs qui ne sont pas journalistes. Dans le numérique, le son, la photo, l’image fixe, l’écrit ou la vidéo, ces réalisateurs, documentaristes et autres créateurs témoignent au quotidien de leur inventivité. La question est de savoir pourquoi France TV fait si peu appel à eux, et quand cela arrive, pourquoi elle les maintient dans la précarité ?
Paris, le 25 février 2016
Les amoureux de la langue d’Ovide en perdent leur latin ! « In Situ », le nouveau magazine éco des rédactions de France 3, porte très mal son nom. Ce magazine national fabriqué en région, en réalité un magazine diffusé sur l’antenne nationale et payé par les régions, […]
Non classéLes amoureux de la langue d’Ovide en perdent leur latin ! « In Situ », le nouveau magazine éco des rédactions de France 3, porte très mal son nom. Ce magazine national fabriqué en région, en réalité un magazine diffusé sur l’antenne nationale et payé par les régions, possède un statut de co-production avec une entreprise privée. Quant à son montage financier, il est opaque !
Les régions de France 3 prennent en charge le remplacement des équipes qui fabriquent les reportages. Idem pour les frais de mission occasionnés par le montage, qui se déroule à Marseille. Mais ce qui étonne le plus, c’est la mainmise du co-producteur privé sur l’éditorial. Un délégué régional, celui de l’antenne de Provence-Alpes, est désigné pour être le référent de ce magazine. Pourtant, la direction n’en fait pas mystère : la société privée 2P2L peut aussi proposer des sujets, et même les préparer en amont.
Résultat : les équipes de reportage sont mises devant le fait accompli. Le journaliste et le monteur sont en plus privés de mixage, au profit du co-producteur. Le rédacteur doit simplement « enregistrer son commentaire » et le monteur « envoyer des instructions ». Pourtant, sélectionner une musique ou le niveau d’une ambiance est un choix éditorial que monteur et journaliste devraient pouvoir mener jusqu’au bout. L’explication donnée par la direction, devant le Comité d’Etablissement du pôle Sud-Est , est plus que fumeuse : 2P2L aurait plus de choix de musiques que France 3 à Marseille. Totalement ridicule !
Les directeurs de pôles ont déjà prévu que les reportages soient rediffusés en version raccourcie, dans les JT : où est l’indépendance éditoriale des rédactions ?
Le SNJ, comme il l’a déjà fait en CCE, demande à la direction des réseaux France 3 d’éclaircir les conditions de fabrication et de financement de ce magazine à l’esprit si peu « maison ».
Paris, le 5 février 2016
La liste « Ensemble » : Première chez les cadres et journalistes, deuxième dans le collège des autres salariés. L’élection 2016 pour le conseil d’administration est marquée par une importante progression de la liste d’union présentée par la CFDT, le SNJ et la CGC. La liste « Ensemble » gagne 3.09 […]
Non classéL’élection 2016 pour le conseil d’administration est marquée par une importante progression de la liste d’union présentée par la CFDT, le SNJ et la CGC. La liste « Ensemble » gagne 3.09 % par rapport au précédent scrutin de 2011 en obtenant 36.43 % contre 33.34 % il y a 5 ans…
Suite du texte dans le lien ci-dessous
Paris, le 4 février 2016
Le projet d’offre publique d’information en continu concerne, à des degrés divers, des salariés de France Télévisions, de Radio France, de France Médias Monde et de l’INA. A l’heure actuelle, les informations sur ce sujet, transmises aux instances représentatives de nos entreprises, sont inégales, souvent […]
Non classéLe projet d’offre publique d’information en continu concerne, à des degrés divers, des salariés de France Télévisions, de Radio France, de France Médias Monde et de l’INA. A l’heure actuelle, les informations sur ce sujet, transmises aux instances représentatives de nos entreprises, sont inégales, souvent différentes et parfois contradictoires. Pour un chantier qui se veut fédérateur, ce constat est inquiétant.
Si nos directions veulent nous faire travailler ensemble, il est urgent qu’elles tiennent sur ce sujet un discours identique d’une société à une autre.
Des questions communes émergent au sein des rédactions. Elles portent notamment sur :
– la cohérence éditoriale du projet
– la maîtrise éditoriale (qui choisit ? qui valide ?)
– les moyens humains et matériels mis en œuvre
– les conflits de priorité entre antenne d’origine et chaîne info
– la prise en compte des droits d’auteurs des journalistes en particulier de leur droit moral.
Pour apporter des réponses à ces questions, dépasser les conflits de leadership, sortir du double langage et favoriser les synergies, il est indispensable de créer un espace de concertation sociale réunissant directions et syndicats représentatifs de nos sociétés. L’idée n’est pas de créer une instance de plus, mais un cadre commun à l’ensemble des acteurs sociaux concernés.
Si la question de la légitimité du service public à développer une offre d’information en continu ne se pose pas, le contenu de cette offre, ainsi que les modalités de sa mise en œuvre, restent encore à expliciter pour susciter l’adhésion des salariés à ce projet.
SNJ France Télévisions, SNJ France Médias Monde et SNJ Radio France
Paris, le 4 février 2016
Chaîne d’information pour une concertation sociale inter entreprises
Cette réunion s’est tenue en présence de : – Michel Field, directeur exécutif en charge de l’information de France Télévisions – Hervé Brusini, directeur en charge du numérique, de la stratégie et de la diversité – Germain Dagognet, directeur délégué à l’information et en charge du […]
Non classéCette réunion s’est tenue en présence de :
– Michel Field, directeur exécutif en charge de l’information de France Télévisions
– Hervé Brusini, directeur en charge du numérique, de la stratégie et de la diversité
– Germain Dagognet, directeur délégué à l’information et en charge du projet de chaîne d’information
– Stéphane Dubun, directeur de France info/édition numérique
– Laurence Bobillier, directrice de la stratégie numérique de France 3
– Pascal Golomer, directeur adjoint de la rédaction des sports
– Emmanuel Deshayes, Secrétaire Général de l’information pour France Ô et le réseau Outremer 1ère
– Fred-Marie Lamouret directrice de la stratégie numérique régionale France 3
– Benjamin Maurice, Directeur délégué au Dialogue social
– Nicolas Jacobs, médiateur de l’information de France 2
Et des organisations syndicales représentatives SNJ, CGT, CFDT et FO.
La commission s’est ouverte par la lecture du préambule du SNJ ci-dessous :
« Une nouvelle fois le SNJ souhaite dénoncer le peu de considération de la direction de l’information envers les participants à cette commission et, à travers eux, envers l’ensemble des journalistes de France Télévisions.
Un manque de considération grave pour la qualité de l’information du Service Public et de la déontologie qui en est la garantie.
Une nouvelle fois, nous vous avons demandé à plusieurs reprises de nous transmettre les documents concernant les collaborations extérieures, les reportages et/ou voyages subventionnés effectués depuis la réunion du 17 février 2016 tel que cela est prévu par l’article 1.6 du livre 3 de l ‘accord collectif d ‘entreprise. Vous nous en avez envoyé une partie hier après-midi seulement, veille de cette commission, mais il en manque encore un certain nombre.
Lors de la dernière réunion de la commission, le 21 septembre 2016, vous vous étiez engagés à tenir, avant fin 2016, une commission spécifique dédiée à Franceinfo et à l’information sur le web et les réseaux sociaux. Nous attendons toujours.
Enfin nous attendons toujours le compte rendu et les réponses de la direction après la réunion du 21 septembre 2016.
Nous souhaitons donc exprimer notre exaspération sur l’attitude de la direction de l’information.
Elle prouve bien que les problèmes de déontologie, qui sont pourtant très nombreux à France Télévisions, ne sont pas une priorité pour une direction qui parle d’éthique partout comme un sésame en trompe l’œil.
Enfin, en réponse à l’absence d’Olivier Loubet récemment nommé rédacteur en chef à Poitiers, la direction propose que Benjamin Maurice assure le rôle d’animateur des débats, comme il n’est pas journaliste nous exigeons que, conformément aux principes de notre charte, ce soit bien un journaliste qui préside officiellement cette commission. »
Hervé Brusini présidait la séance.
En réponse à notre préalable, la direction s’est engagée à nous fournir le compte rendu de la dernière réunion et les documents manquants, voyages, collaborations extérieures etc…. le plus vite possible. Nous demandons que la présentation de ces documents soit aussi plus complète et plus homogène dans toutes les rédactions de FTV.
Les réponses de la direction aux questions du SNJ
1) Il nous parait extrêmement urgent de clarifier la position de la direction de l’information sur l’utilisation des réseaux sociaux par les journalistes de France Télévisions et particulièrement pour ceux qui travaillent pour Internet (live et reportages)
2) Pouvez-vous nous communiquer les accords passés entre France Télévisions et les sociétés Facebook et Twitter qui publient intégralement et GRATUITEMENT nos reportages sans aucun contrôle possible sur le plan déontologique, juridique et financier ?
Hervé Brusini a affirmé :
« Nous sommes particulièrement conscients des problèmes. La direction de l’info va se doter d’outils pour « chasser la fausse information » et déclencher une » contre-offensive » éditoriale à l’exemple de plusieurs autres médias. »
Pour Michel Field : « La viralité de diffusion des fausses informations nous préoccupe énormément, nous sommes attendus sur une information certifiée, on va faire une synthèse des initiatives qui existent pour offrir une armature de certification et de validation avant les prochaines échéances électorales ».
Hervé Brusini a reconnu que sur le numérique comme ailleurs, sourcer une information est obligatoire, signer une photo également, après avoir systématiquement vérifié leur véracité.
« Nous allons mettre en place un logiciel et des sessions de formation en régions. Face à l’enjeu colossal de la notion de vérité il faut une distinction propre au Service Public. Pour chaque info, 2 sources sont absolument indispensables, un code de bonne conduite en 5 à 10 points va être mis en place. »
Ce dispositif de « certification » sera être présenté dans la première quinzaine de février.
Mais de façon un peu contradictoire avec ce qui venait de nous être affirmé, Frederique-Marie Lamouret a défendu que si pour les réseaux sociaux les droits sont les mêmes que pour la télévision, nous nous devons aller chercher les publics là où ils se trouvent. Il nous faut conquérir ces publics qui ne regardent plus la télé même s’il faut parfois simplifier notre travail, avec des moyens techniques moins lourds et aussi moins de temps.
Le SNJ a rappelé les risques que représentaient les multiplications souvent mal contrôlées de prise d’antenne un peu sauvage sur le web, comme à Limoges par exemple.
Frederique-Marie Lamouret a revendiqué le droit de pouvoir se tromper dans ces expériences. Nous avons redit que c’était dangereux pour l’image de France Télévisions de s’aventurer dans des formats mal aboutis, mal maitrisés.
Enfin Germain Dagognet nous annonce que la chaine Franceinfo va créer en février 4 chaines Youtube. Là encore nous ne sommes pas contre à condition que tout cela soit contrôlé en terme de déontologie et des respects des droits d’auteur des journalistes.
A la fin de ces échanges autour du « Web », Hervé Brusini s’est aussi engagé pour tenir « au plus vite » une réunion sur les pratiques numériques des journalistes dans toutes les rédactions de FTV.
Nous vous tiendrons informés de cette réunion dès qu’elle sera fixée. Mais d’ores et déjà vous pouvez faire remonter à tous vos délégués SNJ toutes vos questions et observations autour du numérique.
Franceinfo
1) FranceInfo a mis à l’antenne pendant plusieurs minutes mercredi 18 janvier durant un entretien avec M. Dupont-Aignan dans l’émission de 8H30 le panneau suivant :
» Immigration et démographie : la grande invasion ? «
En affichant cette question France télévisions a favorisé l’exposition publique d’une thèse xénophobe.
La présence d’un point d’interrogation dans ce titre n’atténue en rien l’erreur que constitue le fait d’employer dans la même phrase les termes « immigration » et » invasion «
1- Comment sont élaborés les titres pour l’antenne de Franceinfo ?
2- Qui assume la responsabilité de ce titre ?
Pour Germain Dagognet, ce n’est pas un titre, c’est un synthé-thème qui donne le positionnement de Dupont-Aignan. Ces synthés sont rédigés soit par un rédac chef soit par un chef d’édition, les guillemets et le point d’interrogation sont des signes distinctifs qui auraient dû permettre d’éviter toute confusion pour les téléspectateurs.
Pour Stéphane Dubun, de même les citations sont toujours mises entre guillemets.
Sauf que, la phrase en question n’étant pas sourcée, elle pouvait selon nous être attribuée à la rédaction elle-même et, donc à une prise de position des journalistes du Service Public. Pour le SNJ, il y a dans ces titrages à sens unique un risque d’incompréhension pour les téléspectateurs.
2) Quand Franceinfo réutilise les sujets des régions de France 3 ils sont systématiquement remontés, les commentaires sont supprimés et repris par des journalistes de Franceinfo sans que les auteurs initiaux soient informés.
De nombreux journalistes de région s’en sont émus, se plaignant que leur droit moral n’est pas respecté, comment comptez-vous remédier à ce problème ?
Selon Germain Dagognet et Stéphane Dubun, c’est faux les sujets ne sont pas systématiquement remontés. A vérifier ! Et nous insistons pour que les premiers auteurs soient toujours identifiés. Selon les chefs de la chaîne info, les équipes sont citées dans 90% des cas. Là encore à vérifier. Nous souhaitons qu’il y ait plus de sujets non remontés mais ils passent tous par le prisme de Vaise (France 3 Toutes Régions). Le problème c’est quand les équipes initiales ne sont pas prévenues des remontages et éventuelles modifications.
France 2
1) Une question a été posée, en CE par le Snj, à propos de la mesure de black listing du 20h00, édictée à l’encontre d’un grand reporter de France 2, à qui la PDG avait confié un audit de la rédaction.
Il a été dit en CE que : «L’équipe en charge du 20H de France 2 sélectionne les sujets proposés en fonction de la ligne éditoriale définie à son cahier des charges
Les choix opérés sont exclusivement basés sur des critères éditoriaux. »
Le Snj demande une copie de ce cahier des charges.
– La direction veut-elle pousser ce confrère à se désespérer et à quitter l’entreprise ?
– Combien de journalistes sont dans ce cas ?
– Combien de procédures contentieuses individuelles contre la société ?
Réponse de Michel Field : « j’ai déjà répondu en CE, il y a en effet des tensions entre ce grand reporter et le 20 H, c’est au sein du service que les sujets sont distribués, ma politique c’est d’être le moins intrusif possible dans les éditions et de faire confiance aux rédacs chefs.
J’ai demandé expressément que ce journaliste retravaille pour le 20 H, en ce moment on le voit à longueur d’antenne sur la Chaine Info. »
Le SNJ, qui a mis des guillemets dans cette réponse, constate qu’il ne s’exprime pas sur le fond.
2) Quelles sont les réponses de la direction de l’information à celles et ceux qui, de plus en plus nombreux dénoncent le fait que les éditions sont excessivement directives. Avec des idées préconçues, une petite dizaine de personnes qui ne vont pas sur le terrain, décident de tout, ce qui doit être dit et montré où pas dans un sujet.
La direction du Service Public encourage-t-elle cette négation des principes mêmes et des responsabilités de la profession de journaliste ?
Pour Michel Field, les choses se sont grandement améliorées, par exemple pour les correspondants régionaux de France 2, après le préavis de grève déposé par le SNJ et les réunions qui ont suivi. « Nous allons leur faire des propositions, mais la politique des éléments est complexe. En aucun cas, les relations entre les responsables des éditions et la rédaction ne doivent être des relations de donneurs d’ordre avec des prestataires. Ce n’est pas comme cela que ça doit fonctionner.
Et puis le cahier des charges du 20 H c’est la charte éditoriale qu’on peut consulter sur l’intranet. »
Complexe ou pas, pour le SNJ l’organisation du 20H reste toujours trop dirigiste. Et nous revendiquons pour tous les journalistes la possibilité de proposer des sujets, des enquêtes des dossiers… et nous voulons aussi que les responsables du 20H soient plus ouverts aux propositions de tous les journalistes, pas seulement une « caste » sélectionnée par les chefs.
3) Pour des raisons, parfaitement fallacieuses, la direction veut mettre en place un système de véritable fichage des journalistes et surtout de leur prétendue productivité à l’antenne.
Le SNJ rappelle que ce type de pratiques est totalement discriminatoire puisque :
– ce n’est pas le journaliste qui choisit la mission qui lui est confiée mais sa hiérarchie.
– ce n’est pas le journaliste qui est comptable de la ou les difficultés à traiter du sujet.
– ce n’est pas le journaliste qui peut calculer le temps passé à traiter telle ou telle information.
– ce n’est pas le journaliste qui décide de la durée dont une information bénéficiera à l’antenne.
Pour ces raisons, le SNJ prie la direction d’abandonner ce projet malencontreux et nuisible.
Michel Field nous affirme : « je suis pour le fichage, cela permet justement de voir qui travaille pour certaines éditions, ce sont des éléments objectifs d’appréciation. C’est indispensable pour moi si je veux vérifier ce que vous dénoncez. »
Le SNJ lui rappelle alors qu’il n’a pas besoin d’un tel fichage pour savoir qui fait quoi et pour quelle édition. Une simple analyse des conducteurs des JT pourrait lui suffire. Nous lui rappelons que ces méthodes de fichage évoquaient pour nous la préparation d’un plan social et l’éventuelle élimination de certains journalistes comme lors du plan Bourges en 1991/92.
4) Certains JT du 20h00 comportent des pourcentages de plus en plus faibles de reportages et de plus en plus de plateaux et d’encadrés.
Quelles sont les réductions de budget imposées aux magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » ?
5) La suspension de « Un œil sur la planète » dans son contenu et son format habituels, pour cause de grossesse de la présentatrice continue à être inacceptable.
Le SNJ demande à la direction de rétablir ce magazine de l’information dans sa plénitude
Pour Alexandre Kara, pas de réduction de budget pour Envoyé Spécial, en revanche la durée du 20 H a bien été réduite
115 millions d’euros ont été débloqués pour développer la Chaine Info, en ce qui nous concerne le seul effort porte sur le détachement des journalistes des rédactions nationales
Il va y avoir une augmentation des émissions politiques sur un rythme différent.
En ce qui concerne Un Œil sur la Planète, la diffusion a effectivement été suspendue. Alexandre Kara a reconnu avoir demandé à son responsable de « reboutiquer » 2 numéros anciens, en attendant une décision sur l’avenir du magazine. Une réflexion serait en cours sur tous les magazines. Les responsables en seront informés. Et les journalistes ? Pas de réponse de la direction.
6) Le SNJ demande quelle a été la réponse du CSA à la question posée par FTV sur les refus du FN de participer à certaines émissions, refus qui entraînent une forme de « capitalisation » du temps d’antenne exploitable au plus proche des élections.
Michel Field : « Nous avons eu un satisfecit du CSA sur la répartition des temps de parole, on avait un retard sur le FN mais nous l’avons rattrapé, c’est une performance vu les difficultés avec les responsables de ce parti.
J’ai également pris position sur le détournement politicien du FN qui refuse systématiquement nos invitations.
A partir du 1er février tous les compteurs sont remis à 0.
Le FN ne va donc pas capitaliser du temps de parole refusé en 2016 pour en profiter sur la période électorale. »
Laurence Bobillier : « il faut équilibrer émission par émission, on a remis un dossier aux rédacs chefs des régions, on va leur demander de diffuser une note aux rédactions. »
7) Dans le JT de 20h00 du 8 janvier, le rappel du massacre de la rédaction de Charlie Hebdo a été illustré par des images d’archives de la plaque commémorative. Malheureusement, cette plaque contenait une erreur dans l’orthographe du nom de Wolinski. Elle comportait un y final.
Qui est responsable de la bonne tenue de nos archives ?
Qui est responsable de ce choix pour le JT de 2017 ?
Michel Field : « c’est une erreur regrettable due à la restructuration du service des archives, un problème d’indexation de ces images mais c’est bien sûr la faute d’un chef qui n’a pas vérifié jusqu’au bout ces images avant la diffusion ! »
France Télévisions et les déclarations conflits d’intérêt
Lors du CCE du 11 décembre la direction a présenté aux élus le formulaire sur la déclaration de conflits d’intérêt prévu dans la convention collective.
Comment la direction compte t’elle gérer les dossiers conflictuels ?
Comment compte-t-elle gérer les dossiers des salariés auto entrepreneurs qui sont nombreux en Outremer ?
Selon Alexandre Kara pour les collaborations extérieures les règles sont strictes (cf la convention collective et le livre 3 ainsi que les annexes spécifiques aux journalistes de l’accord d’entreprise) Alexandre Kara affirme donner son aval au cas par cas
Pour l’instant la direction de l’information a identifié 1 ou 2 cas de conflits d’intérêt.
France 3 Régions
Une nouvelle fois la direction vient de publier un appel à candidature pour le poste 4136 de journaliste bilingue à Rennes mentionnant des compétences de « techniques de montage » ainsi que des « techniques d ‘investigation», » techniques d ‘interview », « techniques du journalisme et du traitement de l’information « , « techniques de présentation de l ‘information », « techniques d’écriture journalistique».
Dans cette fiche de poste le terme de technique est donc employé au même niveau qu’il s’agisse de pratiques pleinement journalistiques ou de montage.
Dès la publication de cette fiche de poste nous vous avons demandé de retirer la « compétence techniques de montage » ce qui n’a pas encore été fait.
Une nouvelle fois et publiquement nous réitérons cette demande pour ce poste de journaliste et tous ceux à venir, cette fiche de poste est en totale infraction avec la définition du travail de journaliste telle que formulée dans la convention collective de France Télévisions de 2013.
Benjamin Maurice : « nous allons regarder cela et éventuellement modifier cette fiche de poste. »
France Ô
Lors de la réunion de la commission de déontologie du 21 septembre 2016 nous attirions votre attention sur le cas d’une animatrice/chroniqueuse qui intervenait chaque semaine dans les journaux de Réunion 1ère pour une chronique culturelle.
Depuis, non seulement cette salariée, en CDI, poursuit ses interventions mais en novembre, la rédaction en chef lui a confié pendant plusieurs jours la rubrique des sports du JT.
Elle continue par ailleurs à présenter sur l’antenne des jeux et programmes de divertissement et souvent, juste avant le journal télévisé.
Enfin, cerise sur le gâteau, cette même personne vient de se prêter à un publi-reportage mentionnant son nom et des photos d’elle, pour vanter une méthode d’électro stimulation dans la revue JIR Femmes de janvier 2017.
Cette confusion des genres nuit gravement à la crédibilité de l’ensemble des journalistes de Réunion 1ère et nous exigeons qu’il soit mis fin immédiatement à cette collaboration dans les journaux télévisés, la rédaction ne manque pas de journalistes titulaires d’une carte de presse aptes à tenir des rubriques culturelles ou sportives.
Si cette personne souhaite exercer un travail de journaliste, la direction doit lui permettre d’effectuer la formation nécessaire dans le respect des règles et des devoirs de la profession.
Selon Emmanuel Deshayes, la rédaction de Réunion 1ère a cessé sa collaboration avec cette animatrice, elle n’intervient plus dans le journal.
Le SNJ a soulevé oralement le problème d’une avocate chroniqueuse juridique qui est élue au Conseil Régional !
Réponse : « Nous allons vérifier. »
La rédactrice en chef exige régulièrement d’un journaliste de compétence complémentaire niveau 2 en bureau excentré qu’ ‘il tourne seul des reportages et cela semble devenir une norme.
Or, l’accord compétence complémentaire stipule bien que « les parties entendent également réaffirmer le principe selon lequel l’effectif NORMAL d’une équipe de reportage comporte au minimum DEUX journalistes » et plus loin, à l’article 6.2 que
» Cette biqualification… permettant de tourner seul des sujets ou reportages proposés par lui-même (le collaborateur) ou à la demande de sa hiérarchie en fonction de l’urgence liée à l’actualité non prévisible ET dans les conditions de sécurité requises dont la direction assurera le respect « .
La rédactrice en chef de Nouméa ne retient volontairement dans ses critères que la deuxième partie de l’article sur la sécurité sans se soucier des notions d’urgence d’actualité NON PREVISIBLE.
Cette pratique est non seulement contradictoire avec nos accords mais elle met en danger la déontologie des journalistes soumis aux pressions de leur encadrement pour travailler en solitaire.
Nous vous demandons donc d’exiger que tous les rédacteurs en chef de France Télévisions respectent cet accord sans en dénaturer les termes et l’esprit.
2) Pendant les dernières vacances, pour compenser une pénurie de JRI, la rédaction en chef de Nouméa a fait appel à des OPV qui ont tourné des reportages d’actu à la place des JRI.
La direction de l’information peut-elle rappeler aux rédacteurs en chef, qu’à Nouméa, comme dans chacune des rédactions de France Télévisions, seuls des JOURNALISTES REPORTERS D ‘IMAGES titulaires d’une carte de presse sont habilités à effectuer des reportages pour les journaux télévisés ? Il en va de notre crédibilité et du respect des accords de l’entreprise.
Un rendez-vous est prévu prochainement avec ce JRI.
Le temps trop court, une demi-journée, ne permet pas d’examiner sereinement tous les points.
Certaines questions ont été vues trop rapidement et, comme par hasard, tout ce qui concerne les intérêts croisés, les ménages et les voyages n’ont même pas pu être examiné.
Le SNJ va demander que la prochaine réunion de ce type se déroule sur une journée entière, ce qui était le cas précédemment.
Le SNJ va aussi écrire à la direction pour que toutes les directives et autres propositions de « certification » soient bien basées sur la Charte et les principes professionnels de l’accord d’entreprise qu’elle a signé.
Les représentants du SNJ Dominique Pradalié, Muriel Demguilhem et François Ollier
Paris, le 3 février 2017
Compte rendu des questions du SNJ lors de la commission de déontologie 26-01
Info 2015 Aujourd’hui devant le Comité d’Etablissement du Siège, une première page vient donc de se tourner avec la fin de la consultation concernant la phase 1 du projet « info 2015 ». Un déménagement transitoire pour nos confrères de l’économie et de la culture. Mais pour […]
Non classéAujourd’hui devant le Comité d’Etablissement du Siège, une première page vient donc de se tourner avec la fin de la consultation concernant la phase 1 du projet « info 2015 ». Un déménagement transitoire pour nos confrères de l’économie et de la culture. Mais pour autant ce projet reste bien évidemment funeste pour nous.
Prendre le temps du recul nous disait il y’a encore quelques jours le directeur de l’information. Puis il annonçait dans la foulée, la fusion des services politiques des deux rédactions nationales. Un enjeu stratégique à la fois pour la présidentielle mais aussi et surtout pour la chaîne info en projet.
Fusionner sans préalable éditorial, juste une vision managériale et comptable. Oublié le pluralisme, bafoué les principes éthiques et journalistiques comme définis dans la charte. Fusionner, c’est brimer la liberté d’expression d’opinion de l’information du commentaire et de la critique.
Aucun d’entre nous ne peut être contraint à accomplir un acte ou exprimer une opinion contraire à sa conviction ou sa conscience professionnelle, ni aux principes et règles de la charte d’éthique des journalistes.
Et pourtant le projet de la Direction n’est que cela. Fusionner les services, c’est fusionner les points de vues, la fusion c’est tout simplement la confusion. En accélérant le processus avec la fusion des services politiques l’idée est toute simple. Etre en ordre de bataille pour les échéances qui se profilent. Mais uniquement selon le calendrier de la Direction. Oui le traitement de la politique n’est pas une matière comme une autre. Elle se doit de présenter honnêtement les enjeux citoyens en période électorale ou pas. Pluralisme, égalité de traitement respect des équilibres. Déjà nous ne sommes pas assez exemplaires, ce que propose La Direction pour demain et trop vite, c’est une fois de plus un coup de canif dans le contrat démocratique qui lie les téléspectateurs et notre vison de l’information de Service Public. La mise sous tutelle par l’organigramme est bien une mise sous tutelle éditoriale. Pas d’une chaine contre une autre non, mais bien d’un pouvoir contre sa base. Notre combat contre la fusion n’est pas terminé, il va changer de visage.
Paris, le 02 février 2016