Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
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Non classéDepuis les annonces du plan stratégique de la Présidente, la rédaction télé / web a de bonnes raisons de s’inquiéter. La réunion de rentrée de ce 1er juin y participe d’ailleurs fortement. Durant près de 3 heures, l’accent est mis sur… le changement ! Prendre le virage numérique, faire évoluer les emplois et les pratiques, repenser les réseaux et l’offre d’information sur France Ô. Oui, mais comment ?
« Il faut que nous y réfléchissions ensemble » répond la direction. C’est pourtant ce qui avait été fait, un an plus tôt, avec la mise en place d’ateliers dirigés par un cabinet de consultants qui prépare au… changement ! La formule mise en place à l’issue des ateliers, pour cette saison 2015/2016, s’arrêtera fin décembre. Beau travail collectif qui reste un coup d’épée dans l’eau, car l’énergie dépensée par les équipes n’a semble-t-il pas convaincu la direction. Il faut repenser un rendez-vous d’information qui viendrait s’intégrer dans un talk-show de deux heures. Tout est à faire, nous dit-on. Mais en 2017, serons-nous encore maîtres de notre information ?
A l’ère du morcellement annoncé des usages (internet, réseaux sociaux, etc.) et d’une demande interne de fabrication d’une info à la demande (modules courts sans commentaire, accompagnés de textes découpés en infographie), serons-nous toujours de vrais journalistes investissant l’antenne avec des reportages dans des éditions dignes de ce nom ou de simples « experts » d’une société prestataire de services ? L’info sera-t-elle émiettée pour une antenne [« Plus on aura de clients, moins on aura de problèmes. »] ou gardera-t-elle un journal dynamique, identifié, soutenu par toute la chaîne France Ô pouvant offrir des éditions spéciales au gré d’événements forts (Mayotte par ex.) ou des éditions décentralisées ?
Le changement aussi sur nos pratiques ! « Dans un environnement mouvant, il faut s’adapter » nous assène-t-on ! Nouvelles écritures pour une nouvelle offre sur la chaîne tout info. Des « modules » sans commentaires mais avec du texte. Une révolution des pratiques que la direction compte accompagner par des formations. Pourquoi pas ? Mais combien de personnes pour répondre à cette surcharge de travail. Sur le papier les chiffres permettent de présenter une telle offre au bébé à naître en septembre. 79 ETP (équivalent temps plein).
Mais ceux véritablement disponibles pour la rédaction de ces modules, sont tout au plus une quinzaine.
« Repenser les réseaux ! ». Autre changement ! Un nom est évoqué « Image 1ère ». Tiens, cela sonne comme un nom d’agence ! Cela ne vous rappelle rien ? Mais attention… surtout ne pas entrer dans les détails, les derniers qui ont voulu mettre en place une agence à Malakoff, ont dû fuir il y a 6 ans.
Ah, une nouveauté : une émission politique hebdomadaire, sera à l’antenne en octobre/novembre. «On y travaille » !
Plein de projets, mais sans détails ! Tout est fait pour que l’on comprenne, que non, il n’y a « Pas de plan de fermeture de la rédaction de Malakoff »
« Ayez confiance »… On s’occupe de tout…
Paris, le 2 juin 2016
Madame la Présidente, Nous, les salariés de France 3 Languedoc Roussillon sommes atterrés par la situation professionnelle et humaine, dans laquelle se trouvent acculées depuis des années nos confrères, consœurs et collègues CDD historiques de notre région. Après des années de CDD (5, 10, 15, […]
Non classéNous, les salariés de France 3 Languedoc Roussillon sommes atterrés par la situation professionnelle et humaine, dans laquelle se trouvent acculées depuis des années nos confrères, consœurs et collègues CDD historiques de notre région.
Après des années de CDD (5, 10, 15, 17 ans…) ils se sont retrouvés exclus des plannings du jour au lendemain. Une décision prise en septembre 2012 par l’entreprise malgré des années de promesses de priorité à l’intégration pour eux.
Face à cette situation, ils ont été contraints d’engager une action en justice pour faire valoir leurs droits, d’autant plus que l’entreprise n’a pas hésité à recourir à d’autres précaires pour les remplacer.
Aujourd’hui, après plus de 3 années de procédures, de détresse professionnelle, financière et humaine la cour d’Appel de Montpellier a validé le bien fondé de leurs actions en concluant à leur réintégration dans la rédaction de France 3 Languedoc Roussillon.
Pour trois d’entre eux, la situation est réglée, pour les 3 autres c’est de nouveau, pression et refus.
Mr Godard, DRH de France 3, dit ne pas avoir d’autres choix que de leur proposer un CDI au bureau excentré de Mende pour l’un, au bureau excentré de Carcassonne pour l’autre et à Toulouse pour le dernier.
A plus de 50 ans, après toutes ces années de précarité, de procédures, nos collègues doivent-ils encore et toujours se battre ? Un véritable traumatisme pour eux et le collectif de travail.
Dans le cadre d’une nouvelle gouvernance que vous initiez, nous nous tournons vers vous.
A la recherche de plus d’humanité vis-à-vis des salariés et d’autonomie pour les cadres de terrain pour pouvoir sortir de ce gâchis humain.
Nous ne sommes pas interchangeables, loin d’une vision trop administrative, les cadres de terrain le savent et le gèrent au quotidien.
Positionner deux professionnels, que l’entreprise a essoré par plus de 10 ans de CDD et plus de trois années de procédure, dans des bureaux isolés, c’est les mettre en danger physiquement, intellectuellement et professionnellement.
C’est déstabiliser les JRI qui travailleraient avec eux en binôme.
C’est créer une nouvelle fois des problèmes qui auront des conséquences sur la rédaction et au final sur le contenu éditorial. Ces injonctions sont d’autant plus incompréhensibles que de nombreux journalistes en CDD sont quotidiennement planifiés sur Montpellier.
Cette réalité étant posée, nous demandons votre intervention afin d’offrir une réparation à l’ensemble des hommes et des femmes touchées par ces années d’injustice. De redonner foi dans leur avenir aux équipes qui les soutiennent et de renforcer leur confiance dans leurs hiérarchies. Et avant tout de redonner à notre confrère, notre consœur et notre collègue leur dignité.
Soutenue par les syndicats : CFDT, CGT, SUD et SNJ
Montpellier, le 31 mai 2016
La loi travail « El Khomri » vise à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective : les employeurs pourront détricoter rapidement le Code du travail. Le Syndicat National des Journalistes appelle à amplifier la mobilisation pour le retrait total de ce projet […]
Non classéLa loi travail « El Khomri » vise à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective : les employeurs pourront détricoter rapidement le Code du travail.
Le Syndicat National des Journalistes appelle à amplifier la mobilisation pour le retrait total de ce projet de loi, véritable rouleau compresseur contre les droits des salariés, au nom de la flexibilité, de la compétitivité et des marges des entreprises.
Le SNJ appelle à signer la motion de censure citoyenne à l’adresse :
A France Télévisions, la direction s’emploie à réduire les droits des salariés et à détruire les métiers, en particulier dans la perspective de la future chaîne d’info. L’adoption de la loi El Khomri ne pourrait que la renforcer dans son dogmatisme.
Le SNJ appelle les salariés de France Télévisions à se mettre en grève le jeudi 26 mai à partir de 0h00 pour une durée de 24h et à rejoindre les manifestations organisées pour exiger le retrait de la loi Travail.
Paris, le 25 mai 2016
26 mai contre la loi Travail El Khomri !
Une soirée électorale à France 3 Limousin : Pour quoi faire ? Communiqué Presse intersyndical France 3 Limousin 19 mai
Non classéUne soirée électorale à France 3 Limousin :
Pour quoi faire ?
Le passage en force du gouvernement ne doit pas être un frein à la mobilisation des salariés contre le projet de la loi travail « El Khomri ». L’esprit du texte reste sensiblement le même. Il continue à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation […]
Non classéLe passage en force du gouvernement ne doit pas être un frein à la mobilisation des salariés contre le projet de la loi travail « El Khomri ».
L’esprit du texte reste sensiblement le même. Il continue à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective, ce qui revient à donner les moyens aux employeurs de détricoter rapidement le Code du travail.
– Le Syndicat National des Journalistes appelle à amplifier la mobilisation pour le retrait total de ce projet de loi honteux, véritable rouleau compresseur contre les droits des salariés, au nom de la flexibilité, de la compétitivité et des marges des entreprises.
– Le SNJ appelle à signer la motion de censure citoyenne à l’adresse : http://motiondecensure.fr
A France Télévisions, le projet de loi El Khomri conforte la direction dans son dogmatisme : depuis des mois, elle s’emploie à réduire les droits des salariés et à détruire les métiers, en particulier dans la perspective de la future chaîne d’info.
Le SNJ appelle les salariés de France Télévisions à se mettre en grève le jeudi 19 mai à partir de 0h00 pour une durée de 24h et à rejoindre les manifestations organisées pour exiger le retrait de la loi Travail.
Paris, le 18 mai 2016
La télévision d’aujourd’hui est condamnée à disparaître à brève échéance et les emplois actuels des salariés de France Télévisions avec. C’est en substance le message que la direction a fait passer la semaine dernière en CCE et dans la presse. Multiplication de l’offre concurrentielle, stagnation […]
Non classéLa télévision d’aujourd’hui est condamnée à disparaître à brève échéance et les emplois actuels des salariés de France Télévisions avec. C’est en substance le message que la direction a fait passer la semaine dernière en CCE et dans la presse.
Multiplication de l’offre concurrentielle, stagnation de la ressource financière, changement des usages du public, rupture générationnelle : les arguments avancés pour étayer ce diagnostic sont connus. Ils servent depuis des années à justifier les solutions douloureuses que les directions successives présentent comme autant de réformes inévitables.
Au premier rang de ces changements figure la généralisation de la polyvalence, alpha et oméga de la politique des ressources humaines de cette présidence. Elle la met en œuvre avec l’accord de certains partenaires, parfois, et c’est le cas outre-mer après la signature par la CGT de l’accord du 12 janvier 2016. Elle l’impose au sein de la chaîne info après l’échec de la négociation.
Pour le SNJ il n’y a pas de fatalité à la casse sans fin des métiers ni de raisons de s’y résigner.
On ne peut pas affirmer, d’une part, que le montage n’est pas une compétence complémentaire et considérer, d’autre part, que le journalisme en est une, en négociant la mise en œuvre d’une compétence éditoriale pour les monteurs.
Les salariés de France Télévisions ont fait preuve depuis longtemps de leur capacité à maîtriser de nouveaux outils et à acquérir de nouvelles aptitudes. En une vingtaine d’années, des centaines de JRI et Rédacteurs à France 3 et en outre-mer se sont portés volontaires pour acquérir une compétence complémentaire. Une double compétence journalistique, validée par un jury. Elle est rémunérée par une prime, indexée outre-mer, qui, à terme, est intégrée dans le salaire de base.
De même, depuis des décennies, les salariés en poste dans des structures excentrées et ne disposant pas de tous les métiers acceptent de mettre en œuvre des organisations du travail différentes de celles des stations. Le procès en manque de souplesse et d’agilité fait aux salariés de France télévisions est infondé. Pour autant, il est illusoire de vouloir faire de l’exception la nouvelle règle.
Ce n’est pas le salarié interchangeable, touche-à-tout et spécialiste en rien, qui permettra à France Télévisions d’assumer ses missions et d’imposer sa différence face à la concurrence. Le SNJ attaquera donc devant les tribunaux aussi bien les tentatives de passage en force de la direction pour imposer unilatéralement son modèle low cost que les accords qui mettent en cause les conditions d’exercice de la profession de journaliste.
Paris, le 13 mai 2016
France 3 Côte d’Azur Les élus et délégués syndicaux de France 3 Côte d’Azur sont particulièrement choqués qu’une de leurs collègues soit nommément prise à partie par le maire de Fréjus, sur son site internet. L’objet du courroux de David Rachline : la présence d’une équipe […]
Non classéLes élus et délégués syndicaux de France 3 Côte d’Azur sont particulièrement choqués qu’une de leurs collègues soit nommément prise à partie par le maire de Fréjus, sur son site internet.
L’objet du courroux de David Rachline : la présence d’une équipe de France 3 Côte d’Azur lors du dernier conseil municipal. Un conseil au cours duquel devait être débattu un projet polémique, voulu par la mairie, et à propos duquel notre consœur voulait questionner David Rachline. Le maire de Fréjus avait refusé les dernières demandes d’interviews.
Dans son communiqué, David Rachline accuse notre consœur « de salir la ville de Fréjus », France 3 Côte d’Azur de ne pas suffisamment suivre l’actualité fréjussienne et les médias en général d’être « à la botte de la caste UMPS ».
Des attaques personnelles et sans aucun fondement. Il n’est qu’à consulter le service des archives pour constater que tant le maire de Fréjus que ses adjoints ont fait l’objet depuis 2 ans de nombreux reportages ou interviews, notamment ces derniers mois dans l’émission « La voix est Libre » où ils ont pu longuement expliquer les différentes politiques menées dans la ville.
Nous rappelons enfin à David Rachline, qui semble l’oublier un peu vite, que le travail des journalistes n’est pas de « salir » ou de nettoyer une ville. Il est de traiter l’information, la vérifier et, jusqu’à preuve du contraire, c’est bien ce que les journalistes de France 3 ont fait.
Les délégués du personnel et les délégués syndicaux SNJ, CGT, SUD et CFDT
Antibes, le 13 mai 2016
France 3 Côte d’Azur Non, les journalistes ne « salissent pas la ville » !
Le Conseil de prud’hommes de Paris a donné raison mercredi 11 mai aux syndicats SNJ, CFDT, CGC et SUD qui coordonnent l’action en justice des salariés de France Télévisions réclamant communication de la fiche réalisée sur eux et à leur insu par la direction. Les […]
Non classéLe Conseil de prud’hommes de Paris a donné raison mercredi 11 mai aux syndicats SNJ, CFDT, CGC et SUD qui coordonnent l’action en justice des salariés de France Télévisions réclamant communication de la fiche réalisée sur eux et à leur insu par la direction. Les juges ont en effet ordonné “la restitution sous format papier de la fiche Revue du personnel sans délai“ pour 132 de ces salariés.
Le Conseil constate que l’existence des fiches n’est pas contestable car la Direction a reconnu le dispositif et voulu détruire les documents, ce qui a été empêché par l’ordonnance obtenue par les Organisations Syndicales. Dès lors, en vertu de l’obligation de loyauté inhérente au contrat de travail, les salariés sont en droit d’en obtenir la restitution “sous format papier”.
Cette salve de décisions confirme à la fois le bien-fondé de notre action collective et le caractère illégal de la tentative d’étouffement de cette affaire par la direction.
Le 17 septembre dernier, le Tribunal de Grande instance de Paris, saisi par le SNJ, la CFDT et la CGC, avait interdit à la direction de détruire ce fichier illicite. La décision prise mercredi par le conseil des prud’hommes de Paris constitue la deuxième étape du processus engagé pour obtenir une totale transparence dans ce dossier.
Il appartient maintenant à la direction d’appliquer ces décisions de justice en communiquant rapidement ces 132 fiches aux salariés concernés. Chacun pourra alors décider de l’opportunité de réclamer ou pas une indemnisation.
Le SNJ va par ailleurs examiner avec ses alliés et conseils les éléments qui ont abouti à ce que les demandes de 74 salariés soient déclarées irrecevables. Le cas échéant, nous pourrions faire appel.
Paris, le 12 mai 2016
Le passage en force du gouvernement ne doit pas être un frein à la mobilisation des salariés contre le projet de la loi travail « El Khomri ». L’esprit du texte reste sensiblement le même. Il continue à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation […]
Non classéLe passage en force du gouvernement ne doit pas être un frein à la mobilisation des salariés contre le projet de la loi travail « El Khomri ».
L’esprit du texte reste sensiblement le même. Il continue à remettre en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective, ce qui revient à donner les moyens aux employeurs de détricoter rapidement le Code du travail.
Le Syndicat National des Journalistes appelle à amplifier la mobilisation pour le retrait total de ce projet de loi honteux, véritable rouleau compresseur contre les droits des salariés, au nom de la flexibilité, de la compétitivité et des marges des entreprises.
Le SNJ appelle les salariés de France Télévisions à se mettre en grève le jeudi 19 mai à partir de 0h00 pour une durée de 24h et à rejoindre les manifestations organisées pour exiger le retrait de la loi Travail.
Paris, le 11 mai 2016
Préavis de grève SNJ pour le 19 Mai 2016 – Loi Travail El Khomri