Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
Face à une direction qui persiste à vouloir passer en force pour entraîner les salariés d’Antibes dans un déménagement qui va coûter, au bas mot, 20 millions d’euros d’argent public et permettra à terme à la ville de Nice de récupérer le bâtiment construit par France […]
Régions France 3 Tous nos communiquésNous le savons désormais, avec Tempo, il faudra faire en région avec les moyens du bord. Nul besoin d’attendre de prétendus ateliers participatifs et une éventuelle concertation. Dans les antennes, c’est peu dire que le projet n’enthousiasme pas les personnels. Y compris dans les rangs […]
IRP - CSE Régions France 3 Tous nos communiquésJuste quelques clics. Un quart d’heure, vingt minutes de votre temps au maximum. Le SNJ compte sur vous pour remplir le questionnaire du cabinet CEDAET. Chaque salarié concerné a reçu par mail un lien personnel pour participer à cette enquête. Vous serez dirigés vers un […]
Siège Tous nos communiquésLa direction pose aujourd’hui la dernière pierre de son funeste édifice qu’est la fusion des rédactions. Depuis le début d’Info 2015 et les fusions successives de services, le SNJ demande sans cesse des retours d’expérience entre chaque étape… Rien… Que de la marche forcée, que […]
Non classéLa direction pose aujourd’hui la dernière pierre de son funeste édifice qu’est la fusion des rédactions. Depuis le début d’Info 2015 et les fusions successives de services, le SNJ demande sans cesse des retours d’expérience entre chaque étape… Rien… Que de la marche forcée, que des trajectoires écrasées, des carrières abîmées, des salariés rejetés. Un exemple qui nous vient tout droit de la phase 3, les scriptes, victimes d’une filière édition inventée sans concertation. À ce sujet, un mail envoyé par notre organisation reste toujours lettre morte, alors qu’il demandait juste que nos représentants puissent échanger avec la direction, pour faire entendre encore un peu plus fort la voix de nos collègues dont le métier est nié, bafoué, détruit.
Il vous reste donc quatre services de journalistes à fusionner qui n’en feront plus que 2 et un grand déménagement à organiser. Déjà de partout on s’inquiète, on s’affole et vos services sont au courant puisque des alertes circulent déjà entre RH, DSQVT, équipe projet et chefs de service. IV3, édition, JRI, société, correspondants régionaux, services RH et comptabilité partout cela craque avant même que votre dernière phase ne nous enferme définitivement dans cette fusion sans but, sans intérêt, sans humanité, sans projet éditorial.
Parmi les plaignants, tous ne se prononcent pas sur le projet mais beaucoup regardent les plans des bureaux, des regroupements. Ils comptent les mètres carrés manquants, les expositions peu lumineuses et la liste n’est pas exhaustive. Et un baby-foot aux couleurs rouge et bleue n’y changera rien, n’en déplaise au directeur de l’information. Ces informations d’ailleurs remontées lors d’une réunion de préparation du prochain CHSCT siège seront, nous l’espérons, entendues et suivies des faits. Et tout cela n’est pas anecdotique…
La responsabilité de ce qui arrive déjà dans de nombreux services et qui arrivera bientôt dans d’autres, est bien la vôtre et seulement la vôtre. Il est temps de vous en rendre compte. On ne réussit rien contre ses salariés, au mieux on a l’impression d’avoir mené son projet à terme. Mais pour qui, pour quoi ? Le pire c’est que même cette réponse là, la direction est incapable de la formuler.
Paris, le 5 avril 2018
Fusion des rédactions – Nouvelle Phase, nouveau Déni
En soutien à Jean-Marc Pitte et pour marquer ce jour de grève, les élus SNJ ne peuvent accepter que s’instaure en interne un tribunal d’exception, une injustice organisée comme la commission de discipline concernant notre confrère a pu, hélas, le démontrer. Un dossier vide, des […]
Non classéEn soutien à Jean-Marc Pitte et pour marquer ce jour de grève, les élus SNJ ne peuvent accepter que s’instaure en interne un tribunal d’exception, une injustice organisée comme la commission de discipline concernant notre confrère a pu, hélas, le démontrer.
Un dossier vide, des faits inconsistants qui assurément ne sont que des prétextes pour écarter définitivement un salarié, un journaliste qui apparemment dérangerait les notables locaux. Déjà le licenciement d’un salarié de France 3 Ile-de-France, Pascal Tribo, avait emprunté le même chemin de l’arbitraire Licenciés pour l’exemple ? Le tout sans doute pour instaurer un climat anxiogène dans une entreprise qui fait la chasse aux ETP quels que soient les moyens, c’est bien la fin qui compte !
C’est en intersyndicale que nous avons déposé ce préavis ! Pour un tel motif ce n’est pas chose courante ! C’est bien que, tous, nous considérons que ce licenciement est abusif ! Il est encore temps Madame la présidente de revenir sur cette décision inique.
Malgré tout notre confrère, abîmé, brisé par ce licenciement est toujours debout, avec tout notre soutien. Son combat contre l’injustice, nous le faisons nôtre ! Et que les autres salariés sachent que nous ne laisserons pas ce genre de pratiques pourrir le climat social d’une entreprise déjà bien trop atteinte !!
Paris, le 04 avril 2018
La direction de France Télévisions a décidé de licencier Jean-Marc Pitte, après une commission de discipline qui a démontré l’absence de motifs valables. Jean-Marc Pitte n’est, hélas, pas la seule victime de ce management violent. Les sanctions pleuvent à FTV. Voici d’autres cas de salariés, […]
Non classé Préavis de grèveLa direction de France Télévisions a décidé de licencier Jean-Marc Pitte, après une commission de discipline qui a démontré l’absence de motifs valables. Jean-Marc Pitte n’est, hélas, pas la seule victime de ce management violent. Les sanctions pleuvent à FTV. Voici d’autres cas de salariés, que le SNJ accompagne en justice.
A France 3 Île-de-France, la direction a licencié un JRI pour faute. Sa faute ? Un litige d’ordre privé avec une entreprise extérieure à FTV. Le litige a donné lieu à une plainte, classée sans suite par le procureur. Alors, quelle est la vraie raison du licenciement ? Notre confrère exigeait la prise en compte de son handicap, afin d’obtenir un aménagement de poste et des formations. Pour couronner le tout, ce handicap était la conséquence directe d’un accident du travail. Un salarié travailleur handicapé viré comme un malpropre, oui c’est bien à France Télévisions que ça se passe !
Le rédacteur en chef d’un magazine s’est livré à des actes de harcèlement moral à l’encontre de journalistes CDD. La direction, parfaitement informée par le SNJ, n’a pris aucune mesure conservatoire, alors que les faits sont accablants. Nous attendons ces prochaines semaines la restitution de l’enquête menée par le CHSCT du Siège. Les journalistes concernées, elles, ont été mises à la porte, et doivent demander des comptes à l’entreprise devant les prud’hommes. Leur crime ? Avoir fait part, à leur hiérarchie, de leurs interrogations à propos d’un reportage qui posait un problème déontologique.
Sanction moins lourde mais sanction quand même à France 3 Toulouse. Le secrétaire du CHSCT a été sanctionné d’un avertissement, en raison d’une prétendue agression physique d’un cadre. En réalité, il s’était proposé pour partir en reportage, la nuit, afin de couvrir une manifestation agricole. Un sujet sensible confié, dans un premier temps, à un stagiaire, qui devait y aller seul !
Au montage, le lendemain, un cadre lui reproche de s’être opposé à la décision de la hiérarchie. Le sujet devant être diffusé dès midi, le journaliste lui demande de sortir et de le laisser travailler. Sanction !
Une accumulation de sanctions injustifiées contre de nombreux salariés : voilà les raisons pour lesquelles le SNJ s’est joint au préavis de grève intersyndical du 4 avril. Le licenciement de Jean-Marc Pitte est emblématique des graves dérives auxquelles se livrent certains directeurs et cadres. Au détriment des salariés et de la réputation de France Télévisions.
Nous ne voulons pas de ces comportements indignes du service public à France Télévisions.
Paris, le 03 avril 2018
préavis de grève 4 avril violences sociales contre des salaries
Les salariés de l’antenne de France 3 Picardie s’opposent au projet de suppression de la planification du DSNG mis en œuvre par un OPS 6 jours sur 7, et de son remplacement par 2 aviwests supplémentaires pour les raisons suivantes : 1) Au niveau éditorial : L’envoi […]
Non classéLes salariés de l’antenne de France 3 Picardie s’opposent au projet de suppression de la planification du DSNG mis en œuvre par un OPS 6 jours sur 7, et de son remplacement par 2 aviwests supplémentaires pour les raisons suivantes :
1) Au niveau éditorial : L’envoi des rushes par un technicien avec une liaison satellite permet aux journalistes d’exercer leur métier pendant ce temps, c’est-à-dire, filmer des images et interviews d’évènements se déroulant pendant l’envoi. Cela n’est pas possible lorsque des journalistes seuls envoient des rushes par la technologie AVIWEST, qui est considéré par les personnels comme un outil de dépannage ou venant en complément du DNSG. Pour rappel, le DSNG nous a permis de couvrir des évènements que nous n’aurions pu couvrir avec un AVIWEST (ex : cavale des frères Kouachi)
2) Au niveau de notre mission de service public : La technologie AVIWEST ne permet pas de transmettre les rushes ou un plateau en direct dans de très nombreuses zones de la région picarde, contrairement à la technologie DSNG avec satellite, qui reste l’outil le plus fiable pour émettre sur tout notre territoire. Il est inenvisageable d’aggraver par une décision inepte la fracture numérique que subit déjà notre région.
3) Au niveau des conditions de travail : Les équipes de reportage sont déjà largement mises à contribution pour assurer leur tâche souvent dans des conditions difficiles. Elles acceptent déjà de mettre en œuvre l’aviwest, en complément du DSNG lorsqu’il est déjà utilisé, mais il n’est pas question que cette exception devienne la règle. Les organisations syndicales s’opposent à l’empilement des tâches techniques pour les journalistes, qui empêchent les journalistes d’effectuer toute la gamme de leur travail, en les éloignant du lieu de tournage : poursuite des prises de vue, recherche et vérification d’informations, dialogue avec les sources sur le lieu du tournage, prise de contact etc… De plus, l’usage de l’aviwest par les journalistes ralentit, précarise et désorganise toute la chaine de fabrication. L’utilisation exclusive d’aviwests sera génératrice de stress pour tous : rédacteurs en chef, chefs d’édition, scriptes, présentateurs, monteurs, mixeurs, techniciens de régie… et ne peut qu’aggraver les facteurs de risques psycho-sociaux dont certains ont déjà été mis en évidence depuis plusieurs années par le CHSCT de l’antenne de Picardie.
4) Au niveau de l’emploi : Les organisations syndicales refusent cette initiative qui n’a pas d’autre objectif que de contribuer à la diminution du nombre d’Equivalent Temps Plein dans le service « son ».
5) Au niveau de la qualité de l’image : La qualité d’image et de son offerte par la technologie AVIWEST est bien moindre que celle d’un DNSG, surtout en direct. Elle reste la bienvenue en solution de secours, mais nous n’acceptons pas de laisser se détériorer la qualité de notre antenne, plébiscitée par nos téléspectateurs.
6) Au niveau de la prévention des risques sanitaires : Contrairement au DSNG, l’AVIWEST nous oblige, par conscience professionnelle, à détecter et prévenir femmes enceintes et porteurs de prothèse de se tenir éloigné du dispositif, par mesure de protection des ondes électromagnétiques.
Si la direction ne revient pas sur sa décision, les organisations syndicales n’hésiteront pas à appeler tout le personnel de France 3 Picardie à la mobilisation.
Amiens, le 3 avril 2018
Le SNRT-CGT, le SNJ, le SNJ CGT, la CFDT, FO.
Non suppression du DSNG F3 Picardie
NON A LA VIOLENCE SOCIALE CONTRE LES SALARIÉS ! La direction de France Télévisions a décidé de licencier Jean-Marc Pitte, après une commission de discipline qui a non seulement démontré l’absence de motifs valables, mais en plus mis au jour la soumission intolérable […]
Non classé Préavis de grève
NON A LA VIOLENCE SOCIALE CONTRE LES SALARIÉS !
La direction de France Télévisions a décidé de licencier Jean-Marc Pitte, après une commission de discipline qui a non seulement démontré l’absence de motifs valables, mais en plus mis au jour la soumission intolérable de la direction à des pressions politiques locales ! Les reproches officiels faits à Jean-Marc – une entorse supposée au code de la route puisque sans contravention et une controverse avec son rédacteur en chef – sont ubuesques.
La direction a pris plus de gants avec certains encadrants qui balancent des téléphones à la tête d’autres collègues, qui demandent de tourner des images en conduisant, qui ébruitent publiquement les infos personnelles échangées lors des entretiens annuels ou détenues ès qualité, qui maltraitent des salarié-e-s handicapé-e-s, etc.
Le licenciement de Jean-Marc Pitte est une violence sociale, menaçante pour tous les salarié‑e-s de France Télévisions. Ces méthodes de management sont intolérables dans notre entreprise de service public.
Les organisations syndicales SNJ, CFDT, CGT, FO, exigent de la direction qu’elle annule le licenciement prononcé contre Jean-Marc Pitte; pour ce faire, elles appellent l’ensemble des salarié-e-s à se mettre en grève le 4 avril à partir de 0h00 et pour une durée de 24h00.
Paris, le 26 mars 2018
2018-03-26 Préavis de grève SNJ-CFDT-CGT-FO pour le 04 Avril 2018
– NOUVELLE AQUITAINE TV – Le SNJ a salué et soutenu le projet de création d’une nouvelle offre de télévision régionale adossée à France 3 Nouvelle Aquitaine. Nous avons donc pris part à la négociation de l’accord d’expérimentation, qui crée 3 nouvelles fiches de poste. […]
Non classé– NOUVELLE AQUITAINE TV –
Le SNJ a salué et soutenu le projet de création d’une nouvelle offre de télévision régionale adossée à France 3 Nouvelle Aquitaine. Nous avons donc pris part à la négociation de l’accord d’expérimentation, qui crée 3 nouvelles fiches de poste. Nous avons toutefois déterminé plusieurs lignes rouges à ne pas franchir :
– La sanctuarisation de l’information qui doit rester du domaine exclusif des journalistes, et qui doit également être d’une étanchéité totale par rapport aux élus régionaux, à la politique des collectivités territoriales, aux éventuels partenariats et annonceurs.
– L’impossibilité de mettre en place des compétences complémentaires journalistes/monteurs ou monteurs/journalistes.
– Pas d’empilement des tâches et réel volontariat des salariés de FTV.
Nous avons également démandé que la charte d’éthique professionnelle des journalistes – qui interdit notamment toute activité de communication à un journaliste – soit jointe à cet accord.
L’accord obtenu nous donne satisfaction sur ces différents points. Nous l’avons donc signé en y ajoutant des réserves concernant les journalistes. En effet, la fiche de poste intitulée « chargé de conception et de fabrication de programmes numériques » s’adresse à tous les salariés volontaires, y compris les journalistes. Or, il nous semble nécessaire d’expliquer à nos confrères et consœurs tentés par ces activités qu’ils travailleront pour des programmes hors information. Ils pourraient donc perdre leur carte de presse, ainsi que l’a rappelé la directrice régionale pendant la négociation.
Pour rappel : Art L7111-3 du code du travail : « Est journaliste professionnel toute personne qui a pour activité principale, régulière et rétribuée l’exercice de sa profession dans une ou plusieurs entreprises de presse…et qui en tire le principal de ses ressources ». Cela signifie clairement que pour chaque demande examinée, la commission recherche si le journalisme est bien une occupation principale et régulière qui procure au postulant plus de 50% de ses ressources.
Le SNJ estime donc que l’inscription d’un journaliste dans le processus d’expérimentation peut être assimilée à une démarche de reconversion qui pourrait déboucher au terme de l’expérimentation sur une nouvelle orientation professionnelle.
En tant que signataire, nous participerons pleinement à la commission d’évaluation, de suivi et d’ajustement de l’expérimentation. Cet accord étant réputé évolutif, nous veillerons donc au respect des pratiques et des engagements pris dans ce texte.
Bordeaux, le 22 mars 2018
Les élus du CE de l’ex-pôle Nord Est sont consultés aujourd’hui sur les phases 2 et 3 du schéma de développement des activités des moyens internes de fabrication de France Télévisions. Nous refuserons de rendre un avis sur le sujet. Nous nous sommes opposés à […]
Non classéLes élus du CE de l’ex-pôle Nord Est sont consultés aujourd’hui sur les phases 2 et 3 du schéma de développement des activités des moyens internes de fabrication de France Télévisions. Nous refuserons de rendre un avis sur le sujet.
Nous nous sommes opposés à la phase 1 du projet, qui, pour créer le site de Vendargues et une activité de fabrication de séries, redéploie des moyens de la filière nécessaires à l’activité fiction.
Nous refusons la centralisation de la filière et des vidéos mobiles à Paris, qui nie le rôle joué par France Télévisions dans l’aménagement du territoire français. Nous voulons que des techniciens hautement qualifiés puissent continuer à travailler ailleurs qu’à Paris, vivre et travailler au pays.
Nous croyons qu’il est possible de produire et de fabriquer des programmes nationaux et régionaux en région. Nous savons que nos régions sont riches en événements, dont il suffirait de s’emparer pour les intégrer dans nos programmes, grâce à des captations par les vidéos mobiles.
Nous estimons que la filière peut être rentable. La position de la direction, qui nous dit « la filière coûte cher, plus cher que le privé », n’est étayée par aucun chiffre vérifiable, par aucun élément d’explication.
Nous constatons que nos collègues de la filière sont soumis, depuis plusieurs mois, à des risques psycho sociaux extrêmes. Et que ces RPS, que le facteur humain, n’ont absolument pas été intégrés dans ce projet.
Nous voyons bien que la direction avance au pas de charge sur ce dossier, qui n’est pas négociable, si ce n’est à la marge.
Nous refusons de sacrifier la filière production et ses sites en région en échange de vagues promesses et de garanties que vos successeurs ne se sentiront pas tenus de respecter. Parce que ce projet, en modifiant la structure de la filière, est un projet d’avenir. Mais un avenir loin des régions, avec des salariés interchangeables à terme sur un outil de travail, condamnés à fabriquer du flux… Un avenir que nous ne pouvons pas cautionner.
CSE unique
Pas plus que nous ne cautionnons la mise en place du CSE Unique pour le réseau régional, instance que nous, CFDT et SNJ avons combattu. C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas signé les accords sur l’architecture et les moyens du CSE Unique.
Contrairement à d’autres syndicats, nous avons refusé de brader la représentativité et la proximité. Nous avions refusé le CE unique pour le réseau, nous avons donc refusé le CSE unique.
Conflit d’intérêts ?
Vous allez également nous consulter sur le projet de code de conduite anti-corruption France Télévisions, annexé au règlement intérieur. Un code qui prévoit une série de mesures et de procédures pour éviter notamment tout conflit d’intérêt ou risque potentiel de conflits d’intérêts.
Cette démarche est louable, s’agissant de France Télévisions, entreprise de service public. Toutefois, nous aurions aimé une information de la présidence de France Télévisions suite à l’article du Canard Enchaîné, au sujet de la présence de la présidente au sein du conseil d’administration d’une grande entreprise du secteur privé. Cet article pointait le risque de conflit d’intérêt, une affirmation qui aurait au moins mérité une réaction.
Fusion avec France Bleu ?
Enfin, au-delà des points qui sont à l’ordre du jour de ce CE, nous ne pouvons que réitérer nos inquiétudes quant à l’avenir de France Télévisions, au moment où les pouvoirs publics entendent réformer l’audiovisuel public, en particulier en fusionnant France 3 et le réseau France Bleu de Radio France.
En effet, à l’occasion d’un déjeuner avec la presse début mars, le préfet de Haute-Saône était tout fier d’annoncer que Vesoul serait la 1ère ville de France à anticiper la fusion France 3 France Bleu, à travers le local commun de l’équipe du bureau excentré de France 3 et du journaliste en résidence de France Bleu.
Strasbourg, le 20 mars 2018
Cachez cette guerre que nous ne saurions voir. Dans une note adressée ce vendredi aux rédactions, le ministère français des Affaires étrangères demande aux médias de « bien vouloir renoncer à tout projet éventuel » d’envoyer des équipes de reportages en Syrie, en raison d’une « recrudescence […]
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Cachez cette guerre que nous ne saurions voir. Dans une note adressée ce vendredi aux rédactions, le ministère français des Affaires étrangères demande aux médias de « bien vouloir renoncer à tout projet éventuel » d’envoyer des équipes de reportages en Syrie, en raison d’une « recrudescence de la violence », particulièrement dans la Ghouta orientale et le canton d’Afrin, théâtre d’une offensive de l’armée turque.
Sous l’apparence de simples « recommandations », cette note du Quai d’Orsay consiste en réalité à inciter les rédactions à rester à distance, et pire, à les inciter à ne pas acquérir et diffuser les reportages des journalistes indépendants qui couvrent le conflit sur place. « Une vigilance particulière devrait s’exercer lors de l’acquisition des reportages de journalistes indépendants s’ils ont été réalisés dans des conditions les exposant à des risques disproportionnés » précise en effet dans sa note la porte-parole du Quai d’Orsay Agnès Von der Mühll.
Ce faisant, le ministère fragilise la position de ces reporters, et ouvre la voie à une culpabilisation des confrères qui seraient tentés de faire leur travail, dans les conditions extrêmes qui sont toujours celles des conflits armés.
Les syndicats français de journalistes SNJ, SNJ-CGT et CFDT-Journalistes, membres de la fédération internationale des journalistes (FIJ), dénoncent cet appel à l’autocensure, et une vision rétrograde d’une profession qui serait condamnée, au nom de la sécurité, à se cantonner aux sentiers bien balisés de la communication et du journalisme embarqué.
Le Quai d’Orsay va jusqu’à rappeler aux rédactions « la nécessité de respecter les conditions juridiques d’entrée sur le territoire et d’exercice du métier de journaliste des pays voisins de la Syrie », comme pour donner raison aux autocrates qui ne cherchent qu’à cacher leurs exactions aux yeux du monde, qui emprisonnent et condamnent des journalistes coupables d’avoir voulu simplement exercer leur profession.
Les syndicats SNJ, SNJ-CGT et CFDT-Journalistes appellent les rédactions françaises à prendre leurs responsabilités, comme elles l’ont toujours fait, pour informer au mieux les citoyens, sur la situation très complexe de ce conflit au long cours dans le nord-ouest syrien.
Paris, le 19 mars 2018
~ FUSION DES RÉDACTIONS ~ En avril, la direction posera la dernière pierre de son funeste édifice qu’est la fusion des rédactions. Depuis le début d’Info 2015, et les fusions successives de services, le SNJ demande sans cesse des retours d’expérience entre chaque étape… Rien… […]
Non classé~ FUSION DES RÉDACTIONS ~
En avril, la direction posera la dernière pierre de son funeste édifice qu’est la fusion des rédactions. Depuis le début d’Info 2015, et les fusions successives de services, le SNJ demande sans cesse des retours d’expérience entre chaque étape… Rien… Que du mépris, que de la marche forcée, que des trajectoires écrasées, des carrières abimées, des salariés rejetés, des personnes oubliées… Dernier exemple en date, les scriptes, victimes de la filière édition inventée sans concertation dans le cadre de la phase 3. À ce sujet, un mail envoyé par notre organisation reste lettre morte, alors qu’il demandait juste que nos représentants puissent échanger avec la direction, pour faire entendre encore un peu plus fort la voix de nos collègues dont le métier est nié, bafoué, détruit. Voilà donc comment cette direction entend le retour d’expérience… Sans retour, ni expérience de la ressource humaine. À nous, élus, de sécher les larmes des uns, de rassurer les autres, et de faire de nos mandats des armures et des boucliers pour protéger celles et ceux que vous malaxez, que vous déclassez, que vous déqualifiez.
Il vous reste donc sur le feu deux services à fusionner, et un grand déménagement à organiser. Déjà de partout on s’inquiète, on s’affole, et vos services sont au courant puisque des alertes circulent déjà entre RH, DSQVT, équipe projet et chefs de service. IV3, édition, JRI, société, correspondants régionaux, partout cela craque avant même que votre dernière phase ne nous enferme définitivement dans cette fusion sans but, sans intérêt, sans humanité, sans projet éditorial.
Parmi les plaignants, tous ne se prononcent pas sur le projet mais beaucoup regardent les plans des bureaux, des regroupements. Ils comptent les mètres carrés manquants, les expositions peu lumineuses et la liste n’est pas exhaustive. Et un baby-foot aux couleurs rouge et bleue n’y changera rien, n’en déplaise au directeur de l’information.
Alors on se dit que nous allons pouvoir corriger tout cela grâce à la démocratie sociale, au dialogue, aux informations consultations devant les 3 instances concernées : CCE / CE / CHSCT. Mais ce serait mal vous connaître, vous les membres d’une direction qui, depuis le début de cette affaire, n’écoutent rien, ne corrigent rien, préférant le confort d’un déni total et méprisant, à la réalité d’une souffrance au travail qui ne cesse d’augmenter jour après jour.
La responsabilité de ce qui arrive déjà dans de nombreux services et qui arrivera bientôt dans d’autres, est bien la vôtre et seulement la vôtre. Il est temps de vous en rendre compte. On ne réussit rien contre ses salariés, au mieux on a l’impression d’avoir mené son projet à terme. Mais pour qui, pour quoi ? Le pire c’est que même cette réponse là, la direction est incapable de la formuler.
Paris, le 19 mars 2018
~ CENTENAIRE DU SNJ ~ Samedi 10 mars, le SNJ fêtera ses 100 ans. Cent ans de combat collectif et de conquêtes sociales, loi de 1935 donnant un statut à la profession, convention collective dès 1937, obligation d’affilier les journalistes rémunérés à la pige à […]
Non classé~ CENTENAIRE DU SNJ ~
Samedi 10 mars, le SNJ fêtera ses 100 ans. Cent ans de combat collectif et de conquêtes sociales, loi de 1935 donnant un statut à la profession, convention collective dès 1937, obligation d’affilier les journalistes rémunérés à la pige à la sécurité sociale (1963) puis loi Cressard (1973), lutte contre les concentrations, défense de la liberté de la presse…
Samedi 10 mars, à l’occasion du Centenaire du SNJ, le syndicat organise un grand rassemblement sur l’Esplanade des Droits de l’Homme (Paris Trocadéro), à partir de 14h. Il appelle tous les journalistes à se joindre à son rassemblement.
Il reste tant à faire. Pour lutter contre la précarité qui gangrène la profession, affaiblit les collectifs de travail et asservit les rédactions. Pour renforcer la protection du secret des sources des journalistes, libérer la presse du secret des affaires et des procédures-bâillons. Pour protéger les journalistes, la presse et les médias publics et privés.
Pour lutter contre les ennemis de la liberté qui prônent la haine des journalistes et des médias, et voudraient les mettre au pas, quand des confrères et consœurs sont assassinés pour leurs écrits ou leurs paroles tout près de chez nous.
Il reste tant à faire. Rejoignez-nous !
Paris, le 9 mars 2018