Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
60 à 65 € bruts d’augmentation mensuelle enmoyenne, la décision de la direction ne permettrapas en 2022 de préserver le pouvoir d’achat dessalariés de France télévisions. Pour lire la suite du communiqué, cliquer ci-dessous :
Communiqués nationaux Non classéDéclaration de l’intersyndicale au CSE Siège du 12 juillet 2022 Fait sans précédent, l’ensemble des organisations syndicales du CSE Siège a quitté la salle, après le refus de la direction d’expliquer le projet TEMPO. La suppression brutale des éditions nationales de France 3 aura des […]
Communiqués nationaux Siège Tous nos communiqués~ CE, DP, CHSCT du réseau France 3 ~ Après un an d’efforts à tenter de “vendre” aux organisations syndicales la formule d’un CE unique complété par 24 instances de proximité DP-CHSCT pour succéder aux 5 CE des Ex-pôles régionaux et de Corse, la direction […]
Non classé~ CE, DP, CHSCT du réseau France 3 ~
Après un an d’efforts à tenter de “vendre” aux organisations syndicales la formule d’un CE unique complété par 24 instances de proximité DP-CHSCT pour succéder aux 5 CE des Ex-pôles régionaux et de Corse, la direction a reconnu officiellement ce mercredi que son offre se résume désormais en tout et pour tout à un CE unique rebaptisé CSE, Comité social et économique.
La faute aux ordonnances Macron dont la mise en œuvre aurait pour effet de supprimer en deux ans toutes les instances de terrain, DP et CHSCT.
La direction précise sans rire que le CSE pourra désigner localement des représentants de proximité. Des salariés non élus et sans protection en lieu et place d’instances choisies par les salariés et dotées de vrais droits. Voilà à quoi se résume le fameux dispositif censé compenser l’instauration d’un CE unique.
Dans ces conditions il faut espérer que la sage décision de la DIRECCTE d’instaurer 13 CE, un par direction régionale, ne sera pas cassée par le tribunal d’instance de Paris 15ème. Si les trois recours introduits contre cette décision par la direction de France télévisions, la CGT et FO aboutissaient, les 3500 salariés du réseau France 3 pourraient se retrouver à l’avenir avec seulement une trentaine d’élus titulaires du CSE pour les représenter contre plus de 300 actuellement dans les différentes instances CE, DP, CHSCT du réseau. Un ratio déjà insuffisant sur un site unique comme le Siège et totalement inadapté au nombre d’implantations du réseau régional.
L’audience du Tribunal d’Instance fixée au 11 septembre a été repoussée au 13 novembre. Cela laisse le temps à la CGT et à FO de réparer leur erreur en retirant ces recours aux conséquences potentiellement dramatiques pour la défense des salariés.
Le SNJ appelle chacun à se mobiliser jeudi 21 septembre contre ces Ordonnances sur le Code du Travail dont les effets négatifs se font déjà sentir sur la vie de l’entreprise avant même leur promulgation.
Il est urgent de dire non à la régression sociale.
Paris, le 20 septembre 2017
C’est donc fait, après avoir asphyxié les salariés des locales dans des réunions prétextes, la direction abat ses cartes : Fermeture des éditions locales de Languedoc Roussillon. Ttotte Darguy, l’a annoncé hier aux salariés de Perpignan, l’édition pays Catalan va être supprimée. Pas de date précise, […]
Non classéC’est donc fait, après avoir asphyxié les salariés des locales dans des réunions prétextes, la direction abat ses cartes : Fermeture des éditions locales de Languedoc Roussillon.
Ttotte Darguy, l’a annoncé hier aux salariés de Perpignan, l’édition pays Catalan va être supprimée.
Pas de date précise, en janvier ou plus tard.
Une suppression présentée comme inéluctable faute de diffusion sur le satellite et les box (mais à qui la faute ???). La direction renvoie à la créativité des salariés pour trouver leur place à l’antenne.
Un principe déjà utilisé avec la mise en œuvre des « réunions participatives » sur les éditions locales, « Dites-nous ce que vous en pensez, ça nous permettra de vous amener à accepter ce que nous avons déjà décidé ». Une farce digne du meilleur des tartuffes !
Les Catalans sont sous le choc, il parait évident que la même annonce sera faites aux Nîmois.
Pour Montpellier pas d’annonce, en dehors d’un passage éclair du rédacteur en chef dans la rédaction (accompagné de la directrice du web) furieux que certains osent dire qu’il s’agit d’une fermeture.
Le sujet est-il censé ne pas intéresser l’ensemble des rédactions ? Diviser pour mieux régner.
On comprend mieux l’urgence de la réorganisation des bureaux de la rédaction.
Il sera nécessaire de faire de la place aux journalistes des locales qui viendront travailler à Montpellier.
S’agissant du contenu du journal régional, la direction nous l’annoncera probablement au moment du changement de décors.
Rappelons-nous quand même que la région Languedoc Roussillon n’existe plus.
Au regard des processus de manipulation que la direction et ses cadres mettent en œuvre, tout peut arriver, même le pire, à savoir une fusion des journaux régionaux, on sait déjà que le Soir 3 devrait être mutualisé toute l’année avec Toulouse.
Montpellier, le 19.09.2017
2017-09-19 Fermeture des éditions locales Languedoc Roussillon
– SIEGE – On peut imaginer assez facilement que certains des managers de cette entreprise sont récompensés lorsqu’ils arrivent à nous compliquer la vie. L’exemple des frais de missions illustre parfaitement ce postulat. À partir du 1er octobre prochain, la direction a décidé unilatéralement de […]
Non classé– SIEGE –
On peut imaginer assez facilement que certains des managers de cette entreprise sont récompensés lorsqu’ils arrivent à nous compliquer la vie. L’exemple des frais de missions illustre parfaitement ce postulat. À partir du 1er octobre prochain, la direction a décidé unilatéralement de ne plus avancer les frais de missions. Mais dormez tranquille, la parade est toute trouvée ! Prenez donc la carte « Corporate ». La perspective du débit différé est donc la solution parfaite pour ceux qui nous dirigent. Mais il y a des hic !! Tout d’abord les remboursements de nos frais se font bien au-delà de ce qui est prévu par le sésame magique. Et même si on nous dit que cela ne sera plus le cas, pardon d’en douter, car les faits sont têtus : une majorité d’entre nous est actuellement remboursée de ses frais de mission d’avril ou mai !!
Autre souci, ce qu’on appelle le « reporting ». Cette carte hybride est à la fois personnelle et d’entreprise. L’entreprise peut consulter nos comptes et vérifier notre bonne foi, mais en revanche en cas de frais d’« Agio » débrouillez-vous …
Le SNJ FTV avait obtenu dans un premier temps le report de cette mesure, mais aujourd’hui face à l’obstination de l’entreprise, nous demandons un moratoire jusqu’à la fin 2017. Tout d’abord pour laisser le temps aux salariés de vérifier les délais de remboursement des frais, ensuite pour entamer une négociation avec la direction sur cette décision unilatérale, aveugle et inadaptée à la réalité des pratiques des équipes de reportage.
Mais la direction refuse tout en bloc, drapée dans sa conception à sens unique du dialogue social.
Il nous semble important de refuser ces méthodes. Le SNJ FTV invite donc les journalistes et techniciens à refuser toute mission tant que la direction n’acceptera pas à minima le moratoire et l’ouverture de discussions réelles sur ce sujet. Nous ne mettons bien sûr pas en cause le personnel chargé de gérer nos missions, puisqu’il est lui-même exposé aux restrictions budgétaires qui empêchent ce service de fonctionner comme il le faudrait. C’est bien une réponse collective qu’il faut apporter à ceux qui décident sans comprendre, qui imposent sans savoir, et qui refusent le dialogue, l’arrogance en prime.
À vous de décider et de peser à votre niveau pour que cette décision de la direction soit retirée. Que les avances « mission » continuent à être versées, et que le chantage à la carte cesse immédiatement.
Paris, le 18 septembre 2017
Poursuivre et intensifier le mouvement La journée d’action du 12 septembre contre les ordonnances sur le code du travail est un premier succès. Partout en France, grèves et cortèges ont réuni de nombreux salariés. Même les syndicats dont les dirigeants nationaux n’avaient pas appelé à […]
Non classéPoursuivre et intensifier le mouvement
La journée d’action du 12 septembre contre les ordonnances sur le code du travail est un premier succès. Partout en France, grèves et cortèges ont réuni de nombreux salariés. Même les syndicats dont les dirigeants nationaux n’avaient pas appelé à manifester étaient présents sur le terrain.
La prise de conscience de ce qui est en jeu avec cette nouvelle Loi Travail dépasse les clivages syndicaux.
Le contrat de travail qui instaure un lien de subordination constitue par définition un rapport inégal entre employeurs et salariés. Le code du travail, complété par les accords de branches et d’entreprises, a pour rôle de réduire autant que possible cette inégalité.
Les ordonnances Macron ont, elles, pour but de modifier cet équilibre imparfait dans la relation de travail qui a été atteint au fil des conquêtes de nouveaux droits sociaux.
-Contraindre la capacité de réparations des juges prudhommaux en cas de licenciement abusif,
-Réduire le dialogue social en fusionnant les instances représentatives du personnel,
-Tourner le dos aux questions de santé et sécurité au travail en supprimant les CHSCT,
Tout cela ne va pas dans le sens du progrès social, ni de la modernité mais bien dans celui d’une très classique politique réactionnaire.
Les salariés de France télévisions ne seront pas épargnés par les effets de cette vague régressive qui se profile également dans une dimension budgétaire. La menace d’une nouvelle réduction de 50 millions d’Euros sur le budget 2018, démontre, s’il en était besoin, que les engagements de l’Etat contenus dans le COM n’engagent pas ce gouvernement. Si elles sont confirmées, ces réductions se traduiront par moins de moyens pour les équipes et moins de remplacements pour les départs en retraite.
Il est urgent de dire stop à ce nouveau pouvoir qui teste les différentes catégories de la population pour mesurer qui est résigné à accepter l’austérité, l’accroissement des inégalités, la précarité.
Le SNJ appelle les salariés de France télévisions à se faire entendre en cessant le travail pour 24H00 le jeudi 21 septembre à partir de 00H00 pour réclamer :
Paris, le 13 septembre 2017
Cette fois c’est fait ! La guillotine a décapité France 3 Iroise (rédaction locale installée à Brest) et les masques sont tombés ! Depuis des mois, de DP en CE, de CE en CCE la direction nous a promenés en affirmant qu’aucune décision sur les […]
Non classéCette fois c’est fait ! La guillotine a décapité France 3 Iroise (rédaction locale installée à Brest) et les masques sont tombés !
Depuis des mois, de DP en CE, de CE en CCE la direction nous a promenés en affirmant qu’aucune décision sur les locales ne serait prise avant la fin de pseudos consultations entre le personnel des locales et les cadres de l’entreprise.
Les consultations sont terminées, les personnels ont préconisé le maintien d’Iroise ; la direction qui avait promis de tenir compte des avis des ateliers « participatifs » a choisi la fermeture…
Dans le même temps, Tours, puis Bourges et maintenant Iroise ont été fermées !
Cela fait des années que la direction régionale de Rennes souhaite fermer Iroise.
La décision de la présidence de ne pas vouloir faire monter le signal des locales dans les box (actuellement seul les téléspectateurs recevant France 3 par la TNT hertzienne sont en mesure de recevoir les éditions locales qui ne sont ni sur le satellite, ni sur les box) a été l’occasion, créée de toute pièce, pour arriver à ses fins.
Cela a permis par exemple en région Centre Val de Loire, locales de Tours et de Bourges, de créer un réservoir d’ETP qui a permis à la direction régionale de ventiler les personnels vers Orléans (2 journalistes, 1 monteur, 1 assistante) avec leur accord et de ne plus remplacer personne (1 monteur qui part en retraite)…
Qui peut imaginer une seule seconde que le démantèlement des éditions locales n’est pas d’ores et déjà programmé ! Et au-delà celui du réseau régional de France 3 !
« Nous n’avons pas de plan B pour les locales », nous avait affirmé un jour le désormais directeur de l’information de France Télévisions, et de fait il n’y a pas de plan B, ni C, ni X, seulement la fermeture pure et simple des éditions de proximités qui font encore partie de l’ADN de France 3.
Paris, le 12 septembre 2017
Ce jeudi 7 septembre, c’était donc l’heure du passage de témoin à la rédaction des Sports de France Télévisions et en particulier à « Tout le Sport ». Dès la semaine prochaine, une nouvelle équipe sera aux commandes du JT des sports de France 3. Côté présentation, […]
Non classéCe jeudi 7 septembre, c’était donc l’heure du passage de témoin à la rédaction des Sports de France Télévisions et en particulier à « Tout le Sport ».
Dès la semaine prochaine, une nouvelle équipe sera aux commandes du JT des sports de France 3. Côté présentation, Henri Sannier passe la main à Thomas Thouroude, qui fait son arrivée sur la chaîne.
Le recrutement de ce dernier, un journaliste et animateur à l’expérience reconnue, notamment dans l’information sportive, avait été annoncé par la direction fin juin. Mais c’est seulement au mois d’août que la rédaction découvre dans la presse les conditions particulières de son arrivée : il présentera bien « Tout le Sport » tous les jours à 20h, du lundi au jeudi, mais seulement après avoir passé l’après-midi à Europe 1 pour y animer une émission d’une heure, « Y a pas péno ! ».
Lundi 4 septembre, la nouvelle équipe aux commandes de « Tout le Sport » détaillait son projet devant l’ensemble du service des Sports. Mais lors de cette réunion, personne n’évoque les conditions particulières de travail provoquées par l’absence du présentateur (qui sera chaque jour dans les studios d’Europe 1 jusqu’à 17h, au minimum).
Il faut l’intervention d’un délégué SNJ pour que le sujet soit enfin abordé, et que la direction admette que le nouveau présentateur sera effectivement absent la moitié de la journée. Et qu’il sera même impossible de le joindre trois heures avant l’antenne…
La direction (qui ne jugeait pas utile d’informer ses équipes de cette situation pour le moins particulière) affirme que « cela ne posera pas de problème », que « le monde est aujourd’hui différent » et qu’il faudra « trouver des solutions et s’adapter ». Un discours en décalage total avec les méthodes de travail en vigueur à « Tout le Sport » et au sein des JT de France 3, qu’ils soient locaux, régionaux ou nationaux.
On croit rêver (ou plutôt cauchemarder) quand il faut rappeler qu’un présentateur qui participe à la conférence de rédaction de 15h, ce n’est pas « vieux jeu ». Et qu’un présentateur disponible tout l’après-midi pour travailler sur son JT, visionner les reportages, et travailler les lancements, ce n’est pas ringard. C’est l’organisation naturelle et nécessaire des rédactions de France Télévisions ! S’en affranchir tous les après-midi afin de privilégier un autre contrat pour Europe 1, c’est choquant. Et difficile à gérer pour les autres salariés qui devront travailler la moitié de la journée sans présentateur !
Comment la direction des Sports peut-elle imposer un tel fonctionnement, sans en parler avec ses équipes ? Sous couvert d’innovation, c’est à nouveau le fait du prince, sans concertation ni explication préalable. On choisit de dérouler un tapis rouge en piétinant au passage les règles de travail et les valeurs des équipes qui font « Tout le Sport » depuis plus de vingt ans.
Une décision regrettable et dangereuse dans une rédaction déjà abîmée par un vaste système de collaborations extérieures (les « ménages ») plus ou moins autorisées. Un système honteux qui perdure depuis des années, bafouant l’accord collectif signé par la direction, l’éthique et le sens de l’intérêt général.
Au-delà du service des Sports, comment ne pas être indigné par l’organisation de ce cumul d’emplois et de revenus, au moment même où France Télévisions envoie de nombreux CDD historiques à Pôle Emploi ?
Aujourd’hui, à quelques jours du lancement de la nouvelle formule de « Tout le Sport », ses équipes sont donc mises devant le fait accompli. Elles feront évidemment de leur mieux (et sans passer la moitié de la journée à cachetonner pour le privé…) afin que le JT des sports de France 3 continue à connaître le succès. Car nous restons attachés aux missions et aux valeurs du service public, en dépit de ces privilèges, ces passe-droits et ces rédactions à double vitesse qui ne font que fragiliser l’esprit d’équipe.
Paris, le 8 septembre 2017
« Il va falloir faire des efforts… » Un refrain bien connu des salariés, à France Télévisions comme ailleurs. Et en cette période de rentrée, les équipes du Siège de France Télévisions ne sont pas épargnées. Nous sommes déjà revenus ce matin sur les sacrifices imposés aux […]
Non classé« Il va falloir faire des efforts… »
Un refrain bien connu des salariés, à France Télévisions comme ailleurs.
Et en cette période de rentrée, les équipes du Siège de France Télévisions ne sont pas épargnées.
Nous sommes déjà revenus ce matin sur les sacrifices imposés aux équipes qui vont subir les fusions et les régressions inscrites dans le plan « Info 2015 ».
Mais les salariés non permanents ne sont pas en reste côté « efforts à fournir ». Dans de nombreux services, des contrats précaires pourtant promis ont été annulés, laissant des dizaines de collègues occasionnels ou intermittents sur le carreau. Et la direction explique qu’il faut faire des sacrifices, réduire les ETP, et redoubler d’efforts encore une fois. Alors que dans le même temps, cette direction organise le cumul d’emplois et de revenus pour certains journalistes et animateurs.
Exemple au Siège : le nouveau présentateur de « Tout le Sport », à l’antenne dès lundi, va cumuler deux émissions quotidiennes, une sur Europe 1, jusqu’à 17h, et une sur France 3 à partir de 20h ! Pour la direction, le partage du travail serait donc le suivant : double ration, voire triple, pour les favoris de la direction, et plus rien pour des dizaines de salariés précaires.
Les efforts demandés aux uns, et les cadeaux et les faveurs accordés aux autres. Deux discours, deux attitudes qui émanent d’une même direction. Alors en cette rentrée, pour une fois, nous avons nous aussi envie de demander des efforts à la direction… des efforts de décence.
Mais ne nous trompons pas, ce sont bien les salariés qui doivent faire des « efforts ». Souvent, ces « efforts » sont demandés au nom des économies, mais parfois c’est aussi au nom de la « cohérence ».
La direction de l’information répète par exemple depuis des années qu’elle impose Info 2015 au nom de la « cohérence entre France 2 et France 3« . Mais où est la cohérence quand la direction programme une émission d’information généraliste sur France 2, en concurrence directe avec les JT régionaux et nationaux de France 3 ? Quelle cohérence, quelle logique éditoriale entre les chaînes ?
Devons-nous encore une fois faire des efforts, devons-nous essayer de décrypter les priorités de notre direction, entre les missions d’information de proximité d’un côté et l’appétit d’un présentateur-producteur de l’autre?
Enfin, nous souhaitons évoquer ici une affaire qui touche le siège de France Télévisions en cette semaine de rentrée, une affaire qui a été largement commentée par plusieurs médias nationaux et internationaux.
Deux journalistes sont poursuivis en justice à la suite de la diffusion d’un numéro de « Cash Investigation » consacré aux voyages présidentiels (notamment en Azerbaïdjan) diffusé sur France 2. Le SNJ a dénoncé ce procès scandaleux, voulu par un gouvernement étranger, ce qui est une première à l’encontre d’un magazine du service public. Face à ce grave danger pour l’information, les confrères concernés ont pris la parole dans les médias, tout comme plusieurs organisations de journalistes.
Nous avons beaucoup moins entendu la direction de France Télévisions.
Nous savons qu’elle assure un soutien juridique à nos confrères, comme elle a d’ailleurs le devoir de le faire, mais sur une affaire aussi grave, un effort particulier de communication (interne et externe) serait plus que bienvenu.
Paris, le 7 septembre 2017
Fusionner de plus en plus en respectant de moins en moins… Voilà comment, en cette rentrée, les salariés des rédactions nationales, notamment celle de France 3, qualifient ce qui est en train de se dérouler sous leurs yeux… Après les phases 1 et 2, la […]
Non classéFusionner de plus en plus en respectant de moins en moins… Voilà comment, en cette rentrée, les salariés des rédactions nationales, notamment celle de France 3, qualifient ce qui est en train de se dérouler sous leurs yeux…
Après les phases 1 et 2, la phase 3 du projet Info 2015 ne déroge bien sûr pas à la règle. Humiliant, déqualifiant, déclassant, disqualifiant. Tout y est. La direction avance toujours masquée en invoquant la nécessaire différenciation par la fusion, alors que le seul but recherché est une mise sous tutelle de tous par quelques-uns. Une mise sous tutelle éditoriale et managériale qui a touché deux services dans un passé proche, un troisième aujourd’hui avec en prime le sort réservé aux scriptes de la rédaction nationale de la 3. Le SNJ n’oppose pas les uns aux autres mais constate tout simplement que sous couvert d’harmoniser, ou de rendre homogène des pratiques, ce projet funeste abime des communautés de travail construites au fil des années dans ce qu’on appelait encore il y a peu une culture d’entreprise.
Tout doit entrer dans un moule et un seul, pour ne prendre qu’une seule forme, celle d’une normalisation qui ne dit pas son nom, la pensée unique. Qu’elle soit structurelle, intellectuelle ou spatiale, cette pensée unique pourrait aussi s’appeler le management par le déménagement. Sans repère, les salariés devraient donc se soumettre sous la pression d’une fusion, qui faute de donner à tous l’illusion du meilleur, nous propose bien une réalité du pire.
Quoiqu’en pense cette direction, elle n’a pas gagné, cachée qu’elle est derrière les délais préfixes qui verrouillent les débats dans les instances. Les élus de tous bords et de toute instance ont dit haut et fort leur opposition à cette fusion qui aveuglement démotive, déstabilise, désarçonne, déplace. La seule victoire de cette direction serait donc de hurler partout qu’elle avance face à des immobilismes et des résistances qui ne sont que défense d’un savoir-faire, d’une vision du métier et d’une envie de travailler sereinement.
On peut évidemment faire croire qu’on avance en omettant de dire qu’on écrase. Voilà ce qu’est la philosophie des différentes directions qui portent Info 2015 comme l’étendard d’une pseudo modernité.
Le SNJ de France télévisions reste profondément opposé à cette fusion. Et il ne considère pas avoir perdu la partie, parce qu’en réalité, cette fusion n’existe que sur des plans et des documents de direction. Réunir de force, et sous la menace ne veut pas dire rassembler autour d’un projet. C’est bien la triste philosophie d’une fusion qui n’a pas fini de nous détruire.
Paris, le 7 septembre 2017
Elise Lucet et Laurent Richard comparaissaient ce mardi 5 septembre devant le tribunal de Nanterre. Ce redoutable honneur est dû au gouvernement azerbaïdjanais qui a porté plainte contre eux pour diffamation. Cette procédure fait suite à la diffusion, dans « Cash Investigation » sur France 2 le 5 […]
Non classéElise Lucet et Laurent Richard comparaissaient ce mardi 5 septembre devant le tribunal de Nanterre. Ce redoutable honneur est dû au gouvernement azerbaïdjanais qui a porté plainte contre eux pour diffamation.
Cette procédure fait suite à la diffusion, dans « Cash Investigation » sur France 2 le 5 septembre 2015, d’un reportage sur les voyages présidentiels français en Azerbaïdjan et Kazakhstan. Elise Lucet l’avait alors présenté comme : » Une des dictatures les plus féroces du monde ». Laurent Richard, auteur du reportage, est poursuivi pour avoir qualifié le pays de « dictature » et son Président de « despote » lors d’une interview accordée à France Info.
Le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, tient à s’insurger contre ce procès scandaleux fait à deux journalistes français, en France, par un pays étranger qui entend défendre son « droit moral ».
L’Azerbaïdjan est actuellement, après la Turquie du Président Erdogan, la deuxième prison de journalistes dans le monde. Les autorités de ce pays ont tout fait, depuis plusieurs années, pour éteindre toute liberté d’informer : prison, exil pour les journalistes, fermetures des organes de presse etc. Son Président, Ilham Aliev, tente donc, après Erdogan de museler la presse étrangère en exportant sa politique répressive sur le territoire français.
Le SNJ apporte son total soutien à Elise Lucet et Laurent Richard et invite la profession à le faire très concrètement.
Le SNJ rappelle qu’il n’appartient pas à la justice française de donner un satisfecit à la politique d’un pays étranger.
Paris, le 6 septembre 2017
2017-09-06 Un procès scandaleux
Préavis Gréve SNJ 120917
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