Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
PREALABLE AU CSE SIEGE DES 12 ET 13 JUILLET 2022 Tempo quel joli nom, pour une si triste nouvelle. Tempo, c’est la vitesse d’exécution d’une œuvre… 14 mois, nous disent les métronomes et leur présidente en chef. En septembre 2023, les éditions nationales de France […]
IRP - CSE Siège Tous nos communiquésL’accord sur le forfait mobilité durable vient d’être remis à la signature par la direction de Ftv. Mais ce sera sans le Snj.Évidemment, nous ne sommes pas opposés à ce forfait qui permet à environ 700 salariés d’utiliser un vélo pour venir travailler. L’idée est […]
Communiqués nationaux Tous nos communiquésRÉDACTION NATIONALE La présidente est toujours au rendez-vous lorsqu’il s’agit de trahir les salariés. Fermeture de France Ô pour soi-disant améliorer la visibilité de l’outre-mer. Suppression du Soir 3, dernier rendez-vous d’information d’une chaîne généraliste au cœur de la nuit et au succès jamais démenti tout […]
Communiqués nationaux Tous nos communiquésAssemblée générale du SNJ FTV des 10 et 11 octobre 2017 MOTION L’information circule dans la presse depuis le 6 octobre, mais la plupart des directeurs régionaux n’ont pas jugé bon de la communiquer aux salariés. La direction aurait décidé de surseoir à la suppression […]
Non classéAssemblée générale du SNJ FTV des 10 et 11 octobre 2017
MOTION
L’information circule dans la presse depuis le 6 octobre, mais la plupart des directeurs régionaux n’ont pas jugé bon de la communiquer aux salariés.
La direction aurait décidé de surseoir à la suppression des éditions locales. Ce n’est pas un soulagement pour le personnel.
Ce «sursis» cache toujours l’absence de projet éditorial pour l’information de proximité.
Une fois de plus, la direction navigue à vue et cache ses intentions.
Les dés étaient déjà pipés lorsqu’elle a mis en place les ateliers de concertation sur les locales, ateliers dans lesquels les personnels s’étaient pourtant investis. Ce simulacre de concertation, nous n’en voulons plus !
Nous exigeons aujourd’hui des réponses claires aux problèmes de diffusion. Nous avions proposé des solutions dédaignées par la direction. Pourquoi ?
Quel est le calendrier à venir dans les réflexions sur les locales ?`
À part reculer pour mieux sauter, que propose la direction ?
Le retour d’expérience un an après la suppression des éditons locales de Bourges et Tours est consternant : mutations et suppression d’emplois, baisse du nombre des reportages réalisés sur place. Comment peut-on aujourd’hui croire qu’il n’en sera pas de même pour toutes les autres éditions locales ?
Toutes les enquêtes le démontrent, les téléspectateurs sont très attachés à leur information de proximité : un journal de sept minutes, tous les jours.
Nous, journalistes du SNJ France Télévisions, nous sommes et nous voulons rester au service du public.
Paris, le 12 octobre 2017
Assemblée générale du SNJ FTV des 10 et 11 octobre 2017 MOTION Fusion des rédactions nationales et dans le réseau Outre-Mer, processus de suppression des éditions locales : l’information est en péril à France télévisions. Un management dur, directif, une cascade de chefs qui fait redescendre […]
Non classéAssemblée générale du SNJ FTV des 10 et 11 octobre 2017
MOTION
Fusion des rédactions nationales et dans le réseau Outre-Mer, processus de suppression des éditions locales : l’information est en péril à France télévisions.
Un management dur, directif, une cascade de chefs qui fait redescendre sur « les petites mains » des rédactions les commandes de reportages sous la forme de: ‘ils veulent que », ou encore « c’est moi le chef », « tu n’as pas le choix ».
Des reportages écrits à l’avance, scénarisés, des reportages montés, démontés, remontés au gré des humeurs des différents chefs, des exemples de plus en plus nombreux ont été dénoncés lors de notre Assemblée Générale.
Un appauvrissement du contenu des journaux remplis par des directs, du stand up, des desks, au détriment des images, du fond et de la réalité du terrain.
Un système de « parts variables » qui récompense l’obéissance des encadrants réduits à l’état de courtisans.
Une caste dirigeante qui impose ses stéréotypes, sa vision du monde aux rédactions de France télévisions et donc à l’ensemble de notre public.
Conséquences : des salariés en souffrance, en burn-out alors que dans le même temps, l’entreprise communique sur la bienveillance et la qualité de vie au travail. Un cynisme insupportable !
Nous, journalistes SNJ de France télévisions, réunis en Assemblée Générale, réaffirmons les principes professionnels de notre Charte d’Ethique et exigeons le respect de toutes ses dispositions telles que prévues dans l’accord collectif de France télévisions.
– « la conférence de rédaction est le lieu du débat éditorial »
Nul ne peut s’en voir interdire l’accès, l’éditorial se ne règle pas discrètement en amont entre chefs.
Le journaliste est maitre de son récit, il en assume la responsabilité professionnelle et pénale.
C’est lui qui, sur le terrain, constate et vérifie pour rendre compte.
Le SNJ rappelle à tous les journalistes de toutes les rédactions de France télévisions :
Tout journaliste a le droit de refuser toute pression, de refuser de divulguer ses sources, de refuser de signer une émission, ou une partie d’émission dont la forme ou le contenu aurait été modifié à son insu ou contre sa volonté, quel que soit le support de diffusion.
Il ne peut être contraint à accepter un acte contraire à son intime conviction professionnelle. (cf page 171 accord collectif FTV)
A l’heure des « fake news » et de la post vérité propices à toutes les dérives démagogiques, nous, journalistes du Service Public réaffirmons que notre métier est d’informer et rien d’autre.
Notre première responsabilité s’exerce vis à vis du public, elle prime sur toute autre.
Une exemplarité indispensable à une société démocratique digne de ce nom.
Paris, le 12 octobre 2017
LE DOUBLE PIÈGE Une fois de plus, l’État impose des économies à tout l’audiovisuel public et en particulier à France télévisions. Le SNJ déplore cette nouvelle défaillance de l’actionnaire unique. Il condamne aussi l’hypocrisie de la présidence de France télévisions, seule et unique responsable de […]
Préavis de grèveLE DOUBLE PIÈGE
Une fois de plus, l’État impose des économies à tout l’audiovisuel public et en particulier à France télévisions. Le SNJ déplore cette nouvelle défaillance de l’actionnaire unique. Il condamne aussi l’hypocrisie de la présidence de France télévisions, seule et unique responsable de multiples atteintes à l’intégrité de l’entreprise.
Les choix stratégiques de l’actuelle direction de France télévisions ne sont pas liés à cette injonction contradictoire du pouvoir, qui déchire sans prévenir le Contrat d’Objectifs et de Moyens, signé sous le précédent quinquennat.
Le SNJ FTV, réuni en Assemblée Générale, exige de la direction de France télévisions :
– La pérennisation du réseau de France 3, avec en particulier le maintien des éditions locales ;
– La suspension de la fusion des rédactions nationales avant d’entamer la Phase 4 et un réel retour d’expérience sur les deux premières ;
– La fin des expérimentations autour des métiers de France Info, qui détruisent la santé des salariés ; l’embauche de journalistes et de monteurs supplémentaires, dans le respect des métiers de France télévisions ;
– L’arrêt de l’externalisation des tournages des magazines d’information ;
– La fin de la politique de réductions des effectifs qui touche particulièrement les précaires (CDD, pigistes)
– La fin de la politique systématique des tournages en « kit » en particulier dans les rédactions nationales du Siège ;
– Un rééquilibrage du ratio encadrants / journalistes au profit du reportage ;
– Un réel retour d’expérience sur le plan de convergence (télé/radio/web) dans les rédactions ultra-marines ;
– Le maintien du maillage de proximité des instances conformément à la décision de la DIRRECTE (13 Comités d’Etablissement).
Le SNJ exige également des pouvoirs publics qu’ils réfléchissent à des moyens de financements adaptés et pérennes qui ne poussent pas l’entreprise une fois de plus à se servir des salariés comme variable d’ajustement.
Si l’objectif est en partie commun, notre organisation syndicale n’a pas les mêmes revendications que les autres syndicats qui ont déposé un préavis ce 17 octobre, date du début de la discussion budgétaire à l’assemblée nationale. Le SNJ FTV n’est pas dupe d’un double discours qui laisserait entendre que tout est lié à l’ultimatum de la tutelle autour de notre financement.
Pour toutes ces raisons, le SNJ dépose un préavis de grève distinct de celui des autres organisations syndicales. Le SNJ appelle les salariés à cesser le travail pour une durée de 24 heures, le 17 octobre prochain à 00h00, à la fois donc pour interpeller la ministre de tutelle et la présidence de France télévisions.
Paris, le 11 octobre 2017
NEWS FACTORY Une fois de plus, l’État exige des économies. Le SNJ déplore cette nouvelle défaillance de l’actionnaire unique. Il condamne aussi l’hypocrisie de la présidence de France Télévisions : cette dernière annonce des coupes dans les programmes au lieu de mettre fin à de nombreuses […]
Non classé
NEWS FACTORY
Une fois de plus, l’État exige des économies. Le SNJ déplore cette nouvelle défaillance de l’actionnaire unique. Il condamne aussi l’hypocrisie de la présidence de France Télévisions : cette dernière annonce des coupes dans les programmes au lieu de mettre fin à de nombreuses gabegies financières et humaines. Exemple avec la news factory.
« Les rédactions doivent se préparer à finir l’année en apnée ». Ce propos prêté à un membre de la direction interroge. De quelles rédactions parle-t-on ? Des rédactions des réseaux régionaux et ultramarins qui doivent « sortir » un journal le samedi avec deux équipes de reportage ou bien d’une rédaction en droit de mobiliser jusqu’à 100 tournages pour produire un 20 heures ?
Depuis le passage à l’entreprise unique en 2009, les dirigeants de l’information nationale de France télévisions révèrent un mythe fondateur mensonger : fusionner des rédactions autonomes composées de journalistes artisans en une news factory peuplée de petites mains et de gros égos génèrerait mécaniquement de substantielles économies.
Tutelle, administrateurs, parlementaires, tous ont voulu croire à ce bobard, à cette promesse de synergies.
Les faits sont têtus. Le coût humain de cette hérésie éditoriale a explosé sans faire pour autant baisser le nombre des ETP qu’elle mobilise. Allier le gâchis des talents, à la gabegie financière, constitue une forme de prouesse et un bon prétexte pour un actionnaire avide d’économies.
Trop heureux de pouvoir pointer du doigt les zones de gras que génère ce mode de gestion, l’Etat, bafouant une nouvelle fois ses engagements, s’apprête à réduire le budget de France télévisions.
À qui la faute ?
Placarder entraîne des coûts humains mais aussi financiers. Il faut bien remplacer les interdits du 20 heures, les “trop âgées” pour passer à l’antenne, les “trop moches” pour incarner l’actu.
Quand la défense du métier est moquée comme une vaine résistance au changement, le recours aux précaires s’emballe et avec lui le total des dépenses.
Alors, finis les inutiles plateaux en extérieurs ? Abandonnée la mise en concurrence des correspondants régionaux ? Terminée la politique des “éléments” chronophage et déqualifiante ?
C’est tout l’édifice de la direction de l’information qui doit être repensé à commencer par le ratio entre encadrants et reporters, la relation entre services et éditions, la part consacrée aux faits et celle réservée aux commentaires.
Acculée, la direction en vient à externaliser les tournages. Remplacer le droit du travail par celui du commerce ne réduira pas les coûts de production. L’ubérisation n’est pas la solution.
Paris, le 5 octobre 2017
~ SIEGE ~ Après une dernière tentative de vos élus SNJ, la direction vient de nous envoyer une fin de non recevoir. Depuis le 1er octobre, la direction a décidé unilatéralement de ne plus avancer les frais de missions. Solution à ce problème créée par […]
Non classé~ SIEGE ~
Après une dernière tentative de vos élus SNJ, la direction vient de nous envoyer une fin de non recevoir. Depuis le 1er octobre, la direction a décidé unilatéralement de ne plus avancer les frais de missions. Solution à ce problème créée par la direction, la carte « Corporate ». La perspective du débit différé est donc la solution parfaite pour ceux qui nous dirigent. Mais il y a des hic !! Tout d’abord les remboursements de nos frais se font bien au-delà de ce qui est prévu par le sésame magique. Et même si on nous dit que cela ne sera plus le cas, pardon d’en douter, les faits sont têtus : une majorité d’entre nous est actuellement remboursée de ses frais de mission d’avril ou mai !! Voici des extraits du mail reçu par le SNJ pour justifier la décision de la direction :
« Vous évoquez par ailleurs des retards dans les délais de remboursements. Il est exact que le service a connu au milieu de l’été un important engorgement des notes de frais dû à la forte activité de la période électorale du premier semestre. Depuis, la situation s’est très nettement améliorée et le service, renforcé, poursuit ses efforts pour d’une part résorber les retards qui pourraient encore exister et d’autre part répondre individuellement à toute sollicitation de collaborateur faisant ponctuellement face à une situation particulière liée à un retard de remboursement.
Vous suggérez enfin un nouvel ajournement de cette mesure or malheureusement il n’est pas de ma responsabilité (ni de celle du directeur de l’information) d’accéder à cette demande dont je pense qu’elle serait davantage source de confusion que de clarification. »
Le SNJ FTV avait obtenu dans un premier temps le report de cette mesure, mais aujourd’hui face à l’obstination de l’entreprise, nous demandons à nouveau un moratoire jusqu’à la fin 2017. Tout d’abord pour laisser le temps aux salariés de vérifier les délais de remboursement des frais, ensuite pour entamer une négociation avec la direction sur cette décision unilatérale, aveugle et inadaptée à la réalité des pratiques des équipes de reportage.
La direction semble refuser tout en bloc, en s’appuyant en plus sur des informations erronées, puisque par exemple le service chargé des liquidations est exsangue. Ce qui aura comme conséquence que nos frais ne seront jamais remboursés dans les temps, et donc en deçà du délai du débit différé.
Comme nous l’écrivions dans notre communication du 18 septembre dernier, il est fondamental de refuser ces méthodes. Le SNJ FTV invite à nouveau les journalistes et techniciens à refuser toute mission tant que la direction n’acceptera pas à minima le moratoire et l’ouverture de discussions réelles sur ce sujet.
De son côté le SNJ a déjà transmis le dossier à ses conseils, pour déterminer le périmètre d’une action en justice.
France télévisions veut vivre à crédit sur le dos de ses salariés. Ce principe est inacceptable, à vous, à nous de prendre les choses en mains.
Paris, le 5 octobre 2017
Dans un monde de plus en plus complexe, la direction de France télévisions fait le choix de la simplicité. « Montages simples » effectués par des journalistes, « sujets simples » réalisés par des monteurs solitaires. Quand l’à peu-près est ainsi érigé en norme de qualité, c’est la crédibilité […]
Non classéDans un monde de plus en plus complexe, la direction de France télévisions fait le choix de la simplicité. « Montages simples » effectués par des journalistes, « sujets simples » réalisés par des monteurs solitaires. Quand l’à peu-près est ainsi érigé en norme de qualité, c’est la crédibilité du travail de tous qui est en péril.
Le service public prétend se distinguer dans le flux des images et des sons disponibles sur le net en proposant une information traitée par des professionnels, à l’abri des pressions d’actionnaires privés ou d’annonceurs publicitaires intrusifs.
Chacun des journalistes employés par FTV sait qu’il engage au quotidien par son travail une part de la crédibilité collective des quelques 3000 journalistes permanents et pigistes que compte l’entreprise.
Le label France TV, la certification que confère cette signature apposée sur une information constitue un capital aussi précieux que fragile. L’AFP en a fait il y a deux ans l’amère expérience en annonçant à tort la mort d’un chef d’entreprise. Elle a depuis renforcé son dispositif de contrôle interne.
La confiance dont nous témoignent téléspectateurs, auditeurs et internautes n’est jamais définitivement acquise.
En décidant de poursuivre au-delà du 31 décembre 2017 les dérives mises en œuvre à titre expérimental il y a un an sur la Chaîne info, la direction avec l’accord de la CGT et de FO, met en péril cette confiance.
Pire, elle accroit les risques en étendant aux réseaux régional et ultramarin l’exercice de compétences complémentaires éditoriales désormais ouvert à différentes catégories de personnels techniques.
Au lieu de proposer à des volontaires de véritables reconversions vers le journalisme, validées à l’issue d’une formation sérieuse pour qu’ils soient en capacité d’exercer d’autres fonctions que celle de « monteur-deskeur » pour France info , la direction instaure à France télévisions une forme de journalisme au rabais, exercé de temps à autres par des salariés dépourvus des protections que prévoit le statut légal des journalistes et auxquels ne s’appliquent ni les droits ni les devoirs de la déontologie de la profession.
La justice a été saisie du dossier par le SNJ et la CFDT et nous espérons que les juges mettront un terme à cette politique démagogique en rappelant que le journalisme n’est pas une compétence complémentaire.
Paris, le 3 octobre 2017
~ Comité central d’entreprise du 27 septembre 2017 ~ On aurait aimé pouvoir parler de la pluie et du beau temps, d’aléas normaux pour des jours ordinaires. Mais en ce mois de septembre 2017 la mesure n’est pas de mise. Tout paraît devoir être énorme. […]
Non classé~ Comité central d’entreprise du 27 septembre 2017 ~
On aurait aimé pouvoir parler de la pluie et du beau temps, d’aléas normaux pour des jours ordinaires. Mais en ce mois de septembre 2017 la mesure n’est pas de mise. Tout paraît devoir être énorme. À commencer par la furie des éléments déchaînés dans le bassin Caraïbes.
Dans ce contexte hors-normes, les salariés de Guadeloupe 1ère et de Martinique 1ère n’ont pas failli à leur mission de service public. Nous tenons ici à saluer leur grand professionnalisme mais devons également relayer leur incompréhension devant le rôle confié à Radio France sur l’île de Saint Martin.
France télévisions a hérité de RFO la mission d’assurer le service public radiophonique dans les Outre-mer, y compris à Saint-Martin. On peut regretter que l’Etat ait jugé utile de confier à Radio France le soin de créer une radio d’urgence destinée aux sinistrés. Pourquoi donc ne pas avoir fait confiance aux équipes radios locales, qui sont expertes, et qui connaissent bien la population concernée ?
Par ailleurs, l’entreprise a organisé sur France 2 une soirée spéciale de solidarité avec les Antilles ; pourquoi, encore une fois, avoir tenu les équipes de France Ô de Malakoff et de Guadeloupe 1ère à l’écart de ce moment de cohésion ?
C’est une autre forme de tempête qu’a déclenché le pouvoir politique en décidant de mettre à bas des décennies d’acquis sociaux. La fin programmée des instances du personnel, DP, CE, CHSCT constitue la négation du dialogue social. Le discours mensonger qui travestit les faits en présentant chaque recul comme un progrès ne trompe personne.
Fusionner pour créer la confusion des missions, fusionner pour accabler de dossiers des élus en nombre réduit, fusionner pour décourager les vocations militantes, voilà l’objectif réel.
C’est bel et bien une forme de “Restauration”, de retour en arrière, qui est en marche dans le pays.
La direction de France télévisions ajoute sa touche personnelle à ce Big bang social en prétendant fusionner également les établissements du réseau France 3. Fusionner pour diviser par dix le nombre d’élus du personnel ! Nous ne laisserons pas éradiquer le pluralisme syndical de cette entreprise. Nous ne laisserons pas instaurer un syndicalisme d’accompagnement et de résignation.
Une folie destructrice s’abat également sur le tissu de proximité que constituent les locales de France 3 et leurs éditions quotidiennes. 20 ans d’investissements patients mis à bas après un simulacre de dialogue participatif au prétexte d’une obsolescence des canaux de diffusion, obsolescence programmée par ceux-là même qui feignent de la déplorer. Supprimer des émissions pour créer du sur-emploi, créer du sur-emploi pour supprimer des postes, la méthode n’est pas nouvelle. Les coupes budgétaires imposées par l’Etat actionnaire entraînent l’entreprise dans un cercle vicieux mortifère.
À quelque chose malheur est-il bon ? Ce chamboule-tout, qui a fait valser au passage quelques têtes de gondoles, a-t-il au moins fait souffler un air nouveau dans l’entre-soi des rédactions du siège ? Ce n’est pas sûr. Surtout si l’on en juge par le conformisme des angles imposés, par le caporalisme toujours de mise dans les relations hiérarchiques, par les arguments d’autorité qui remplacent, mal, la force de conviction. Ici aussi, la fusion n’est pas un moyen pour atteindre un objectif éditorial. La fusion des rédactions est en soi l’objectif.
Il y a aussi l’évolution des métiers. Sous couvert de ce beau mot d’évolution, on veut, dans une débauche de compétences complémentaires, substituer à nos métiers qualifiés la simple exécution de “tâches” simples successives.
Fusion des instances, fusion des établissements, fusion des rédactions, fusion des métiers… Pas étonnant que la direction ne trouve plus de temps pour réunir la commission de déontologie des journalistes, ou plutôt cherche tous les prétextes pour esquiver cet exercice qui, forcément, mettrait à nu toutes ces dérives.
Et puis pour couronner le tout voilà que la tutelle, ne se sentant comme d’habitude pas engagée par le dernier contrat d’Objectif et de Moyens, demande un effort à l’audiovisuel public, de 36 à 50 millions d’euros à France Télévisions selon différentes sources. Quelle option sera donc choisie par la présidente ? Accepter ce diktat et les injonctions contradictoires qui vont avec ? Réduire à nouveau la masse salariale au détriment de ce que nous produisons déjà dans la difficulté ? Nous sommes conscients que ce paramètre n’est pas du fait de France télévisions, mais nous savons aussi que dans ces cas-là ce sont souvent les salariés qui en pâtissent.
Décidément, on aurait aimé pouvoir parler de la pluie et du beau temps, d’aléas normaux pour des jours ordinaires.
Paris, le 27 septembre
La direction veut supprimer toutes les locales de France 3 d’ici à la fin 2018. Le SNJ appelle l’ensemble des salariés à rejoindre la grève du 27 septembre, afin d’exiger le respect de l’intégrité du réseau France 3. Ce mardi 26 septembre, se sont […]
Non classéLa direction veut supprimer toutes les locales de France 3 d’ici à la fin 2018. Le SNJ appelle l’ensemble des salariés à rejoindre la grève du 27 septembre, afin d’exiger le respect de l’intégrité du réseau France 3.
Ce mardi 26 septembre, se sont tenues les réunions de négociation du préavis de grève déposé pour le 27 septembre.
Le SNJ constate que la direction refuse d’entendre les revendications des salariés des locales de France 3.
Tous en grève le 27 septembre pour réclamer :
Le 27 septembre se tient le Comité Central d’Entreprise. À cette occasion, nous appelons les salariés à se mobiliser.
Paris, le 26 septembre 2017
2017-09-26 Locales – tous en grève le 27 septembre pour défendre le réseau France 3
La direction veut supprimer toutes les locales de France 3 d’ici à la fin 2018. Le SNJ appelle l’ensemble des salariés à rejoindre la grève du 27 septembre, afin d’exiger le respect de l’intégrité du réseau France 3*. L’arrêt programmé des éditions locales, annoncé en […]
Non classé
La direction veut supprimer toutes les locales de France 3 d’ici à la fin 2018. Le SNJ appelle l’ensemble des salariés à rejoindre la grève du 27 septembre, afin d’exiger le respect de l’intégrité du réseau France 3*.
L’arrêt programmé des éditions locales, annoncé en Bretagne, ou en pays catalan tout récemment, est une véritable aberration. Hier, la fusion-disparition de la rédaction nationale de France 3, aujourd’hui la suppression annoncée des locales, demain à qui le tour ?
La direction sabote notre outil de travail et en oublie sa mission de service public. Pour le plus grand profit de télévisions privées qui ont compris que la proximité était un atout et qui ne cessent de développer leur réseau, délaissé jour après jour par France 3.
L’arrêt décidé par la direction des décrochages locaux est le reflet d’une politique qui vise uniquement à faire des économies sur l’emploi. Une politique méprisante envers les téléspectateurs, attachés à leur département, à leur information d’hyper-proximité dans tous les domaines, associatif, économique, culturel, sportif et politique.
La direction sacrifie les éditions locales au seul prétexte qu’elles ne seraient pas visibles. Mais à qui la faute ? Des solutions, techniques et sans surcoût, avaient pourtant été apportées par les salariés eux-mêmes lors d’ateliers participatifs, mis en place par la direction. Des salariés qui y ont montré leur dévouement à l’information locale et à leur territoire.
Les propositions ont été balayées par la direction, contrairement à l’engagement initial d’écouter et d’entendre celles et ceux qui travaillent dans les territoires. La direction a menti et trahi ses salariés.
Que d’énergie et d’espoirs perdus pour eux, dont la mission et l’avenir sont aujourd’hui plus qu’incertains. Qu’en sera-t-il demain dans les antennes régionales ? L’idée d’un journal grande région est la rumeur du moment. Ces mêmes rumeurs qui disaient que les éditions locales allaient être supprimées.
Nous réclamons :
Le 27 septembre se tient le Comité Central d’Entreprise. À cette occasion, nous appelons les salariés à se mobiliser.
*Le préavis de grève a été déposé par la CFDT. Il couvre tous les salariés de France Télévisions. La réglementation interdit à une organisation syndicale de déposer deux préavis en même temps : c’est la raison pour laquelle il n’était pas possible pour le SNJ de signer formellement l’appel à la grève du 27 septembre. En effet un premier préavis avait été déposé par le SNJ pour la grève du 21 septembre, contre les ordonnances Macron.
Paris, le 25 septembre 2017
~ Locales de France 3 Nouvelle-Aquitaine ~ « L’information de proximité est consubstancielle de France 3. La démanteler serait une erreur grave ». Ces mots, ne sont pas ceux des représentants des salariés, mais ceux d’Olivier Montels, directeur des réseaux régionaux, hier en CE du pôle SO. […]
Non classé
~ Locales de France 3 Nouvelle-Aquitaine ~
« L’information de proximité est consubstancielle de France 3. La démanteler serait une erreur grave ».
Ces mots, ne sont pas ceux des représentants des salariés, mais ceux d’Olivier Montels, directeur des réseaux régionaux, hier en CE du pôle SO.
Une langue de bois parfaite. Car dans les actes, c’est exactement l’inverse que veut faire la direction de France 3. La réalité, c’est la suppression annoncée, non pas des locales, mais des éditions locales, donc des « bobines ». Extinction des feux pour TOUTES les locales, à échéance très brève : de janvier à juin 2018 selon les entités!!!
Raison invoquée ? Le manque de visibilité: moins de 50% en moyenne des téléspectateurs potentiels auraient aujourd’hui accès aux éditions locales via la TNT, et l’investissement dans des canaux sur les BOX est jugé beaucoup trop coûteux. La direction s’en tient à ce seul chiffrage, refusant d’étudier les possibilités de diffuser localement comme le font déjà certaines télévisions privées.
Plutôt que de préserver et renforcer par un engagement fort ce maillage au plus près des téléspectateurs et l’implication permanente des salariés dans la fabrication des éditions de proximité, la direction se désengage, après avoir privilégié la création coûte que coûte d’une chaîne tout info.
Concrètement : les salariés des locales vont donc être priés de travailler sur le Web, les magazines (réduits à peau de chagrin), les éditions régionales de 12 et 19H,… Une dilution totale de leur production, aucune identification possible, les sujets des locales seront noyés dans un « grand tout » régional, en Nouvelle-Aquitaine comme ailleurs.
Et dans un terme relativement court, au gré des mutations ou des départs en retraite, ce sont les implantations locales qui risquent purement et simplement de disparaître (en-dehors des BRI).
On aurait pu penser que dans cette opération, la Nouvelle-Aquitaine échapperait au démantèlement. La directrice régionale porte en effet un projet de télévision de plein exercice avec la Région. Ce projet, sur 3 ans, doit encore être choisi définitivement (ou non) par la Région, puis ensuite validé par le CA de France TV le 21 décembre.
Mais il n’en est rien ! Tout au plus, la suppression des 5 éditions locales (Brive, La Rochelle, Pau, Bayonne, Périgueux) sera retardée de quelques mois, ne dépassant pas fin juin…
Changement d’échelle : seuls les BRI conservent leurs éditions propres. En NA, deviendront-ils demain les nouvelles locales de Bordeaux ?
Nous REFUSONS la suppression des éditions locales. Nous sommes inquiets pour l’avenir de la chaîne, qui n’hésite pas à renier ce qui fait notre force et doit rester notre IDENTITÉ.
Fait le 22 septembre 2017
Vos délégués syndicaux SNJ Nouvelle-Aquitaine