Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
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Non classéIl est rare de voir un avocat de France Télévisions s’enliser aussi profondément au cours d’une audience. C’est le spectacle auquel on a assisté le lundi 21 mars au tribunal des Prud’hommes de Paris. A l’initiative du SNJ, de la CFDT, de la CGC et de SUD, 206 salariés avaient engagé l’action pour obtenir communication de la fiche clandestine les concernant, rédigée à leur insu par leur hiérarchie.
Pendant près d’une heure, une des avocates de la direction n’a eu de cesse d’affirmer :
Selon la direction cette revue du personnel initiée à partir de 2014 sur une partie de l’entreprise était liée au très classique entretien annuel.
« Si cette grille ne servait à rien, pourquoi avoir chargé une cadre de la DRH de faire le tour des établissements des Premières et de France 3 pour en expliquer l’utilisation ? », demande avec insistance le président du conseil des prud’hommes, « Si ces documents n’avaient aucune valeur, pourquoi ne pas les avoir restitués aux salariés qui en faisaient la demande ?» insiste un conseiller.
Le tribunal enchaîne les questions : « Qu’y a-t-il à cacher dans ces fiches ? » « Comment imaginer que les managers locaux n’en ont pas tenu compte dans leurs prises de décisions ? » « Pourquoi affirmer qu’il n’y pas de centralisation du dispositif alors que le processus est initié par le siège ? Etc.
Submergés, les deux avocats de la direction appellent à la rescousse le DRH de France Télévisions, Arnaud Lesaunier, présent dans la salle. Celui-ci veut la jouer « innocent », nommé à ce poste le 22 août. C’est l’effet contraire qu’il produit. L’avocat des salariés rappelle qu’Arnaud Lesaunier était DRH du Siège avant de succéder à Patrice Papet, devenu conseiller de la présidente Ernotte. Il y a bien eu continuité de la politique de la DRH sur ce sujet !
Le DRH tente néanmoins de faire la leçon aux juges qui n’apprécient pas son ton… L’avocat des salariés, très incisif, démontre que la direction change de version au fil des mois. Après avoir nié l’existence des fiches, elle a tenté de les faire disparaître, puis devant l’injonction de la justice de ne rien détruire, elle s’efforce désormais de dire qu’elles sont vierges.
On retiendra aussi du système de défense de la direction la mise en avant de l’accord signé par la CGT et FO pour organiser une restitution orale bidon de cette évaluation. On retiendra également la tentative d’instrumentalisation d’un courrier de la CNIL intervenue à FTV quelques mois auparavant pour une autre affaire.
La direction espère limiter la casse en plaidant qu’une partie des 206 plaignants ne serait pas concernée par le dossier pour des raisons diverses. Selon l’article de Médiapart consacré à ce procès, « l’audience restera à coup sûr pour la direction de France TV comme une des plus catastrophique de l’année ».
Délibéré rendu le 11 mai.
Madame la directrice, les gueux des régions de France 3 vous remercient sincèrement d’avoir rappelé à quel point ils ont besoin de progresser vers l’excellence. Au cours de votre visite à France 3 Côte d’Azur, à Antibes, vous avez précisé que nous n’étions « pas […]
Non classéMadame la directrice, les gueux des régions de France 3 vous remercient sincèrement d’avoir rappelé à quel point ils ont besoin de progresser vers l’excellence.
Au cours de votre visite à France 3 Côte d’Azur, à Antibes, vous avez précisé que nous n’étions « pas à la hauteur ». Souffrez que nous ajoutions que les téléspectateurs de Côté d’Azur ne sont pas davantage « à la hauteur » ; ils sont incapables de juger de la médiocrité de leur journal régional, qui, avec 25 % de parts de marché à 19h00, est devant toutes les autres chaînes, publiques ou privées.
Nous allons réunir toutes nos faibles capacités de gueux pour enquêter sur cette épidémie de myopie et de surdité qui semble frapper les téléspectateurs de Côte d’Azur. Et ceux des nombreuses autres antennes où les JT régionaux ont des audiences élevées.
Madame la directrice, les gueux des régions de France 3 vous remercient sincèrement d’avoir transmis votre jugement à toute la direction et l’encadrement de France 3. Vos consignes ont été parfaitement entendues, en particulier par votre directrice de l’information régionale. Exemple : un rédacteur en chef s’étonne de la présence sur le terrain de deux équipes de France Télévisions pour un même reportage, l’une de la région, l’autre du national.
Réponse de la direction de l’information régionale : « Comme tu le sais nous avons parfois, voire souvent, des problèmes de qualité de nos reportages. Je tiens à ta disposition un tournage avec votre sujet et celui de France 2. Même jour de tournage, mêmes conditions. A l’arrivée rien de comparable. Donc restons pragmatiques »
Enfin, quelqu’un connaît ce qui est le mieux pour nous ! Enfin quelqu’un nous dit clairement que nous sommes de mauvais sujets !
Madame la directrice, les gueux vous remercient de traiter également de la même manière l’ensemble des journalistes de France 3, qu’ils travaillent en régions ou à Paris. Vous avez en effet pris la bonne décision en programmant le plus tard possible le Soir 3, vraiment pas « à la hauteur », parce que sans doute contaminé par le manque de « hauteur » des gueux des régions.
Permettez, madame la directrice, de vous faire part de notre inquiétude : nous craignons de ne pas être « à la hauteur » face au défi de la nouvelle chaîne d’info en continu.
Mais une horrible pensée, et si votre approche était inadaptée ?
Mon dieu blasphème, pardonnez-nous cette offense !
Madame la directrice de France 3, les gueux des régions vous saluent bien.
Paris le 21 mars 2016
Madame la directrice de France 3 les gueux des régions vous saluent bien
La négociation initiée par la direction sur l’évolution des métiers liée à la mise en place d’une chaîne d’information est à l’arrêt. Les quatre organisations syndicales représentatives, CFDT, CGT, FO et SNJ ont refusé de débattre plus longtemps du projet d’accord qui leur a été […]
Non classéLa négociation initiée par la direction sur l’évolution des métiers liée à la mise en place d’une chaîne d’information est à l’arrêt. Les quatre organisations syndicales représentatives, CFDT, CGT, FO et SNJ ont refusé de débattre plus longtemps du projet d’accord qui leur a été soumis ce lundi matin.
Elles constatent qu’en dépit de leur demande répétée, la direction propose un projet d’accord qui permettrait de mettre à l’antenne des journaux d’information fabriqués sans monteurs. Un métier qu’elle veut imposer aux journalistes en plus de nombreuses autres tâches techniques.
Les 4 organisations exigent de la direction qu’elle présente un nouveau projet conforme aux accords en vigueur dans l’entreprise et répondant aux normes de qualité de service public.
Pour la présidente Ernotte, la « nouvelle offre d’informations » de France Télévisions doit être exemplaire et se distinguer des chaînes privées existantes notamment par sa qualité. C’est également l’objectif du SNJ et nous considérons que l’expertise des monteurs est un élément incontournable de cette qualité.
Les journalistes ne veulent se laisser imposer le métier de monteur. Ils ont déjà assez à faire avec le leur. De même, le SNJ rappelle que le journalisme n’est pas une compétence complémentaire.
Alors, une chaîne d’information de service public oui, mais dans un projet ambitieux qui fédère les salariés.
Paris, le 14 mars 2016
Chaîne d’information en continue _ Suspension de la négociation !
Un million de signataires, en quelques jours, contre la loi Travail, il faut transformer cet élan en mobilisation encore plus massive ! Le 9 mars, des rassemblements et des manifestations sont prévus un peu partout en France. L’Union syndicale Solidaires et le Syndicat National des Journalistes […]
Non classéUn million de signataires, en quelques jours, contre la loi Travail, il faut transformer cet élan en mobilisation encore plus massive !
Le 9 mars, des rassemblements et des manifestations sont prévus un peu partout en France. L’Union syndicale Solidaires et le Syndicat National des Journalistes soutiennent cette mobilisation contre un projet de loi honteux, véritable rouleau compresseur contre les droits des salariés, au nom de la flexibilité, de la compétitivité et des marges des entreprises.
Licenciements facilités, indemnités prud’homales plafonnées, temps de travail rallongé, ce projet de loi remet surtout en cause la hiérarchie des normes dans la négociation collective, ce qui revient à donner les moyens aux employeurs de détricoter progressivement le Code du travail puisque les représentants du personnel, dans le même temps, sont fragilisés par les effets des lois Rebsamen et Macron ! Comme d’autres secteurs, la presse et les médias sont frappés par une grave crise, structurelle autant que conjoncturelle, qui se traduit par une cascade de « plans sociaux », et des suppressions d’emplois par dizaines de milliers.
Force est de constater, et le SNJ le déplore régulièrement, que les avantages accordés sans contrepartie aux éditeurs, exonérations de cotisations ou aides à la presse, n’ont permis ces dernières années ni de garantir le pluralisme et la qualité de l’information, ni une anticipation de ces difficultés, ni les investissements qui auraient pu permettre de les surmonter sans casse sociale. Les milliards d’euros d’aides publiques, engloutis, n’auront servi ni l’emploi, ni la pérennité des entreprises, dont certaines sont aujourd’hui au bord du gouffre, par la faute d’une stratégie aventureuse sur le terrain de la gratuité de l’information, voire des stratégies inexistantes !
Comment croire à l’idée que faciliter les licenciements collectifs ou individuels, leur donnera l’envie ou les moyens d’embaucher plus ?
Pris en étau entre les baisses d’effectifs dues aux plans de départs et aux concentrations à répétition, et l’augmentation des rythmes de travail provoqués par l’émergence du web, les journalistes souffrent déjà d’une dégradation exponentielle de leurs conditions de travail. La profession va mal, mais les remèdes annoncés s’annoncent pires que les maux.
Membre fondateur de l’Union syndicale Solidaires, le SNJ appelle tous les journalistes à se mobiliser et à participer massivement aux manifestations et aux grèves du 9 mars, selon les modalités d’actions qui auront été définies dans les sections, secteur par secteur.
(CE de l’ex pôle sud-ouest) Une délégation parisienne à la tête d’un CE bicéphale en lieu et place de celui de l’ex pôle Sud-Ouest, c’est le mauvais plat qui nous est désormais proposé…Un plat pour lequel chaque nouveau directeur y va de ses ingrédients mais […]
Non classéUne délégation parisienne à la tête d’un CE bicéphale en lieu et place de celui de l’ex pôle Sud-Ouest, c’est le mauvais plat qui nous est désormais proposé…Un plat pour lequel chaque nouveau directeur y va de ses ingrédients mais cette cuisine là nous laisse sur notre faim. Les deux régions exposent tour à tour leurs projets, leurs méthodes et leurs choix, chacune marquant son territoire mais cette approche, divergente, nous prive d’un examen véritablement approfondi de la situation de l’emploi, de la répartition des budgets et nous conforte un peu plus chaque mois dans l’idée qu’il faut absolument obtenir des CE spécifiques en région.
1- Suivi de la mise en œuvre de la nouvelle organisation du réseau régional :
Globalement, la présentation doit encore être améliorée dans les organigrammes : la distinction entre encadrants techniques et chefs de centre adjoint laisse à désirer, les chefs info web ne sont pas toujours bien positionnés, certains postes manquent à l’appel comme celui de rédacteur à la BAV de Mende.
Pour les postes de rédacteur en chef de Limoges et Poitiers, le choix est fait, il ne manque plus que la signature de la présidente pour l’officialiser. Pour les postes de rédacteurs en chef adjoint de Pau et Montpellier, la consultation est en cours et la décision devrait être prise lors du comité carrière du 22 mars.
Sur l’organigramme réseau de la fonction RH, la direction a reconnu que certaines régions comme la Nouvelle Aquitaine étaient mieux dotées faute de mobilité contrainte. Il a donc fallu garder les salariés qui ne souhaitaient pas bouger mais leur poste disparaîtra avec eux. Le raisonnement vaut sans doute aussi pour d’autres fonctions apparues dans la nouvelle organisation comme celle de responsable des magazines et opérations événementielles d’information toujours en Nouvelle Aquitaine.
La finance reste elle organisée au niveau du pôle avec un dédoublement « tuteur » en Nouvelle Aquitaine et « junior » en Occitanie pour le contrôle de gestion et budget. La fonction administration et comptabilité est quant à elle transversale et pilotée par la Nouvelle Aquitaine.
Durant les échanges, la direction a également été interpellée sur le caractère désormais obligatoire du forfait jour pour tout nouveau journaliste. Olivier Godard l’a justifié tout comme l’impossibilité pour ces mêmes « entrants » de pouvoir opter pour le décompte horaire au bout de deux ans en expliquant que cela permettait d’optimiser l’organisation du travail. L’entreprise remet donc en cause les engagements pris dans le cadre de l’accord collectif, ce que nous avons dénoncé en ajoutant que le SNJ était prêt, pour cela, à engager tous les recours nécessaires.
2- Présentation de la direction de la performance opérationnelle :
le but : coordonner, mutualiser et partager pour une meilleure efficacité des moyens humains et matériels sur l’ensemble du réseau. Cette direction est là pour répondre aux besoins des antennes, demandes éditoriales et mise en place du dispositif qui semble le plus adapté…et le moins couteux bien sûr. Cette volonté d’ouverture et d’échanges est à priori louable mais les débats du jour ont fait ressortir de profondes divergences sur sa traduction dans le cadre de la couverture de certains événements comme par exemple en Occitanie lors du festival des créations télévisuelles de Luchon.
La présentation fait également ressortir le nouveau positionnement des ex régulateurs devenus des délégués aux moyens et à la performance opérationnelle et désormais rattachés en central à cette direction. Un correspondant (un cadre) Hygiène Sécurité et Environnement est également présent dans chaque antenne régionale. Il a aussi en charge la mission d’APS, animateur prévention et sécurité.
3- Stratégie numérique :
Mis en place il y a quatre ans, l’ancien site internet se déclinait par antennes selon un « fil vertical ». Le nouveau est à l’échelle grande région (une seule adresse) et son architecture est transversale à l’image de ce que font déjà les autres sites d’infos ! Voilà pour la présentation générale d’un site où les internautes des ex-régions ont du mal à retrouver « leur » info. Pour le reste, les deux déléguées au numérique présentes nous font l’article. Du marketing ! Et toujours autant de clics, preuve que tout irait bien, mais sur le fond, les questions de priorité et de choix éditoriaux rien… même pas l’amorce d’une réflexion critique !
Quelle stratégie pour le web ? Quelle ligne éditoriale ? Quel agencement entre programme et info ? Comment l’info doit-elle être mise en avant et hiérarchisée ? Quelles garanties sur les droits d’auteurs, la déontologie et le respect des pratiques professionnelles ?
Autant de questions restées sans réponses…
Nous avons donc rappelé que le SNJ et la CFDT avaient engagé une saisine en espérant enfin obtenir les éclaircissements et les engagements nécessaires au bon fonctionnement des sites internet.
Dans le même temps, la crainte de voir ces sites servir de laboratoire pour expérimenter et déroger aux règles en vigueur se confirme avec l’apparition de modules web. Ces nouveaux formats où du texte à l’écran se substitue au commentaire peuvent être conçus comme tels mais pour la direction, ils offrent surtout une possibilité supplémentaire de recycler des sujets. La fabrication serait alors assurée par un monteur en l’absence du journaliste avec validation éditoriale avant diffusion…la directrice régionale de Nouvelle Aquitaine s’est portée volontaire pour lancer une expérimentation sur une base « collaborative ». Pour notre part, nous avons redit que la justice avait tranché et que la porosité « technique-éditorial » se limitait pour l’heure au périmètre de la chaîne France Info, le SNJ étant prêt là aussi à engager les recours nécessaires pour faire respecter ce jugement
4- Questions diverses :
Les réflexions sur l’avenir des locales ont débuté en Occitanie et dans les prochains jours en Nouvelle Aquitaine. Les élus ont demandé qu’un membre de la commission des locales puisse participer aux réflexions. Sur le principe, les deux directions régionales ont accepté sachant que la méthode diffère : en Nouvelle Aquitaine, cela se fera par exemple locale par locale alors qu’en Occitanie, le choix a été fait de regrouper Nîmes et Perpignan d’un côté et Albi et Rodez de l’autre.
Autre point largement évoqué : l’organisation des soirées électorales…Rien n’est définitivement arrêté mais là aussi l’approche diffère d’une région à l’autre.
Pour la Nouvelle Aquitaine, on va vers un seul plateau à Bordeaux non pas par choix géographique ou politique mais parce que 300 000 euros ont été investis pour le son dans le studio qui va également bénéficier d’un nouvel éclairage Led. La soirée serait animée par 3 présentateurs issus des 3 ex régions, chacun intervenant sur son domaine de prédilection. Sur le terrain, 26 points de direct sont envisagés. Les régies de Poitiers et Limoges seront donc mises à contribution comme « régie d’attente » pour gérer les flux en amont. Pour rappel la Nouvelle Aquitaine compte 49 circonscriptions, 15 en Poitou Charentes, 28 en Aquitaine et 6 en Limousin.
Pour l’Occitanie, les deux plateaux sont maintenus à Toulouse et Montpellier avec des interventions en fonction des 4 tranches horaires de la soirée. Sur la première et la dernière, une diffusion commune de Toulouse ou Montpellier, le choix se fera par tirage au sort pour décider qui débutera et qui finira. Pour les tranches intermédiaires, chaque région prend la main sur son périmètre de diffusion. Pour rappel, l’Occitanie compte également 49 circonscriptions, 26 en Midi Pyrénées et 23 en Languedoc Roussillon.
Prochain CE le 28 mars à Bordeaux.
Vos élus SNJ Occitanie et Nouvelle Aquitaine
C.E. du 3 mars 2017 Le 15 février, la CFDT et le SNJ vous adressaient, M. Letranchant, un courrier, pour vous alerter d’une situation de conflit potentiel au sujet de la mise en œuvre de la fusion des sites internet de France 3, dans le […]
Non classéLe 15 février, la CFDT et le SNJ vous adressaient, M. Letranchant, un courrier, pour vous alerter d’une situation de conflit potentiel au sujet de la mise en œuvre de la fusion des sites internet de France 3, dans le cadre des nouvelles Grandes Régions:
« – Incohérences, dysfonctionnements éditoriaux, tensions au sein des rédactions : les nouveaux sites internet par grandes régions sont illisibles, en raison de la masse d’informations publiées sans aucune cohérence éditoriale. Ils provoquent des tensions au sein des rédactions, en particulier avec la demande faite par de nombreux contributeurs de ne plus travailler pour les sites. C’est l’alimentation en informations, et la pérennité même des sites de France 3, qui sont remis en cause.
– Inquiétude sur une fusion des rédactions et antennes << télé >> qui pourrait suivre après celle des sites internet – Perte de la proximité et de l’audience des sites internet et des JT : nos téléspectateurs et internautes ne retrouvent plus la proximité, qui est l’identité même de France 3, en raison d’une incohérence entre les périmètres territoriaux des antennes et des JT d’une part et ceux des sites internet d’autre part. ».
Par ce courrier, nous avons déclenché la procédure de saisine pour anticiper les conflits, mise en place par l’Accord sur le dialogue social du 8 décembre 2008. Selon les termes de cet accord, la direction « doit alors tenir une réunion avec les auteurs de la lettre dans un délai de 5 jours ouvrables suivant la date de réception du courrier ».
La direction n’a pas suivi cette procédure, nous proposant une première date de réunion au 6 mars, soit 3 semaines après l’envoi du courrier, puis annulant cette date pour la remplacer par une réunion le 13 mars, soit près d’un mois après l’envoi de la saisine.
Doit-on en conclure que le motif de notre saisine, le travail pour le web en région et la place qu’occupent les régions dans le projet stratégique de France Télévisions, ne sont pas importants ?
Comment expliquez-vous que France Télévisions ait mis en ligne ces sites régionaux sans aucune concertation avec les principaux animateurs des sites web, les journalistes des rédactions régionales ? Comment expliquez-vous que France Télévisions ne se préoccupe visiblement pas de l’identité régionale et de la proximité, tentant au contraire de les éradiquer de force, en intimant à tous l’ordre de s’informer grande région, penser grande région, vivre grande région ? Comment expliquer que pour la direction et l’encadrement journalistique, le journalisme sur le web se résume à des gestes techniques – la mise en ligne de vidéos – et du re-pompage de commentaires sur MonaLisa ?
Depuis le 1er février, rien ne va plus : fin du volontariat pour travailler sur le web, alors que ce principe avait été mis en avant pour motiver les journalistes à contribuer à l’alimentation des sites ; publication sur nos pages Facebook régionales de vidéos par le national, vidéos parfois dé-publiées par les contributeurs web des régions, re-publiées aussitôt par FTVEN… Commentaires des internautes non modérés sur les réseaux sociaux ; Facebook live sans intérêt ; ligne éditoriale inexistante et mélange des genres… et au final… nous tous, collectivement, nous perdons notre crédibilité.
Et tout cela, donc, ne méritait pas une réunion dans les 5 jours suivant notre courrier ?
Strasbourg, le 3 mars 2017
Après le rapport Badinter qui tente de résumer en 61 articles et 12 pages les droits acquis par les salarié-es, la ministre du travail El Khomri vient de présenter au Conseil d’Etat un projet de loi qui remettrait gravement en cause un grand nombre de […]
Non classéAprès le rapport Badinter qui tente de résumer en 61 articles et 12 pages les droits acquis par les salarié-es, la ministre du travail El Khomri vient de présenter au Conseil d’Etat un projet de loi qui remettrait gravement en cause un grand nombre de ces droits.
Allant jusqu’à anticiper certaines demandes du Medef, le projet va très loin.
Une remise en cause de fond
Il est global et s’attache à des remises en cause nombreuses qui font système autour de plusieurs points centraux :
On trouve là le concentré des volontés patronales et la décision gouvernementale d’y accorder toute son attention. Le gouvernement n’a pas cédé à une quelconque pression, il va même plus loin que les demandes sur certains points. Il partage les analyses et les objectifs du patronat : renforcer la compétitivité et les marges des entreprises, ce qui serait le moyen d’une relance de la croissance et de l’emploi à terme. Cette politique est menée par Hollande depuis son élection, et auparavant par Sarkozy mais ce projet en constitue un élément clé. Il répond par ailleurs aux orientations des institutions européennes qui préconisent depuis des années des réformes du marché du travail. Faute d’être la bonne élève pour ce qui concerne le déficit public et la dette, la France vise la première place sur la déréglementation de nos droits.
Signez la pétition : « Loi travail, non merci ! »
Ce devait être un projet novateur, mais cela ressemble de plus en plus à une banale chaîne low cost. Derrière les discours des apôtres de la “nouvelle offre” que trouve-t-on ? Le projet d’une chaîne dédiée à l’information, diffusant toutes les 30 minutes des journaux […]
Non classéPrésenté en Comité central d’entreprise le 15 janvier, le projet de chaîne info poursuit son parcours sur deux terrains. Celui des experts mandatés par les instances concernées, celui de la négociation initiée par la direction.
Côté expertise, le CCE et les CHSCT du Siège, de Vaise et de Malakoff, ont mandaté des cabinets d’expertises. Ils doivent effectuer leur mission d’ici fin mars afin d’aider les instances à rendre leurs avis sur ce projet avant la mi-avril.
Côté négociation, la direction a transmis aux organisations syndicales un projet d’organisation du travail qualifiée de spécifique à la future chaîne info. L’organisation est basée sur la multiplication des compétences complémentaires et l’apparition de quelques métiers hybrides.
Si le périmètre exact de cette négociation, comme la nature précise de l’accord envisagé, demeurent flous, une chose est évidente : il s’agit pour la direction de créer un précédent.
La nouvelle division du travail qu’elle cherche à introduire dans l’entreprise a vocation à se propager aux autres chaînes, avec l’effet dévastateur sur l’emploi qu’elle induit. .
Le SNJ a dit et répète qu’il est légitime que le service public développe une chaîne d’information en continu, mais pas à n’importe quel prix. Par exemple, il n’y a aucune raison légitime à ce que cette future chaîne fonctionne sans monteur. C’est pourquoi le SNJ demande à la direction de présenter aux élus et organisations syndicales un projet alternatif. Ce projet doit être conforme au mode d’organisation du travail, aujourd’hui en vigueur partout dans l’entreprise. Nous voulons également savoir quel en serait le coût, jugé “exorbitant” par la direction, qui n’apporte pas la moindre preuve en ce sens.
En vérité, le véritable enjeu n’est pas économique mais bien idéologique. La direction de FTV, comme la plupart des patrons, reprend béatement le credo ultra libéral selon lequel les métiers seraient des archaïsmes et leur défense un combat vain.
“Il faut 4 jours pour apprendre à monter” affirme l’un. “Tous les monteurs peuvent faire du journalisme” ajoute l’autre. Cette émulation dans la démagogie participe du même phénomène : placer les salariés en situation de concurrence dans une course absurde aux primes en tout genre et à la vampirisation sans scrupule de l’emploi du voisin.
Les journalistes ne veulent pas prendre les métiers des techniciens. Ils ont déjà assez à faire avec le leur. La multiplication des tâches et la confusion des registres constituent des menaces pour la crédibilité des équipes rédactionnelles de France Télévisions et la certification de ses productions.
Journalistes rédacteurs et JRI de France Télévisions ne revendiquent pas le monopole de la créativité, seulement celui du journalisme. Observer la composition des sociétés d’auteurs suffit pour comprendre ce que signifie le pluralisme des talents dans le respect des compétences de chacun. Il y a neuf ans, les journalistes de France TV ont choisi de confier la gestion de leurs droits d’auteurs à la SCAM.
Depuis, ils y côtoient de nombreux autres auteurs qui ne sont pas journalistes. Dans le numérique, le son, la photo, l’image fixe, l’écrit ou la vidéo, ces réalisateurs, documentaristes et autres créateurs témoignent au quotidien de leur inventivité. La question est de savoir pourquoi France TV fait si peu appel à eux, et quand cela arrive, pourquoi elle les maintient dans la précarité ?
Paris, le 25 février 2016
Les amoureux de la langue d’Ovide en perdent leur latin ! « In Situ », le nouveau magazine éco des rédactions de France 3, porte très mal son nom. Ce magazine national fabriqué en région, en réalité un magazine diffusé sur l’antenne nationale et payé par les régions, […]
Non classéLes amoureux de la langue d’Ovide en perdent leur latin ! « In Situ », le nouveau magazine éco des rédactions de France 3, porte très mal son nom. Ce magazine national fabriqué en région, en réalité un magazine diffusé sur l’antenne nationale et payé par les régions, possède un statut de co-production avec une entreprise privée. Quant à son montage financier, il est opaque !
Les régions de France 3 prennent en charge le remplacement des équipes qui fabriquent les reportages. Idem pour les frais de mission occasionnés par le montage, qui se déroule à Marseille. Mais ce qui étonne le plus, c’est la mainmise du co-producteur privé sur l’éditorial. Un délégué régional, celui de l’antenne de Provence-Alpes, est désigné pour être le référent de ce magazine. Pourtant, la direction n’en fait pas mystère : la société privée 2P2L peut aussi proposer des sujets, et même les préparer en amont.
Résultat : les équipes de reportage sont mises devant le fait accompli. Le journaliste et le monteur sont en plus privés de mixage, au profit du co-producteur. Le rédacteur doit simplement « enregistrer son commentaire » et le monteur « envoyer des instructions ». Pourtant, sélectionner une musique ou le niveau d’une ambiance est un choix éditorial que monteur et journaliste devraient pouvoir mener jusqu’au bout. L’explication donnée par la direction, devant le Comité d’Etablissement du pôle Sud-Est , est plus que fumeuse : 2P2L aurait plus de choix de musiques que France 3 à Marseille. Totalement ridicule !
Les directeurs de pôles ont déjà prévu que les reportages soient rediffusés en version raccourcie, dans les JT : où est l’indépendance éditoriale des rédactions ?
Le SNJ, comme il l’a déjà fait en CCE, demande à la direction des réseaux France 3 d’éclaircir les conditions de fabrication et de financement de ce magazine à l’esprit si peu « maison ».
Paris, le 5 février 2016