Le premier syndicat de journalistes de France Télévisions
/// Communiqué commun SNJ France TV / Radio France \\\ Le Syndicat National des Journalistes (SNJ) de France Télévisions et de Radio France réaffirme son opposition au projet politique de fusion des sites internet de France Bleu et de France 3 sur une plateforme baptisée « ici ». Sur le fond, […]
Communiqués nationaux Régions France 3 Tous nos communiquésDans la patrie de Montesquieu, la séparation des pouvoirs est un dogme qui ne paraît plus de mise actuellement dans l’audiovisuel public. Les pouvoirs se confondent et les carrières se déroulent sans entraves. Quand donc finira le système des vases communicants entre cabinets ministériels, postes […]
Non classéDans la patrie de Montesquieu, la séparation des pouvoirs est un dogme qui ne paraît plus de mise actuellement dans l’audiovisuel public. Les pouvoirs se confondent et les carrières se déroulent sans entraves. Quand donc finira le système des vases communicants entre cabinets ministériels, postes de direction dans une entreprise publique et dans des sociétés de production ?
Tout justiciable – fut-il énarque – a droit à la présomption d’innocence jusqu’à son éventuelle condamnation par la justice. C’est sans doute ce principe que les autorités politiques avaient à l’esprit en désignant successivement Martin Ajdari, directeur de cabinet de la ministre de la Culture, Inspecteur des finances, patron de la DGMIC et enfin le 8 septembre, par décret, administrateur de France Télévisions. Le statut de témoin assisté dans l’affaire Bygmalion ne constitue apparemment pas un handicap. L’élévation de Rémy Pflimlin au rang de conseiller d’Etat en fournit une autre preuve.
Il est vrai que « témoin assisté », est plus léger à porter que l’étiquette « mis en examen » dont ne parviennent pas à se débarrasser Patrick de Carolis, Camille Pascal et autre Bastien Millot, membres eux de la précédente troupe qui a régné sur l’entreprise.
Il y a là de quoi rassurer – un peu – celles et ceux dont l’affaire du fichage clandestin trouble en ce moment le sommeil.
La prodigalité des bonnes fées gouvernementales à l’égard de leurs protégés est impressionnante.
Les salariés de France Télévisions, eux, peuvent se demander si tant de constance dans le renouvellement de la confiance, la distribution de titres et honneurs est bien raisonnable.
Comment l’ex-patron des finances de l’entreprise pourrait-il aujourd’hui exercer un contrôle impartial de la gestion de son successeur et ancien adjoint ? Sans préjuger de l’existence d’un conflit d’intérêts, le bon sens ne commande-t-il pas de proscrire le mélange des genres ?
Quel crédit accorder à un conseil d’administration ainsi composé ?
Le SNJ en appelle à une éthique de la responsabilité.
Pourquoi ne pas introduire un délai de carence – qui serait aussi un délai de décence – dans ce mercato politico-médiatique ?
Pourquoi ne pas proposer aux directrices et directeurs une clause de non-concurrence spécifique au service public pour éviter de les voir passer demain avec armes et bagages chez Bouygues, Bolloré ou Drahi ?
Cela coûterait trop cher affirmait il y a peu en CCE la précédente direction. Il ne tient qu’à la nouvelle présidente – et au pouvoir politique – de fixer à l’euro symbolique la contrepartie monétaire de cette clause de non-concurrence. Libre alors à chacune de ces directrices et à chacun de ces directeurs de l’accepter ou pas.
Ce serait une belle façon de démontrer que le service public n’est pas une entreprise privée et a une réelle éthique.
Paris, le 14 septembre 2015
C’est l’histoire d’un journaliste qui a su résister à une décision de son rédacteur en chef adjoint. Il est aujourd’hui menacé de sanction et convoqué à un entretien disciplinaire. Ce journaliste, reporter à France 3 Midi-Pyrénées, est aussi représentant syndical SNJ et secrétaire du CHSCT. […]
Non classéLe 23 juillet dernier, il a contesté un choix de son supérieur. Ce dernier voulait envoyer seul et de nuit, un stagiaire étudiant en journalisme pour couvrir une manifestation d’agriculteurs à Montauban.
Compte tenu de la mise en danger qu’elle impliquait pour le stagiaire et des risques de ratage pour la rédaction, notre confrère s’est alors proposé pour constituer a minima une équipe de reportage. Ce qui fut fait et heureusement car cette manifestation a été la plus violente de l’été en Midi-Pyrénées.
Justification du cadre le lendemain : « Il est important que les stagiaires puissent travailler seuls, il faut les laisser découvrir le métier par eux-mêmes »… Notre confrère, en plein travail de montage du sujet pour le JT midi, lui demande de sortir. S’ensuit une demande d’explication écrite, puis comme la réponse ne vient pas, un mois et demi après, pour cause de période estivale, convocation pour un entretien préalable à sanction.
Une approche autoritaire insupportable lorsque contester signifie garantir la sécurité des personnes et permet d’éviter un ratage de la rédaction. Le bureau national du Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, réuni ce jeudi 10 septembre, prône le retour à la sérénité et demande à la direction de France 3 Midi-Pyrénées de suspendre cette procédure.
Le SNJ ne laissera pas se commettre une grave injustice contre un journaliste et secrétaire du CHSCT qui n’a fait que son devoir.
Paris, le 10 Septembre 2015
Menacé de sanction pour avoir contesté un choix dangereux !
« Du passé faisons table rase a déclaré jeudi dernier Mme la présidente de France Télévisions » en commentant l’affaire des fiches devant une délégation du SNJ. Comment partager cette posture quand la gestion de ce dossier est, de fait, assumée par les personnes impliquées dans ce […]
Non classé« Du passé faisons table rase a déclaré jeudi dernier Mme la présidente de France Télévisions » en commentant l’affaire des fiches devant une délégation du SNJ. Comment partager cette posture quand la gestion de ce dossier est, de fait, assumée par les personnes impliquées dans ce fichage secret ?
Le SNJ constate en effet que la nouvelle équipe comprend d’éminents membres de l’ancienne direction, dont le DRH responsable de la revue de personnel, il estime donc qu’aujourd’hui les conditions d’un débat loyal ne sont pas réunies faute d’un minimum de confiance.
Depuis la découverte le mois dernier de ce dispositif secret de notation et de commentaires du comportement des journalistes et autres salariés, de nombreuses questions ont été posées en réunion de délégués du personnel et de comité d’établissement.
Dans ses réponses, la direction élude, tergiverse, se contredit parfois d’un site à l’autre.
Le SNJ renouvelle sa demande de transparence :
En l’absence de ces informations, nous ne souhaitons pas participer à un exercice visant selon l’ordre du jour de cette réunion à proposer d’éventuels aménagements au dispositif de revue du personnel.
Le SNJ constate avec regret que le mandat de Mme Ernotte-Cunci ne débute pas dans la sérénité dont cette entreprise a besoin.
Avant le CE, les élus ont procédé à l’élection d’un nouveau membre du CHSCT pour Limoges, suite à une démission : 2 candidats, Marie-France Tharaud pour le SNJ et Thierry Pujo pour la CGT. Elu Thierry Pujo. – Bilan du plan de formation à mi-parcours : En […]
Non classéAvant le CE, les élus ont procédé à l’élection d’un nouveau membre du CHSCT pour Limoges, suite à une démission : 2 candidats, Marie-France Tharaud pour le SNJ et Thierry Pujo pour la CGT. Elu Thierry Pujo.
– Bilan du plan de formation à mi-parcours :
En 2016, le pôle est doté d’un budget total d’un peu plus de 500.000 €. Mais difficile d’y voir totalement clair : une partie du budget est celle du pôle, une autre provient du budget central (formations transverses).
Au 30 juin, déjà plus de 78% du budget formation avait été consommés… Pour le second semestre 2016, les stages risquent d’être réduits à la portion congrue. D’autant que la tendance est à la baisse du budget formation d’année en année.
Une des explications : les 3 jours de stage DOIR (« Dynamiser l’Offre d’Information Régionale »), imposés par Paris -45 stagiaires sur le pôle pour l’instant. Les fameux stages de « mise à niveau » des journalistes, dont certains rédacteurs en chef n’ont pas osé dire qu’ils étaient liés à l’arrivée de Franceinfo ! Cela représente 27,5% du budget formation, c’est beaucoup ! Et surtout, les donneurs d’ordres (la direction nationale) ne sont pas les payeurs (le pôle !).
Résultat : si vous avez demandé un stage de contenu ou qui ne fait pas partie des priorités de la direction, cette année, armez-vous de patience : plus que jamais, il vous faudra attendre, attendre… Pour les déçus sans stage, Gérard Vallès (GV) estime que les chefs de services se doivent d’expliquer aux protagonistes pourquoi ils n’ont pas eu leur stage.
Les stages MOJO ont connu plus de succès que prévu (21 stagiaires prévus sur 2016, déjà 15 l’ont fait).
Les élus émettent à l’unanimité un avis négatif sur ce bilan des 6 premiers mois 2016.
– Contrats en alternance et contrats d’apprentissage :
L’avis des élus était demandé sur l’entrée d’une personne en contrat en alternance (secrétaire-assistante à Bordeaux), et de 4 contrats d’apprentissage (2 techniciens logistiques à Bordeaux et Montpellier, 2 journalistes à Bordeaux).
La loi + l’engagement de FTV oblige à prendre des alternants. Aucun engagement n’est pris de les embaucher à l’issue de leur formation.
Les élus s’étonnent que ces alternants, censés apprendre le métier, et supervisés par un tuteur, remplacent parfois les absents…, en endossant aussi leurs responsabilités. Ils rappellent que ce n’est pas leur place. Un exemple (mais ce n’est pas le seul) : à Poitiers, un chef de service a mis une journaliste alternante à la place d’un titulaire malade, arguant qu’il n’avait pas trouvé de CDD ».
Vote des élus : (CGT+ FO+CFDT), 3 abstentions (SNJ+SUD).
– Cap Sud-Ouest : point sur la convention avec la société de production « Grand Angle » :
Qui fait quoi, et qui décide quoi dans le cadre de cette nouvelle convention ? Et en particulier, que reste-t-il en interne, et qu’avons-nous externalisé exactement? C’était le questionnement des élus. Le contexte : au lieu de 12, France 3 va proposer 20 numéros de CAP SO. Signe de succès et de bonne santé de l’émission. Mais…
LM (Laurence Mayerfeld) précise que dans ce cas, il s’agit d’une convention de « production exécutive », et non pas comme d’habitude, d’une coproduction. Cela nous permet de rester propriétaires de l’émission (titre, marque, produit). Et la fabrication resterait en interne.
LM précise que tout le cahier des charges s’est fait avec le journaliste-présentateur. Avec 8 numéros de plus, impossible pour lui de préparer ses émissions de la même manière qu’avant. Il s’agissait de le décharger de certaines tâches, la direction lui a demandé de décrire les tâches dont il pouvait se séparer sans dénaturer son travail.
Exemple : des journalistes de Grand Angle feront des repérages « renseignés » sur les lieux, reviendront vers le présentateur, puis ce sera validé. Selon GV, impossible de détacher des journalistes de la rédaction de Bordeaux, c’est une tâche bien spécifique que les journalistes « maison » ne sont pas habitués à faire. Pour éviter les cafouillages, il y aura un guichet unique, le présentateur côté France 3, et 1 interlocuteur chez le producteur.
Pour des raisons pratiques, selon LM, il est apparu plus facile à la société productrice d’intégrer dans ses rangs la société de drones, ainsi que les réalisateurs. Au moment du CE, les 3 réalisateurs « maison » n’avaient pas encore donné leur réponse, il leur a été proposé de continuer sur cette émission.
Alors combien ça coûte tout ça? Rassurez-vous tout de suite, on ne pourra pas parler chiffres! LM souligne qu’avec Grand-Angle, il s’agit d’une convention commerciale… dont la direction n’est pas obligée de révéler les montants !…
Certains élus, pour l’avoir côtoyée, soulignent le peu de fibre sociale de Grand-Angle avec ses salariés… (ex : certains intermittents payés 10 jours, mais qui travaillent beaucoup plus… de chez eux).
Certains techniciens seront peut-être moins disponibles pour CAP SO, par exemple à Limoges, vu qu’ils auront les matinales à produire chaque jour.
– TVR Bordeaux :
Une assistante de la TVR de Bordeaux va voir son poste transformé en poste d’assistante d’émission à l’Antenne. Vote pour à l’unanimité.
– A la locale de Nîmes, départ d’un salarié protégé dans le cadre d’une rupture conventionnelle. Pas de « lézard » dans cette histoire, c’est juste parce que pour les salariés protégés, cette procédure doit passer par les instances.
– Toujours des inquiétudes sur le BEX de MENDE :
Selon GV, ce bureau, à 2h30 de Montpellier, son antenne de rattachement, « pose des problèmes de peuplement », il dit avoir « un mal fou » à trouver des volontaires pour y aller. L’inquiétude quant à son maintien est donc fondée même si, pour l’instant, la direction ne se prononce pas sur l’avenir. GV affirme que les journalistes de Montpellier sollicités pour y aller faire des remplacements ont tous refusé. Mais nos élus ont des infos totalement inverses… Après le CE, nous avons « enquêté », au moins 5 journalistes sont d’accord pour y aller, et l’adjoint contacté aurait dit l’inverse à GV et BG à savoir qu’il était compliqué de traiter une actu pour le soir sans équipe sur place… Qui ment ??? Nous avons demandé au directeur de pôle de vérifier ses sources et de nous apporter des infos plus précises sur ce point.
Quant à l’avenir des locales excentrées, pas d’inquiétude, c’est un « non-sujet » selon GV, sur le pôle comme ailleurs.
– Suppression de la météo des locales : c’est une décision nationale, pour ne pas trop fractionner la tranche. Le JT régional sera rallongé du temps de la météo disparue.
– Motion de la commission égalité Hommes-Femmes pour le cas d’une journaliste nommée à Carcassonne :
Requalifiée après avoir gagné aux Prud’Hommes, cette journaliste a fait savoir à la direction qu’elle ne pouvait pas honorer sa nomination à Carcassonne pour raisons familiales. La direction n’a toujours pas proposé de solution, donc les élus votent à l’unanimité une motion rédigée par la Commission Egalité Hommes-Femmes.
– Le prochain CE aura lieu jeudi 22 septembre, avec la présence d’Olivier Godard et de Yannick Letranchant (et plus seulement en visio-conférence), car nous entamons une phase de consultation des instances dans le cadre de la réorganisation de France 3 en nouvelles régions.
Bordeaux, le 2 septembre 2016.
La direction veut faire table rase du passé. Faire comme si le fichage des salariés n’avait pas existé. Le SNJ exige une enquête approfondie et des sanctions si nécessaire. Il va saisir la CNIL et envisage une action au pénal. Le SNJ invite chaque salarié […]
Non classéLa direction veut faire table rase du passé. Faire comme si le fichage des salariés n’avait pas existé. Le SNJ exige une enquête approfondie et des sanctions si nécessaire. Il va saisir la CNIL et envisage une action au pénal. Le SNJ invite chaque salarié à demander communication de sa fiche individuelle.
Le SNJ a rencontré, ce jeudi, la PDG de France Télévisions et entendu ses déclarations à propos du fichage illégal des salariés de France Télévisions : « Si vous me demandez si je trouve ça bien, je vous dis non. C’est un système dangereux. Je ne suis pas d’accord pour que cela reste. Ma proposition : on jette les fiches. On suspend tout. Cela n’a pas été présenté ni discuté auparavant »
Beau désaveu de l’équipe de direction précédente et de ses méthodes. Sauf qu’une partie de cette équipe est toujours là et a même été promue !
Le SNJ constate qu’il n’a aucune réponse à ses questions, posées publiquement le 25 août dernier : à quel niveau de France Télévisions ces fiches ont-elles été demandées, encouragées ou connues ? De plus, la direction refuse de permettre aux salariés de prendre connaissance de leur fiche individuelle cachée.
Les réponses aux différents questions posées oscillent entre gêne, négation et tentative de minorer le problème. Seule constante : ce ne sont pas des « fiches » mais des « notes » qui sont prises dans le cadre de la « revue du personnel », système mis en place pour détecter les qualités des salarié(e)s. Peu importe la dénomination des documents, pour le SNJ l’intention de nuire aux salariés semble bien présente.
A la question pourquoi sont-elles secrètes ? Réponse langue de bois : parce qu’elles sont destinées aux managers. A la question : comment expliquez-vous qu’elles puissent être en complète opposition, et en termes peu flatteurs, avec les termes contenus dans les rapports des entretiens individuels qui, eux, sont connus des salariés ? Comment expliquez-vous les commentaires sur les comportements personnels des journalistes ? Aucune réponse
Bien évidemment, la nouvelle direction promet que lors de la réunion prévue le 9 septembre avec les organisations syndicales, un nouveau système sera proposé. Bien évidemment, impossible pour le SNJ d’accorder sa confiance dans un processus sans aucune garantie de résultat et de transparence. Le SNJ rappelle que c’est précisément l’absence de transparence de la « revue du personnel » qui l’a amené à refuser de signer l’accord d’entreprise pour l’égalité des chances femmes/hommes.
Le SNJ rappelle que ce type de fichage est illégal. Il a décidé de saisir la CNIL, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés et envisage également une procédure judiciaire.
Nous invitons tous les salariés à exiger leur fiche individuelle, auprès de leur DRH, et à transmettre la réponse, ou le refus de réponse, au SNJ afin de compléter les démarches devant les autorités et la justice.
Paris, le 04 septembre 2015
En marge du drame qui a coûté la vie à quatre personnes, dont un gendarme, mardi, à Roye (Picardie), c’est un déferlement de violences qui s’est abattu sur certains des journalistes qui couvraient le fait-divers. Nos confrères étaient en train de recueillir des informations quand […]
Non classéEn marge du drame qui a coûté la vie à quatre personnes, dont un gendarme, mardi, à Roye (Picardie), c’est un déferlement de violences qui s’est abattu sur certains des journalistes qui couvraient le fait-divers. Nos confrères étaient en train de recueillir des informations quand ils ont été violemment pris à partie.
Lionel Gougelot (Europe 1) et Franck Antson (RTL) ont été blessés et les journalistes de France 3 Picardie, du Courrier Picard, de TF1, de BFM TV, en tout une dizaine de confrères, après avoir été abreuvés de menaces et d’insultes, ont dû fuir pour protéger leur intégrité physique, y compris lors d’un direct dans le journal télévisé. Leur matériel a même été pour certains endommagé (caméras de reportage, véhicules de service). Nos collègues de France 3 Picardie violemment intimidés et pourchassés ont été réduits à se réfugier dans leur véhicule de reportage alors qu’ils préparaient un direct pour le journal régional.
Notre confrère d’Europe 1 précise que l’ensemble des journalistes présents sur le site lors de ces faits de violence remplissait sa mission d’informer avec tout le respect aux personnes lié aux événements qu’ils couvraient. La tension sur place était grande, et si on peut comprendre la douleur et la colère des proches des victimes, rien n’excuse la réponse disproportionnée qu’il a subie, molesté à terre par cinq à sept individus alors qu’il venait d’interviewer le 1er adjoint au maire de la commune de Roye en compagnie du journaliste de RTL, lui aussi frappé au visage.
Le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession, tient à témoigner de sa solidarité envers ces journalistes et les assurer de tout son appui, y compris en justice. Il suggère à ces confrères de porter plainte contre leurs agresseurs, de fournir un maximum d’éléments ou preuves permettant la mise en cause judiciaire des auteurs de ces faits inacceptables.
Le SNJ se félicite que France 3 Picardie ait décidé de porter plainte, l’entreprise assumant ainsi son rôle de protection de ses personnels sur le terrain dans des conditions particulièrement difficiles.
Si les journalistes sont parfois perçus comme des gêneurs, des intrus, ce n’est pas en donnant la chasse à notre profession que les citoyens parviendront à être informés correctement. Les journalistes sont des témoins nécessaires dans toute démocratie, même si, ce faisant, ils peuvent déranger.
Paris, le 27 août 2015
À lire aussi sur le site du SNJ National http://bit.ly/1EkKUwd
Le SNJ demande à la nouvelle présidence et à la nouvelle DRH de réagir aux révélations de Force Ouvrière de ce lundi 24 août sur ce qui ressemble à un « fichage » des journalistes, et plus largement des salariés de France Télévisions. La DRH, dans le […]
Non classéLe SNJ demande à la nouvelle présidence et à la nouvelle DRH de réagir aux révélations de Force Ouvrière de ce lundi 24 août sur ce qui ressemble à un « fichage » des journalistes, et plus largement des salariés de France Télévisions.
La DRH, dans le cadre de négociations sur l’égalité professionnelle femmes/hommes a annoncé, comme un des critères de comparaison, la création d’une « revue de personnel » sans donner d’informations concrètes sur cet outil malgré les questions des négociateurs SNJ.
L’accord sur l’égalité professionnelle de 2014, non signé par le SNJ, précise ainsi : « Grâce au développement de la revue de personnel, véritable outil d’anticipation et de suivi, qui participe à l’élaboration d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, France Télévisions souhaite pouvoir répondre de façon individualisée aux souhaits d’évolution de tous les collaboratrices et collaborateurs. »
Pour la direction, rien de condamnable, « une grille d’évolution existe dans toutes les boîtes » et elle « aide à réfléchir à ce qu’on peut proposer aux gens », et on se défend bien de faire figurer dans cette grille des remarques personnelles, syndicales ou politiques.
Si ces pratiques de notation des salariés, de remarques personnelles négatives, calomnieuses et injurieuses, sont avérées, elles seraient la face obscure et secrète des fameux entretiens individuels auxquels tous les salariés sont invités à participer chaque année, et dont le contenu est connu des intéressés.
Alors à quel niveau de France Télévisions auraient-elles été :
– demandées ?
– encouragées ?
– connues ?
La CNIL en aurait-elle eu communication ?
Le SNJ rappelle que de telles dispositions sont illégales et passibles de sanctions pénales. Le SNJ exige que ces fiches soient immédiatement consultables par les salariés qui en feront la demande.
En l’absence de réponses crédibles, concrètes et circonstanciées, le SNJ se rapprochera de ses conseils pour que toute la lumière soit faite sur des agissements coupables et que les responsabilités soient établies.
Paris, ce 25 août 2015
2015-08-25 fichage des journalistes de FTV – la direction doit s’expliquer
Les délégués du personnel et représentants syndicaux CFDT, SNJ, SNJ-CGT, FO et SUD de l’établissement de France 3 Paris Île-de-France constatent que les informations fournies dans le cadre du comité des salaires relèvent d’une lecture restrictive de l’accord du 28 mai 2013 et ne leur permettent […]
Non classéLes délégués du personnel et représentants syndicaux CFDT, SNJ, SNJ-CGT, FO et SUD de l’établissement de France 3 Paris Île-de-France constatent que les informations fournies dans le cadre du comité des salaires relèvent d’une lecture restrictive de l’accord du 28 mai 2013 et ne leur permettent pas de remplir leur rôle de contrôle et de vigilance en amont de l’attribution des mesures individuelles.
Le dialogue social souhaité par la nouvelle présidente n’est pas à l’ordre du jour.
Le « paritarisme rénové » vanté par l’équipe de direction précédente est un échec.
Les « managers » n’assument rien. Ils se défilent et sont absents des comités des salaires.
Les DP et représentants syndicaux CFDT, SNJ, SNJ-CGT, FO et SUD de France 3 Paris Île-de-France réclament l’ouverture d’une négociation sur un avenant permettant de modifier les dispositions de l’accord collectif relatives à la régulation sociale afin que cet exercice ne soit pas une mascarade.
Dans cette attente, ils laissent la direction assumer seule l’arbitraire et l’opacité dans lesquelles les mesures 2015 seront attribuées.
Vos syndicats CFDT / SNJ / SNJ-CGT / FO et SUD
Vanves, le 10 Novembre 2015
INFO 2015 Ce qui restera comme extraordinaire, c’est l’ordre du jour de ce comité d’établissement, c’est la surdité et la cécité de la direction. Après des mois de débat autour de la fusion des rédactions nationales, l’ancienne équipe sous la houlette d’un chantre du management […]
Non classéCe qui restera comme extraordinaire, c’est l’ordre du jour de ce comité d’établissement, c’est la surdité et la cécité de la direction.
Après des mois de débat autour de la fusion des rédactions nationales, l’ancienne équipe sous la houlette d’un chantre du management brutal n’a pas entendu le front du refus d’info 2015. Le non des journalistes, le non des élus, le non de toutes les instances de cet établissement et du CCE. Un non massif, un refus expliqué de long en large de ce projet funeste pour le pluralisme, l’autonomie, et les expressions des rédactions.
Ce n’est pas un combat des journalistes de la 3 contre la 2, ce n’est pas du misonéisme face à la rédaction numérique. Non rien de tout cela. C’est le refus du pillage, pas un plaidoyer contre le partage. C’est un front commun contre la mise sous tutelle d’une rédaction par une autre, amenant à coup sur à sa disparition. Pas forcement de ses éditions, mais bien de ce qui peut encore faire sa différence, que la direction de l’information nie jour après jour. Et personne ne devrait pouvoir s’en satisfaire.
C’est aussi un front commun contre des méthodes brutales qui imposent dans le cadre d’info 2015, une vision du dialogue social facile à résumer : cause toujours tu m’intéresses. Rien de ce que le SNJ à apporté dans ce débat n’a donné lieu à un ersatz d’esquisse d’ébauche de début d’amendement. Rien…
Un jour ce projet est éditorial, le lendemain il était économique, puis à nouveau éditorial, enfin les deux… En fait ce projet n’est rien. Rien d’autre qu’un projet structurel, fait de transversalité et de verticalité… Tout viendra d’en haut… Le choix des informations, la hiérarchie de l’information, le traitement de l’information… Des directeurs éditoriaux opérationnels dit le projet, comprenez par là des donneurs d’ordres…
Ou sont les discussions autour des chartes éditoriales des éditions ? Il était prévu de commencer par là pour étayer la nécessaire différenciation entre les éditions nationales. Mais toujours rien… Et pour cause ce faux nez de la différenciation aboutira à la complète ressemblance pour désigner celui qui sera de trop dans le paysage…
Alors cette absence de débat de fond motivée par le simple fait d’exercer le pouvoir sans partage, nous amène aujourd’hui à une nouvelle insulte. Celle d’un débat sur le déménagement qui mettra donc en musique cette machine à aigrir qu’est info 2015. Un déménagement transitoire, avant un autre transitoire, puis un troisième et ainsi de suite. Des réunions en petits groupes contournements multiples des instances avec un procédé bien connu… éloigner les salariés de leurs représentants en inquiétant sur leur avenir personnel… Imposer ce que la direction inscrit comme inéluctable et au bout du compte venir devant les élus pour nous dire vous ne pouvez quand même pas aller contre l’avis des intéressés.
Mais nous sommes tous concernés par ce projet, même dans la seule phase révélée jusque là : tous les services sont touchés, abimés par cette première phase. Fusion d’un service, départ forcé de journalistes culture vers culture box, hiérarchie commune de tous les services, déplacement de Géopolis… quelques exemples qui montrent bien qu’on ne peut pas prendre ça à la légère et laisser faire ces déménagements en oubliant ce que nous avons dénoncé auparavant.
C’est pourquoi le SNJ en cohérence ne fera pas ce cadeau à la direction d’ouvrir ce CE extraordinaire, en discutant tranquillement d’un bureau mal placé dans un coin sans fenêtre, de chaises auxquelles il faudrait rajouter des roulettes, ou évoquer les bienfaits de bureaux nomades pour bien perdre encore un peu plus son identité liée à une rédaction dans laquelle certains travaillent depuis si longtemps. Un attachement blackboulé, nié, moqué même parfois, par ceux qui ne font que passer et qui voient leur attachement au service public se terminer dans des sociétés de productions privées, ou dans des ministères…
Le SNJ donc en conscience ne participera pas à ce débat et ne reconnait aucune justification à ce comité d’établissement extraordinaire dont l’ordre du jour est signé par le seul président de l’instance.
Nous invitons amicalement nos collègues élus et leurs représentants syndicaux à en faire de même. Nous tenterons dans les semaines qui viennent de créer les conditions nécessaires à un vrai rapport de force de tous les intéressés, pour que le funeste projet Info 2015 soit abandonné. Enfin nous interpellons la présidente de France Télévisions pour qu’enfin elle prenne la mesure du clivage qu’elle cautionne en déclarant vouloir terminer le mouvement sismique enclenché par l’équipe Pflimlin-Thuillier.
Il n’y a aucune fatalité, dans cette affaire. Arrêter Info 2015 ne serait pas un recul mais une preuve de bon sens et un symbole fort, après des mois de déni.
Paris, le 10 novembre